samedi 20 novembre 2010

Les autorités sanitaire de l'Adrar démentent l'existence d'épidémie à Aoujeft




Les autorités sanitaires régionales de la Wilaya de l'Adrar ont démenti l'existence d'une épidémie dans la moughatâa d'Aoujeft. Le Dr Nagi Ould Mounir, directeur régional de la santé, cité par l'agence mauritanienne d'information (AMI) a qualifié la maladie de "paludisme", toute en précisant que "les malades avaient été soignés avec la célérité requise".

Le Wali de l'Adrar, Sall Saïdou, qui vient d'achever une tournée dans la région, s'était rendu à la moughatâa d'Aoujeft où il s'est informé sur les conditions de vie des populations. Entre autres doléances, les habitants de la muoghataa avaient réclamé au Wali de procéder à l'évacuation des eaux de ruissellement qui inondent encore l'oasis de "Wekcheba" et de leur procurer des moustiquaires imprégnées.

Le maire d'Aoujeft Mohamed El Moctar Ould Hmein Amar qui avait été cité comme source par l'agence Nouakchott d'information (ANI) faisant état de neuf morts dans la moughatâa des suites d'une maladie inconnue. Il vient de démentir cette information en précisant qu'il ne s'agit d'une fièvre causée par "la consommation d'eau polluée et à la malnutrition".
El Mejlisse

Point-Afrique et les TO d’ATR à la rescousse de la Mauritanie.




À l’issue d’une mission « sécurité » sur le terrain, les TO d’aventure ont décidé de maintenir leurs circuits dans l’Adrar. Les principaux TO programmant l’Adrar mauritanien se sont rendus en Mauritanie la semaine dernière pour une mission « sécurité ».

Divers rendez-vous ont émaillé leur périple et, du ministre au chamelier, un même discours leur a été tenu : depuis deux ans, la Mauritanie a pris des mesures drastiques pour améliorer la sécurité, notamment des touristes.

Des gendarmes quadrillent le territoire, des procédures ont été mises en place pour encadrer les circuits et l’ensemble de la population veille au grain, sachant que la géographie particulière du désert de l’Adrar, fermé par cinq passes, permet de contrôler aisément les entrées et les sorties dans la région.

Incohérence entre les textes et la carte.

Ayant constaté par eux-mêmes que les initiatives prises par les autorités et les agences réceptives rendaient « hautement improbable une prise d’otage dans l’Adrar », les TO ont décidé de proposer la destination cet hiver.

« Le niveau d’alerte est monté d’un cran cet été mais le niveau de sécurité s’est considérablement amélioré, nous continuerons donc de proposer des voyages en zone orange », a déclaré Gérard Guerrier, DG d’Allibert et responsable sécurité au sein d’ATR.

La nuance est importante car sur la carte du site du Quai d’Orsay, la « frontière » entre les zones rouge et orange passe à proximité immédiate de Chinguetti, englobant curieusement cette paisible oasis accessible par une seule route et cernée de dunes infranchissables en véhicule, donc « naturellement » sécurisée.

De fait, il existe une incohérence entre le texte, qui dit que la zone rouge commence à l’est de Chinguetti, et la carte. « Une injustice flagrante », estiment les TO, et une bête erreur du cartographe, semble-t-il…

Reste que le Quai d’Orsay, très chatouilleux ces derniers temps pour tout ce qui concerne le Sahara et le Sahel, campe sur ses positions pour le moment, affirmant que c’est la carte qui fait foi… Seul Point-Afrique a annoncé qu’il bravera la consigne et continuera à aller à Chinguetti.

Reste à convaincre les clients. Le vol du 19 décembre est annulé (12 inscrits) mais celui du 26 (76 inscrits à ce jour) est maintenu.

Point-Afrique compte opérer trois rotations pour la fin de l’année et sans doute trois autres en février.

Pascale Mougenot
echos touristique 19/11/2010

www.cridem.org


Source :
mmlm

El Beledou Tayibou : Hawa donne naissance à trois jumeaux.




Une jeune femme, répondant au nom de Hawa Mint Mohamed Maouloud, âgée de 25 ans selon un notable, a donné naissance la veille de l’Aid El Adha - lundi 15 novembre courant- à trois jumeaux, dans la localité spirituelle d’El Beledou Tayib d’Ehl Cheikh El Moustapha, dans la commune d’Aghchorguitt, relevant de la Moughataa d’Aleg et située à l’entrée de la région du Brakna en provenance de Boutilimit (2 km des restaurants de Bir El Barka et à 1 km de la route de l’Espoir).

Les jumeaux sont 3 filles nées sans problème aucun dans ce village maraboutique, sans assistance médicale moderne, par la seule volonté et bonté divine. Les nouveau-nés sont tous bien portants, de même que leur maman qui n’est pas à ses premiers jumeaux.

En effet, Hawa a eu par le passé, dans les mêmes circonstances, deux naissances jumelles. La première est d’un garçon et une fille et la seconde fois de deux filles.

Notons à ce propos que, selon les scientifiques « les chances de donner naissance à des triplets sont de 1 sur 8000 et de 1 sur 64 millions pour que cette situation se reproduise 2 fois. Ainsi,« Allahou wessi-at rahmetouhou koulou chei », a décidé encore de combler le bonheur de cette pauvre famille, logée dans une modeste tente en donnant à ce foyer trois enfants bien portant.

Le père de ces nouveau-nés, Abdallahi Ould M’Bareck, qui est un simple cultivateur, remercie le Tout Puissant pour ce don et pour la bonne santé de son épouse et de ses enfants..

Issu d’un milieu social autosuffisant par éducation et par nature, la famille de Abdallahi Ould M’Bareck aura incontestablement besoin d’énormes moyens pour satisfaire aux impératifs de changement de couches (300 par semaine) et de préparation de 168 biberons par semaine…

Autant dire que ce cas social très rare nécessite qu’une assistance particulière soit portée à ces enfants et à leur mère.

En tout état de cause, le ministère chargé des affaires de la femme et de l’enfant, les autorités, les organisations non gouvernementales et les personnes de bonne volonté doivent apporter leur soutien à Hawa et à ses enfants.

Pour les personnes généreuses et les associations de bienfaisance désireuses de venir en aide à cette famille, elles peuvent appeler les numéros suivants :

- Abdallahi Ould M’Bareck (père des jumeaux) : (222) 693.55.39
- Sayma Mint Mohamed Maouloud (sœur de Hawa) : (222) 452.77.99
- Pour tout renseignement, s’adresser au (222) 238.61.63 ou au (222) 646.63.35, ou écrire à l’adresse : mdhademine@yahoo.fr

Inne Allaha La Youdhiou Ejra Men Ehssena Amelen (Allah ne fera pas perdre la récompense d’une action à son auteur)

Mohamed Ould Mohamed Lemine

www.cridem.org


Source :
La Nation (Mauritanie)

Adrar/Mauritanie: Communiqué du Forum des acteurs non étatiques de l'Adrar (FANEA)




Malheureusement iI a fallu neuf morts a Aoujeft ( selon le maire de cette petite commune enclavée de de l’Adrar ) pour que les autorités de la wilaya se déplacent dans le cadre d’une contre offensive de communication en réponse semble t-il à celle du Forum des Acteurs Non Etatiques de l’Adrar (FANEA) qui n a visiblement de mieux a vendre que le lancement d’une campagne agricole dont la période du cycle naturel est dépassée… sic !

C’est ainsi, que M. Sall Saïdou Wali de l’Adrar a effectué jeudi18 novembre 2010 une visite d'information à Aoujeft . La première du genre depuis que cette Moughatat est en proie à une maladie mystérieuse qui a couté la vie de neuf de ses fils. Les deux objectifs avancés du déplacement de cette délégation officielle sont :

1- Le lancement de la campagne agricole,
2- L’information sur les conditions de vie des populations locales.

Pour atteindre ses objectifs il n est pas question naturellement d’accepter la présence gênante d’ un témoin comme le forum des acteurs non étatiques de l’Adrar au sein de la délégation.

C’est la première fois d’ailleurs que le FANEA est absent pour ne pas dire volontairement mis à l’ écart d’un déplacement quelconque depuis sa création. Pour la simple raison que ce dernier a dénoncé l’immobilisme et l’indifférence générale par rapport aux souffrances des populations d’Aoujeft. Il avait aussi demandé que la lumière soit faite, les responsabilités situées à travers une commission d’enquête indépendante. Afin de mieux comprendre les causes de cette mystérieuse épidémie responsable de ce nombre important de décès ainsi que le retard constaté dans la réactivité des autorités locales.

Malgré ce constat regrettable nous nous félicitons au sein du FANEA de la visite du Wali. Quoi que tardive et en décalage avec le passage de cette fièvre mystérieuse. Mieux vaut tard que jamais.

Nous déplorons l’absence du FANEA de cette mission publique qui lui aurait donné plus de sens, d’efficacité en terme adhésion des populations et de rendement . Les raisons de cette exclusion pour ainsi dire sont à chercher dans ce qui fait le credo du FANEA c est à dire dans son indépendance d’actions avancées et sa liberté d’opinion au sein de la Wilaya.

Nous réitérons notre ferme détermination de continuer à jouer le rôle que nous confère la loi de notre pays, le devoir civique, la raison et la conscience nationale.

Nous exhortons l’ensemble des forces libres au sein de l’administration publique comme privée de la Wilaya de l’Adrar de soutenir notre engagement en faveur d’un développement local pérenne et constructif. Seul voie en notre possession dans ces moments durs que traverse la Mauritanie pour sauver le projet de réforme présidentielle malgré ceux qui veulent le tuer dans l’œuf.

Remercions l’esprit d’ouverture et de progrès du secrétaire général de l’Association des Maires du Nord Mr Mohamed Ould Souleymane Ould Mahah exprimé par son article sur les enjeux et défis locaux publiés dans les colonnes SOS Abbere la semaine dernière et largement couvert sur la toile.

Rappelons le souhait du FANEA de voir de façon urgente la mise en place d’une commission d’enquête indépendante compétente pour établir la lumière sur les réalités des faits et les mystères qui ont entouré le passage de cette fièvre a Aoujeft. Soutenons sans réserve aucune les populations sinistrées et félicitons le maire d’Aoujeft pour le courage et la lucidité dont il à fait preuve tout le long de cette crise humainement touchante

Le FANEA

www.cridem.org


Source :
Sos Abbere (Mauritanie)