vendredi 9 mai 2014

Tagant: Organisation d'un atelier à Tidjikja sous le thème « Islam religion de l’Etat »

Un atelier de trois jours organisé par le ministère des Affaires islamiques et de l’Enseignement originel en collaboration avec la Rabita des Ulémas mauritaniens, s’est tenu du 05 au 07 mai à Tidjikja sous le thème «  l’Islam, religion de l’Etat ».
 Imams,  cheikhs Mahadras, membres de la ligue régionale des Ulémas du Tagant ont participé à cet atelier qui a été ouvert officiellement par le ministre des Affaires islamiques Mr Ahmed Ould Ninnih qui avait à ses côtés le Wali du Tagant Mr Yahya Ould Cheikh Mohamed Vall et quelques officiels de son ministère.
Profitant de sa présence lors de la cérémonie  officielle, le ministre de l’orientation Islamique a présenté une communication détaillée portant sur le rite Malikite : son origine, ses sources, sa méthodologie, la biographie de son fondateur l’Imam Malick Ibn Anass  et l’Islam Malikite face aux enjeux de la mondialisation.
Par la suite, les travaux  de l’atelier qui se sont échelonnés sur trois jours,  ont été marqués par des communications  riches  portant sur les thématiques suivantes : l’Islam religion du peuple et de l’Etat mauritanien, le rôle de l’Islam dans la sauvegarde de l’unité nationale et la cohésion sociale, l’Islam vecteur  de sécurité et de développement et l’Islam rempart contre les velléités racistes et  contre le séparatisme.Très documentées, ces communications présentées par  Lemrabott Ould Mohamed Lemine vice président Rabita, Docteur Cheikh Ould Zein, Sidi Mohamed Ould Mayaba  et  Mohamed Abdallahi Ould Moustave, ont été suivies  par des débats fructueux et des contributions d’un public très au parfum des thèmes développés.
Enfin, la cérémonie de clôture présidée par Mr Mohamed El Hadi Ould Taleb chargé de mission au ministère des Affaires Islamiques,  le directeur du cabinet du Wali du Tagant Mr Mohamed Vall Ould Mohamed Mahmoud  et l’inspecteur général de la Rabita des Ouléma Mr Boun Oumar Ly, a été marquée par la lecture des recommandations des participants portant, essentiellement, sur  l’application stricte des préceptes de l’Islam et  la lutte contre les tares sociales. 
Khalil Sow-Tagant 





Urgent : L'administration et de hauts cadres de la valllée veulent diviser les marcheurs

Selon un chef de site des rapatriés parmi les participants à la marche du 25 avril, les autorités mauritaniennes ont entamé des actions en vue de diviser les rapatriés afin de diluer leur action et casser leur élan autour des revendications de base dont ils sont porteurs.

Selon lui, alors que les représentants de tous les 118 sites de rapatriés Mauritaniens au Sénégal se trouvent encore à Nouakchott depuis l’arrivée de la marche, le 04 mai, dans l’attente de pouvoir transmettre, en mains propres, leurs doléances au Chef de l’Etat, malgré la répression féroce dont ils ont été l’objet, l’administration territoriale se mobilise contre eux.

En effet, ajoute-t-il, ce vendredi, les responsables des sites au niveau du Gorgol (qui se trouvent pour la plupart à Nouakchott) ont été contactés, au téléphone, par le Hakem de Maghama et le Chef d’arrondissement de Lexeiba qui leur demandent de se présenter à Kaédi, le dimanche matin, pour être acheminés à Nouakchott où ils seraient censés être reçus par le ministre de l’Intérieur.

Le Hakem de Maghama a même demandé à chaque site de déléguer deux personnes pour le voyage. Les Hakems de Bababé et de Boghé ont, eux aussi, entrepris les mêmes démarches auprès des sites situés dans leurs circonscriptions administratives respectives. Au Trarza, c’est le chef de l’antenne de Tadamoun au Trarza qui a pris sur lui la charge d’accomplir la même mission.

Selon un chef de site qui a contacté «Temps forts.net », la plupart de ces autorités locales se sont vues répondre que les délégués des populations sont partis à pied à Nouakchott pour rencontrer le Président Aziz. Plusieurs chefs de site contactés ont parlé avec les autorités à partir de Nouakchott alors qu’ils étaient en concertation avec la coordination de l’UNRMS.

Selon certaines informations, un homme politique négro-mauritanien, originaire du Gorgol, épaulé par un influent général, serait à l’origine de cette démarche qui ne semble pas avoir pris en considération le refus de ces mêmes populations des sites de traiter avec le Wali du Brakna qui avait essayé, des jours avant la marche, de dissuader les rapatriés d’y participer.

Mieux, la pétition qu’il tentera d’initier à travers certains agents de Tadamoun et des éléments considérés comme proches de l’administration, n’avait pu voir jour, faute de signataires, les populations cibles exprimant leur solidarité et leur soutien aux marcheurs.

Mieux encore, les marcheurs ne comprennent pas que l’administration territoriale qui est au fait de leur calvaire n’ait pas pris sur elle d’épauler les marcheurs durant les longs jours de leur odyssée vers Nouakchott, ignorant royalement leur progression déterminée avec des moyens dérisoires, tente de torpiller les démarches en cours pour rencontrer le Président de la République, seul à même de rendre espoir à ces citoyens éprouvés qui ont bravé la chaleur, vaincu la distance et autant de défis pour lui transmettre leurs doléances…
Temps Forts

Boghé : journée porte ouverte sur le programme de développement communautaire intégré (PDCI)

Boghé : journée porte ouverte  sur le  programme de développement communautaire intégré (PDCI) [PhotoReportage]  La Maison des Association de Boghé a abrité ce 7 Mai 2014, une journée porte ouverte aux profits des 5 Communes et 10 Villages bénéficiaires des activités du programme au Brakna. L’initiative émane de l’ONG Actions et de son partenaire la Fédération luthérienne Mondiale (FLM).

Le conseiller du Wali du Brakna en compagnie du Hakem Départemental de Boghé et les 5 Maires des communes de Boghé, Bouhadida, Bababé, Aéré M’Bar et El Vorea, a donné le coup d’envoi de cette journée porte ouverte du programme de développement communautaire intégré (PDCI).

Le conseiller du Wali Mr Diagana Mohamed a salué les activités mises en œuvre par les partenaires la FLM et ONG Actions qui s’inscrivent dans les efforts du gouvernement pour atteindre les populations les plus pauvres, il mettra en suite l’accent sur le cadre de concertation régionale trimestriel qui regroupe tous les acteurs au développement de la wilaya.

Le maire de Boghé Mr Dia Hamady Hachemiou a souhaité la bienvenue à la délégation et à l’assistance, soulignera l’importance capitale de cette journée pour les communes. Il a exhorté les participants des communes : de Boghé (village Ferrougua, village Bélél Koylé et Houdalaye), commune de Bouhdidah (Boynguel Thiély, village Mondy Zeghlane et Bouhadida) commune de El Vorea (M’Reigatt), Commune de Bababé (Abary) et la commune d’Aere M’bare (village Wendu M’baba) à mieux profiter de l’occasion offerte pour devenir de véritables acteurs de développement.

Auparavant, le coordinateur de l’ONG Actions Mr Diagana Yacouba dans son mot a affirmé que les objectifs de la journée étaient « Informer et Sensibiliser les autorités, les acteurs ainsi que les populations sur le programme mené mais aussi permettre aux communautés d’exposer leur savoir faire et au delà crée de la visibilité sur ce qui se fait dans ces localités.

Ces populations bénéficient depuis un certain temps d’un nombre d’activités qui sont appuyés financièrement et soutenus techniquement par la FLM, qui est déjà dans la Wilaya du Brakna depuis plus de dix ans.

Nous sommes des partenaires de mise en œuvre et la FLM qui est à nos cotés pour appuyer les efforts afin que l’impact de ces interventions soit bénéfique pour la population de ces villages en particulier et toute la population du Brakna en général. il a lancé un appel à toutes les ONGs présentes, les maires et Hakem pour qu’ensemble qu’on réfléchisse sur des actions de ce type plus grandiose dans un souci d’une meilleure synergie des futures actions dans la wilaya.

Lui succédant, Mr Kasango Mutshaila représentant de la FLM en Mauritanie dira : « je voulais sincèrement remercier l’ONG Actions pour cette initiative particulière, je crois qu’il est temps d’aller au-delà du secret, il est temps d’aller sur des consensus de partage, nous nous retrouvons dans ce cadre non pas pour cacher ce que nous connaissons, mais ce cadre est un espace qui nous est offert pour le partage, partager des idées, partager les expériences, partager nos connaissances, partager nos savoirs faire »

Ce fut par la suite une projection de film sur les réalisations du programme du développement communautaire intégré (PDCI), la visite des stands des 10 villages et des témoignages des femmes suivantes : Houleye Moctar Diallo (Boynguel thiely), Zeinabou mint Ckeikh (Bouhdidah, Aminata Boye (Bélél Koylé).

Elles ont à tour de rôle parler de l’amélioration de leur condition de vie, l’appui sans faille de l’ONG Actions en partenariat avec la FLM, beaucoup d’activités faites dans le cadre des formations : produits, nourritures, matériels d’objets faits à base du recyclage des sachets plastiques, le jardin maraicher, les AGR, les foyers améliorés, l’installation du solaire, les achats et revente de bétail et l’écoulement de leurs légumes.

Enfin, les maires des cinq communes ont aussi témoigné de toutes les réalisations positives de l’ONG Actions en partenariat avec la FLM dans leurs milieux respectifs et souhaitent à tout moment l’élargissement ces activités dans d’autres sites de leur commune.

Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel



Avec Cridem, comme si vous y étiez...


















Arrestation à Zouératt d'un sénégalais pour fabrication et vente d'une boisson alcoolisée

Arrestation à Zouératt d'un sénégalais pour fabrication et vente d'une boisson alcoolisée    La brigade recherche du commissariat de police de Zouératt a arrêté, dans la nuit du mercredi au jeudi, un sénégalais accusé de fabrication et de vente d'une boisson alcoolisée appelée "Soumsoum", a appris l'Agence Tawary d'Information de sources fiables.

Les mêmes sources citent que le suspect a été surpris par la police dans la maison qu'il occupe en possession d'une vingtaine de litres de ladite drogue pour la vente et du matériel qui sert à sa fabrication.

Et selon nos informations il a été conduit vers les locaux de la police, où, il sera placé en garde-à-vue en attendant d'être transféré à la justice dans les prochains jours.

Il faut rappeler qu'au cours de la semaine passée, les autorités judiciaires et sécuritaires de la wilaya de Tiris de Zemmour ont incinéré d'importantes quantités de drogue et de produits psychotropes saisies par la police, la gendarmerie et la douane.
Tawary

Zouérate: Nouvelle menace de grève des ouvriers 'manœuvres' de la SNIM

Zouérate: Nouvelle menace de grève des ouvriers 'manœuvres' de la SNIM C'est en cette fin d'après midi de jeudi que les ouvriers "manœuvres" de la SNIM ont tenu un sit-in pacifique devant les locaux de la wilaya de Tiris-Zemmour en l'absence du wali en déplacement à Nouakchott. Ils menacent à nouveau de se mettre en grève.

Selon les informations provenant des ouvriers de la SNIM, ils ont été surpris au moment de recevoir leur bulletin de salaire qu'ils perçoivent traditionnellement le 7 ou 8 mois de chaque mois depuis la création de la Miferma, ancêtre de la SNIM, de constater que les engagement pris par la direction générale de la SNIM ne sont pas respectés.

Ces engagements ont été tout simplement ignoré par la comptabilité de la SNIM au moment des décaissement des salaires des ouvriers et plus précisément: la gratification de 7 salaires équivalent à 700.000 UM pour chaque travailleurs officiels de la SNIM et 100.000 UM pour chaque manœuvres.

Les gratifications de 700.000 UM ont été inclue dans les salaires et payé ce mois au travailleurs officiels de la SNIM. alors que les manœuvres qui menacent de nouveau de gréve, eux n'ont rien eu dans leurs bulletins de salaires, ce qui confirme que la SNIM n'a pas honoré, tout simplement,ces engagement du 1 Mai 2014 vis a vis des manœuvres de la SNIM. et qui sont le principal "casse-tête" de la SNIM depuis sa création à nos jours.

Il est a rappelé que, les manœuvres de la SNIM, sont" l'épine dorsale" de la SNIM, et qu'ils font tout le "sale boulot" de manutention, au concassage en passant par le nettoyage de toutes les "machines" avec tous les risques que cela entraine; ils sont mal payé, non logé, non nourri bien sur, et sans couverture sociale, ni médicale et sans assurances, tous cela est payé en "salaire forfaitaire" au "tâcheron" qui les sous-emploi pour la SNIM.

Il est à souligner que le Président Mohamed ould Abdel Aziz, avait pris un engagement au tout début de son mandat d'officialiser ces manœuvres de la SNIM, dont les traitement inhumains des fois peuvent être assujettis a une " forme d'esclavagisme moderne".
Mhd Abdellahi