jeudi 29 mars 2012

La course au mensonge.




Décidément, le mensonge est devenu un art dans lequel excellent les DREN de Mauritanie. De façon symptomatique, ceux du Gorgol et du Trarza passent pour être les maîtres incontestés dans la mesure où ils font la course en tête.

Pour prendre un exemple précis, sur les 36 profs grévistes que comptent les établissements d’enseignement secondaire du Gorgol le DREN n’en a daigné déclarer que 15 donc bien en deçà de la moitié. On pourrait multiplier les exemples à l’envi car partout, ces marchands de sornettes adoptent la même stratégie.

Mais quelle mouche a donc piqué ces petits Dren pour qu’ils déploient un zèle insensé dans le seul dessein de briser la grève ? N’ont-ils rien d’autre à faire ? Leur rôle se réduirait-il à cette minable besogne ? La réponse à cette dernière question ne souffre d’aucune ambiguïté : c’est oui ! Cependant, ce n’est pas étonnant de leur part dans la mesure où la médiocrité ne peut enfanter que la monstruosité.

C’est pourquoi ces arrivistes éhontés n’hésitent pas une seule seconde à user des moyens sataniques pour préserver leurs privilèges. N’est-ce pas diabolique leur machination qui consiste à diviser les profs selon leur appartenance raciale, ethnique ou tribale ? N’est-ce pas diabolique leur insinuation qui consiste à faire croire que seuls les profs négro-mauritaniens vont essuyer les foudres de l’administration ? N’est-ce pas diabolique leur thèse erronée qui consiste à soutenir que les profs grévistes sont des bons à rien qui ne cherchent qu’à gâcher l’avenir des élèves ?

Mais, fort heureusement, le peuple mauritanien n’est pas dupe. Il sait parfaitement que les grosses légumes de la République ont mis leurs rejetons dans les meilleures écoles privées du pays et d’ailleurs pour échapper à un système éducatif moribond. Dans ce gigantesque procès qu’on veut intenter aux profs grévistes, les vrais coupables sont connus. Le reste n’est que verbiage stérile.

La coordination du SIPES/Gorgol
Kaédi le 22/03/2012

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Source :
Moussa Kane

mercredi 28 mars 2012

Nouadhibou : 3 nuits pleines d’émotions



Les 22/23 et 24 Mars, Nouadhibou a enfin connu son premier festival des arts et de la culture initié par des jeunes stéphanois. Qui aurait cru à la réussite de cet événement ? Seuls Samba ould Bombaye et un groupe de fidèles auraient osé tenter de s’embarquer dans cette aventure.

La population de la capitale économique a eu à apprécier l’exploit réalisé par les organisateurs du festival. Ils ont été nombreux à braver le froid pour se pointer à l’heure de peur de manquer le moindre acte du programme. Selon les estimations, le public des trois nuits avoisinait les 12.000 personnes.

La jeunesse a pu lancer un message fort en prouvant qu’ils sont capables de prendre des initiatives et les réaliser. Ils ont géré le festival avec une organisation irréprochable. Aucun incident n’a été constaté. Au programme, que de belles choses ont été présentées.

Les jeunes du club Unesco Oumar Ba de Cansado, Foyré bamtaaré, mougnou, Assala el masrah, l’association pour le developpement de la culture et de l’art, l’association de la jeunesse du walo ont fourni un spectacle exceptionnel. Des sketchs, défilés en tenues traditionnelles, un ballet étaient au menu.

Quant à la musique, Cheikh ould Labiadh et Hawa Mint Sidigh avaient ouvert la première soirée en entonnant l’hymne du festival, Minat Seymali assureront le reste de la soirée. Au 2e jour, l'orchestre des phares de Nouadhibou est entré en action suivi du rappeur international mauritanien Ziza. Seydou Nourou Gaye et le Foyré Bamtaaré ont clôturé cette soirée en beauté.

Les mêmes groupes ont fait des prestations le 3e et dernier jour. Djiby Dieng est entré dans la danse du festival. Les groupes de rap locaux ne sont pas en reste, ils ont apporté leur contribution riche en leçons de morale. Le conteur du désert Yahya ould Rajel n’est pas reste, il aurait les transitions avec ses belles histoires.

Les autorités, les notables, les artistes ont tous salué l’initiative prise par Samba ould Bombaye et ses collaborateurs. Ils ont souhaité unanimement voir cet événement se pérenniser. Ces vœux ne sont pas tombés dans les oreilles d’un sourd leur répondra le Directeur Général du festival.

Il y a lieu de remercier les partenaires et sponsors qui ont eu à croire à l’importance de cet événement en acceptant de nous faire confiance. Nous remercions particulièrement nos sponsors : Le ministère de la culture, jeunesse et spots, Kinross Tasiast, Chinguitel ; nos partenaires : Cridem pour sa disponibilité ; Aides (Initiative développement et environnement) et un repas pour tous

La communication du F.A.N.
Cridem

mardi 27 mars 2012

Visite du président au Trarza : éclipse des tribus guerrières .




Dans la configuration actuelle , la région du Trarza est assez bien représentée au niveau des hautes fonctions de l’ Etat .Sur le plan gouvernemental , le Trarza vient en troisième position après le Hodh et les régions du fleuve qui ratissent large en s’ appropriant toutes les fonctions stratégiques du pays ( Chefs d’ états majors de la gendarmerie et de la garde nationale , ministère de la santé , ministre SG de la présidence , Chef d’ état major particulier de la présidence , ministère de l’ environnement , secrétaire du gouvernement , président du sénat , ministère des finances , commission nationale des droits de l’ homme , la SMCP et la liste est longue , interminable , jusqu’aux ambassadeurs à l’ étranger , passant par les maires et les parlementaires , pour faire le trop plein . Et la boucle est bouclée par l' agence des refugiés avec Ba Madine et son président de conseil d' administration , monsieur Ba Soulé ancien prédateur du développement rural . Les deux hommes seront aujourd'hui au centre de cette visite du Trarza , en parrainant un nouveau débarquement de plusieurs centaines de nouveaux réfugiés économiques mauritano-sénégalais .Ce qui va encore permettre de justifier le pillage systématique de l' ANAIR par les deux BA budgétivores ( Ba Madine et Ba soulé ).
Puis vient le Tagant avec trois fonctions des plus importantes à savoir le ministère des affaires étrangères, le ministère du pétrole et la banque centrale de Mauritanie ( BCM) , accordées à deux Kounta de Nbeika et de Moudjéria ( Hamadi et Ould Raiss) et un Idawali de Tdjikja , courtier international , ancien patron de la SNIM .
Pour en revenir au Trarza et au moment où le président de la république va y entamer une visite de travail et de prise de contact, il faut signaler que les tribus guerrières sont exclues de ce dosage de dupes.
Sidi Ould Tah , Bamba Ould Dermane , Smaèl Ould Bedda , Ould Matalla et Ould Boilil , ne sont pas des Terrouzi authentiques : ils appartiennent aux tribus maraboutiques tâcheronnes du Trarza et ne représentent qu’ eux-mêmes . Ils sont même désapprouvés dans leurs propres collectivités tribales insignifiantes , du reste …
L’actuel destin du Trarza, rappelle celui du chacal qu’on croit enchanté alors qu’ il meurt de misère : il y a cinq ministres du Trarza , mais le Trarza n’ est pas réellement représenté parce qu’ il n’ ya pas un seul membre du gouvernement issu de la sphère guerrière .
Ould Maatala est un petit conseiller municipal poète raté français -Hassanya et ne devrait même pas siéger au conseil des ministres.
Sidi Ould Tah possède une attestation de nullard délivrée conjointement par la représentation de la banque mondiale à Nouakchott et la délégation de l’union européenne.
Oud Boilil est ancien petit Hakem - "Grader" que personne ne respecte, même pas Dahmane Oud Beyrouk qui refuse à juste titre de parler avec lui ou d’accepter ses affections dans les Mopughataa de l’intérieur.
A l’issue de la visite du Trarza qui commence aujourd’hui , Mohamed Ould Abdel Aziz devrait se départir des ministres du 06 Aout , parce que d’ une part , ils ont été nommés à la hâte et d’ autre part , ils ne sont pas représentatifs de leurs Wilayas respectives . A l’heure actuelle, l’ UPR a plutôt besoin d’ un gouvernement politique qui tient compte des sensibilités réelles pour une Mauritanie nouvelle , plus forte . Le soutient des tribus guerrières est spontanément acquis au premier magistrat du pays, monsieur Ould Abde Aziz qui appartient à cet ensemble, tandis que le rapport des tribus maraboutiques à celui qui exerce le pouvoir est souvent assimilé à la dialectique du maitre et du traitre …

Publié par Lakhbaar Tebgue Vi Dar

Journée nationale de la réconciliation : L’accueil s’est transformé en foire aux disputes.




Le chef de l’état a effectué le 25 mars passé un déplacement de quelques heures à Rosso pour y présider une cérémonie de clôture de l'opération qui a permis le rapatriement de plus de 20 000 réfugiés au Sénégal. Cela en présence d’un invité de marque, M. Antonio Gutierrez, Haut-commissaire des Nations Unies pour les réfugiés.

Mais la fête n’était pas au rendez-vous. Le président de la république en a entendu plein les oreilles, de récriminations et de revendications sociales en tout genre sous l’œil médusé du patron du HCR venu de Genève. Et également des membres du gouvernement et autres invités de marque à l’évènement du jour. Comment un évènement pareil a-t-il pu s’organiser dans une confusion totale ?

Il faut dire que l’esprit est faussé dès le départ. A chaque fois que le chef de l’Etat se déplace, Nouakchott se vide d’une partie de la population pour jeter sur les routes, hommes politiques, hauts fonctionnaires de l’Etat, cadres supérieurs, moyens et même subalternes.

Pas tous en général, mais la majorité excelle dans cet exercice. Et Rosso n’a pas faillit à la règle surtout que la distance à parcourir n’est pas longue malgré le mauvais état du goudron. Une dégradation avancée que le ministre de l’équipement et des transports a déjà constaté. Pour l’occasion, c’est tout un monde ressortissant ou non de la wilaya du Trarza qui a déferlé sur la ville.

Point de convergence, le site de la cérémonie, non loin de l’Institut Supérieur d’Enseignement Technique (ISET) de Rosso, où une tribune avait été implantée pour accueillir le président de la république et ses nombreux invités. A côté sous des tentes dressées et équipées de chaises se tenaient assis des réfugiés (hommes et femmes) revenus la veille et accueillis par le HCR, l’ANAIR, la Coordination nationale des déportés que préside M. NDiaye Amadou.

Signalons que l’ancien ambassadeur du Sénégal en Mauritanie, M. Mouhamadou Cheikh Kane qui occupe un nouveau poste au ministère des affaires étrangères du Sénégal était présent à la manifestation. C’est dans une pagaille généralisée qu’est arrivé sur les lieux, en fin de matinée presque, Mohamed Ould Abdel Aziz. Il n’a pas été facile de lui frayer un passage pour rejoindre la tribune officielle.

Car quelques instants avant son arrivée, la sécurité chargée de maintenir l’ordre et la discipline en ces lieux, visiblement dépassée, avait tout simplement jeté l’éponge, laissant la voie ouverte au débordement. Ainsi les accueillants munis de leurs banderoles ont pris d’assaut les barrières de sécurité pour se rapprocher de la tribune. Du jamais vu !

Fait curieux : la garde présidentielle était absente alors que habituellement de tels endroits bénéficiaient de leur présence pour tenir en respect et à distance la foule. Chose somme toute normale pour une sécurité digne de ce nom. Pas même les nombreux journalistes déplacés pour la couverture de l’évènement, n’ont pu travailler correctement. Gênés qu’ils étaient, en même temps que les officiels installés à la tribune, par le vacarme assourdissant de haut-parleurs des jeunes du Trarza, qui tenaient coûte que coûte à être entendu par le président de la république.

Leur message était clair : que le président de la république comprenne que les vrais fils du terroir sont tenus à l’écart pour ne pas lui parler de leurs problèmes ; que ceux qui s’adressent à lui pour faire ses éloges ne sont pas du Trarza.

En fait ils ne viennent de nulle part. A côté d’eux, d’autres jeunes de l’UPR thuriféraires du président de la république, perchés sur la pelle d’un engin lourd, s’égosillaient à faire les éloges du raïs, histoire de répliquer à plein poumon aux jeunes rossossois qui revendiquent être les fils authentiques du terroir. En fait les deux camps rivalisaient d’ardeur pour s’empêcher mutuellement d’être entendu par le président de la république.

Triste réalité ! Mais Ould Abdel Aziz n’était pas au bout de sa déception, lui qui avait fait le déplacement pour marquer le clou de la fin de l’opération de rapatriement des réfugiés au Sénégal et célébrer par la même occasion, la journée nationale de réconciliation.

C’est au milieu de cette cacophonie ambiante, que s’est ouverte la cérémonie marquée par différentes interventions. En premier, c’est le maire de Rosso qui a ouvert le bal des discours. A sa suite, l’ancien président de Covire, M. Sy Abou Bocar est invité à prendre la parole. Mais l’homme n’y parvient pas. Le nouveau président de l’organisation, M. Kane Mamadou El Housseïn accompagné d’une forte délégation de membres du nouveau bureau, s’opposent à sa prise de parole. Une scène qui s’est déroulée sous l’œil embarrassé du président de la république et des nombreux invités installés à la tribune.

Il ne restait plus à l’ancien président de Covire qu’à quitter les lieux. Pour le haut commissaire des Nations unies pour les réfugiés (HCR), António Guterres, cette opération de rapatriement est une réussite : « Le rapatriement est un succès et 24 000 Mauritaniens sont rentrés chez eux, en sécurité et dignité. L'étape la plus importante, c'est le développement économique des régions où ces réfugiés s'insèrent. Et ça, c'est tout le défi de la Mauritanie qui mérite l'appui et l'engagement de la communauté internationale ».

Le ministre de l’intérieur, Mohamed Ould Boïlil prenait rappeler l’historique de ce processus avant de faire le bilan du processus de rapatriement. De ce discours, on retiendra que depuis le premier convoi en 2008, 5 700 familles réfugiées au Sénégal, sont rentrées au pays. Le dernier contingent de rapatriés mauritaniens du Sénégal est composé de 297 personnes réparties sur 59 familles. Ce contingent, avait été accompagné par l'amiral Samba Fall, chef d'état- major spécial de la présidence de la république du Sénégal. Il a été accueilli par les autorités administratives de la ville de Rosso.

Le contingent a été conduit sur des sites d'accueil provisoires, où les familles doivent remplir les formalités d'inscription et recevoir leurs pièces d'état civil avant d'être acheminées vers leurs lieux de résidence définitifs à travers plusieurs régions. Quant au président de la république qui succédait à son ministre de l’intérieur à la prise de parole, il a dit en substance que « cet événement constitue une fin heureuse d'une épreuve qui a failli ébranler la cohésion nationale ».

Bien que le processus de rapatriement a été clos à Rosso, il n’en reste pas moins que beaucoup de choses restent à faire. Certes que les tambours ont célébré le retour du dernier contingent de rapatriés, mais leurs réinsertions demeurent encore énigmatiques. Selon Ibrahima Mamadou Ndiaye, président de l'Union nationale des rapatriés mauritaniens du Sénégal (UNRMS) que nous avons rencontré : « La revendication primordiale, c'est d'abord les terres spoliées en 1989 ».

Ils veulent que les terres spoliées soient rendues à leurs propriétaires d’origine. A l’en croire, les trois mille hectares mis à disposition par l’Etat au profit des revenants, sont insuffisants par rapport à ce que possédaient ces rapatriés ». Il souligne par ailleurs qu'il reste des gens à rapatrier : « Tout le monde n'est pas rentré. Il y a ceux qui restent au Sénégal et qui ont manifesté leur désir de rentrer et qu'ils ne sont pas rentrés. Il y a encore des milliers qui sont restés là-bas. Il y a nos confrères du Mali qui veulent rentrer et je ne sais pas quel est leur sort ? ».

En effet, la question des Mauritaniens réfugiés au Mali reste en effet en suspens. Concernant l'aménagement des terres agricoles, le président Ould Abdel Aziz a promis de renforcer les efforts entrepris par l'Etat. «Je réitère notre détermination à aller de l'avant dans le règlement de toutes les séquelles du passif humanitaire », a-t-il conclu.

Reportage, Moussa Diop



Coulisses de la visite présidentielles


Quand le protocole de la présidence s’en mêle


Kane Mamadou El Housseïnou le président de Covire s’est vu empêché d’accéder au site par le service du protocole, selon ses propos. Mais la mesure n’a pas duré puisque quelques instants après, il apparaissait avec son staff, ovationné par les victimes venues nombreuses avec leurs banderoles.

Quand l’ancien président de Covire s’enrhume, les journalistes éternuent

Information utile à savoir, le reporter du Quotidien de Nouakchott a essuyé les insultes de M. Sy Abou Bocar qui l’a menacé, si jamais il le prenait en photo. Des écarts de langage indécents et peu digne d’un « responsable » qui revendique la légitimité d’une organisation dont les rennes lui échappent. Ces propos ont indigné l’assistance mais n’impressionnent nullement le journal. Toutefois nous gardons l’enregistrement à toute fin utile.

Grosse fausse note dans l’accueil du président de la république !


Les visites du président se suivent mais ne se ressemblent pas. Celle de Rosso aura montré toutes les limites de l’organisation et les déboires vécus par les personnes présentes y compris le président de la République lui-même. Le protocole était débordé et parfois, l’on a du frayer un chemin pour le président afin qu’il accède à la tribune officielle. Ne parlons même pas des dérapages lors des discours où les intervenants mauritaniens et sénégalais, noyés par les foules, s’arrachaient les cheveux pour se faire entendre, sans grand succès.

Une cacophonie indescriptible a marqué cette visite dont le moins que l’on puisse dire est qu’elle était un fiasco organisationnel. Pourtant, outre les hommes déployés pour la sécurité du président, plusieurs sociétés de sécurité privée (GESS, MGS, CSP, AlBarakat) étaient mises à contribution pour parer aux questions sécuritaires. Elles n’y seront pas parvenues. Si le manque d’expérience y est pour quelque chose, pour ces entreprises nouvellement agréées, le manque de savoir faire et la présence parmi les dirigeants de ces entreprises d’anciens officiers indexés dans le passif humanitaire constituent une fausse note dans la visite que le président voulait comme la fin d’une époque d’injustice et d’impunité dans le pays.

M.D
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Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Saison des visites présidentielles : Après Nouadhibou, Rosso, cap sur le Brakna.




Après ses dernières visites populaires dans les capitales régionales de Dakhlet-Nouadhibou et du Trarza, le président de la république Mohamed Ould Abdel Aziz, envisagerait selon des sources généralement bien informées, se rendre dans les prochains jours au Brakna, où la COD avait organisé en février dernier un rassemblement très hostile au pouvoir, auquel avait assisté l’ex chef d’état-major de l’armée nationale, le colonel Abderrahmane Ould Boubacar.

Bien que le chef de l’Etat a montré au cours de son dernier meeting de Rosso qu’il n’est pas disposé à transformer ses bains de foule à des répliques aux invectives de ses opposants, le meeting d’Aleg, qui est placé aussi sous le sceau de la rencontre avec la base, de l’information des problèmes des populations ainsi que de la reconnaissance de terrain de l’état des lieux de certains projets , peut toujours comporter un volet de répartie modérée au discours virulent de la COD.

En attendant ce jour pour mieux être édifié sur le tensiomètre entre l’opposition et le président, c’est la fièvre qui gagne déjà les notables et cadres du Brakna, dans leur rude compétition politique pour ravir la note de la meilleure mobilisation pour l’accueil du président de la république.

De Bababé au Sud, à Maghtalajar à l’Est, en passant par Aleg, à Aghchorguit au Nord, c’est « weil emak yel werrani » littéralement « attention au dernier ».

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Source :
Le Véridique (Mauritanie)

samedi 24 mars 2012

Des têtes de bétail tuées par à une maladie inconnue à Ibelghan (sud de Boutilimitt).




Selon une source informée, une pandémie inconnue a provoqué la morts de nombreuses têtes de bétail, dans la localité d’Ibelghan, 15 km au sud de Boutilimitt.

Les notables de cette localité ont informé le hakem de la moughataa de Boutilimitt qui, à son tour, leur a dit de s’adresser à la commission chargée du programme « Emel 2012 », sans pour autant trouver une prise en charge sérieuse de ce problème, rapporte la même source.

Et de souligner que la situation des habitants est allé de mal en pis, avec la pénurie d’eau provoqué la panne de la pompe locale.

Il ya de cela deux mois, le ministère de la santé avait dépêché surplace , à Ibelghan, une mission pour élucider le cas d’une maladie apparue chez certains habitants qui auraient été contaminées par des animaux.

ANI

Nouadhibou : la COD régionale appelle au soulèvement contre le président Ould Abel Aziz.




Les dirigeants de la Coordination régionale de l’opposition à Nouadhibou ont prôné le soulèvement contre le régime du président Mohamed Ould Abdel Aziz.

Cet appel a été lancé, vendredi, par les représentants locaux des partis de cette coordination (RFD, Hatem, UFP...)au cour d’un rassemblement de l’opposition à l’ancienne maison des jeunes de la capitale économique.

Il ont indiqué que la dégradation incessante des conditions de vie des citoyens et la dilapidation des biens du pays, en plus de la répression et les entraves aux libertés publiques et individuelles, sont aujourd’hui constatées dans plusieurs aspects de vie dans le pays.

Ils ont également dénoncé le recours du président Aziz, au cours de sa dernière visite, aux chiffres erronés et annonces surfaites ayant constitué un misérable programme de la TVM.

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Source :
ANI (Mauritanie)

Rosso : Arrivée du dernier contingent des rapatriés mauritaniens du Sénégal





Le dernier contingent des rapatriés mauritaniens du Sénégal composé de 297 personnes répartis sur 59 familles est arrivé, samedi à Rosso ; où il a été accueilli par les autorités administratives et le directeur de l'ANAIR .


L'Amiral Samba Fall chef d'état major spécial de la présidence de la république du Sénégal, qui a accompagné ce contingent, a déclaré à l'AMI, que le retour de tous les mauritaniens à leur pays dans de bonnes conditions traduit le niveau élevé de la coopération entre les deux pays et le Haut commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés.
Le dernier contingent a été hébergé dans des sites d'accueil provisoires pour y achever les formalités d'inscription et détenir leurs pièces d'état civil avant d'être acheminer vers leur ancien lieu de résidence.
Le porte-parole du groupe Hamidou Oumar a exprimé ses remerciements et sa reconnaissance aux autorités nationales pour les efforts consentis pour le retour de ces citoyens à leur patrie.
En outre, le haut commissaire aux réfugiés, Antonio Maniel est arrivé samedi à Nouakchott pour une visite de trois jours, au cours de laquelle il devra prendre part, au coté du président
Mohamed Ould Abdel Aziz à la cérémonie de clôture du processus de rapatriement des refugiés mauritaniens au Sénégal.
Le processus de retour des réfugiés mauritaniens au Sénégal a commencé en janvier 2008
Sur la base d’un accord tripartite signé entre la Mauritanie, le HCR et le Sénégal. Il a permis le rapatriement de plus de vingt deux mille mauritaniens réfugiés depuis 1989 au Sénégal
ANI

Le parti au pouvoir intensifie ses préparatifs d’accueil de Ould Abdel Aziz à Rosso.




Le parti au pouvoir l’Union Pour la République en Mauritanie multiplie ses préparatifs de la visite du Président Mohamed Ould Abdel Aziz dans la ville de Rosso, au cours de laquelle, il annoncera la fin du dossier du passif humanitaire, selon les déclarations officielles faites par le gouvernement mauritanien.

Le parti a organisé vendredi soir un meeting dans la ville, ayant porté sur la mobilisation de ses militants et sympathisants pour accompagner cette visite. Une délégation de l’UPR dirigée par l’ancien ministre Mohamed Mahmoud Ould Javaar, secrétaire général chargé des affaires politiques au sein du parti a effectué des visites aux sections de l’UPR dans la ville, à laquelle ont assisté les acteurs du parti dans la wilaya.

Il est attendu que le Président Ould Abdel Aziz effectue demain dimanche une visite à Rosso, au cours de laquelle il accueillera le dernier contingent des réfugiés mauritaniens au Sénégal avant d’annoncer la fin de leur dossier.

Il est prévu également qu’il effectue la prière de l’absent sur l’âme des victimes de ce qu’on appelle les événements du passif humanitaire en Mauritanie.



Cridem

Brakna : à Boghé début de campagne de vaccination Nationale..




Cette campagne de vaccination Polio 2012 a commencé ce 23 mars 2012 dans toutes les localités de la Moughataa de Boghé. Le nouveau médecin Mr Ahmed Chérif ould Mohamed Mahmoud a donné ce coup d’envoi avec des équipes mobiles suffisantes qui iront sillonner le département ( les communes de Boghé, Dar El Barka, Ould Birom et Dar El Avia) et même dans les coins les plus reculés et enclavés.

Il s’agit entre autre de vacciner tous les enfants de zéro age à cinq ans. Du 23 au 26 mars contre la Poliomyélite. Ces responsables et agents de santé feront ce système efficace : porte à porte et le PMI de Boghé restera là comme complément. Une fois dans les maisons, les équipes peuvent ne pas trouver les concernés à cause d’autres préoccupations, ces derniers passeront au PMI de Boghé pour se vacciner.

Le médecin chef de centre de Boghé a mis l’accent sur l’importance de cette campagne nationale, face à la presse et les différentes équipes mobiles, il les a demandé de travailler dans la finesse, lucidité, aller jusqu’au bout.

Avec les moyens mis en place, « j’en suis sur que vous irez jusqu’au bout et nous arriverons à temps pour la vaincre.». Deux jours avant la vaccination, le médecin chef CSB Mr Ahmed Chérif et ses collaborateurs (agents de santé et bénévoles) ont tenu des réunions pour la sensibilisation de cette campagne de vaccination.

Les imans des grandes mosquées ont été informés pour sensibiliser dans leur ghoudba, l’importance de cette phase de vaccination. En suite, une voiture équipée de sonorisation a fait le parcours des villes et villages du département pour la sensibilisation. Une autre réunion avec les bénévoles de santé plus de 24 femmes ont été formées aux méthodes de travail.

Cette campagne de vaccination touchera plus de trente mille enfants dans ce grand département. Cette phase sera passage numero1.

Diop Mohamedou Abou dit Hamady Bodiel
CP Le véridique au Brakna.

vendredi 23 mars 2012

USAID : Perspective sur la sécurité alimentaire en Mauritanie




« Les conditions pastorales sont médiocres ... ».

Dans les zones où les ménages pauvres dépendent des activités agricoles pluviales (sud et nord‐ouest de la zone agropastorale), les revenus ne sont pas suffisants pour couvrir la demande additionnelle des céréales (production 40‐60 pour cent de la moyenne) à des prix supérieurs à l’année passée.

Une assistance techniquement appropriée et bien ciblée leur sera nécessaire entre février et septembre 2012, estime Le Bureau Food For Peace de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID, dans son rapport de février, sur la perspective alimentaire de la Mauritanie.

Pour venir en aide à ces régions touchée, le Bureau Food For Peace de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) vient d’accorder une enveloppe de 5 millions de dollars à la Mauritanie.

D’après le communiqué de l’ambassade des USA en Mauritanie, cette aide est destinée au financement d'un programme d’aide, à travers l’ONG « Wold Vision », d’une valeur de 2 millions USD, pour venir en aide aux habitants de Kankossa, dans la province de l’Assaba, les 3 millions USD restants, ont été versés par les USA au PAM pour financer les programmes de l’aide urgente en Mauritanie.

Selon le rapport du mois de février, de l’USAID sur la sécurité alimentaire en Mauritanie les prix des céréales traditionnelles sont élevés par rapport à la moyenne quinquennale pour la période de post récolte. Cependant, une forte substitution vers les produits de substitution, surtout le blé ou le riz local, s’observe.

Selon le rapport, l’enquête nationale de Commissariat de la Sécurité Alimentaire (CSA) et du Programme Alimentaire Mondiale (PAM) réalisé en décembre chaque année a trouvé près de 600.000 personnes en insécurité alimentaire et que les taux de malnutrition mesurés par le Ministère de la Santé et l’UNICEF au mois de décembre 2011 sont conformes aux moyennes des années précédentes. Le rapport précise que les populations les plus affectées par cette situation sont : les ménages pauvres des zones de cultures pluviales, celles du centre et de l’ouest de la zone agropastorale. Ceux du centre de la vallée du fleuve et ceux de la zone de transhumance pastorale.

Cette situation touche aussi selon le rapport, les ménages du sud de la zone des oasis où les mauvaises conditions pastorales ont affecté les productions laitières et fait chuter les prix des animaux. Selon l’USAID, les marchés resteront les centres d’approvisionnement des populations d’ici septembre, mais l’accès à ces produits importés demeure douteux à partir de février.

Le rapport indique que les revenus tirés du travail agricole (entre 5 et 20pour cent des revenus annuels selon les zones), ont connu des baisses saisonnières proches de 50 pour cent environ par rapport à leur niveau typique, alors que les prix des denrées alimentaires sont, par rapport à la mՙême période de 2011, soit stables (sucre, blé) soit en hausse de 20 à 50 pour cent (riz, huile, sorgho).

Conditions pastorales

Selon le rapport, les conditions pastorales sont médiocres dans toutes les zones de mode d’existence. L’offre surtout des bovins devrait baisser en raison de l’intensification de la transhumance et de la mise en place additionnelle du volet pastoral du programme d’assistance du gouvernement pour la période février juillet 2012. Selon le rapport sur la sécurité alimentaire du mois de février, on devrait alors assister à une remontée des prix des bovins dés le début de l’application de ce programme et à une poursuite de cette tendance jusqu’en septembre.

Rappelons que le gouvernement a mis en place, un programme d’assistance aux populations ciblées de mars à septembre 2012 portant sur 45 milliards d’ouguiyas. Pour le moment, environ 12 milliards MRO sont mobilisé alors que le lancement du programme est attendu dans les jours qui viennent. Le programme est organisé autour des volets de l’alimentation humaine et de l’appui pastoral.

Dialtabé

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Source :
Le Quotidien de Nouakchott

L’initiative « désenclaver Djiguenni » manifeste devant la présidence.




Des dizaines de sympathisants de l’initiative « désenclaver la moughataa de Djiguénni" ont manifesté, jeudi, devant le palais présidentiel pour demander le désenclavement et le ravitaillement en eau potable de cette ville.

Les manifestants ont arboré des banderoles portant des slogans exprimant leurs ras-le-bol de « promesses sans lendemain » et leur engagement sur le chemin de la lutte pacifique à travers les manifestations devant la présidence et le parlement pour sauver cette moughataa éloignée de l’isolement, de la sécheresse et de la soif.





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Source :
ANI (Mauritanie)

jeudi 22 mars 2012

'Emel 2012' : Les populations dénoncent.




Le plan d’urgence " Emel 2012 ", mis en œuvre par le gouvernement pour faire face à l’impact négatif de la sécheresse sur la vie des populations est en train de se retourner, paradoxalement, contre le pouvoir : des protestations fusent de toutes parts, pour fustiger le manque d’efficacité de ce programme ou les agissements dans son exécution suivant des critères qui ne répondent pas aux exigences d’équité et de transparence.

C’est au niveau des wilayas de l’est et du centre (Hodh Chargui, Hodh Gharbi, Assaba, Tagant, Brakna) que les autorités font le plus face à la contestation. Après le limogeage, il y a moins de deux semaines d’un hakem, sur présomption de mauvaises pratiques, dans l’exécution du programme " Emel 2012 ", c’est au tour d’autres localités de dénoncer ce qu’elles considèrent comme le retour des vieilles pratiques et des vieux démons.

A Oueïnatt Ezbel, localité relavant du district de Djiguenni, à 90 kilomètres à l’Est d’ Aïoun, les habitants n’ont pas hésité à sortir dans la rue pour dénoncer la manière dont le programme est mis en œuvre.

39Dans la journée d’hier, ils ont mis des barrages sur la route de l’Espoir brûlant des pneus, en guise de protestation contre ce qu’ils appellent la "distribution inéquitable" du Programme Emel 2012. Et comme à Aleg, c’est encore le hakem qui est pointé du doigt par les protestataires qui l’accusent d’avoir procédé - mercredi dernier- à la vente à prix réduits, " sans se référer de la liste des vrais bénéficiaires établie par la commission technique du programme ".

Résultats : seule une quarantaine de personnes ont pu bénéficier de la distribution évoquée, ont affirmé des habitants aux correspondants locaux de certains médias. Dans la moughataa de Timbedra, une notabilité de la ville aurait été arrêtée par la police pour avoir dénoncé les mêmes exactions et soulever la question de la distribution suivant des critères peu orthodoxes.

Mohamed Ould Zeine, qui aurait été choisi pour faire partie d’un groupe devant recenser le nombre d’éleveurs dans la localité de " Twil ", a mis en doute la conformité de la liste " sortie " par le hakem avec celle qui avait été préalablement remise aux autorités et devant servir de tableau de bord pour la distribution ou la vente des aliments de bétail aux éleveurs.

Ces disfonctionnements observés sur le terrain constituent, en réalité, une sorte de prolongement " naturel " pour ceux souvent évoqués par la Coordination de l’opposition démocratique (COD), quant à l’inefficacité même de ce plan d’urgence pour lequel le gouvernement dit avoir mobilisé des ressources conséquentes !

Quand la politique s’en mêle

Un constat de non empressement dans la mise en œuvre du fameux programme d’urgence " Emel 2012 " a même été fait et lié à une manœuvre du gouvernement pour se donner le temps nécessaire. Même au niveau des pouvoirs publics, l’on avait remarqué qu’à part la couverture de la cérémonie de lancement, présidée par le Premier ministre Moulay Ould Mohamed Laghdaf, la tendance est à ne pas trop attiré l’attention sur un programme parti pour être un vrai fiasco politico-social. Questions de moyens, bien sûr, mais aussi de mauvaises prévisions. " Emel 2012 " doté théoriquement d’une enveloppe financière de près de 45 milliards d’ouguiyas n’a pas commencé sur les chapeaux de roue.

Les éleveurs, censés être les premiers bénéficiaires de ce programme d’urgence, peinent à s’assurer qu’il permettra à aider à la survie de leur cheptel, dont une bonne partie est déjà en transhumance au Sénégal et au Mali. La question mérite d’être posée quand on constate la frilosité avec laquelle le gouvernement procède dans la mise en œuvre de ce plan d’urgence destiné à atténuer l’impact de la sécheresse sur les populations, notamment en milieu rural. A moins de quatre mois de la période d’hivernage, les autorités font preuve de fainéantise pour voler au secours des victimes d’une sécheresse dont les conséquences ont commencé à se faire ressentir depuis plusieurs mois déjà.

Cette frilosité est même ressentie dans une ville comme Nouakchott où les boutiques ouvertes par la Sonimex dans le cadre du programme " Emel 2012 " n’attire pas grand-monde. La grande campagne de matraquage qui suit généralement ce genre d’opérations, avec les " témoignages " sélectifs de citoyens aux nues pour avoir bénéficiés d’un tel soutien des autorités, fait défaut et montre qu’il y a bien, quelque part, des choses qui clochent.

Et l’on se demande même si l’Etat a vraiment les moyens de sa politique dont l’objectif, non avoué, est de parvenir à gagner le cœur de citoyens qui commencent à désespérer de voir que le grand changement promis par Ould Abdel Aziz n’était, en fait, qu’un leurre. " Emel " sur les traces de " Solidarité " Sans vraiment être parti sur les chapeaux de roue, " Emel 2012 " risque bien d’être une réédition des erreurs et couacs de " Solidarité 2011 ".

Avec déjà un manque de visibilité - et de lisibilité - dans les chiffres, opérations et allocations destinés à chacun des volets de ce plan d’urgence. C’est ce qu’on ressent quand l’on apprend qu’à l’intérieur du pays, notamment dans les wilayas de l’Est, les populations rechignent à accepter une aide insignifiante et qui arrive trop tard pour sauver ce qui peut encore l’être. C’est aussi ce qui découle d’une action censée soulager les éleveurs en leur permettant de vacciner, à moindres frais, leur bétail, grâce à une action qui s’inscrit dans le " plan d’urgence " alors qu’elle a un caractère tout à fait routinier.

Comme d’ailleurs la plupart de celles programmées par " Emel 2012 ", notamment quand il s’agit des interventions du ministère du Développement rural ou du Commissariat à la Sécurité Alimentaire ! Un mélange des genres qui fait dire à certains observateurs que, dans cette opération de " Emel 2012 ", le gouvernement est encore en train de tricher.

Il pourrait même payer cash cette propension à trop faire de promesses, à dire que tout va, quand les problèmes l’assiègent de toutes parts, et à ne pas traiter, avec méthode, les cas de gabegie, supposée ou réelle, qui apparaissent de plus en plus en cette période de " rédemption " réellement sans repères.

La moindre des choses, pensent certains observateurs, serait d’opérer une " restructuration " au niveau du CSA pour que le montant énorme, de 45 milliards d’ouguiyas engagés dans cette opération, et dont une partie doit passer par les actions du CSA, soit " sécurisés " contre les détournements qui, à cause de la lutte contre la gabegie entreprise par le pouvoir du président Aziz, utilise des moyens de plus en plus sophistiqués.

Sneiba Mohamed.

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Source :
L'Authentique (Mauritanie)

mercredi 21 mars 2012

Des ressortissants de Mgta-Lahjar manifestent devant le MINT pour revendiquer l’eau potable pour leur ville





Des dizaines de jeunes resortissants de Magta Lahjar(Brakna), ont manifesté mercredi, à Nouakchott devant le ministère de l’intérieur, pour exiger le ravitaillent de leur ville en eau potable par l’intermédiaire du projet dit « Bouhchicha ».


Les manifestants qui avaient arboré des banderole et répété des slogans demandant l’intervention urgente pour le ravitaillement de la ville en eau potable ; ont exprimé leur refus pour toutes les promesses vides. Ils ont expliqué les chaleurs torrides de cette saison sèche font que les habitants ne peuvent plus continuer à endurer la soif.
Trois délégués de ces jeunes manifestants ont été reçus par le ministre de l’intérieur Mohamed Ould Boilil, qui a affirmé que le gouvernement s’attèle à trouver des solutions urgentes à ce problème.
Ils seront ensuite reçus par le ministre de l’hydraulique, qui a promis de dép^^echer surplac à Magta Lahjra, une mission chargé de faire l’état des lieux et de recenser tous les détails pouvant aider à poursuivre le projet « Bouhchicha » pour ravitailler la ville en eau potable.
Les délégués des jeunes de Magta Lahjar ont expliqué qu’au cours de leurs entrevues avec les deux responsables gouvernementaux, ils ont pu constater que ces derniers n’ont pas une nette perception de la gravité et de l’urgence de la situation.
Il ont également pu constater que les deux ministres ne sont pas suffisamment informés sur le projet « Bouhchiocha » ni sur les mesures à prendre en cas de dysfonctionnement de ce projet.
La ville de Magfta Lahjar connait depuis plusieurs mois des problèmes de ravitaillement en eau potable eu égard au retard accusé par le projet dit « Bouhchicha » qui devrait ravitailler la ville en eau potable en provenance d’une zone situé au nord est d’Aleg.
ANI

Le président Ould Abdel Aziz sera à Rosso dimanche prochain





Selon une source informée, le président de la république Mohamed Ould Abdel Aziz se rendra en visite, dimanche à Rosso où il devra accueillir le dernier contingent de rapatriés mauritaniens du Sénégal.


Selon cette même source le contingent qui sera accueilli par le président au débarcadère du bac de Rosso sera le dernier, après le retour de l’ensemble des réfugiés mauritaniens au Sénégal
ANI

mardi 20 mars 2012

Tagant/ Formation de 25 Imams sur le dépistage volontaire du SIDA et la lutte contre la stigmatisation



Le ministère des Affaires islamiques et de l’Enseignement originel organise du 20 au 22 mars courant, un atelier de formation au profit de 25 Imams du Tagant. Cette formation porte sur les dangers du VIH , le dépistage volontaire et la lutte contre la stigmatisation des malades du Sida.
Pendant trois jours des communications portant sur ces trois modules, seront présentées par un spécialiste en charia islamique dépêché par le ministère des Affaires islamiques et un spécialiste en médecine relevant de la direction régionale des Affaires sanitaire du Tagant.
La cérémonie officielle de l’ouverture de cet atelier a été présidée par le Wali Adjoint du Tagant Mr Cheikh Ould Medah qui avait à ses côtés le Hakem de Tidjikja Mr Ahmed Ould Mohamed Mahmoud Ould Deh, le conseiller du Wali du Tagant chargé des affaires politiques Mr Niang Hamat Abou et l’adjoint au maire de Tidjikja Mr Horma Ould Khouweilimou.
Après le mot de bienvenue du coordinateur régional du ministère des Affaires islamique et de l’Enseignement originel, l’adjoint au Wali a rappelé les grandes lignes de la politique de l’Etat en matière de santé publique en général et celle de la lutte contre le Sida en particulier. Il a, par la suite, magnifié le rôle essentiel des Imams de Mosquée dans la lutte contre cette pandémie rappelant leur statut de guide moral et spirituel.
La communication qui a suivi aussitôt après, a porté sur les dangers du Sida, sa propagation, ses voies de transmission et les mesures préventives à observer.
Après la présentation faite par Dr Cheikh Ahmed faisant l’économie de ces différents aspects, le Imams ont saisi l’occasion pour attirer l’attention du ministère des Affaires islamiques sur l’utilisation anarchique du préservatif et des médicaments contraceptifs. Tous sont unanimes à dire que l’utilisation incontrôlée du préservatif est à l’origine du libertinage sexuel qui prend de plus en plus de l’ampleur en Mauritanie. Un argument que le communicateur s’empressera de nuancer avant de reconnaitre que l’idéal serait que ses préservatifs soient délivrés sur prescription d’un spécialiste à des conjoints mariés légalement.
Il convent de souligner que la délégation du ministère des Affaires islamiques et de l’Enseignement originel chargée d’organiser l’atelier de Tidjikja est composée de Mme Rabia Mint Abdy représentante de la coordination de la lutte contre le Sida au MAIEO et Mohamed Lemine Ould Bouh cadre au ministère des Affaires Islamiques.
Notons enfin que des communications portant sur le dépistage volontaire et sur la lutte contre la stigmatisation des malades du Sida seront présentées mercredi 21 et jeudi 22.
Khalil Sow
Khalil1965@yahoo.fr






lundi 19 mars 2012

Le Président de la République reçoit les militants de Nouadhibou pour lever les injustices




Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a reçu en audience lundi au palais présidentiel à Nouakchott un groupe de citoyens dénommés " militants de Nouadhibou pour corriger les injustices".

A l'issue de l'audience, M. Mohamed Salem Ould Soueid Ahmed, chargé de communication et mobilisation au sein du groupe, a déclaré à l'AMI : "mes collègues et moi viennent d'avoir le privilège d'être reçu par le Président de la République avec lequel nous avons discuté de manière sérieuse et cordiale tous les dossiers que nous avons en possession, en tant que caravane de l'espoir".

Il a ajouté que la caravane est constituée d'un certain nombre d'activistes de Nouadhibou venus à pied pour apporter main forte aux victimes de l'injustice, réaffirmant que les doléances de ces derniers ont été transmises fidèlement au Président de la République.

"Nous attendons des réponses transparentes soutenues par des actions concrètes inachaallah


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Zoueratt : un agent Snim écrabouillé par un camion-titan.



L’accident s’est produit tôt ce matin 18/03/2O12 au site d’exploitation Guelbs à 30 kilomètres au nord-est de la cité minière. Destin tragique d’un jeune nouvellement embauché. Parti à bord d’un véhicule avec un collègue pour un dépannage sur un engin minier, Youssouf Ousmane Guéye ne savait pas que la grande faucheuse l’attendait à ces lieux.

Après avoir terminé le dépannage, son collègue part téléphoner à son central de commandement qu’il n’a pas pu joindre en vain, Youssouf Gueye, lui est resté dans la voiture stationnée non loin d’un camion chargeur. A ce moment précis, le chauffeur dudit camion est lui aussi appelé par son central de commandement pour rejoindre un point de chargement.

Dans son élan, le monstre métallique a pilé la voiture dans laquelle était resté le jeune Gueye, le choc fut terrible que son corps a été écrabouillé et son bassin émietté.

Il a fallu l’emploi de gros moyens pour extraire le reste du corps emprisonné dans le véhicule concassé. Alerté, le procureur près du tribunal régional s’est rendu sur les lieux pour constater ce tragique accident. A rappeler que le jeune décédé est récemment embauché par la SNIM, n’ayant même pas encore pris un congé.

Djibril Sy


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Source :
Djibril Amadou Sy

Lancement à Boghé du Programme d’Appui à la Formation par Apprentissage PAFPA.




C’est dans les locaux du Lycée de Formation Technique et Professionnelle de Boghé que s’est déroulée le 14 mars la cérémonie officielle de lancement du « Programme d’Appui à la Formation par Apprentissage-PAFPA-».

La cérémonie de démarrage a été présidée par le directeur de l’établissement, M. M’Rabih O Abdelrrazagh entouré de ses principaux collaborateurs, Mohamed Saleck O Sleymane, chef des travaux, Ahmed O Abdallahi O Rhil chef de service Formation-Relations-Emploi et Heîbe O Sidi El Kheir chef de service Etudes et Stages.

Ce programme conçu par l’Institut National de Promotion et de la Formation Technique et Professionnelle en partenariat avec le GRET est logé au Ministère Délégué auprès du Ministère d’Etat à l’Education Nationale chargé de l’Emploi, de la Formation Professionnelle et des Nouvelles Technologies. Ce programme qui bénéficie de l’appui de l’Union Européenne et de l’Agence Française de Développement est mis en œuvre par l’INAP-FTP.

Il ambitionne à court et moyen terme d’offrir une formation qualifiante à 400 jeunes filles et garçons, apprentis dans les petits métiers et qui soient âgés de plus de 14 ans a déclaré le formateur en chef, M. Housseînou Kassougué, chef du département ingénierie pédagogique à INAP-FTP. A terme ajoute t-il, 100 Petites et Moyennes Entreprises (PME) vont profiter de cette formation.

Le programme se focalisera sur les Moyennes et Petites Entreprises (MPE), les Fédérations Professionnelles, les Centres de Formation et enfin les Institutions en charge de la Formation Technique et Professionnelle (FTP). A la fin de la formation qui dure 3 années, des « Certificats de Compétence » seront décernés aux apprentis formés et qui ont réussi leur texte de passage. Diplômes qui selon M. Kassougué porteront la signature du ministre.

L’objectif ainsi de cette formation qui sera alternante entre la théorie (20% du temps) et la pratique (80% du temps) est de faire des jeunes apprentis résidents dans les zones cibles du programme (Boghé, Atar, Nouakchott, Rosso), des jeunes employables a affirmé Kassougué. Toujours dans le même sillage, une session d’alphabétisation des jeunes apprentis illettrés est prévue dans le programme pour leur faciliter la compréhension des modules de formation.

Les sessions de formation prévues seront courtes (6 à 9 mois) permettant d’accéder au niveau ouvrier semi-qualifiée. Quant aux filières d’apprentissage, elles embrasseront 13 métiers compris entre les PTP (maçonnerie polyvalente, plomberie, électricité bâtiment), Services (mécanique, froid climatisation, coiffure esthétique, coupe couture, restauration), Artisanat de Production (soudure, métallique, menuiserie bois), et les MPE Rurales (maraîchage, horticulture, artisanat rural).

Les futurs promoteurs des PME seront soutenus dans le cadre du programme avec des appuis notamment en équipements et des subventions financières pour les aider à faire face à certaines charges.

Thièrno Souleymane
Cp Brakna


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Source :
Le Quotidien de Nouakchott

dimanche 18 mars 2012

Tuberculose/ 14 cas dépistés au Tagant



Selon le coordinateur national de la lutte contre la tuberculose et la lèpre Docteur Abdallahi Traoré, présent au Tagant pour relancer les activités de sensibilisation sur les dangers de la tuberculose et encourager les malades à suivre régulièrement leur traitement, ce faible taux n’est en fait que la partie immergée de l’Iceberg. « En réalité, le phénomène est plus répandu et ses effets redoutables pour des populations majoritairement indigentes » dira-t-il.
La grande opération de sensibilisation qui a été entamée avec la sensibilisation des autorités administratives régionales (le Wali en tête) et qui couvrira les populations des trois Moughataas du Tagant permettra, Selon Dr Traoré, d’inverser cette tendance et de prévenir toute forme de complication (multi-résistance et Ultra-résistance).
Le coordinateur national de lutte contre la tuberculose et la lèpre qui s’est entretenu longuement avec les responsables administratifs et l’équipe médicale de la Dras du Tagant s’est dit confiant sur l’efficacité de la lutte déclenchée contre la tuberculose au niveau du Tagant. Il a loué par la suite les efforts de l’Etat visant à lutter contre la pauvreté à travers l’opération EMEL 2012 et son impact sur la lutte contre la tuberculose une maladie liée en grande partie à la sous alimentation et la malnutrition.
Khalil Sow
Khalil1965@yahoo.fr

Ghoudiya: "Emel 2012 et l'eau au service des populations" (Maire)



"La commune de Ghoudiya située à 100 km de la ville de Tidjikja au centre de la Mauritanie bénéficie du programme Emel 2012 et elle possède un réseau d'adduction d'eau qui sert régulièrement l'ensemble des habitants de la commune" tels sont les propos du Maire de la commune, Saleck Ould Abde Jelil, venus démentir formellement "les informations non fondées fournies par une source qui n'est pas sur place" selon lui.

Et le maire de préciser à Alakhbar que la commune a obtenu deux quotas à l'instar des autres communes de la Wilaya, à savoir, 25% ce qui revient à 30 tonnes pour le mois de février passé et 26% ce qui équivaut à 52 tonnes des différents produits alimentaires (riz, sucre, pâtes alimentaires, huile,...) du programme Emel 2012.

Il a par ailleurs affirmé que l'ensemble des populations de la commune et des localités environnantes viennent se ravitailler quotidiennement au près des boutiques qui sont à leur service.

En plus s'agissant de l'eau, Ould Abdel Jelil a expliqué à Alakhbar que d'ailleurs l'eau coule à un débit important et que les habitants en bénéficient à n'importe quel moment.

ALAKHBAR

Kalinioro: Des éleveurs mauritaniens torturés par des gardes maliens




Des éleveurs peulhs originaires de M’Bout (Gorgol) ont été torturés et verbalisés par des gardes maliens du cercle de Kalinioro, a affirmé le 16 mars M. Barry Harouna conseiller municipal de la commune de Tektaké (Guidimagha).

Les gardes maliens s’en prennent aux éleveurs mauritaniens essentiellement pour port d’armes, précise M Barry soulignant qu’il s’agit de fusils à chevrotines destinés à protéger le cheptel contre les hyènes mais que les maliens prennent pour des armes de guerre.

Les éleveurs mauritaniens se voient verbalisés avec de fortes amendes et contraints de subir des rackets en règle au niveau de leurs petits ruminants. Obligés de transhumer prématurément cette année vers le Mali à cause de la sécheresse, les éleveurs mauritaniens se retrouvent entre le marteau et l’enclume :

Sans armes, leur cheptel est dévoré par les hyènes et avec une arme, ils sont pris pour cibles, par des gardes maliens, plutôt brutes et voraces.



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Source :
Tahalil Hebdo (Mauritanie

samedi 17 mars 2012

Akjoujt : Mort d’une personne dans un accident de travail à MCM.




Dans la journée du mercredi, Mohamed Abdallahi, un travailleur de SMBTD-APRESCOG, a été grièvement blessé à la tête au cours d’une opération de transport d’un conteneur, rapporte le correspondant de l'ANI dans la wilaya de l' Inchiri.

L’ouvrier, victime d’ hémorragie ; a été transporté d’urgence à l’hôpital national de Nouakchott (CHN), où il rendra le dernier soupir vendredi matin.

Selon une source syndicale, le médecin de service de la clinique de MCM a mis beaucoup de temps avant de venir au secours de l’ouvrier, allant jusqu’à répondre aux travailleurs venu l’alerter pour ce cas : « Laissez-le mourir ». Ce qui a provoqué la colère des ouvrier qui ont qualifié ce comportement d’inhumain.

Le représentant de la CNTM à Akjoujt, Ethmane Ould Kreivitt, a vivement condamné ce comportement, qu’il a jugé « irresponsable ».



Source :
ANI (Mauritanie)

Rosso a gagné !




« Rosso a gagné! » c’est un cri de joie, il provient du fond du cœur du maire de Rosso. Il faudra écouter RFI le Dimanche 18 Mars à 11h20 pour se rendre à l’évidence que le Pr Yerim Fassa a une solide et bonne raison de s’écrier ainsi.

En effet, Fassa vient de faire un enregistrement ce Vendredi 16 Mars 2012 qui passera le Dimanche 18 Mars sur les ondes de RFi.

Ainsi, au cours du forum mondial de l'eau tenu à Marseille du 12 au 17 Mars le premier magistrat de Rosso a décroché une subvention de 600 000 euros soit 240 000 millions d'ouguiyas pour terminer le plan communal de l'hydraulique et de l'assainissement de la commune de Rosso.

Ainsi toute la commune de Rosso aura accès à l'eau potable et à l'assainissement en 2013 alors que les objectifs du millénaire avaient fixé la date en 2025. Ce qui fait que Rosso soit en nette avance sur les objectifs du millénaire. Et c’est dans une grande émotion que le Pr Yérim Fassa maire de Rosso a promis de fêter cet événement en grande pompe.


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Source :
hjiddou

Collectifs des Enseignants des Rapatriés du Sénégal au Brakna : Lettre d'Information




A Monsieur le Directeur Général de l’ANAIR à Nouakchott,

Nous, collectifs des enseignants chargés de cours pour les écoles des rapatriés du Sénégal, venons par la présente lettre vous exprimer les efforts déployés par l’ANAIR pour la bonne marche de ces écoles.

Vous œuvrez depuis l’année scolaire 2009-2010 à faire fonctionner les écoles en place et vos services compétents (antenne de Boghé) dans la région qui ne ménagent aucun effort pour la réussite de notre mission.

Pour ce faire et devant une situation motivante, les enseignants (contrat de travail), nous vous signifions toute notre reconnaissance et vous demandons la recommandation suivante :

- Ouverture d’autres opportunités aux enseignants dans le département.

Devant cette situation encourageante, les enseignants de manière unanime vous félicitent ainsi que votre chef d’antenne de Boghé pour l’importance, la considération et l’estime que vous accordez à l’éducation des enfants des rapatriés. Les populations, par ce caractère social et éducatif se joignent à nous pour vous faire savoir toute leur reconnaissance.

Dans l’espoir que cette lettre trouve auprès de vous un écho favorable comme par le passé, nous vous prions de croire à l’expression de notre haute considération.

Boghé le 15/03/2012
Le Collectifs des Enseignants des Rapatriés du Sénégal au Brakna

Liste des Membres Signataires :

N° Noms et Prénoms Villages
1 Mouhadji Barry Mourtougal
2 Amadou Mamadou Sow Wouro Amadou Hawa
3 Amadou Tidjane Diallo Goural
4 Amadou Abou Diallo Belel Ournguel
5 Daouda Doudou Bâ Diandia
6 Alassane Djiby Sow Dar Salam
7 Faty Mamadou Dia Goural
8 Salif Abou Bâ Houdallaye
9 Harouna Saidou Bâ Houdallaye
10 Aliou Yéro Diallo Houdallaye
11 Diamilatou Oumar Bâ Houdallaye
12 Racky Abdoul Sow Hamdallaye
13 Hamath Samba Bâ Fondé Mayel
14 Harouna Ngoussa Saw Boynguel Thily
15 Saratou Abass Aw Kadiel Abou
16 Aissata Ball Deldi Ourdi
17 Harouna Moussa Dia Donaye


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Source :
Katante Bâ

Boghé : Lancement du programme d’appui à la formation par Apprentissage PAFPA..




Le lycée de formation technique et Professionnel de Boghé a abrité un atelier de lancement du programme d’appui à la formation par apprentissage. C’est un programme né du partenariat INAP-FTP/ GRET/ BAA, un programme mis en œuvre avec le soutien de l’union européenne et l’agence française de développement.

Cette rencontre a eu lieu en présence du directeur du LFTP de Boghé Mr Mourabiah ould Abdel Razack, Housseinou Kassougué, chef département pédagogique INAP/ FTP (ingénieur) et du Mr Dia Saîdou Thiélel méthodologue INAP/ FTP, tous deux du ministère délégué au prés du ministère d’état à l’éducation nationale chargé de l’emploi et de la formation professionnelle et des nouvelles technologies.

Le coût global du financement est de 1200 000 euros, 400 apprentis sont bénéficiaires et 100 MPE. Les villes Nouakchott, Atar, Rosso et Boghé sont pour le moment des localités retenues pour le projet.

La durée du projet est de 36 mois et le projet en question a démarré depuis septembre2011 et la clôture est prévue en août 2014.

Il s’agit d’une formation post-primaire des jeunes qui passent essentiellement par l’apprentissage sur le tas au sein des MPE du secteur informel, un besoin d’améliorer la qualité et l’adéquation de la formation avec l’emploi par un système ou mieux une méthodologie dite l’apprentissage de type dual et une opportunité de mettre en œuvre une FPA rénovée qui soit reconnue et ancrée durablement dans le dispositif national de FTP.

Les objectifs sont à rechercher dans le renforcement de l’employabilité des jeunes et leur fournir les compétences professionnelles dont les entreprises ont besoin, en particulier les MPE, l’amélioration de leur capacité de production et leurs revenus et quant aux objectifs spécifiques du projet il est question de développer une vraie offre de formation par apprentissage (FPA) durable et réactive aux besoins en compétences des micros et petites entreprises et reconnue dans le cadre d’une action concertée entre institutions publiques, MPE et centres de formation professionnelle (CFP) concertés.

Les premiers responsables ciblés pour ce projet salutaire sont d’abord : les jeunes filles etgarçons en apprentissage à partir de 14 ans, ensuite les micros et petites entreprises du secteur artisanal non formel, les fédérations professionnelles des MPPE, les centres de formation professionnelle et enfin les institutions en charge de la FTP.

Les formations prévues par le projet sont de courte durée allant de 6 à 9 mois, permettant à ces derniers d’accéder au niveau d’ouvrier semi qualifié, dont 80 % du temps le jeune restera en atelier et 20% en centre de formation professionnel,il existera aussi une possibilité pour les jeunes apprentis de passerelle vers une formation professionnelle en CAP.

Les filières d’apprentissage comprennent 13 métiers divisés en BTP c'est-à-dire : maçonnerie polyvalent, plomberie et électricité bâtiment.

Le Service comprend mécanique, froid climatisation, coiffure esthétique, coupe couture et restauration. La filière d’artisanat de production contient les métiers suivants : soudure métallique et menuiserie bois.

Et enfin la filière MPE rurales a comme métier Maraîchage- horticulture et artisanat rural.

Les sélections de ces jeunes se feront par des critères d’éligibilité à savoir motivation personnelle, apprenti depuis au moins 3 mois, minimum 14 ans et niveau d’instruction de base savoir lire, écrire et compter.

C’est un projet expérimental, une occasion d’opérationnaliser un certificat de compétence,un diplôme un choix par rapport au volume.

Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel
CP au Brakna le véridique.

Cridem

Initiative pour la solidarité avec les populations d’Amourj




J’ai lu avec beaucoup de stupéfaction et d’étonnement l’article intitulé : Initiative pour la solidarité avec les populations d’Amourj, publié sur le site web : www.cridem.org en date du 08/03/2012 à 23h 18mn, juste début du week end à une heure tardive, qui dénote d’une précipitation et une anticipation injustifiées surtout que « la politique du fait accompli » n’est plus à l’ordre du jour.

D’abord, je tiens à exprimer mes remerciements pour l’auteur du projet de ladite initiative qui, bien entendu, n’est pas la première dans son genre et certainement qu’elle ne sera pas la dernière, car, il y a eu bien d’autres auparavant qui ont largement atteint les résultats escomptés, à juste titre, grâce à la concertation (la concertation est parfois sage).

Comme aussi, je tiens à rappeler que les ressortissants de la Moughataa d’Amourj ont soutenu avec fracas le régime en place dès le premier jour de son arrivée et l’ont accompagné dans toute sa politique de réformes visant l’amélioration du niveau de vie des populations.

Ajoutant à cela, que l’ensemble des personnes énumérées sont toutes des militants du Parti de la Majorité. Pour revenir à cette approche qui semble avoir d’autres desseins que ceux exprimés, je tiens à rappeler que j’ai reçu une convocation du coordinateur du projet d’initiative pour une réunion prévue le 17 mars 2012.

A mon sens, l’ordre du jour serait consacré à la mise en place d’une stratégie concertée visant à contribuer à la lutte contre le fléau de la sécheresse qui a frappé notre Moughataa.

A ma surprise, je suis tombé par pur hasard sur cet article qui parle de décisions déjà prises. Une liste des élus et cardes de cette Moughataa a été publiée sans aucune forme de concertation fixant des montants à débourser selon des tranches de salaires fixés, hypothétiquement, par le coordinateur.

D’ailleurs, je ne vois plus l’utilité de la convocation pour ladite réunion dans la mesure où il s’agit d’un package à prendre ou à laisser. C’est pour dire que le principe de l’initiative est louable et que les bonnes volontés ne manquent pas, mais, il fallait donner aux intéressés la chance de s’exprimer, de définir les moyens adéquats et de prendre les décisions qui s’imposent.

A défaut de cela, ledit projet d’initiative sortirait, carrément, de son contexte normal pour donner la place à une tentative de séduction pour des ambitions personnelles dont les résultats, en cas d’échec, n’engage que son auteur.

Cadre d’Amourj

Atar/Tourisme : Les guides de nouveau vexés !




Dans le cadre de l’exécution des accords convenus entre le ministère du commerce de l’artisanat et du tourisme et les acteurs touristiques en Adrar, une commission d’évaluation, présidée par le chargé de mission auprès du ministre, accompagné du Représentant du PNUD, séjourne actuellement en Adrar.

Déjà peu contents des prestations du ministère, les guides touristiques se sont de nouveau sentis vexés par les démarches et propos tenus par les membres de cette commission.

Tout avait commencé en fin 2007, lorsque qu’un coup de frein brusque mit fin aux ballets d’avion charters, débarquant chaque semaine sur l’aéroport d’Atar des dizaines de touristes. Le problème de sécurité, suite à l’assassinat de 4 Français à Aleg, drapa peu à peu de ses voiles de frousse toute la région de l’Adrar.

Commença alors pour les acteurs et opérateurs du tourisme, la descente aux enfers de la déche. Quatre années plus tard, ceux qui n’ont pas disparus ou émigrés vers d’autres cieux, se trouvent pris à la gorge et se débattent à chercher un souffle.

Plusieurs manifestations, écrits, rencontres et échanges divers aboutirent en fin 2011 à un accord (tacite pour la plupart des points) est conclu entre le ministère de tutelle et les acteurs du tourisme en Adrar.

Concernant les guides touristiques, une formation en Anglais et Espagnol a été convenue. Le représentant du PNUD à Nouakchott est chargé du suivi de cette formation, financée dans le cadre du Fonds alloué par le royaume d’Espagne aux fins de valoriser le patrimoine et tourisme Mauritanien.

Une commission régionale présidée par le Wali Mouçaid et comprenant le président de la fédération locale du tourisme et le directeur du lycée technique est chargée de sélectionner les dossiers des candidats à cette formation. Les deux associations de guides en Adrar n’ont pas été associées.

« Il n’est que normal –disent les guides venus protester ce matin- que la formation commencée au lycée technique d’Atar en février dernier ne compte que 17 guides sur 40 prévus. La magouille et affaires de bras longs, ont exclu et remplacé les 23 autres par des extra-secteurs du tourisme ».

En voulant exposer hier jeudi 15 Mars, leurs revendications à la commission du ministère venue de Nouakchott, les guides se sont vus dire tout simplement, en langue nationale pour que le représentant du PNUD ne le comprenne que : « la commission fait exprès de faire ça comme ça ».

Surpris et assommés par une massue inattendue, les guides touristiques de l’Adrar décident de porter ce problème à toutes les autorités y compris Monsieur le Président de la République ainsi qu’à toute l’opinion publique.




Source :
Adrar-Info (Mauritanie)

jeudi 15 mars 2012

Deux Femmes Ministres au Guidimakha pour commémorer la fête internationale de la femme




Si à Sélibaby, la journée du jeudi 8 Mars 2012 a été caractérisée par l’absence d’activités marquant les festivités de commémoration de la fête internationale de la femme.

Les differentes activités ont été donc réservées aux journées du 9 et 10 mars, journées aux cours desquelles des femmes venues de l’Assaba et deux Hods se sont retrouvées avec leurs sœurs du Guidimakha pour exprimer leur joie à l'émancipation.

A cette occasion, nos mères sœurs et épouses se sont réunies dans les locaux de la maison des jeunes où Matty m/ Mocktar, Ministre des affaires sociales, de l’enfance et de la famille a ouvert les travaux de la soirée organisée et consacrée aux festivités de la fête internationale de la femme.

En effet au cours de cette cérémonie, la Ministre était accompagnée de Matty m/Hamady ,Ministre de la Fonction Publique ,du travail et de la Modernisation de l’Administration et de plusieurs autres personnalités. Etaient présents à cette soirée riche en couleur Dr Ouadrago, le représentant du fond des nations unies pour la population en Mauritanie, Madame Coumba Gadio du système des nations unies pour le developpemnt.

Ces illustres hôtes des femmes Guidimakhanké avaient à leur cotés Mr Isselmou o/ Abderhamene o/ Meynouh, wali du Guidimakha, entouré lui aussi de ses proches collaborateurs, parmi lesquels se trouvaient le wali Mouçaid, les Hakem de Sélibaby et celui d’ould yengé,des chefs des services régionaux et les responsables de la sécurité au niveau régional.

Prenant la parole après la lecture du saint coran et le discours de bienvenue prononcé par Khadidja Yero Diallo, premièe adjointe au Maire de Sélibaby et coordinatrice régionale du Ministère des affaires sociales, de l’enfance et de la famille, madame la Ministre a souligné le rôle que joue la femme mauritanienne dans la construction du pays, les textes juridiques, le poids électoral de cette denière et sa représentativité dans des fonctions électives et administratives. Pour ainsi dire que le gouvernement accorde une grande importance à la femme, vu son rôle social.

Les artistes locaux et poètes en langues nationales ont émerveillé le public pendant plus de trois heures durant. Ainsi, par des chants, des sketchs et des poèmes les mutilations génitales féminines, les mariages précoces et la déperdition scolaire ont constitué l’essentiel des thèmes abordés au cours de cette soirée artistique.

Six(6) Filles lauréates au concours d’entrée en 6ème et au B E P C ont obtenu des prix suite à leurs efforts. Medina Mamadou Soumaré et Aminitou m/ Cherif du collège de Sélibaby ont obtenu respectivement le premier et deuxième prix pour le B E P C et à Salka m/ cheikh du lycée d’ould yengé était revenu le troisième prix donné pour le secondaire. Marièm m/ cheikh de Diaguily, Mariem m/ Brahim de Dégui et Aminetou m/ Hamidou de Hassi cheggar ont-elles aussi obtenu respectivement le premier ,deuxième et troisième prix donné à l’occasion pour les élèves filles du fondamentales.

La matinée du samedi ,10/3/02012, quant à elle est consacrée à l’exposition des produits artisanaux et maraichers produits par les femmes, regroupées dans des coopératives et venus des deux Hods, de l’Assaba et celles des différentes coopératives du Guidimakha. A Sélibaby, les femmes des trois régions du sud –est et leurs sœurs Guidimakhankée ont commémoré la fête internationale de la femme par des chants, des danses, des sketches et des expositions des produits variés.

Les responsables de l’UPR au Guidimakha et à Sélibaby ont été aux cotés des femmes venues exprimé leur joie à l’occasion de ces deux jours d’échanges et de partages. Ainsi du Fédéral par intérim au secrétaire général de la section de Sélibaby passant par celui de la sous section aux autres membres la mobilisation était grande.

Les commissions culturelles et celle de l'’organisations créées à chaque fois que l’occasion s’est présentée ont-elles aussi largement contribué à la réussite de ces deux jours de festivités pour la commémoration de l'émancipation de la femme dans cette vile du sud où les nostalgiques de l’ancienne coordinatrice régionale du Ministère des affaires sociales, de la famille et de l’enfance étaient nombreux.

S'il y a réussite de la rencontre des femmes avec la tutelle et les partenaires,il faut reconnaitre le mérite de la commission culturelle et celle chargée de l'organisation.

Signé Amadou Bocar Ba /Gaynaako

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Source :
Amadou Bocar Ba

mercredi 14 mars 2012

Nouadhibou : Des revendications de limogeage du wali dans les médias officiels.




Les médias publics ont diffusé des slogans scandés par les habitants de la capitale économique demandent au président de la république le limogeage du Wali de Nouadhibou Mohamed Vall Ould Ahmed Youra ainsi que sa traduction devant le tribunal, au cours de leurs retransmissions directes du meeting populaire présidé mardi dernier par le chef de l’Etat mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz.

Les stéphanois sont mécontents de la manière avec laquelle le wali gère les affaires publiques de la citée, en particulier au cours de l’actuelle visite du président de la république, puisqu’il n’a pas respecté les règles courantes requises dans la distribution des invitations, au cours des différentes phases du séjour présidentiel, excluant les habitants des étapes décisives de cette visite.

Tous les stéphanois rencontrés par l’envoyé spécial du « leveridique.info » ont été unanimes sur la demande de révocation du wali « surtout qu’il a nuit considérablement à l’image du pouvoir et des des réformes en plus de sa froideur et de son absence de volonté dans le règlement des problèmes des habitants » ont-ils convenu.

D’autres accusent le wali d’avoir embrouillé le meeting, précisant qu’il avait donné des instructions fermes pour empêcher les citoyens d’arriver à la cour du rassemblement. Lorsque le président de la république est arrivé, des centaines de citoyens ont renversé les barrières et ont encerclé le président dans un mouvement de dénonciation des agissements du wali, scandant d’une même voix, au vu et au su de tous « nous voulons le limogeage du wali ».

Des sources proches du parti au pouvoir se sont étonnées des persécutions faites par Ould Ahmed Youra aux stéphanois désireux de participer au meeting, puisque les routes étaient fermées, contrairement à ce qui s’est produit dans le dernier rassemblement de la COD organisé à Nouakchott, qui s’est déroulé sans blocage des accès aux militants de l’opposition, qui ont regagné le lieu du meeting sans le moindre incident alors que les unités de la sécurité routière se sont limités uniquement à assurer la circulation.

Certains habitants de la capitale économique ont exprimé enfin leur embarras du rappel fait par le wali à tous ceux qu’il rencontre qu’il est « l’un des proches du président ».



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Source :
Le Véridique (Mauritanie)

Boghé célèbre la fête du 8 Mars sous le signe 'la participation de la femme rurale est essentielle pour équilibrer le développement social'.




A l’instar des autres femmes du monde, celles de Moughata’a de Boghé ont tenu à célébrer la fête internationale de la femme, fêté le 8 Mars de chaque année à travers le monde.

A l’occasion de cet important, le Centre de Promotion Féminine de Boghé en partenariat avec la World Vision a organisé une série manifestations dans les locaux du service départemental du MASEF. La cour du CPFB a refusé du monde en cette matinée du jeudi, 8 Mars. Plusieurs femmes ainsi que des jeunes filles ont pris part à cette manifestation.

Sur les murs étaient accrochés plusieurs banderoles sur lesquels on pouvait lire des slogans comme « le mariage précoce freine l’éducation des filles et entraîne les déperditions scolaires » ou « le mariage précoce engendre la stérilité chez la femme et freine son essor », « l’éducation est le meilleur moyen pouvant assurer l’épanouissement de la femme», « Non à l’excision et aux mariages précoces » entre autres.

C’est le Hakem de la Moughata’a de Boghé, M. Ahmedna O Mohamed Lemine entouré du Hakem Mouçaîd, du commissaire de police, du commandant de brigade de la gendarmerie, du chef de la subdivision départemental de la garde ainsi que de plusieurs invités qui a présidé la cérémonie marquant le coup d’envoi officiel des festivités commémoratives de la fête internationale de la femme.

C’est aux alentours de 12 heures que la cérémonie a débuté par la lecture du saint coran suivi après d’une importante allocution prononcée pour la circonstance par madame N’Gaîdé née Hourria Abdarrahmane Dia alias Marième Dia qui n’est autre que la directrice du centre. Après avoir souhaité la bienvenue à l’assistance et rendu hommage au Hakem et au maire de Boghé pour le soutien qu’ils n’ont cessé d’apporter au CPFB, la directrice du centre parlant au nom de la coordinatrice régionale du Masef au Brakna.

Boghé rappelle t-elle dans son discours « a toujours célébré la journée internationale de la femme, ici sur cette place publique à travers l’organisation de plusieurs manifestations qui mettent en valeur le rôle joué par la femme Mauritanienne dans le développement économique et sociale de notre pays.» Le choix du thème de cette année « Participation de la Femme Rurale est essentielle pour équilibrer le développement sociale » selon Hourria « traduit l’attachement des pouvoirs publics Mauritaniens aux préoccupations du monde rurale, une société au sein de la quelle la femme joue un rôle de premier plan ».

La jeune institutrice qui gère le service de la promotion féminine a dressé par la suite un bilan qu’elle a jugé positif concernant les réalisations accomplies par les différents régimes au bénéfice de la promotion et de l’émancipation de la femme Mauritanienne depuis 50 ans que notre pays est indépendant. La junte féminine représente à ce jour, la masse la plus importante dans le secteur de l’enseignement et elle a accès à tous les autres services sociaux de base (santé, eau).

Aujourd’hui, les femmes occupent de hautes fonctions dans la hiérarchie étatique ( (ministre, maire, députés, sénateurs, directeur, Wali, Hakem etc…) a affirmé Hourria qui a indiqué « qu’un grand pas a été franchi dans le sens de l’émancipation et du développement de la junte féminine. »

Pour elle, malgré ces progrès, il reste encore beaucoup de choses à faire. D’où l’engagement du président de la république M. Mohamed O Abdel Aziz à inscrire la femme dans les priorités politiques de son quinquennat. Chose qui doit nourrir l’espoir chez les femmes a fait savoir la Mme N’Gaîdé. Elle a tenu à remercier dans un accent particulier la World Vision qui mobilisé les ressources qui ont permis l’organisation de la manifestation ainsi que tous ceux qui se sont impliqués de prés ou de loin dans la réussite de l’évènement.

Un discours ponctué tout au long de sa lecture par des applaudissements du public venu nombreux pour honorer les femmes. Lui succédant au micro, le Hakem a rappelé le contexte historique dans le quel est né cette fête du 8 Mars avant d’affirmer que « le droit ne se quémande ».

Et Amedna O Sidi Bah d’ajouter que l’Etat prête une attention particulière aux problèmes de la femme. Les vivres de soudure mis en place dans le cadre du programme Emel 2012 sont destinés à soulager les plus démunis et pas à renforcer la position des plus nantis ou des couches aisées. Le Hakem a enfin visité l’exposition des produits artisanaux des coopératives féminines et écouté des explications émanant des femmes responsables des expositions. Le tout s’est déroulé dans une ambiance festive animée par des griots de Boghé.

Par la suite, la fête s’est poursuivie avec un chœur et plusieurs sketchs présentés par la troupe artistique Lewlewal Pinal du quartier de Boghé Dow. Le chœur appelait les parents à accorder davantage de l’importance à l’éducation de leurs enfants. Les sketchs mettaient également l’accent sur les méfaits des mariages précoces sur l’avenir scolaire des filles.

Une conférence sur la femme et les méfaits précoces a été animée par MM. Samba Fall, Ciré Aliou Dioum, Défa Wane et Outhmane O Brahimat respectivement, président de l’Ong New Vision, responsable local de l’AMDH, représentante de la coopérative Omakala Wane et représentant de Tostan à Maghta Lahjar.

La journée commémorative du 8 Mars qui a été une réussite à tout point de vue, s’est achevée vers 18 heures. Le centre de promotion féminine de Boghé a réussi sans doute à relever le défi de la mobilisation au cours de cette journée.

Il faut noter que le centre de promotion féminine de Boghé vit une redynamisation de ses activités depuis l’arrivé de Hourria Abdarrahmane Dia à la tête du service. Les partenaires au développement commencent à accorder de plus en plus d’importance aux activités du centre.

Jules Diop
Cp Brakna

mardi 13 mars 2012

Nouadhibou: Aziz tire sur les ténors de l'opposition



Le Président s'en violemment pris à l'opposition en Mauritanie l'accusant d'être nostalgique de "l'ère dévolue de la gabegie". Dans un discours incendiaire prononcé devants des milliers de ses partisans, Ould Abdelaziz a répliqué aux accusations de l'opposition. Il a toutefois affirmé son respect à "l'opposition patriotique".

"On nous accuse de faire la guère par procuration au profit d'un pays. Ce pays à qui ils font allusion (La France, NDLR) a les moyens de se défendre. Il n'a pas besoin de la Mauritanie" a affirmé Aziz en réponse aux critiques formulées par la COD contre sa guerre contre le terrorisme.

Aziz s'est aussi moqué de l'opposition la qualifiant de "vieillards révolutionnaires". Pour lui elle est nostalgique du passé dévolue où la gabegie était roi. "Nous avons supprimé catégoriquement les marché gré à gré et les annexes des marchés, ce qui agace à beaucoup de monde" a-t-il rappelé.

Aziz a implicitement accusé Ely Ould Mohamed Vall d'avoir les sur les mains le sang des officiers négro mauritaniens et d'avoir amassé l'argent des bien public. "Qu'il parle de démocratie et de droits humaines, c'est tout à fait regrettable" a-t-il déploré.

"Nous sommes des vrais musulmans. Mais nous ne marchandons ni politisons la religion. Pour nous ça relève de tous les mauritaniens. Il est hors le jeu électoral" a-t-il martelé, ce qui semble une réaction aux critique proférées par le parti Tawassoul (Frères musulmanes), de plus en plus radical dans sa position et dont le rôle était clé dans l'organisation et la mobilisation, lundi,.de la marche de la COD.

"J'ai décidé, sans étude et sans réflexion, de créer une université islamique à Aïoun. L'ISERI restera ouvert" a toutefois affirmé. "La Mauritanie a besoin de médecins et techniciens, mais pas à autant des hommes de linéature" a-t-il pourtant noté.

Des étudiants avaient brandi devant le Président des slogans dénonçant "la fermeture de l'ISERI et la militarisation de l'Université".
"Pas de sècheresse en Mauritanie. Nous sommes optimistes. C'est pour eux (l'opposition) qu'il y'a une sècheresse" a-t-il lancé devant la foule.

Plusieurs banderoles portant revendications particulières ont été brandi. Ainsi, Des mareyeurs ont exigé devant Aziz la destitution du wali de Nouadhibou et le ministre de la pêche.

Au début de son discours, Ould Abdelaziz, a appelé le public de l'écouter, et de déposer les banderoles. Il a commencé son allocution par le remerciement de ce public pour la "présence massive".

Il a promis de changer le visage de la ville de Nouadhibou à travers des grands chantiers pour créer des emplois et installer une usine des chalutiers, et un stade olympique.

Ould Abdel Aziz a évoqué aussi son "combat contre la corruption", en indiquant que "ceux disent que le régime mène une politique de deux poids et deux mesures, ce sont eux-mêmes les plus corrompus".

Il a accusé ses opposants d'être derrière la situation déplorable économique, sociale, et politique du pays. il a raillé les leaders de l'opposition, en estimant que les "vieillards menteurs" ne peuvent pas être des révolutionnaires.
ALAKHBAR

Ould Abdel Aziz a eu la main lourde : Le Hakem d’Aleg limogé pourquoi ?




Au Brakna, ce n’est pas la première fois qu’on assiste à des sanctions contre des fonctionnaires en indélicatesse administrative. Hassan Ould Maouloud, alors wali du Brakna, fût aussi relevé de ses fonctions pour mauvaise manière de servir.

Ahmed Ould Deh, hakem de Boghé a eu pour sanction une mutation à Akjoujt pendant plusieurs années avant de se voir sortir de l’oubli pour une promotion à Tidjikja où il assume ses fonctions de préfet. Chaque pouvoir en place a eu sévir contre des fonctionnaires du commandement qui ont du mal à changer leur mentalité et de se mettre à la tête que la Mauritanie a besoin d’une administration de développement plus qu’une administration de répression.

Dans le cas d’espèce qui défraie la chronique, que reproche t-on à Mohamed Ould Cheikh Ould El Ghowf ? Visiblement, il a trop mal géré des dossiers sensibles qui ont conduit l’administration locale qu’il incarnait dans la capitale régionale du Brakna, à user de la force publique pour faire respecter une décision contestée.

En fait, à l’intérieur du pays, wali, hakem, chef d’arrondissements, autorités sécuritaires devraient se méfier de plus en plus des mauvaises gestions administratives des dossiers hyper sensibles que sont la terre, l’eau et l’agriculture. Car nous sommes un pays à vocation agropastorale. Du coup, les conflits entre agriculteurs et éleveurs sont monnaies courantes un peu partout dans le pays profond. Voilà pourquoi, il n’est pas sorcier de comprendre la sanction infligée au malheureux hakem.

Il semble qu’il ait très mal géré les conflits récurrents entre éleveurs et agriculteurs dans sa zone de compétence. Plus grave, il lui serait reproché aussi sa gestion du programme Emel 2012 et la réussite du récent meeting de l’opposition à Aleg. Vrai ou faux, l’intéressé ne s’est pas expliqué encore, la question qui se pose est pourquoi a t-il servi de fusibles à de gros bras tapis dans l’ombre ?

Fait curieux, il y’a le wali et le ministre qui sont quand même ses supérieurs hiérarchiques. L’ont-ils tous mis en cause pour décider le chef de l’Etat à le relever de ses fonctions ? Ou alors plus influent que ses supérieurs hiérarchiques, une ou des notabilités tribales très influentes, sont intervenus auprès du raïs pour punir le hakem ?

En attendant d’apporter des réponses à toutes ces questions, en profitent pour charger le malheureux hakem d’Aleg de tous les péchés. Si l’on en crît les informations de Alakhbaar qui cite des analystes «le Hakem d’Aleg n’a pas pu mettre un terme aux différents conflits relatifs à l’exploitation de l’eau entre les éleveurs et les agriculteurs dépendant de sa zone de compétence».
Ils donnent l’exemple de Legned relevant du district de Maale où «les autorités on fait recours à la violence après échec de réconcilier les éleveurs et agriculteurs qui disputaient autour de six puits : elles ont fait venir la Gendarmerie qui a réprimé les populations, mais fini par autoriser seuls les éleveurs à exploiter les puits».

A Mbidane et El Wassta dans la commune de Jelwar le Hakem a montré «sa faiblesse face aux maire et le directeur de l’ANEPA, Agence Nationale de l’Eau potable et de l’Assainissement, qui disputaient la gestion des bornes fontaine. Un différend, qui a dégénéré en conflit et causé neuf blessés dans les rangs des populations». A Diédida, un quartier à Male, «des populations parmi les anciens esclaves ont tenu un sit-in permanant devant les locaux de la Wilaya déplorant que l’eau potable ne leur parvienne pas.»

Il s’agit, deuxièmement, de deux éleveurs, Mohamed Ould Moustapha et Yahya Ould Vill qui «ont échangé des coups de point dans le bureau même du Hakem alors qu’ils se disputaient sur le programme Emel 2012 destiné à compenser le déficit pluviométrique. Dans le même registre, indique le site en ligne, la commune de Cheggaar a jugé insuffisant et refusé 60 tonnes qu’elle devait bénéficier dans le cadre du même programme. Et cela sans compter, dit-on, les plaintes des populations faisant état de nombreuses irrégularités dans l’établissement de listes des bénéficiaires du programme».

Moussa Diop


www.cridem.org


Source :
Le Quotidien de Nouakchott