jeudi 29 mars 2012
La course au mensonge.
Décidément, le mensonge est devenu un art dans lequel excellent les DREN de Mauritanie. De façon symptomatique, ceux du Gorgol et du Trarza passent pour être les maîtres incontestés dans la mesure où ils font la course en tête.
Pour prendre un exemple précis, sur les 36 profs grévistes que comptent les établissements d’enseignement secondaire du Gorgol le DREN n’en a daigné déclarer que 15 donc bien en deçà de la moitié. On pourrait multiplier les exemples à l’envi car partout, ces marchands de sornettes adoptent la même stratégie.
Mais quelle mouche a donc piqué ces petits Dren pour qu’ils déploient un zèle insensé dans le seul dessein de briser la grève ? N’ont-ils rien d’autre à faire ? Leur rôle se réduirait-il à cette minable besogne ? La réponse à cette dernière question ne souffre d’aucune ambiguïté : c’est oui ! Cependant, ce n’est pas étonnant de leur part dans la mesure où la médiocrité ne peut enfanter que la monstruosité.
C’est pourquoi ces arrivistes éhontés n’hésitent pas une seule seconde à user des moyens sataniques pour préserver leurs privilèges. N’est-ce pas diabolique leur machination qui consiste à diviser les profs selon leur appartenance raciale, ethnique ou tribale ? N’est-ce pas diabolique leur insinuation qui consiste à faire croire que seuls les profs négro-mauritaniens vont essuyer les foudres de l’administration ? N’est-ce pas diabolique leur thèse erronée qui consiste à soutenir que les profs grévistes sont des bons à rien qui ne cherchent qu’à gâcher l’avenir des élèves ?
Mais, fort heureusement, le peuple mauritanien n’est pas dupe. Il sait parfaitement que les grosses légumes de la République ont mis leurs rejetons dans les meilleures écoles privées du pays et d’ailleurs pour échapper à un système éducatif moribond. Dans ce gigantesque procès qu’on veut intenter aux profs grévistes, les vrais coupables sont connus. Le reste n’est que verbiage stérile.
La coordination du SIPES/Gorgol
Kaédi le 22/03/2012
www.cridem.org
Source :
Moussa Kane
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