samedi 31 août 2013

Inhumation d’Ely Cheikh : la prière funéraire a fait polémique à Atar

Le Cheikh Mohamed El Hacen Ould Deddew a eu le privilège de diriger la prière funéraire lors des obsèques d’Ely Cheikh Ould Momma qui ont eu lieu hier à Atar. Plusieurs milliers de personnes ont assisté à cette prière. Le nombre dépassait peut être même la population d’Atar. La prière terminée, une polémique éclata immédiatement : Certains Atarois n’étaient guère contents de voir Deddew dirigeait la prière funéraire. Pour deux raisons : la première est liée à l’appartenance de Deddew au courant wahhabite alors que le défunt Ely Cheikh est un adepte du soufisme, un courant considéré comme anti-wahhabite. La seconde raison est liée au fait que la prière n’avait pas été dirigée par l’Imam de la mosquée d’Atar. Ely Cheikh de son vivant a toujours prié derrière l’imam en question. D’autres Atarois par contre ont pris la défense de Deddew. Selon eux le Cheikh devait diriger la prière car l’affluence était telle que l’Imam de la mosquée d’Atar qui était venu en retard à la mosquée ne pouvait se frayer en chemin pour se retrouver en tête de la foule alors que Deddew se trouvait au bon endroit au moment.
Source : Taqadoumy (Mauritanie)

Des diarrhées mortelles dans plusieurs régions du pays

Plusieurs cas graves de diarrhées sont signalés dans plusieurs régions du pays, notamment à Nouakchott et au Trarza. Les victimes sont généralement les enfants en bas âge et les personnes âgées. A Boutilimitt de nombreux cas ont été signalés et des personnes touchées par l’épidémie ont été hospitalisées d’urgence. A Nouakchott des malades ont été transporté d’urgence à l’hôpital Cheikh Zaid et d’autres centres médicaux. L’épidémie serait liée aux récentes pluies. Les articles, commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité Source : Taqadoumy (Mauritanie)

L’accident d’un poids lourd fait des victimes à Kamour

Un camion a fait un accident dans les environs de la localité de Kamour, relevant de la moughataa de Guerrou à l’entrée de la wilaya de l’Assaba après El Ghayré, vendredi 30 aout courant en milieu de journée. L’accident a causé la mort de l’un des passagers du poids lourds et la blessure de deux autres. Selon des premières informations sur ce drame routier, le camion a fait plusieurs tonneaux suite à son passage à vive allure sur une partie argileuse de la route. 1622 accidents routiers ont été enregistrés au cours de l’année 2012 en Mauritanie pour la période comprise entre avril et juin. L’excès de vitesse, l’impraticabilité par endroits des routes, les défaillantes techniques des véhicules et l'ignorance du code de la route par les automobilistes sont les principales causes à l’origine de ces drames. Selon le ministère des transports et de l’équipement 80% de ces sinistres sont dus à des négligences humaines, dont 49% liés aux fautes d'inattention (non observance du code routier), 30% à des excès de vitesse et 13% à des mauvaises initiatives, cependant les 7% restants ne sont liés à des problèmes mécaniques et 1% non répertoriés ». Le nombre des victimes pour la même année des accidents de la circulation a atteint 168 personnes tuées, en plus de milliers d’autres blessées alors que les pertes matérielles sont estimées à 10 milliards d’UM, ce qui représente entre 1% et 2% du PIB, selon le ministère de l’Equipement et des Transports. Source : Rapide Info (Mauritanie)

Nouveau suicide d’un rapatrié du Sénégal au village Errabi-i

Khalidou Djiby Sow, né en 1990, ex réfugié mauritanien au Sénégal, se serait suicidé dans la localité d’Errabi-i relevant du centre d’arrondissement de Dar El Barka dans la moughataa de Boghé dans la wilaya du Brakna à 14 km. Les mobiles du drame, qui rappelle celui de Regba 3 dépendant également de la commune de Dar El Barka , survenu il y a environ deux mois, d’un jeune homme retrouvé pendu, n’ont pas encore été identifiés. Les rapatriés traumatisés par des décennies de déportation à l’étranger ont rencontré d’énormes peines dans leur réinsertion dans le tissu social et économique national depuis leur retour au bercail, surtout la récupération de leurs biens fonciers expropriés pendant leur longue absence par de nouveaux occupants.
Source : Rapide Info (Mauritanie)

Suicide d’un jeune au Hodh Gharbi

Un jeune répondant au nom de Mohamed Ould Nave, marié et père d’un enfant s’est suicidé dans la localité Ghlig Smalil dans la wilaya du Hodh Garbi vendredi 30 aout courant. Les mobiles du suicide restent toujours inconnus. Le jeune s’est tué par pendaison dans l’une des pièces de la maison, après avoir fait ses adieux à ses parents quelques minutes auparavant. Profondément attristés par cette mort tragique, les parents du suicidé pensaient qu’il sortait pour des besoins personnels, sans jamais eu le moindre soupçon qu’il voulait mettre terme à sa vie.
Atlasinfo

Roti / Boghé : Echec d’une tentative d’enlèvement d’un mineur (détails)

Ce jeudi vers 14 heures, Moussa Ould Maata Moulana (10 ans) était entrain de jouer avec ses amis à côté d’une mare située à quelques encablures de son village (Roti à 16 km à l’est de Boghé) quand il a été interpellé par un homme de race blanche perché sur son chameau qui lui propose de l’accompagner. Ebahis par cet acte insolite, les amis de Moussa accoururent vers le village pour informer ses parents. Ces derniers ne tardèrent pas à réquisitionner deux véhicules et une charrette pour poursuivre le fugitif. C’est près d’Ari Hara, localité située à 8 km de là que l’enfant a été retrouvé entrain de garder un troupeau de chameau pendant que son ravisseur et deux de ses compagnons sirotaient tranquillement leur thé à côté. Interrogé sur ses motivations, l’homme (qui appartient à la tribu des Le’leïb de Boutimit) affirme avoir « obtenu au préalable l’accord de l’enfant qui se serait engagé à se mettre à ses services contre une somme de 20 000 UM par mois ». « Je lui ai d’ailleurs fait une avance de 100 UM après qu’il ait accepté de repartir chez lui prendre ses habits pour me suivre », a-t-il révélé aux parents de l’enfant. Après ces révélations fracassantes, l’homme est conduit à la brigade de gendarmerie de Boghé qui avait été déjà informée de la disparition de l’enfant. Selon ses oncles (Maata Moulana O. Bouh, Ahmed Vall O. Hamza et Cheikh O. Alioune), le ravisseur a répété la même version aux gendarmes qui l’ont interrogé c’est-à-dire que « l’enfant l’a suivi de son propre gré ». Un argument que la victime a rejeté affirmant que « l’homme l’a contraint à l’accompagner ». Il faut cependant préciser qu’après que son ravisseur lui ait proposé de l’employer contre une somme de 20 000 UM (dont une avance d’un billet de 100 UM qui porte le N° AE 58 98 555 A) l’enfant est reparti chez lui pour prendre ses habits. Mais selon ses oncles, ses parents n’étant pas sur place, il aurait dit à sa tante (une mineure comme lui) qu’il doit se rendre à Wabboundé saluer sa grand-mère. Le présumé ravisseur est placé en garde-à-vue à la Brigade de gendarmerie de Boghé après son 1er interrogatoire. L’enfant a quant à lui été remis à ses parents. Selon le chef du village de Roti, c’est le 2e enlèvement du genre dans cette localité après celui de Brahim O. Samba Aboye qui n’a jamais été retrouvé depuis 2003. (Affaire à suivre).
Dia Abdoulaye

jeudi 29 août 2013

Urgent: Ould Abdel Aziz à Atar pour les obsèques du cheikh Ely Cheikh Ould Momma

Des sources généralement bien informées ont indiqué, il y a peu, que le président Mohamed Ould Abdel Aziz, est arrivé à Atar, capitale de l’Adrar où il doit assister aux obsèques de l’illustre disparu Ely Cheikh Ould Momma, décès en France il y a deux jours. Cependant les médias officiels n’ont pas encore confirmé cette information de la présence du chef de l’Etat à Atar.

Portrait de Amadou Mamadou Sow alias Bocar Haby, guérisseur de Sarandogou

Modeste et effacé, nous l’avons trouvé couché sur une natte entourés des membres de sa famille. A la question de savoir si le vieux est polygame, c’est son beau frère, Oumar N’ Gaîdé qui répond en le taquinant, « celui-là est signataire de la charte de la monogamie ». Le visage ridé, la taille courte, Bocar Haby comme le surnomme les M’Boneois et M’Boneoises est un septuagénaire père de 9 enfants dont trois filles qui vivent avec lui dans la maison familiale. Ce cultivateur qui pratique aussi l’élevage possède des dons dans la guérison des douleurs rhumatismales, les douleurs articulaires. Ce qu’on appelle couramment en langue pulaar « Daawdé ». Ce vieil homme qui a l’ère fatigué soigne les douleurs rhumatismales, maladie qui aujourd’hui frappe beaucoup de personnes allant jusqu’à rendre infirmes certaines d’entre elles. Moi, dit-il « j’ai hérité ce savoir faire de mes ancêtres» lorsque nous l’avons rencontré dans sa vaste cour familial sous l’ombre d’un arbre. Le guérisseur Bocar Haby se déplace à l’aide de ses deux béquilles, c’est donc un handicapé physique qui excelle dans l’art de guérir les rhumatismes. Les patients souffrant de douleurs rhumatismales qui viennent le voir à Sarandogou, sont logés et nourris à ses propres frais jusqu’à leur guérison. Et c’est seulement après la guérison que la personne est obligée de verser au guérisseur la somme de 13 000 Um ou une chèvre qui coûte l’équivalent en espèce. Le patient qui débarque chez lui, est d’abord soumis à une séance d’observation qu’il effectue lui-même pour prédire s’il peut le guérir ou pas. Et c’est à la lumière des résultats de cette consultation facturée 200 Um que le guérisseur prend la décision d’interner le malade ou de l’orienter ailleurs, vers la médecine moderne. Les malades viennent de contrées lointaines de la Mauritanie, du Sénégal, du Mali pour se soigner. Parfois, des patients sont emmenés enveloppé dans des couvertures et qui ne bougent pas. Mais au bout de quelques mois, ils reprennent forme et commencent à marcher et à faire usage de leurs membres. On peut citer le cas de Mamoudou Baîdy Diallo, Imam adjoint de la mosquée de Boghé Dow, Samba Hamma Wagne entre autres. Le septuagénaire n’accepte jamais d’empocher l’argent si son patient n’est pas guérit. Sarandogou, ce gros village, naguère «quartier latin de Boghé», est devenu ces dernières années avec la recrudescence des maladies rhumatismales, la destination des malades qui souffrent de cette pathologie. Et pour avoir la chance, de guérir auprès de Bocar Haby, le patient ne doit pas consulter la médecine moderne. Et le traitement que le guérisseur de Sarandogou offre aux malades souffrant de rhumatisme, est fait à base de mil mélangé avec d’autres propriétés. Le massage aussi accompagné d’incantations du guérisseur ont fait du bien déjà à de nombreuses personnes qui voient en lui un sauveur. C’est le sentiment qui anime Fama Fall et Dieynaba, des patientes qu’on rencontrées sur place. Le guérisseur de Sarandogou n’a jamais obtenu une quelconque subvention provenant d’une institution de l’Etat ou d’un organisme privé malgré le nombre grandissant de personnes qu’il entretien chez lui. Son savoir faire, ses pouvoirs mystiques, il les a transmis pour l’instant à ses fils, Tahirou Sow (instituteur de formation) et ses frères. Mais sa fille Ramata Amadou Sow et ses autres sœurs doivent encore patienter rappelle le guérisseur.
Source : Le Terroir (Mauritanie)

lundi 26 août 2013

Melga: Une femme blessée par balle au cours de festivités nuptiales

Dimanche dans l’après midi, une femme nommée Tahia Mint Sidi Aly, fut blessée par balles, dans la localité de Boudaraa, 30 km au Sud-est de Kiffa située dans la commune rurale de Melgue relevant également de la moughataa de Kiffa. La victime allaitait son bébé dans son domicile, quand une balle perdue l’atteint au bras, venant d’une arme automatique manipulée au cours de festivités de mariage. Le détenteur de l’arme répondant au nom de Béchir Ould Mekssa, tirait des rafales lorsque son bras s’est légèrement incliné en direction du domicile de la victime non loin du lieu du mariage, provoquant ainsi le drame. Il est actuellement entre les mains de la gendarmerie, quant à la victime sa vie est hors danger. Ce genre de drame est fréquent en brousse où on fait couramment usage des armes à feu dans les festivités de mariage. On se souvient encore à Kiffa, d’un mariage dans les années 80 lorsque trois personnes avaient trouvée la mort et plusieurs autres blessées dans des circonstances identiques.
Source : Mauriweb (Mauritanie)

Cheggar : Un adolescent en blesse un autre grièvement

Mohamed mahmoud O Taleb Brahim (15 ans) a été grièvement blessé, hier soir, par son ami, du nom d’Elyezid O Isselkou, avec une arme blanche. Mohamed qui souffre de plusieurs blessures sur différentes parties de son corps a été transporté d’urgence à l’hôpital d’Aleg pour y être soigné ; La bagarre entre les deux adolescents a débuté dans un lieu où se déroulait une cérémonie de mariage. Dans un premier temps les deux jeunes ont été séparés par des tierces personnes, avant de s’éloigner de la foule et de s’accrocher dans un duel sanglant.
Source : Taqadoumy (Mauritanie)

dimanche 25 août 2013

Les habitants de Sangrava barrent la route de l’Espoir

La route de l’espoir a été bloquée ce matin à hauteur de Sangrava à mi chemin entre Nouakchott et Kiffa. Les populations de cette localité du Brakna rassemblées sous la bannière « Initiative la Jeunesse de Sangrava » ont décidé ce matin de passer à la vitesse supérieure et de couper la route nationale qui relie l’Est et l’ouest du pays. Motif du courroux de ces populations l’absence d’eau et d’électricité et c’est organisé ce mardi matin un sit-in de protestation contre la pénurie d’eau que connait cette localité du Brakna depuis quelque temps. Les membres de cette initiative se sont rassemblés tout le long de la route de l’Espoir, qu’ils ont fini par bloquer en y disposant des pneus et des blocs de pierre. Rappelons que la jeunesse de cette localité a entamé en Avril et Mars dernier son mouvement de protestation par des sit in organisés devant la primature et le ministère de l’Intérieur. Cette même démarche de protestation avait été suivi auparavant dans la ville de Maghta-Lahjar, chef lieu du département jusqu’à ce que les autorités après de longues péripéties aient décidé de l’approvisionner à partir de « Bouhchicha », au nord d’Aleg, et distant de 100 km de leur localité.
Source : Mauriweb (Mauritanie)

Indiscrétions sur la dure bataille de la députation au sein de l’UPR dans certaines villes du pays

Le parti au pouvoir rencontre d’énormes peines dans ses tractations officieuses pour dégager dans toutes les circonscriptions parlementaires du pays, des candidats aux sièges des députés à pourvoir à la future Assemblée nationale qui jouiraient de l’unanimité de toutes les forces politiques locales. A quelques exceptions près, où des prétendants se dessinent clairement, les missions de l’Union Pour la République sont contraintes de reprendre à chaque fois les concertations pour pousser les antagonistes à s’accorder sur un candidat unique qui garantit les intérêts politiques des uns et des autres. Ci-après les cas de Barkéol, Timbedra et de Maghtalahjar. De cette dure bataille parlementaire, des sources indiquent que le député de Barkéol Mohamed Ould Bebana a été réinvesti pour ce siège pour un second mandat, avec l’attribution de la mairie au groupe des haratines. Toutefois, les mêmes sources soulignent que Ould Bebana Oncle demeure un obstacle pour le député Mohamed, en raison de l’opposition du premier à l’attribution de la mairie à d’anciens esclaves tout en tenant aussi à être reconduit. D’autres échos révèlent que l’accréditation de la candidature de l’ex ministre des affaires sociales, de la famille et de l’enfance Mme Moulaty Mint Moctar pour la liste nationale avec l’attribution de la mairie de Timbedra au fils de l’ex maire feu Ely Ould Cheikh Mohamed Lemine sont quasiment acquises. Toutefois des tiraillements persistent en raison du déséquilibre tribal né de ce choix politique, puisque des ensembles ethniques tel que Mechdhouv ne se voient pas réellement représenter par ces personnalités. A Maghtalahjar, le maire de la commune M. Taher Ould Veroua, ex transfuge de Hatem aurait claqué la porte aux concertations en cours menées par la mission de l’UPR pour lui choisir un successeur, qualifiant cette volonté d’exclusion d’humiliante à son endroit. Selon des proches du maire, l’homme pourrait rejoindre d’autres partis de la majorité particulièrement El Wiam, pour défendre sa popularité. Sur un autre plan, cette fois gouvernemental, des indiscrétions indiquent que l’actuel secrétaire général de l’agence nationale Tadamoun et ancien wali de Nouakchott M Sidi Maouloud Ould Brahim, mènerait une campagne tout azimut pour succéder à M. Mohamed Ould Boilil aux commandes du ministère de l’intérieur et de la décentralisation, s’appuyant pour cette fin, sur l’appui de groupes haratines et du Premier ministre pour des considérations tribales.
Source : Rapide Info (Mauritanie)

samedi 24 août 2013

L’armée prend le relais des bouchers grévistes à Akjoujt

Suite à l’échec des négociations entre les bouchers et la wilaya de l’Inchiri sur les conditions de commercialisation de la viande dans la ville d’Akjoujt et après la disparition de cette dernière denrée des étales de la cité, l’armée soutenue par des policiers a décidé de prendre le relais et d’approvisionner le marché de ce produit alimentaire, jusqu’à nouvel ordre. L’opération qui a surpris les habitants locaux, est intervenue à la suite des menaces proférées par les bouchers de molester violemment toute personne qui se permettra l’audace de disponibiliser la viande sur le marché de la ville sans avoir au préalable leur feu vert. Les habitants d’Akjoujt ont vivement salué cette alternative salutaire, estimant que l’intervention des forces armées et de sécurité était un succès du fait qu’elle s’inscrit dans la satisfaction de l’intérêt général au profit de citoyens démunis et désarmés devant le diktat des commerçants.
atlasinfo

jeudi 22 août 2013

Tagant Une sévère correction infligée à un enseignant par les gendarmes en faction à Goudiyé

Tout est parti d’une banale affaire de litige foncier opposant Boulkheir Ould Mamady et Abdallahi Ould Mohamed Abd tous deux résidents à Goudiyé (chef lieux de la commune de Boubacar Ben Amer). Le premier aurait été gardé à vue et passé à tabac ce matin par les gendarmes en faction à Goudiyé qui sont venus l’arrêter chez lui et conduit manu militari à leur poste. Selon un témoin, Boulkheir Ould Mamady enseignant de son état n’a opposé aucune résistance et a cherché en vain à avancer sa version aux gendarmes qui semblaient n’accorder aucune importance à ses propos. Les habitants de Goudiyé auraient organisé un sit-in pour exiger la relaxe de l’infortuné et c’est tard dans l’après-midi qu’ils auraient eu gain de cause. Selon diverses versions, le litige foncier qui oppose les deux hommes remonte de plusieurs années et aurait été soumis à maintes reprises à l’autorité administrative locale et un début de solution à l’amiable avait été trouvé pour clamer les ardeurs des deux parties. Et ce, selon des sources concordantes, malgré la pauvreté des preuves avancées par la partie représentée par le sieur Abdallahi Ould Mohamed Abd. Ce dernier aurait attendu le départ du chef d’arrondissement de Goudiyé pour se plaindre auprès de gendarmes qui auraient pris l’affaire en main. Au moment où nous mettons sous presse nous n’avons pas encore la version de la gendarmerie mais selon un témoin oculaire, ces derniers accuseraient Boulkheir Ould Mamady de détenir un couteau dans sa poche même si d'après notre source, ce dernier n’a pas menacé d’en faire usage. A noter enfin que le chef d’arrondissement absent aurait déclaré au téléphone au brigadier chef de la garde en service à Goudiyé qu’il n’a pas donné autorisation à la gendarmerie d’arrêter Ould Mamady. Khalil Sow-Tagant

mercredi 21 août 2013

Atar / Elections : les guéguerres tribales reprennent

Les dessous des moult différends tribaux entre les acteurs politiques en Adrar auraient pu rester secrètes n’aurait été la sortie d’un article sur Cridem publie le 18/08/2013 par le Secrétaire Général des Maires du Nord de Mauritanie : http://cridem.org/C_Info.php?article=646593 dans lequel il décrit sa propre lecture de la situation tribalo-politique actuelle en Adrar et a Atar en particulier. Aujourd’hui et au vu des démarches entreprises ces jours –ci par les missions de l’UPR dans la region, il n’est un secret pour personne que les guéguerres tribales ont bien commence : Le Boycott de l’Opposition et la faiblesse numérique des adhérents et cadres d’autres partis de la Majorité ne laisse sur l’échiquier électoral que le seul UPR. Ainsi, concernant la Mairie d’Atar , quatre dossiers de candidature sont d’ores et déjà présentés a la commission. Il s’agit du maire sortant Sid’Ahmed Ould H’maimed, de son ex-adjoint Boullah Ould Mogueya, de l’ancien secrétaire général de la même commune ( du temps de Sejad ) Aly Ould M’Haimed et de l’ancien gouverneur de Rosso Mohamed Mahmoud Ould Ahmed (O.Haj Moctar) . Ces candidats ne représentent que 3 tribus sur les 52 d’Atar dont chacune fait des pieds, mains, têtes et langues auprès de la commission UPR et des populations pour présenter un candidat au poste de maire . Cet engouement est né depuis l’année dernière, lorsque les autorités nationales et régionales ont ouvertement cautionné « la tribalisation » de la vie politique et sociale par l’intronisation festive officielle de certains chefs tribaux a Amdeir et Kanaoil. A défaut donc de partis politiques , les tribus et sous tribus s’agitent . La preuve : Concernant la députation, rien ne va plus au sein de la plus nombreuse tribu de l’Adrar qui détient depuis 2 décennies (par une femme) le poste de 2eme député d’Atar. Cette fois ci, la cohésion tribale a laisse place a l’éclatement et 7 candidats de cette même tribu postulent pour un titre. Cela, sans parler bien évidement des candidats que présenteront les 52 autres tribus et surtout cette nouvelle donne avec la parution du manifeste des Haratine et leur déclaration du 20 Aout 2013, exigeant un quota dans toutes les représentations institutionnelles. Les autorités font face aujourd’hui a un dilemme bien embarrassant.
Slama O.Ely Bouya
Source : Adrar Info (Mauritanie)

Mauritanie: 47 policiers grévistes placés en garde à vue

Les quarante-septe policiers qui étaient en grève de la faim, depuis samedi, à Timbedra (Est Mauritanie), ont été rapatriés et placés en garde à vue à Nouakchott, a appris Alakhbar de source informée. Cette décision vient après l'échec des tentatives du directeur adjoint de la Sûreté nationale mauritanienne de mettre fin à leur grève. Les grévistes (des agents, des brigadiers et un brigadier chef) appartiennent à la troisième compagnie de la Police de Nouakchott, protestent, depuis samedi, contre le non versement de prime pour accompagnement du cortège présidentiel dans l’Est du pays. Chacun réclame 9 jours de prime à raison de 5000 UM par jour, soit un totale de 45000 UM, a appris Alakhbar dimanche de source informée. Le directeur adjoint de la Sûreté nationale est arrivé à Timbedra pour trouver une solution à la crise. L'inspecteur de police Saleck Ould Ghazwani, chargé de verser la prime, se serait engagé, samedi à l'étape de Timbedra, de régler la situation. Mais à la grande surprise des protestataires, Saleck est rentré le lendemain à Nouakchott abandonnant les protestataires à Timbedra, selon ces derniers.
Source : Alakhbar (Mauritanie)

Conférence suivie de cérémonie de dédicace

A l’occasion de la parution du livre « Peuls et paysans de Mauritanie, les Halayɓe de Mauritanie », l’auteur mauritanien Amadou Oumar Dia et la Librairie Vents du Sud organisent une conférence suivie d’une cérémonie de dédicace, à Nouakchott, le Mercredi 28 Août 2013, à partir de 17 H 30, au Centre Africain des Conférences (CAC). Jusqu’à l’instauration de la frontière mauritano-sénégalaise en 1960, les Halayɓe, dont les terrains de culture s’étendent de part et d’autre du fleuve Sénégal, formaient une communauté homogène, réputée pour son esprit d’indépendance. Du côté mauritanien, le développement de la ville de Boghé, escale importante du trafic fluvial à l’époque coloniale, s’est traduit par l’implantation d’une école française qui a formé nombre de hauts cadres de l’État ainsi que de brillants intellectuels. Mais aujourd’hui, la jeunesse de la vallée, en mal d’avenir, tente d’émigrer par tous les moyens, fuit une région dévastée par l’échec des projets de développement. Traumatisée par les violences des années 1980-90 et par l’injustice et le chauvinisme d’État, la population vit sous la menace récurrente de conflits ethniques. Ce livre, qui dévoile toute la subtilité de la société paysanne du Fuuta-Tooro, a pour vocation de devenir un classique de l’histoire et de l’anthropologie mauritanienne.
Source : Bocar Bâ

mardi 20 août 2013

Tagant : Entretien avec Dr Mohamed Radhy Ould Mohamed Hacen candidat à la deputation de Tidjikja

De retour de Tidjikja où il s‘était rendu pour le dépôt de sa candidature, Dr Mohamed Radhy Ould Mohamed Hacen a accordé un entretien à Nouakchot Info où il parle du soutien populaire qui lui a été réservé par les populations locales, des alliances qu’il a nouées avec certains acteurs politiques, du monopole malsain exercé par des groupes politiques qui usent et abusent de leur influence sur certains responsables d’unités de base taillables et corvéables et de l’ambition qu’il nourrie pour la ville de Tidjikja une fois élu député.
NI : vous postulez à la députation de Tidjikja mais certains se posent la question de savoirs quels sont vos atouts pour parvenir à cette fin ?
Dr Mohamed Radhy Ould Mohamed Hacen: Je dois reconnaitre d’emblée que je n’étais pas intéressé par la chose politique, j’étais plus versé dans l’enseignement supérieur et je n’avais pas assez de temps. C’est à la faveur de l’appel que l’actuel président de la république à fait invitant les fils de ce pays à participer à l’effort de construction nationale que je me suis engagé corps et âme à relever ce défi. Je ne pouvais pas trouver mieux que ma ville natale Tidjikja pour donner plus de sens à mon engagement. Cependant j’ai tôt fait de découvrir des pratiques malsaines de certains fils de cette ville qui usent de la politique pour exploiter leurs concitoyens. Au début ces mêmes acteurs politiques parce qu’ils avaient tout le loisir de détourner les deniers publics sont parvenus à maintenir les populations sous leur coupe. Les mêmes pratiques de clientélisme qu’ils pratiquaient continuent encore à avoir pignon sur rue. Je continue toutefois à croire que je peux apporter un plus à Tidjikja une fois élu. Je travaillerai à restaurer la confiance entre le parti et ses militants. Ma virginité politique aidant, je travaillerai à instaurer des valeurs positives et à aider les populations locales à lutter efficacement contre la précarité à travers des programmes ambitieux de développement ciblant en priorité les couches les plus vulnérables.
NI : Pourquoi vous portez vous candidat au non de l’UPR est-ce parce que vous êtes convaincu de votre bonne étoile ou bien c’est pour concurrencer les autres candidats issus pourtant de l’UPR comme vous ?
Dr MRH: Je me suis porté candidat à la deputation de Tidjikja pour la bonne et simple raison que l’unanimité qui était recherché par le parti a vite fait de voler en éclat. La coordination du parti a toujours milité pour la recherche d’un consensus et tous nous sommes venus à Tidjikja dans cet état d’esprit. C’est lorsque j’ai découvert que les autres n’en faisaient qu’à leur tête, j’ai pris la décision de présenter ma candidature étant entendu qu’elle a de fortes chances de passer. Seulement et je tiens à le préciser, je ne suis pas le seul à constater que nos partenaires politiques ont travaillé dans une parfaite opacité. D’ailleurs beaucoup d’acteurs politiques parmi les plus influents à l’image de Mohamed Lemine Ould Souweilim ont vite fait de me regagner convaincu du peu de considération affiché à leur égard par l’autre groupe politique. Je suis parvenu donc à un laps de temps court à mettre sur place tout un dispositif et à mettre sur orbite des listes candidates réellement représentatives. Je me suis proposé pour le poste de député avec comme suppléant Mohamed Ould MBarreck dont l’ancrage social au niveau de Tidjikja n’est plus à démontrer. J’ai présenté comme tête de liste pour la mairie de Tidjikja Dr Isshaqh Ould Biha avec comme premier adjoint Mohamed Lemine Ould Souweilim de la fraction Ehel Ouzmane et comme deuxième adjoint Meneye Mint Abdy qu’on ne présente plus. Ces cadres politiques de Tidjikja ont choisi le camp du renouveau en claquant la porte à l’autre camp.
NI : Si l’UPR ne vous désigne pas comme son candidat à Tidjikja que feriez-vous alors ?
Dr MRH : Si je ne suis pas désigné comme candidat, ceci ne m’empêchera pas d’apporter mon soutien au parti même si je suis convaincu que celui qui sera désigné ne fera même pas un score de 25% des suffrages. Les postulants à la députation de Tidjikja sont connus. Je ne dis pas que tous trainent des casseroles mais la plupart ont été expérimentés et les populations locales gardent de mauvais souvenir de leurs prestations. Je conseille aux responsables du parti de réfléchir mûrement afin de faire de bons choix. Il ne sert à rien de jeter son dévolu sur un candidat impopulaire qui ne pourrait pas relever le défi et faire gagner le parti dans une citadelle qu’il faut reconquérir impérativement. Je lance un appel solennel aux militants et aux responsables politiques UPR de Tidjikja pour leur dire que le temps des vieilles pratiques est révolu à jamais. Le Président Mohamed Ould Abdel Aziz auquel nous réitérons notre soutien indéfectible, n’acceptera jamais l’exclusion et la mise à la marge de certains par le fait d’acteurs politiques dont le seul souci est d’avoir une mainmise sur le parti et ses instances.
Propos recueillis par Khalil Sow

dimanche 18 août 2013

Commune de Moit : Journées UFP de la paysannerie

Esclavage, histoire du mouvement paysan et problèmes de la paysannerie ont, entre autres, été au menu de la première édition des "Journées de la Paysannerie" organisées par l'UFP (Union des force de progrès) dans la commune de Moit, dans le Département de Monguel au sud de la Mauritanie (Gorgol). Ces journées, qui ont eu lieu du 16 au 17 août, ont enregistré la présence de milliers d’habitants de la commune et de ses environs. Il y a avait aussi un volet culturel avec spectacle de danses et chants traditionnels. La Délégation centrale de l’UFP a ces journées était dirigée son premier vice-président, Lo Gourmo Abdoul, accompagné du deuxième vice-président Mohamed Ould Khlil et d’autres membres de la Direction du Parti. Ils ont été accueillis par le Maire UFP de Moit, Abdewa El Moustehdi. Compte tenu du succès enregistré par cette manifestation, il a été fortement recommandé d’en faire un festival annuel de rencontres paysannes.
Source : Rédaction Cridem

Candidats à la candidature UPR à Nouadhibou : Dernière ligne droite

C’est normalement, samedi, que les candidats choisis par la base de l’UPR dans notre capitale économique pour briguer les suffrages des électeurs pour la députation et la mairie de la ville seront connus. L’expectative reste donc énorme après les résultats de la mission du parti. L’Union Pour la République devrait normalement faire connaitre ce samedi les résultats des consultations avec sa base pour le choix des principaux prétendants à la candidature pour les prochaines élections législatives et municipales dans la capitale économique. Ces résultats devraient aussi exprimer une première dans cette formation par le choix démocratique de ses candidats. Mais on note déjà une faible mobilisation des inscriptions des électeurs dont le nombre était estimé mercredi dernier à 12500 inscrits seulement. Certains observateurs estiment cependant qu’avec la fin du ramadan et surtout le choix des futurs candidats cette mobilisation des électeurs pourrait s’améliorer. Plusieurs candidats à la candidature ont annoncé leurs ambitions. Avec le boycott annoncé par l’Opposition –on évoque aujourd’hui encore une éventualité du report de ces élections depuis la rencontre Boidiel-Aziz- seuls donc sont concernés les partis de la Majorité présidentielle. Or hormis, l’Upr les autres formations de la majorité ne semblent pas pressées à dévoiler leurs cartes. Seul l’ancien maire et député sortant, Ghassem Ould Bellali, n’appartenant aujourd’hui à aucune formation politique, est cité. On lui accorde même de vouloir briguer et la députation et la marie de la ville. Tout se passe donc comme si seule l’Upr était concernée par ces tractations politiques en vue des futures consultations. Parmi la pléthore de candidats en lice pour aux municipales, plusieurs prétendants se font connaitre. Il s’agit de Mohamed Yila Ould Abdassalam, Deye Ould Mohamed Sghaer, Ahmed Ould Heymer…Mais il y en a d’autres encore.
Les autochtones en phase
Pour une fois, au moins, les autochtones quoique passionnés par ces futures joutes électorales, se sont montrés soudés derrière la candidature d’un des leurs. Il s’agit de Mohamed Vall Ould Chein dit Devali (notre photo), qui a reçu au-delà de sa tribu le soutien de notabilités des tribus de la région. Un soutien exprimé de vive voix vendredi à la commission dépêchée par l’UPR à Nouadhibou. La délégation des gens dits « d’Ehel Sahel » avait été reçue par El Korry Ould Hmeyti, membre de la commission. Et à l’unisson, ses membres ont réitéré leur souhait de voir le parti investir Mohamed Vall Ould Chein à la candidature pour la députation. Outre donc ce choix des gens du terroir, le candidat ressortirait amplement dans les désignations des sections du parti à Nouadhibou et dans le reste de la région. Homme d’affaires et politique avéré, l’intéressé a encore reçu le soutien de plusieurs ensembles présents dans la capitale économique. Pour les observateurs, le candidat à la candidature pour la députation, Devali Ould Chein, serait l’un des rares des candidats qui sortirait son épingle du choix des militants de base du parti. Notons également la candidature de Mohamed El Mamy Ould Ahmed Bazeid Ould El Boukhari, des Ehel Barikallah, à la députation. Jeune cadre à la Snim, Mohamed El Mamy alias Couma est également un natif de la ville de Nouadhibou. A noter enfin que pour la candidature de la gente féminine sur la liste nationale ne concernerait pas la mission actuelle dépêchée à Nouadhibou. Ce serait à Nouakchott que le choix des candidates serait fait.
JD, envoyé spécial à Nouadhibou Source : L
e Quotidien de Nouakchott

Tagant: Plusieurs listes candidates pour la députation et pour la commune de Tidjikja

Les missions de l’UPR dépêchées au Tagant viennent de regagner Nouakchott avec dans leurs bagages plusieurs lites à soumettre au parti pour le choix définitif des candidats qui vont défendre les couleurs du parti au pouvoir lors des élections jumelées d’octobre 2013. Mais d’ors et déjà une remarque s’impose : Celle d’une floraison de candidatures qui dénotent, selon certains, d’un manque de cohésion au niveau des rangs de l’UPR au Tagant. Cette remarque est surtout valable pour le poste de la députation et pour celui de la commune de Tidjikja dont le premier a enregistré pas moins de trois listes concurrentes notamment celle de Dr Mohamed Radhy Ould Mohamed Hacen avec comme suppléant Mohamed Ould MBarreck, celle de Abdy Ould Horme, celle de son excellence Sidi Ould Didi avec comme suppléant Houd Thiam et le deuxième a enregistré quatre liste dont celle de Dr Ishaqh Ould Biha avec comme premier adjoint Mohamed Lemine Ould Souwweilim, celle de Saleck Ould Saleck, la liste conduite par Cheikhna Ould Deddi celle de Lemrabott ould Mohamed Hassen et le candidat malhereux à la prédidentielle de 2007 Mohamed Ahmed Ould Baba Ould Salihi proposé pour la liste nationale. Force est de préciser d’emblée qu’il ne serait pas aisé pour l’UPR de trancher entre ces différents candidats qui présentent tous des atouts certains. Ainsi pour la députation certains à l’image de Abdy Ould Horme et Sidi Ould Didi ont une riche expérience dans le domaine de la haute administration et seraient, de ce fait, bien préparés pour embrasser une carrière parlementaire forcément couronnée de réussite. Il en est de même que pour Dr Mohamed Radhy Ould Mohamed Hacen issu du milieu intellectuel et doté d’un cursus universitaires fort appréciables. Le dernier mot revient donc au parti au pouvoir qui aurait, selon certaines sources, établi des critères rigoureux pour départager les candidats en ballotage. Toutefois et c’est le lieu de le préciser, à Tidjikdja , l’on s’attend à ce que l’UPR jette son dévolu sur le candidat le plus représentatif, le rassembleur, le plus fidèle à ses engagements, le plus proche du peuple, le plus tolérant et le moins gabegiste.
Khalil Sow-Tagant

Des slogans anti-Aziz fleurissent dans les rues de Djigeuni

Les habitants de la ville de Djigeuni se sont réveillés, hier, samedi, avec des slogans anti- Aziz sur les murs des bâtiments, les portes des commerces et les poteaux électriques, a constaté notre correspondant sur place. Peu avant l'arrivée du président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, dans la ville,où, il est resté quelques heures, les autorités locales ont procédé à l'effacement des slogans. Sur les murs s'était écrit :"Arhal Aziz", "Non au régime militaire", " Aziz Dégage", "La fin du pouvoir des despotes". Rappelons que Djigueni était la quatrième étape de sa tournée qu'il a entamée depuis, mardi dernier, dans le Hodh Charghi, à l'Est du pays. Source : Tawary (Mauritanie)

samedi 17 août 2013

Lutte contre l’insécurité alimentaire : Campagne maraichère réussie pour les coopératives féminines de Tidjikja

Dans le cadre des activités du « Projet contre l’insécurité alimentaire dans le Centre-Est Mauritanie » financé par la coopération italienne, un montant global de 5960830 UM a été mis à la disposition de l’Union des coopératives de Tidjikja représentée par sa présidente du comité de gestion du microprojet Madame Khady Mint Lahrach. La convention signée entre les deux parties a pour objet le financement et la réalisation du microprojet intitulé : Périmètre Maraicher de l’Union des Coopératives féminines de Tidjikja. Il s’agit dans les faits de l’aménagement d’un périmètre renfermant les composantes suivantes : Le curage de 4m de chacun des 3 puits existants et la mise en place d’un bassin de réception surélevé, la mise en place d’une clôture grillagée, la fourniture d’un lot de matériel (pompe solaire et accessoires, matériel horticole et semences maraichères) Notons que cette convention est entrée en vigueur en avril 2012 et trois mois après il a été procédé à la remise définitive du microprojet aux bénéficiaires lesquelles se sont tout de suite occupées à le mettre en valeur. Ainsi donc conscientes de l’intérêt que revêt ce microprojet dans le cadre de la lutte contre l’insécurité alimentaire à travers l’amélioration du niveau de vie des populations locales, les bénéficiaires (toutes des femmes) ont bravé toutes les contraintes pour arriver au bout du compte à un résultat jugé plus que satisfaisant. Elles sont parvenues à tirer personnellement profit des produits de leur maraichage et à approvisionner le marché local en légumes frais. Malgré tout Mme Khady Mint Lahrach n’en demeure pas moins convaincue que les prochaines campagnes maraichères seront encore meilleures avec l’élargissement du périmètre maraicher et l’introduction de nouvelles variétés maraichères.
Khalil Sow –Tagant

L’IRA entre en action à Boghé

Après la formation de son bureau local à Boghé dirigé par un jeune instituteur du nom de Kambou Oudaa Coulibaly, les activistes affiliés à l’organisation anti-esclavagiste fondée par Birame O Dah Abeîd viennent d’accueillir une délégation de la direction nationale de l’IRA venue de Nouakchott. Cette délégation est composée de Choueîn O Bebana, Hanena O M’Boîrick, Taki O Beydar et El Hassen O Ahmed. Les membres de cette organisation ont tenue une réunion dans le quartier de Nioly, au domicile du responsable local de l’ONG. Les discussions ont tourné autour des objectifs et du programme du parti RAG porté sur les fonds baptismaux par le leader de l’IRA. Mais aussi la sensibilisation des membres de l’organisation pour s’inscrire sur les listes électorales, la confection et le choix des listes candidates du parti aux élections locales fixées pour octobre 2013. Les dirigeants de l’IRA de Birma ont échangé sur de nombreuses questions brûlantes de l’heure. Le lendemain, la mission accompagnée des responsables locaux ont sillonné le département. Ils ont visité et tenu des réunions à Darel Barka, Waboundé et les différents quartiers de Boghé. L’IRA prépare activement l’arrivé de son leader, Birame O Dah O Abeîd à Boghé où il est attendu avec impatience par les militants qui ont débauché déjà une militante active de l’UPR, en la personne de Khdeîjé Mint Hemett dite Dadé Sy selon Kambou.
Source : Elfoutiyou

Touldé/Boghé : 2e Ziara annuelle de Thierno Sada Baba Lam

Des centaines de fidèles venus des quatre coins de la contrée ont afflué ce vendredi 16 août 2013 au domicile de l’Imam et patriarche de la communauté Halaybé pour sa 2e Ziara annuelle. Les manifestations ont été précédées la veille par une soirée religieuse louant les actions de notre prophète Mohamed (PSL) puis le lendemain par récitals de Coran et des prières pour la paix, la concorde et le progrès social de tous les peuples musulmans en présence de plusieurs imams et guides religieux de la ville de Boghé et de ses environs. En plus, plusieurs formules mystiques soufies ont été prononcées en chœur par l’assistance pour rendre hommage à cet illustre guide religieux du terroir considéré comme le doyen d’âge de la communauté Halaybé, la mémoire vivante de l’histoire et des traditions ancestrales et le médiateur dans les conflits fonciers, tribaux et familiaux. Né en 1914 à Thialgou, Thierno Sada Baba Lam a été initié à l’écriture et la lecture de l’alphabet coranique par Cheikh Mamadou Amadou Lam, 1er imam de la mosquée de Demeth ensuite il est passé par plusieurs cheikhs dont Bocar Amadou Lam avant de quitter son terroir natal à la recherche du savoir. Il ira successivement à Golléré chez son oncle Thierno Ibra Thiam puis à Mbaan chez Thierno Ousmane Dia, puis à Lewé et Djéol respectivement chez Thierno Amadou Malik et Amadou Abbass Dia. Après ce cursus dans les écoles futanké, Thierno Sada alla au nord de la Mauritanie pour perfectionner ses études auprès de Cheikh Sidi Mohamed dit Bibi. De retour au Fouta, il approfondit ses études coraniques et la Charia à Kanel, Nguijilon et à Doondou dans le département de Matam (Sénégal) et obtient le titre de Thierno au milieu des années 30. Cette manifestation religieuse a été sanctionnée par les bénédictions du Cheikh à tous ceux qui contribuent de près ou de loin à la promotion de l’Islam dans le monde.
Dia Abdoulaye Cp. Brakna

vendredi 16 août 2013

Candidatures aux élections d’octobre 2013: Tendances politiques à Tichitt plus que jamais divisées

L’implantation de l’UPR dans la Moughataa de Tichitt a été marquée, la dernière fois, par de profondes dissensions entre partisans du député de Tichitt Bouyé Ahmed Ould Chrif et ceux du sénateur de Tichit Mamany Ould Breyjara. Plusieurs cas d’irrégularité ont été soumis aux responsables du parti par les deux groupes mais sans suite. Les missions de bons offices dépêchées sur place ont toutes échoué dans leur volonté de rapprocher les deux parties. Cette sourde guéguerre qui a continué à marquer les rapports entre les deux principaux groupes politiques de Tichitt a lourdement influencé le choix des candidats aux élections d’octobre 2013. La mission de l’UPR conduite par Mohamed El Hassen Ould Mohamed Saad et Mohamed Ould Abdy fédéral UPR du Tagant est repartie avec six listes. Quatre listes candidates pour Tichitt et deux listes pour Lakhcheb. A Tichitt la tendance du député a aligné comme tête liste à la députation le député sortant Bouyé Ahmed Ould Chrif et comme tête de liste à la maire de Tichitt Mohamed Ould Teyah. La tendance du sénateur de Tichitt a pour sa part aligné comme tête de liste à la députation l’ancien directeur de l’Asecna-Mauritanie Mohamedou Ould Mballa Chrif et comme tête de liste à la commune de Tichitt le maire sortant Chrif Abdel Moumene dit Benbihe. A Lakhcheb ce sont vraisemblablement aussi deux listes qui seront alignées : Celle de la tendance du député de Tichitt avec la probable reconduction du maire sortant et celle de la tendance du sénateur de Tichitt. Il est donc clair que le consensus a fait défaut dans cette Moughataa où pourtant des espoirs de cohésion politique avaient commencé à germer à travers l’unité affichée par les acteurs politiques locaux lors de la troisième édition du festival des villes anciennes organisée en janvier dernier à Tichitt.
Khalil sow-Tagant

Comparution attendue du correspondant de mourassiloun au Tagant

Le correspondant du site « mourassiloun » au Tagant, le confrère Babah Ould Abidine devait comparaitre jeudi 15 août courant (NDLR hier) courant devant le président du tribunal de Tidjikja, le juge Sidi Mohamed Ould Ahmed Salem. Ce dernier avait donné la semaine passée des instructions à la police de la ville, en vertu desquels elle doit accorder une liberté conditionnelle au journaliste étrangement arrêté alors qu’il menait des investigations sur un viol commis par des méharistes sur deux campagnardes, pendant l'abscense de leurs parents. Réagissant à l’interpellation de son correspondant, le site « mourassiloum » fortement soutenu par des confrères a vivement protesté contre l’arrestation de Ould Abidine, qualifiant la restriction de la liberté de presse exercée sur son journaliste de violation de la constitution et de recul des grandes avancées enregistrées par le quatrième pouvoir... ... au cours de ces dernières années en matière de liberté de la presse, particulièrement ce classement de la Mauritanie premier Etat dans le monde arabe en la matière.
Source : Rapide Info (Mauritanie)

Boghé : Manifestation des jeunes contre une attribution de terrain à Tiviski de Nancy Abdarrahmane

Boghé a été réveillée ce mercredi 14 Mai 1013 par le bruit des plusieurs jeunes, une centaine, qui manifestaient bruyamment sur la parcelle de terrain attribuée par un ancien Hakem de Boghé à la société laitière Tiviski aux cris de : « Touche pas à Ma Terre », « Protéger Notre terre, c’est protéger l’Avenir de Nos Enfants », « Ardouna, Hayatouna – (Notre Terre, c’est notre Vie)», « Do Ko Minéne N’dièye - (Ici, c’est pour nous !», « Leydam Ko N’Galam - (Ma Terre, c’est Mon Patrimoine !», «Do Ko Minen NDièye - (Ici, c’est pour nous !)». Les jeunes furieux, ont écrasé par terre les agglos superposés par les ouvriers sur le chantier qui a été toujours un terrain de football. Ils ont ensuite pris la direction de la Moughataa où ils ont scandé les mêmes slogans. Le Hakem de Boghé a reçu une délégation des jeunes manifestants dans son bureau en présence du maire. Il a demandé aux jeunes d’apporter la preuve de l’appartenance de cette parcelle à la communauté. Aussitôt, Oumar Alassane Baba dit Vidal exhibe le plan du Casier Pilote de Boghé pour montrer clairement à l’autorité du département que la parcelle attribuée à Nancy fait partie du domaine du CPB, un patrimoine privée des paysans de Boghé. Le représentant de Nancy est prié lui aussi d’apporter son permis et il quitté la salle sans revenir encore avec le document. En attendant, les travaux sont suspendus. En tout cas, s’il venait à continuer les travaux, les véhicules et charrettes de Boghé ne pourront plus accéder au fleuve sauf en contournant et en passant par Boghé Escale ou par le canal de drainage. Nous nous demandons même comment la fourrière sera accessible si cette construction est réalisée dans cette parcelle. Il n’est pas le seul à posséder un permis attribué par l’autorité administrative sur cet espace très convoité par les hommes d’affaires. On se rappelle que récemment, un vendeur de poisson originaire du Trarza du nom de Nami avait engagé un bras de fer avec la mairie de Boghé lorsque celle-ci a voulu construire une gare routière dans le même endroit pour revendiquer la paternité d’une parcelle ciblée par la commune sur la base encore d’un permis frauduleux attribué par Mohamed Nouh O Taleb Vezaz, devenu depuis conseiller à la primature. L’affaire avait fait un grand bruit et avait été porté devant le tribunal du Cadi par Nami avant que l’Etat ne vienne trancher en faveur du ministère de l’intérieur et de la décentralisation qui est la tutelle de la commune.
Source : Elfoutiyou

Arrestation de l’un des meurtriers de Hawa Diop

Un homme suspecté d’être l’un des meurtriers de Hawa Diop dans la capitale économique, à son domicile au robinet II près de la mosquée Ridouane, aurait été arrêté le lendemain par la police, soit 24 h après le drame. Le corps de la compatriote Hawa Ousmane Diop, née en 1970 Jidren Mohguen, a été découvert hier mercredi au soir. Elle a été très vite reconnue par les éléments de la police qui ont trouvé dans ses effets sa pièce d’identité biométrique. Une enquête avait été immédiatement lancée par la police, laquelle est parvenue à arrêter rapidement l’un des meurtriers. L’arrestation du second fugitif ne serait qu’une question d’heures. En effet, les flics mettront à profit les informations précieuses obtenues sur son complice interpellé pour le déloger de sa cachette.
Source : Rapide Info (Mauritanie)

Mauritanie-Tagant: irruption de gendarmes dans une mosquée où se déroulait une conférence religieuse

Des gendarmes ont fait irruption, Jeudi soir, dans une mosquée à Al Rachid, une ville au Tagant (Centre Mauritanie) et y ont interrompu une conférence religieuse de l’association El mostqbal, dirigée par l’érudit mauritanien, Mohamed Hassan Ould Deddew, rapportent des témoins à Alakhbar. " Les gendarmes ont interrompu le conférencier, Abdallah Ould Zakaria, de façon provocatrice ", selon les témoins qui ajoutent: "Ils l’ont ensuite interrogé sur place ". Selon ses membres, l’association El-Mostqbal pour la prédiction, la culture et l’enseignement envoie, chaque année, des oulémas pour animer des conférences et mener des activités religieuses dans les villes de l'intérieur du pays.
Source : Alakhbar (Mauritanie)

Kiffa : une initiative en vue d’unir la Ghadima

Mardi 13 août, l’ancienne maison des jeunes a abrité, un rassemblement des ressortissants autochtones de Kiffa , connus sous la bannière politique des gens de la Ghadima. Ce regroupement répond à un appel d’un ensemble de cadres de cette communauté, ayant pris une initiative en vue de rassembler toute la Ghadima en seul pôle politique crédible, au lieu d’aller en rangs dispersés sous les coupoles tribales. La rencontre a drainé un bon nombre de ressortissants, toutes générations confondues, en plus d’un ensemble important de notables. Les membres de l’initiative se sont passés tour à tour, la parole, étayant de long en large la teneur de leur démarche qui s’inscrit dans un élan d’unir la fratrie de la Ghadima actuellement en proie à des velléités tribales. La Ghadima au delà de son vocable toponymique, c’est un creuset de personnes, vivants ensemble et unis depuis plusieurs générations, loin du joug tribal. C’est cette synergie d’antan que ladite initiative tient coute que coute à restaurer. A cet effet, tous les intervenants de la rencontre ont salué l’initiative qui vient, réitèrent’ ils, à point nommé pour porter à la rescousse l’entité de la Ghadima. Les notables présents ont donné également l’assurance de leur soutien en accompagnant cette bonne œuvre commune. Les membres de l’initiative ont par la suite, pris l’engagement de descendre ce jeudi sur le terrain à Kiffa , pour traduire dans les faits, ce destin. Une tâche qui ne serait pas des plus faciles à un moment ou la rupture en deux blocs antinomiques, est déjà consommée politiquement par le dépôt de propositions de listes candidates à la mairie de Kiffa, au niveau de l’UPR, parti dans lequel milite les deux parties.
La tendance A a proposé cinq noms :
- Boubacar Ould Khourou, ancien Wali, actuellement conseiller du ministère de l’intérieur. - Belkheir Ould Breike, cadre de la BCM - Cheikhna Sanokho, ancien directeur général de l’enseignement secondaire, actuellement à la retraite. - Babiya Fofana fonctionnaire à l’éducation nationale - Noubghouha Mint Cheikh Ould Abeid, ancienne responsable de la condition féminine à kiffa. - Mettou Camara, travaillant dans le privé.
La tendance B a proposé la liste suivante :
- Mohamed Ould ancien douanier - Yousouf Sylla inspecteur de l’enseignement - Samba Dicko , ancien postier syndicaliste - Taleb Moustaph Diarra notable - Seidy Camara technicienne supérieure de la santé. Harouna Cissé

jeudi 15 août 2013

Tidjikja: La mission de l’UPR sillonne le département

Une mission de l’UPR conduite par Mr Sidi Aly Ould Sidi Boubacar et composée de Mohamed Vall Ould Mohamed et Hassen Ould Alada (représentant fédération UPR -Tagant), sillonne actuellement la Moughataa de Tidjikja pour superviser les opérations de choix des candidats aux prochaines élections. A Rachid où la délégation a séjourné ,mardi dernier, l’unanimité n’était pas au rendez vous. Finalement ce sont deux listes candidates qui ont été déposées : celle du maire sortant Mr Sid’Ahmed Ould Dié et celle de la coordination des cadres d’El Wahat avec comme tête de liste Mr Mohamed Mahmoud Ould Bebbe. A noter que selon une source locale, les cadres d’El Wahat auraient sollicité en vain d’être représentés par deux conseillers au niveau de la première liste (celle du maire sortant) et c’est en désespoir de cause qu’ils auraient finalement opté pour la solution de la séparation. Mercredi la délégation UPR s’est rendue à Nimalane où les missionnaires ont tenu une réunion élargie à l’ensemble des acteurs politiques de la commune. Mr Sidi Aly Ould Sidi Boubacar et ses collaborateurs ont décliné les grandes lignes des instructions formulées par leur parti notamment : la garantie de l’unité des militants de base et l’établissement des listes représentatives accordant des places de choix aux femmes et à la jeunesse. La matinée du jeudi la mission est arrivée à Ghoudiyé pour entreprendre le même travail de prise de contact et de concertation avec les militants de base. Les deux tendances aux prises dans cette localité (Couwe et Ghavile) sont invitées à accorder leurs violons pour une candidature consensuelle. Mais force est de reconnaitre qu’il n’est pas facile de rapprocher ces deux groupes politiques que tout sépare. Après Ghoudiyé ce sera au tour d’Oudey Mejbour le vendredi. Les missionnaires de l’UPR seront là-aussi en face de deux tendances politiques et il n’est pas exclu que chacun des deux groupe opte pour sa propre liste. Toujours est-il que là où ils se sont rendus, les missionnaires de l’UPR ont toujours essayé de rapprocher les positions, prêcher l’unité et la réconciliation.
Khalil Sow-Tagant

Un Mort dans un accident prés d’Aleg

A l’entrée d’Aleg, pas loin de l’endroit où furent assassinés les touristes français, un véhicule Toyota Prado est sorti de la route hier soir et a fait plusieurs tonneaux. L’un des passagers Amadou Ndjim (notre photo), cadre à la Direction Générale des impôts est décédé mortellement touché à la tête, les autres sont plus ou moins grièvement blessés. Selon les premiers éléments de constat fait par la gendarmerie ce sont et la vitesse et l’état déplorable des routes qui est responsable de l’accident. Les passagers du véhicule revenaient de Nema où ils ont assisté à l’émission « Ligha Chaab ».
Source : Mauriweb (Mauritanie)

mardi 13 août 2013

Le Président de la République arrive à Néma

Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz et son épouse, Madame Mariem Mint Ahmed dite Tekber sont arrivés mardi matin à Néma, capitale de la wilaya du Hodh Echarghi. Le Président de la République a été accueilli à son arrivée à l'aéroport de la ville de Néma par le Premier ministre, Dr. Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, le wali du Hodh Echarghi, les élus, les notables et de nombeuses foules. Un accueil populaire chaleureux a été réservé au Président de la République. Cet accueil auquel ont participé des chameliers et des cavaliers a reflété l'attachement des populations au programme du Président de la République et leur joie pour les réalisations accomplies sous sa direction. Au cours de ce voyage, le Président de la République est accompagné par des membres du gouvernement, des présidents de partis politiques et des personnalités nationales.
AMI

Candidat à la candidature à Tidjikja: Dr Mohamed Radhy Ould Mohamed Hacen en pole position

Le Président de l’Université Sup Ménagement Dr Mohamed Radhy Ould Mohamed Hacen qui brigue le poste de député de Tidjikja semble drainer une large sympathie autour lui. Il est pressenti, selon certains observateurs, comme le candidat le plus à même de défendre les couleurs de l’UPR dans une circonscription électorale où il compte de nombreux supporters. Ould Mohamed Hacen s’est fait distingué lors de la dernière implantation de l’UPR à Tidjikja avec le précieux appui qu’il a apporté aà son parti et les unités de base qu’il a pu remporter haut la main. Ressortissant de Tidjikja où il compte de solides ancrages sociaux, il bénéficierait également d’une virginité politique qui fait de lui l’un des candidats les plus crédibles. Récemment l’accueil qui avait été réservé à son groupe politique à Tidjikja était un signe on ne peut plus clair de la sympathie dont jouit Dr Mohamed Radhy auprès des siens. La troisième édition du festival des villes anciennes tenue en janvier dernier à Tichitt avait été également une occasion pour lui de montrer son attachement au Président de la République avec l’accueil grandiose réservé à ce dernier par son groupe politique. Dr Mohamed Radhy est un vrai challenger pour la course à la députation de Tidjikja et sa désignation en tant que porte étendard de l’UPR dans cette circonscription électorale serait bien appréciée dans cette Moughattaa où il ne compte que des sympathisants. Seulement, la bataille risque d’être âprement livrée entre lui et les autres candidats autoproclamés dont certains à l’image de son excellence Sidi Ould Didi l’ambassadeur de la Mauritanie au Koweit ne manquent pas d’arguments.
Khalil Sow-Tagant

Candidats à la candidature : Manœuvres politiques en cours à Tidjikja, Moudjeria et Tichitt

Il est évident que la désignation des candidats aux prochaines élections ne saurait être une affaire de tout repos. Les missions dépêchées par le parti au pouvoir à l’intérieur du pays sont confrontées à des tiraillements et rivalités qui ne leur facilitent nullement la tâche. Le Tagant qui ne fait pas exception à la règle, est actuellement le théâtre de manœuvres politiques des plus subtiles. A Tidjikja trois candidats à la municipalité se sont déjà fait connaitre. Il s’agit du Président du conseil d’administration de l’hôpital régional de Tidjikja Sidina Ould Deddi et de deux candidats malheureux aux dernières élections municipales : Saleck Ould Oumar et Lemrabott ould Mohamed Hassen. Mais l’on s’attend dans cette commune à d’autres candidatures suscitées par des tendances politiques ne se reconnaissant pas des deux candidatures précitées. La coordination régionale de l’UPR conduite par Mr Yahya Ould Hademine et composée de Mohamed El Hassen Ould Mohamed Saad et Mekfoula Mint Agatt tout comme les membres de la coordination départementale de Tidjikja dont notamment : Baba Ould Boumeïss, Issa Ould Rajel et Fatou mint Lemaibess qui ont été reçus à Tidjikja par le fédéral de l’UPR Mr Mohamed Ould Abdi tentent de rapprocher les positions des différents protagonistes même si, sur place, on reconnait que la tâche n’est pas du tout aisée. Notons que des profonds malentendus avaient été notés lors de la réunion tenue à Nouakchott où acteurs politiques UPR de Tidjikja n’avaient pu s’accorder sur des candidatures consensuelles. Une situation de blocage qui, selon certains observateurs, ne peut trouver d’issue autre que celle de l’arbitrage du parti. Pour la députation de Tidjikja trois candidats se sont également manifestés, il s’agit de l’ambassadeur de la Mauritanie au Koweit son excellence Mr Sidi Ould Didi, celle du Président de l’Université Sup Ménagement Dr Mohamed Radhy Ould Mohamed Hacen et la candidature du maire d’El Wahat Sid’Ahmed Ould Dié. Les candidatures au poste du second député de Tidjikja attribuée traditionnellement au rif ne se sont pas encore connues même s’il y a, là-aussi, de forte chance qu’elles soient toutes des femmes en respect au quota homme-femme institué lors de la dernière élection législative. A noter qu’au moment où nous mettons sous presse des délégations se dirigent à Rachid et à Nimlane pour tenir des réunions de concertation avec les structures de bases locales dans le but de susciter des candidatures consensuelles. Si pour Rachid les problèmes sont moindres, pour Nimlane par contre il faudrait batailler ferme pour rapprocher les positions très distantes du fait des ratées de la dernière campagne d’implantation de l’UPR dans cette commune. A Ghoudiye c’est le jeudi prochain que les missionnaires de l’UPR se rendront dans cette localité. Les tendances UPR qui se disputent les postes électifs de cette commune sont les Ehel Couwe pilotée par Isselmou Ould Ahmed Vall et la tendance dite Qhavile de Teweul Amrou Ould Yayi. Mais seule la seconde tendance aurait déjà désigné Mouhamedou Ould Minni inspecteur au CSA comme tête de liste pour la mairie, la deuxième tendance serait encore en pourparler. Au niveau de la commune de Lahsera la tendance de Bah Ould Mohamed et celle de Mohamed Abdarahmane Ould Sidi ( Hmane) sont aux prises et là également l’arbitrage du parti pourrait être la seule issue. La mission de l’UPR chargée de la Moughattaa de Tichitt composée de Ahmedou Ould Moustapha Ould Senhourin de Cheikh SaadBouh Camar Ould Mbourou et Sidi Mohamed Ould Ethmane est attendue sur place le vendredi prochain. Vu les litiges qui ont émaillés la campagne d’implantation de l’UPR au niveau de cette Moughataa, il n’est pas exclu que des profondes divergences y apparaissent entre la tendance du sénateur et celle du député de Tichitt. La mission de Moudjeria conduite par Sidi Aly Ould Sidi Boubacar et composée de Hemine Ould Sidi etb de Mohamed Ould Ely Salem pourrait avoir moins de problème. Déjà une unanimité s’est dégagée autour de la personne de Arba Mint Youssouf comme tête de liste pour la commune de Moudjeria et des négociations sont menées au niveau de NBeika et Achram pour trouver un consensus autour de nouvelles candidatures à défaut de reconduire les candidats sortants.
Khalil Sow-Tagant

Visite du Président de la République au Hodh Echargui: forte mobilisation du Département de l’Environnement (MDEDD)

Dans le cadre des préparatifs de la visite du Président de la République Son Excellence Mohamed Ould Abdel Aziz au Hodh Echargui, le Ministère Délégué auprès du Premier Ministre Chargé de l’Environnement et du Développement Durable a mobilisé une forte délégation comprenant de hauts cadres de ce Département. Parmi les activités programmées pour le Ministère en charge de l’Environnement figurent notamment :  Le lancement de l’opération de plantation d’arbres et de reboisement au niveau de la ceinture verte pour la protection de la nouvelle Moughataa de N’beikit Lihwach située à environ 150 km au Nord Est de Néma et du périmètre maraicher.  La distribution des arbres fruitiers et non fruitiers au niveau de la ville de Néma ; cette activité rentre dans le cadre de la célébration de la semaine nationale de l’arbre célébrée cette année sous le thème « reverdir nos villes » ; cette importante activité est concomitante à l’inauguration par Son Excellence le Président de la République du Projet d’alimentation de Néma en eau potable à partir du Dhar.  Le lancement de la journée régionale d’assainissement qui s’inscrit dans le cadre de la mise en vigueur du décret N°2012 /157 relatif à l’interdiction de l’importation, de l’utilisation, de la commercialisation ou de la production des sacs et sachets plastiques souples en polyéthylène sur toute l’étendue du territoire national.  La distribution des fours solaires aux familles nécessiteuses en collaboration avec les autorités administratives locales de la Moughataa de Nbeikit Lehwach dans la Wilaya du Hodh Echargui. La mobilisation de cette forte délégation par le Département de l’Environnement témoigne de l’intérêt que le Président de la République accorde au volet de l’Environnement en général, et à la protection de nos ressources naturelles et de nos infrastructures socio- économiques contre le fléau de la désertification en érigeant des ceintures vertes et en plantant des arbres fruitiers et non fruitiers utiles aux populations locales.
Source : MDEDD

La route fait encore un drame: deux morts et quatre blessés dans un accident de route à l'entrée d'Aleg

Deux morts et quatre blessés graves tel est le bilan catastrophique d'un télescopage entre un véhicule de type Mercedes 190 et un autre de type 200, lundi, aux environs de 17 heures, à une dizaine de kilomètres de la ville d'Aleg, la capitale du Brakna, au sud du pays. Selon nos sources, l'un des conducteurs roulait à tombeau ouvert tandis que l'autre avait dévié brusquement laissant sa droite pour éviter un troupeau de vaches qui traversait la route. Les quatre blessés qui se trouvent dans un état critique ont été évacués d'urgence sur Nouakchott pour des soins, ajoutent les mêmes sources.
Source : Tawary (Mauritanie)

lundi 12 août 2013

Néma : Un aperçu sur les préparatifs pour accueillir Mohamed Ould Abdel Aziz.

Des milliers d'habitants de Néma sont mobilisés pour accueillir aux bras ouverts le président Mohamed Ould Abdel Aziz. Des jeunes de tous les coins de la wilaya du Hodh Ec Chargui s’entrainent dans les environnants de la ville de Néma pour donner un cachet fort à cet événement grandiose. Les chameaux plus de trois mille et des chevaux (une centaine) sont rassemblés et ils s’entrainent dans des grands espaces du désert pour notifier au chef de l’état que le Hodh Ec Chargui accepte que le pays est dirigé par des hommes responsables, un pays géré par d’hommes serviteurs de l’état. Mohamed Ould Abdel Aziz nous dit Là Abdallah Sarr (cadre de l’upr) qui est venu pour témoigner et apporter son soutien au président des pauvres, venu avec un groupe de militants de l’UPR de Boghé, parmi eux : Mr Mahfoud Ould Bouneina, Mr Cissoko Mohamed Lemine dit Maka « un pays guidé par un homme qui connait son peuple qui écoute son peuple qui aime son peuple ». Ici à Néma, toute la population est mobilisée pour la cause et elle est partout dans les rues, des maisons, des jeunes habillés tout blancs pour rendre la ville propre, partout des véhicules avec des hauts parleurs qui sensibilisent la population à cette rencontre « Lighaa chaab ». Chez le ministre de la justice, Mr Abidine Ould Kheir des va et vient se font et se refont, des organisateurs aptes, en mouvement, montrent qu’ici un grand jour se prépare.
Diop Mohamedou Abou CP Mauritanoix

Ligua chaab : Pourquoi le MCRP écarte-t-il les journalistes chevronnés ?

Le grand oral du Président de la République est une occasion unique de parler directement au peuple et de lever l’équivoque sur les questions de l’heure. A savoir les élections, la lutte contre la gabegie, les disparités sociales, et autres maux dont souffre notre pays. Cependant pour cela, le Président de la République devrait être en face de journalistes capables de faire le tour de toutes ces questions sans détours et surtout sans l’éternel retour sur les « réalisations du Président de la République », qui sont la sauce pour se faire remarquer et ne pas provoquer l’ire du CHEF. Or, selon nos informations, encore une fois, le Ministère de la Communication et des Relations avec le Parlement (MCRP), aurait choisi les dix journalistes parmi ceux qui « meublent » sa salle de conférence après les conseils des Ministres. Ces journalistes seraient déjà pour la plupart entrain de monnayer »leurs questions » au profit de clans tribaux ou de personnalités à la recherche de reconnaissance de la part du CHEF. C’est malheureusement à cela que les Mauritaniens risquent d’avoir droit ce mardi 13 août à Nema. Sur les raisons du choix des journalistes, on évoque au ministère le souci d’alternance en faisant appel à de nouvelles figures. Toujours la même chose pour justifier la médiocrité. Si comme certains l’ont signalé, le MCRP, qui a pris armes et bagages pour s’installer à Nema, était réellement soucieux de la réussite de ce grand ORAL pourquoi ne casse-t-il pas avec les pratiques complaisantes. On peut passer l’éponge quant il s’agit de la couverture d’un événement comme le festival des villes anciennes mais cette fois-ci il s’agit quand même du Président de la République et d’un rendez-vous avec le peuple. Pourquoi le MCRP n-a t-il pas fait appel à des journalistes chevronnés, comme Ahmed Ould cheikh, Moussa Ould Hamed, Khalilou Diagana, Ould Mahend, Khattat, Kissima, Isselmou Moustapha, Zeinebou Mint Erebih, Maghlah et autres, qui sont collés à l’actualité et qui peuvent poser les questions qui intéressent le citoyen lambda. En agissant de la sorte, le MCRP aurait donné plus de crédibilité au débat et permis à la presse nationale d’être dignement représentée. Loin de moi l’idée de critiquer les confrères choisis mais l’expérience est importante dans ce genre de rencontre. Malheureusement, le MCRP, malgré l’arrivée d’un nouveau ministre, par ses désignations continue à entretenir le trafic d’influence dont usent certains pour se faire désigner et surtout la médiocrité dans un domaine où l’on ne peut pas se cacher derrière les micros. Pour ma part, je terminerai par une question au Président de la République sur le sport (qui ne sera certainement pas abordé par mes confrères : Monsieur le Président, la loi 97 021 a été adoptée en 1997 par le Parlement et promulguée par le Président de la République. Jusqu’à présent un seul décret (99) portant statuts types des fédérations a été adopté. Il reste 4 décrets et 6 arrêtés ministériels qui n’ont jamais été appliqués et qui peuvent résoudre tous les problèmes auxquels est confronté le sport national. Peut-on savoir, Monsieur, le Président de la République, quant est ce que les dispositions de la loi 97 021 seront prises ?
Mohamed Ould Feily dit Antar

Aleg : Coupures intempestives de courant

Depuis plusieurs semaines, la ville d’Aleg connaît de régulières coupures d’électricité à travers tous les quartiers de la ville. Comme en de pareilles occasions, le centre régional procède par alternance dans l’alimentation des différents côtés d’Aleg. Ce problème de délestage date de plusieurs années déjà. Et, chaque fois les responsables locaux de la Somelec tiennent promesse de régler définitivement cette question. Tantôt prétendent-ils, ce sont des équipements qui sont devenus vétustes, tantôt c’est la ville qui grandit rapidement rendant impossible son alimentation avec un seul générateur. Pour cette fois, la cause de la panne d’électricité est normale. Le générateur principal en très bon état a été tout simplement envoyé à Néma à l’occasion de Liq’aa Chaab et remplacé par un vieux machin sorti des tréfonds de quelque magasin oublié de la société nationale d’électricité. Comme quoi déshabiller Paul et habiller Jean. La « visitation » du Président est une véritable vipère de Mint Steili qui l’a tuée et tuer ceux qui s’occupaient de sa toilette mortuaire.
Source : Le Calame (Mauritanie)

Mauritanie - Néma: Renforcement de la sécurité avant l’arrivée du président Aziz

Le dispositif de sécurité a été fortement renforcée à Néma où est attendu le président Mohamed Ould Abdel Aziz pour animer sa quatrième « Rencontre du Peuple », ont constaté les envoyés spéciaux de Alakhbar. Et selon des sources sécuritaires, la Police et la Garde rapprochée du président vont assurer la sécurité à l’intérieur du stade de la ville qui va abriter la rencontre. Les éléments du BASEP (le Bataillon pour la Sécurité Présidentielle) vont quadriller l’enceinte du stade et surveilleront les quartiers environnants. Quant à la Gendarmerie, la Garde et l’Armée, elles vont filtrer les entrées et sorties de la ville et sécuriser la voie que va emprunter l’escorte présidentiel pour le stade.
Source : Alakhbar (Mauritanie)

Élections municipales et législatives : Le prix du boycott

Le gouvernement a fixé une bonne fois pour toute, un calendrier électoral qui va se dérouler, selon toute vraisemblance, au pas de charge. Les candidatures sont reçues par le représentant Local de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) entre le Mardi 13 Août 2013 à zéro heure et le Vendredi 23 Août2013 à minuit pour les élections municipales et entre le Mercredi 28 Août 2013 à zéro heure et le jeudi 12 septembre 2013 à minuit pour l'élection des députés à l'Assemblée Nationale. Et c’est justement cet agenda très serré que compte prendre comme prétexte une certaine opposition pour ne pas participer au scrutin tout en supposant que le pouvoir lui même n’arrivera pas à organiser des élections convenables en un laps de temps si court. Mais ce faisant l’opposition commettrait une erreur lourde de conséquence dont elle ne se relèvera pas de sitôt. C’est vrai le calendrier est presque unilatéral. C’est vrai que la majorité et son gouvernement sont en campagne depuis plusieurs mois et utilisent pour ce faire les moyens de l’Etat. C’est vrai que l’opposition radicale n’est pas représentée au sein de la CENI et ses militants sont pourchassés par le fisc et l’IGE. C’est vrai que l’Etat civil n’a pas encore été l’objet d’un audit pour tester sa fiabilité. C’est vrai que les medias publics sont abondamment mis à contribution pour faire une campagne pour l’UPR. C’est vrai qu’avec la SNIM, Tadamoun, le CSA, et la Zone franche de Nouadhibou le pouvoir a des postes à pourvoir qui constituent autant « d’argument » électoraux convaincants surtout en Mauritanie. En revanche le dialogue politique a légué un code électoral que l’opposition serait bien mal inspirée si elle n’en tirait pas profit. L’argument principal que la COD a avancé pour continuer jusqu’ici à siéger au sein de l’assemblée sortante et dont le mandant avait expiré, était qu’elle ne voulait pas se priver d’une tribune où elle pouvait faire entendre un autre son de cloche que celui de la majorité éternelle « applaudissante. » Le même argument tient toujours ! L’opposition doit elle laisser une assemblée qui, en toute logique, devrait durer cinq ans, sans voix de l’opposition radicale ? La COD si elle manœuvre bien pourrait sans peine envoyer une cinquante d’élus à la chambre basse du parlement. Qui plus est avec la loi électorale actuelle, la majorité est pour la première fois en mesure de mordre la poussière et ne s’assurant que d’une majorité relative.
Prévisions
En effet il faudra 74 députés pour s’assurer la majorité absolue dans la prochaine législature, or 80 députés seront élus au suffrage proportionnel renforcé par la disposition d’interdiction du « nomadisme politique ». Alors si on passe en revue les différentes Wilayas, l’UPR arriverait difficilement à atteindre les 74 députés requis. Dans l’hypothèse la plus optimiste pour le pouvoir, on peut raisonnablement penser que l’UPR remporterait les dix sièges en jeu pour le scrutin majoritaire au Hodh El Gharbi mais il ne pourrait arithmétiquement avoir qu’un seul sur les trois en jeu à Amourj. Ce qui lui ferait 11 élus sur 13.
Au Hodh El Gharbi
Au Hodh El Gharbi, l’UPR remporterait Aioun et Tamchekett mais n’aura qu’un siège à Kobenni à cause de la proportionnelle et Tintane lui sera âprement disputée par les islamistes de Tawassoul mais même s’il l’emportait cela lui fera 7 députés sur les 9 que compte la région.
Assaba
En Assaba, l’UPR n’aura aucune peine à remporter Boumdeid et Kankossa mais Barkéol et Guerrou seront disputés par une coalition regroupant le RFD, les islamistes et les soutiens de Moustapha Ould Limam Chaffi et on peut envisager qu’il en perde une ce qui avec le siège proportionnel de Kiffa donnera 6 députés.
Gorgol
Au Gorgol, si l’UPR remporte Maghama et Monguel il ne pourra avoir qu’un siège à Mbout et Kaédi qui sont aux proportionnelles soit 6 élus.
Brakna
Au Brakna , l’UPR pourrait facilement remporter Aleg, Bababé, M’bagne mais Magta Lahjar et Boghé lui seront disputés respectivement par les islamistes appuyés par le RFD et l’UFP dont Boghé est une forteresse inexpugnable. S’il en perdait une l’UPR n’aurait que 8 sièges sur les dix que compte la région.
Trarza
Pour le Trarza, on est presque sûr que Wiam de Boidiel remportera Keur Macene mais le RFD pourrait lui aussi s’incruster à Rkiz ou à Boutilimitt aussi supposons que l’UPR remporte 8 sur les douze en jeu. En Adrar l’UPR pourrait céder le siège de Wadane à El Wiam mais devrait remporter les quatre autres. A Nouadhibou l’UPR aurait un sur les trois en jeu, au Tagant il n’aurait aucune peine à remporter les cinq sièges, mais au Guidimagha il ne pourra avoir que les deux de Ould Yengé et peut être deux sur les 4 de Sélibaby. Enfin l’UPR remportera sans grande peine les 5 députés en jeu en inchiri et au Tiris Zemmour.
Récapitulation
Si on récapitule : 11 + 7 + 6 + 6 + 8 + 8 + 4 + 1 + 5 + 4 + 4 + 1 = 65 sièges, si on y ajoute trois de la liste nationale, trois de la liste des femmes et deux de la liste de Nouakchott, on obtiendra 73 sièges soit moins que la majorité absolue ! C’est une hypothèse tout à fait plausible et l’opposition de la COD serait la plus « bête » au monde si elle laissait le champ libre à l’UPR et à ses affidés pour constituer une assemblée nationale quasi monocolore. Bien entendu stratégiquement le pouvoir fera tout pour que la COD ne participe pas aux élections, il lui fera même miroiter ou croire que l’APP pourrait elle aussi boycotter mais ce ne serait qu’un piège. Il est certain que l’UPR sera confronté à des arbitrages difficiles qui vont certainement laisser des traces. Une opposition bien organisée avec un dédoublement dans les circonscriptions au suffrage proportionnel pourrait aisément remporter la mise ou tout au moins avoir un bloc de plus de 50 députés ce qui est loin d’être négligeable. On sait que les petits partis à cause de la nouvelle disposition qui leur retire le récépissé en cas de non participation à deux élections municipales consécutives pourraient être le refuge de nombreux mécontents des investitures de l’UPR. De plus l’élection municipale est utilisée pour le calcul de la subvention publique des partis politiques ceux-ci devront ils renoncer si facilement à ces subsides dont ils ont besoin pour continuer à fonctionner ?
BC
Source : Le Quotidien de Nouakchott

Nema : Lancement de la campagne nationale d’hygiène et de lutte contre le paludisme [PhotoReportage]

Le ministre de la Santé, Ahmedou Ould Hademine Ould Jelvoune a procédé ce dimanche à Néma au lancement de la campagne nationale d’hygiène et de lutte contre le paludisme. Dans un discours prononcé à cette occasion, le ministre a passé en revue les efforts déployés ces dernières années par les pouvoirs publics pour améliorer le secteur de la santé tant sur le plan des équipements que sur ceux des infrastructures et des prestations de qualité à moindre coût, précisant que la santé figure en tête des priorités du programme électoral du président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz. Ahmedou Ould Hademine Ould Jelvoune s’est appesanti, par la suite, sur les objectifs de cette campagne soulignant qu’il s’agit, entre autres, de sensibiliser les populations sur les moyens de prévention contre la malaria et les maladies liées à l’hivernage, d’améliorer les conditions environnementales, de réduire le risque de transmission et de la prévalence du paludisme notamment par la lutte contre le vecteur, la distribution de moustiquaires imprégnées et la pulvérisation intra domiciliaire d’insecticide. Enfin, le ministre a exhorté les populations à s’engager en faveur de l’atteinte des objectifs de la campagne. Auparavant, le Directeur régional de l’action sanitaire, Dr Moustapha Ould Moctar Ould Salek, a indiqué également que des équipes sanitaires vont sillonner la wilaya pour procéder à des pulvérisations au niveau des gîtes des moustiques et des eaux stagnantes appelant les ménages à contribuer au succès de la campagne, rappelant la gratuité du dépistage et de la prise en charge du paludisme sur tout le territoire national depuis deux ans. Sur place, des dizaines de femmes enceintes ou accompagnées d’enfants de moins d’un an ont bénéficié d’une distribution de moustiquaires imprégnées. Toutefois, la distribution se poursuivra durant tout l’hivernage et concernera au niveau national, en priorité, les femmes enceintes et les enfants de moins de 1 an. Le lancement de la campagne a été, également, l’occasion pour la direction de l’hygiène publique d’offrir du matériel de pulvérisation et d’assainissement aux services sanitaires de la wilaya (produits désinfectants, pulvérisateurs, masques, gants, chaussures, brouettes, pelles, etc.). Le Coordinateur du programme national de lutte contre le paludisme, Dr Mohamed Lemine Ould Khairy, a affirmé, quant à lui, que des milliers de TDR (Tests de diagnostics rapides du paludisme) et des lots importants de médicaments anti paludéens sont déjà en stocks dans la plupart des wilayas du pays. Le lancement de la campagne s’est déroulé dans les locaux de la DRAS en présence du wali du Hodh Echargui, M. Mohamed El Moustapha Ould Mohamed Vall, du maire adjoint, Mme Neina Gueye, de la Coordinatrice de la CESCA-OMDS, Pr Aissata Bal et du staff du ministre.
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Source : Rédaction Cridem