vendredi 15 octobre 2010

Adrar /France 2 : Complément d’enquête la menace terroriste.




La célèbre émission « Complément d’enquête » de France 2 dirigée par Benoît Duquesne est consacrée ce mois au terrorisme dans le Sahel. Plusieurs personnalités y sont invitées dont un ancien otage AQMI. .Entre autres reportages qui y sont prévus, celui de Yvan Martinet et Régis Mathé se rapportant à la Mauritanie et en particulier l’Adrar. Au cours, justement de ce reportage, nos confrères Français sont entrés dans le bureau du Wali de l’Adrar micro ouvert et caméra tournant. Cela n’est pas habituel chez nous. Notre Wali est –il sorti « bien portant » de cette entrevue ? Jugez en vous-mêmes. Ne ratez pas cette émission qui aura lieu Lundi 18 Octobre 2010à 20Heures GMT sur France 2 et TV5.

Ely Salem Khayar / Adrar.info

Arrivée du premier groupe de touristes Malaisiens en Mauritanie



Le jeudi 7 octobre à Nouakchott est arrivé le premier groupe de touristes malésiens en Mauritanie. L'arrivée de ce groupe de l’Asie de l'Est est considérée comme un grand soutien pour le tourisme en Mauritanie, qui a connu une baisse au cours des trois dernières années.

Le groupe a effectué des visites sur les lieux d'attractions touristiques de la capitale Nouakchott et le désert, et s'est ensuite rendu dans la ville sénégalaise de Saint-Louis en passant par la ville mauritanienne frontalière de Rosso.

A la fin de leur périple touristique, les membres du groupe ont exprimé leur admiration de la Mauritanie, son peuple hospitalier, sa diversité culturelle et son beau désert. Ils ont unanimement exprimé leur désir de revenir en Mauritanie pour en découvrir tous ses charmes et ses magnifique paysages.

M. Mohamed Salem Ould El Hassan, Directeur Général de l’agence Chinguitty voyages, qui a organisé la visite de ce groupe en Mauritanie a expliqué que l'arrivée de ce groupe touristique s'inscrit dans le cadre de l'ouverture des agences du tourisme mauritanien sur les nouveaux marchés touristiques après la diminution du nombre d'arrivées de marché touristique français et européenne en générale.

Il a souligné que le but de ces visites est de présenter une belle image de la Mauritanie en tant que pays d’hospitalité, de générosité et de la bonne réception, plein d'importants monuments, de paysages pittoresques et de désert parsemé de charmantes oasis, et que la Mauritanie est toujours un pays sécurisé et très accueillant pour tous les touristes et les visiteurs.

Il a ajouté aussi que le tourisme actuellement est l'un des moyens de communication entre les peuples et la promotion des pays, comme que les touristes reconnaissent bien le pays visité, et son potentiel touristique et leur opportunités d'investissement et quand il retourne dans son pays natal soyez l'un des moyens les plus importants de la promotion du pays visité.
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Tours and adventures in West Africa
Voyages et aventures en Afrique de l’Ouest
رحلات الصيد و السياحة في غرب إفريقيا

Chinguitty voyages

Tel: 002222338522

Fax: 002225257383
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Skype : Mauritaniatours
Adresse :P.O.Box: 303 Nouakchott, Mauritania
Nouakchott – Ksar – Ilot C- n°=298



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Source :
Chinguitty voyages- Tours in West Africa

SOMELEC/Retard dans la construction de la centrale de Nouadhibou: Les dessous de l’affaire! (Suite).



Suite à notre article (L’arnaqueur arnaqué relatif au retard d’exécution dans la construction de la centrale électrique de Nouadhibou Le QDN N°613 du 6 octobre 2010), nous avons été contactés par la Somelec via son chargé de communication. L’entrevue a été organisée dans les locaux de l’entreprise. L’objectif annoncé était de livrer les «bonnes informations» sur le sujet en faisant blackout sur l’objet de notre article centré sur le rôle de l’ingénieur conseil et un marché de gré-à-gré renouvelé avec lui.


Pour la Somelec, il n’y a jamais eu qu’un seul avenant au marché passé avec l’ingénieur conseil Lahmayer Iinternational (Janvier 2009). Ce dernier est pourtant notoirement connu pour être black listé pour sa pratique de corruption. La BM l’a suspendu de tous ses projets jusqu’en 2013. Mais il semble retrouver un autre champ en Mauritanie (Aftout Es-Sahili en 2007 et Centrale électrique de Nouadhibou en 2007 aussi) pour cultiver cette pratique. Mais qu’à cela ne tienne puisque la Somelec, même si elle reconnaît cet avenant, précise que le choix de l’ingénieur conseil est antérieur à la prise de fonction de la nouvelle direction. Le premier marché remporté par l’ingénieur conseil est d’une valeur de 680 milles euros, après un appel d’offres. De plus, l’entreprise lui a adjugé un avenant, qui ne devrait pas dépasser les 30% de la valeur de son marché, comme le stipule le code des marchés publics. Pourtant nous savons maintenant qu’après le refus de la commission des marchés de Somelec d’avaliser un autre avenant, un marché de gré-à-gré de 718 mille euros , donc supérieur au marché initial, lui a encore été attribué, sans autre forme de procès en Décembre 2009. De quoi susciter une avalanche de questions sur la nature des rapports entre cet ingénieur conseil, qui traine des casseroles, et la nouvelle équipe à la tête de la Somelec.

Choix cornéliens!?

Selon l’entreprise pour bien comprendre la situation, il faut remonter le temps. Le contexte politique post putsch a conduit le bailleur (FADES) a simplifié ses procédures afin de permettre à l’entreprise de continuer à exécuter le projet tout en restant lui-même en retrait sans renier ses engagements. C’est dans ce contexte, marqué par un fort différend entre l’Ingénieur Conseil et l’Entreprise , que l’actuel DG a pris fonction. Il prenait ainsi le train en marche et se serait fixé comme objectif d’accélérer l’exécution du projet de construction de la centrale de Nouadhibou tout en gardant le même ingénieur conseil. L’explication avancée par la Somelec est qu’ un nouvel appel d’offres pour choisir un autre ingénieur conseil lui ferait perdre encore du temps alors qu’elle n’était pas assurée que l’éventuel suppléant accepterait le travail déjà effectué avant lui.
Dans cette logique, la Somelec se retrouve otage de Lahmeyer international qui ne s’est pas privé de saisir une telle opportunité.
Pour la Somelec encore, le retard dans l’exécution de la construction de la centrale proviendrait à 80% de l’inexécution du volet génie-civil confié à la EGB. Ici, IMM a aisément trouvé remplaçant à l’exécutant, en l’occurrence MCE (groupe Ciment de Mauritanie). On remarquera que la Somelec ne parlera pas de la responsabilité de l’ingénieur conseil alors que les différentes phases d’exécution du génie civil étaient systématiquement bloquées par les retards d’approbation de Lahmeyer International, pendant que ses ingénieurs sont maintenus in situ et facturés à la Somelec probablement pour «faire de la pêche »…au fric ! D’où l’exacerbation de son conflit avec l’entreprise belge.
Le même mutisme est observé par la Somelec sur la crise de confiance qui s’est installée à tous les niveaux de la structure portant préjudice à la coordination générale et notamment aux relations entre IMM et Lahmayer International alors que le bon sens et la recherche de célérité dans l’exécution du marché lui dictaient d’établir un diagnostic objectif de la situation et d’arbitrer, le cas échéant, le clivage entre l’entreprise et l’ingénieur conseil au lieu de se croire «rassurée par la mésentente» entre les deux parties en conflit ouvert. Pour justifier cette position, la Somelec cite en exemple le succès de la centrale d’Arafat qui avait été exécutée par Wartsila suivant les règles de l’art et dans les délais impartis. Pourtant le génie civil avait été réalisé par MCE (Groupe Ciment de Mauritanie) qui a encore repris celui de Nouadhibou depuis janvier 2010. Le montage avait été réalisé par IMM en charge de la centrale de Nouadhibou. Wartsila avait fourni les groupes électrogènes comme prévu pour Nouadhibou. Pourquoi donc ça ne marche pas aussi bien dans le cas de la centrale de notre capitale économique? La seule réponse plausible est que pour Arafat, il n’y avait pas un ingénieur conseil comme Lahmeyer.

Pas un sou de détourné et pourtant beaucoup de bruits


Excéptés le rôle de Lahmeyer et le marché de gré-à-gré à son profit , il est bien clair qu’aucun détournement n’a été enregistré. « Pas un sou de détourné et pourtant beaucoup de bruits » s’étonne le porte-parole de Somelec.
Cette dernière avait ouvert une lettre de crédit auprès de la Banque du bailleur assortie de deux conditions pour paiement : une autorisation d’expédition et un PV de réception en usine.
Sans doute désinformé lui-même par l’Ingénieur conseil, le DG de la Somelec semble avoir paniqué en constatant que 11 millions d’euros avaient été prélevés sur le crédoc.
L’affaire, puisque c’en est une maintenant, a été portée devant le président de la République. On le sait ce dernier ne badine pas avec les détournements de fonds publics. Le marché de construction de la centrale de Nouadhibou est réalisé pour un coût de 23 millions d’euros sur financement FADES. Instinctivement, après le constat de l’utilisation des 11 millions d’euros, le DG a envoyé des demandes d’explication à ses proches collaborateurs pour leur faire porter le chapeau. Mais après pointage avec IMM, il a été constaté que ce montant correspondait effectivement aux prestations réalisées sur le site hormis un prétendu excédent de 300 milles euros que la Somelec considérait comme dépassement. Et comme les cautions de bonne exécution venaient naturellement à échéance, du fait du retard du projet lui-même, Lahmayer International dans sa stratégie belliqueuse pour discréditer IMM a cherché à exploiter auprès du DG cette situation de fait (dépassement de 300 milles euros et validité de cautions expirée) arguant de la possibilité pour l’entreprise belge de se «défiler » et aller vers la voie de l’arbitrage avec Somelec; occultant volontairement que les groupes électrogènes avaient été déjà réceptionnés en usine (ex-work) depuis 2009 mais non encore livrés en attendant son feu-vert (approbation du site d’installation).
Paniquant devant une telle présentation de l’Ingénieur conseil, le DG a informé le FADES et les plus hautes autorités du pays de la version des faits suscitée par Lahmeyer International.
Selon la Somelec enfin, le FADES aurait pris contact avec l’entreprise belge qui s’est dit disposée à renouveler les cautions et à aller de l’avant dans l’exécution du projet. Ce qui suppose que cette dernière aurait été rassurée et Somelec aussi, en dépit de la cacophonie suscitée.
Mais le DG réalise-t-il qu’il a déchaîné du fait d’une information tendancieuse une tempête dans un verre d’eau? Puisque les responsables sanctionnés ont été blanchis va-t-il enfin payer le tribut du renouvellement du marché de Lahmeyer International par une procédure de gré-à-gré normalement caduque? Une affaire qui continuera à faire des vagues. Alors wait and see!
A suivre donc
Jedna DEIDA

Condamnation des membres de la « cellule de Nouadhibou » à des peines de prison ferme allant de 3 à 5 ans




La cour criminelle de Nouakchott a prononcé aujourd’hui jeudi des peines de prison allant de 3 à 5 ans à l’encontre des membres de la « cellule de Nouadhibou » accusés d’avoir fomenté des actions terroristes en Mauritanie.

Ainsi, Mohamed Lemine Ould Semane, frère de El Khadim Ould Semane, a été condamné à 5 ans de prison ferme et à la confiscation de ses biens accompagnée d’une amende de 500 000 ouguiyas. Ses compagnons Cheikh Abou El Maali Ould Sidi Mohamed et Elemine Ould Hamoud écopent de 3 ans de prison ferme et de la même amende de 500 mille ouguiyas.



Le parquet général avait demandé, à l’ouverture du procès, une peine de 12 ans de prison ferme et une amende de 5 millions d’UM contre les membres de la cellule dite de Nouadhibou dont l’affaire est traitée dans le cadre du dossier 503/08 de l’année 2008 pour des accusations d’organisation terroriste.

Saharamédias

Réunion de la commission régionale chargée de préparer le cinquantenaire de l'indépendance nationale au niveau de la wilaya du Hodh El Gharbi



La commission régionale chargée de préparer la commémoration du cinquantenaire de l'indépendance nationale au niveau du Hodh El Gharbi s'est réunie jeudi matin à Aioun sous la présidence du wali, M. Cheikh Ould Abdallahi.
La réunion a été consacrée à la discussion des rapports élaborés par les commissions spécialisées sur la préparation du programme des festivités. Il s'agit notamment des commissions de la culture, de la sensibilisation, de la mémoire.
L'aspect financier a été également examiné au cours de la réunion.
Le wali a appelé tous les fonctionnaires de la wilaya à se joindre aux commissions chargées de préparer la commémoration du cinquantenaire de l'indépendance nationale en vue de contribuer au succès de cet évènement auquel le pays le pays accorde, a-t-il dit, une importance particulière.
Il s'est enfin félicité du travail mené par les commissions, insistant sur la nécessité de redoubler d'efforts pour la réussite de la manifestation et pour faire de la wilaya du Hodh El Gharbi, dans ce sens, un exemple à suivre.

AMI