jeudi 3 juin 2010

Sacrée Assaba!





Oui, mon Assaba chérie, nombril de ma Mauritanie chérie. Ne dois-tu pas être le centre de ce monde qui est le nôtre. Or, te voici reléguée très loin, encore plus que le second plan. Livrée à toi-même, comme si tu ne méritais pas toute notre attention.

Oui, sacrée Assaba,Pourquoi tant d'injustice? Pourquoi ce retour aux pratiques féodales moyenâgeuses... Toujours dans la localité de Blajmil, où il y a quelques mois, le barbelé destiné à clôturer des barrages pour les besoins de développement sert tout simplement de clôtures de troupeaux de tiers.

Voilà encore que le chef du village de Seyal, inflige aux villageois les plus démunis l'achat de feuillages de palmiers sauvages à raison de plus d'un démi million d'ouguiyas par an. Alors que le chef du village en question paie seulement une quittance de 50.000 UM par an à l'Etat sur la somme de 600.000 UM qu'il impose aux pauvres villageois depuis une vingtaine d'années.

Prenant conscience de l'irrégularité de l'opération, les villageois ont adressé cette année un courrier au ministère de l'environnement pour réparation. Le ministère a répondu par un avis favorable. Seulement, les autorités locales, notamment le Hakem bloque encore le dossier.

Pour rappel, le Hakem de Kankoussa a servi au même poste du temps où l'ami du chef du village était son patron, en l'occurrence ministre de l'intérieur à l'époque.

Sacrée Assaba, les autorités locales qui t'administrent ne savent-elles pas qu'une Mauritanie nouvelle est née? Que l'Etat existe et que les vieilles pratiques féodales et moyenâgeuses ne sont plus permises...


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Info source :
nasserdine

Cette fois, c’est parti pour de bon, El Bountiya change de visage !





Dans le cadre de la campagne d’assainissement de la Wilaya de Dakhlet NDB, la DSPCM a pris en charge l’enlèvement des ordures dans les zones suivantes : Zone EPBR, zone ZAC longeant l’aéroport du coté Sud/Ouest et la zone de El Bountiya, célèbre par ses mauvaises odeurs.

El Bountiya était occupée illégalement par des étrangers qui s’adonnaient au traitement traditionnel de poissons et représentait aussi, un vivier pour la migration clandestine, entre autres.

A l’issue du déménagement de ses occupants, la DSPCM a mobilisé d’importants moyens matériels et humains pour l’enlèvement de 11000 tonnes d’ (ordures, huiles, déchets…) dont 40 % à El Bountiya.

L’opération a duré 22 jours avant de prendre fin le 27 Mai 2010 et permettre a ces zones de reprendre leur visage propre comme il y’a 15 ans (voir photo).

Les populations de Nouadhibou auront l’occasion de découvrir dans les semaines qui suivent, UN ESPACE VERT dans cette zone, compatible avec leurs ambitions citadines.

EV1 Ahmed Ould Moulaye Chef C.O/LCMI



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Info source :
DSPCM (Mauritanie)

Gourel Thierno/Maghama : Meurtre à coups de hache et de fusil




Vendredi 28 mai, à Gourel Thierno, aux environs de Maghama (Gorgol), un homme âgé de 40 ans a été retrouvé morts à coté d’un périmètre irrigué. Il a été tué à coup de hache et de fusil.

Principal suspect : le frère cadet de la victime âgé, lui, de 30 ans. Le suspect aurait pris la fuite et serait de l’autre coté du fleuve, au Sénégal. Il est recherché par la police.

A la veille du meurtre, il y avait eu une violente dispute entre les deux frères.

Khalilou Diagana



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Info source :
Khalilou Diagana pour Cridem

Boghé : Plainte d’un citoyen contre la SNDE auprès du tribunal d’Aleg, la CAPEC se dérobe !

Un commerçant du nom de Mohamed Abdallahi O Mohamed vient de déposer une plainte auprès du parquet contre l’Agence locale de la SNDE basée à Boghé et monsieur Taki, ex-chef d’agence de la CAPEC de Boghé. Le plaignant affirme que l’un des mis en cause, Taki notamment, l’a traité de fou au téléphone.

L’origine du différend entre les deux parties porte sur une facture impayée à la société d’eau d’un montant de 159.111 Ouguiyas et datant du 11/04/2010. Une facture portant l’adresse du Chef d'agence Capec Nioly. Une maison conventionnée par l’Etat. Elle était habitée par monsieur Taki qui dirigeait jusqu’au début de cette année 2010, le bureau de la CAPEC de Boghé avant son affectation au siège centrale.

La facture fait un cumul de plus de 150. 000 UM de plusieurs factures impayées a déclaré le chef d’agence de la SNDE. La Direction générale de la CAPEC, citée par le commerçant en question refuse de payer le montant due à la SNDE prétexant qu’elle ne prend pas en charge l’eau et l’électricité de ses cadres bien que cette facture porte l’adresse de leur Institution.

Le chef d’agence de la SNDE que nous avons contacté s’étonne que Mohamed Abdallahi qui a déjà saisi la justice se mette encore à médiatiser l’affaire. Pour lui, cette facture sera payée soit par le propriétaire de la maison ou par Taki en parsonne. Or, ce dernier a déjà passé service et quitté la ville. Mohamed Abdallahi a rencontré le Hakem et madame le Wali sans obtenir satisfaction auprès de ces derniers nous a-t-il déclaré.

Mohamed Abdallahi, dans sa plainte, déplore l’attitude du Hakem de Boghé à son égard et qui dit-il l’a insulté et méprisé dans son bureau, le qualifiant de « Moujrim.» En tous cas, cette affaire est claire, la facture doit être payée par la direction générale de la CAPEC parceque l’abonnement est fait à son nom.

Pour l’instant, la SNDE refuse de rétablir l’approvisionnement en eau de la maison de son client, Mohamed Abdallahi tant que la facture n’a pas été payée. Comment l’Etat par le biais de la direction générale de la Caisse Poulaire d’Epargne et de Crédit qui avait conventionné cette maison et pris en charge à son nom l’eau et l’électricité peut-il aujourd’hui refuser de régulariser cette facture en voulant faire endosser à un citoyen une responsabilité qui n’est pas la sienne ?

Il faut signaler qu’avant d’être occupée par Taki, la maison avait des arriérées de 9419 Ouguiyas selon le propriétaire. La SNDE depuis que le domicile a été occupé par Taki n’a jamais établit de facture. C’est seulement après l’affectation de ce dernier au mois de d’Avril dernier qu’elle a établit une facture cumulant 159.111 UM. (Affaire à suivre).

Thièrno Souleymane Cp Brakna

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Info source :
Le Quotidien de Nouakchott

Ould Abdel Aziz à Rosso




Selon des sources dignes de foi, le Président Ould Abdel Aziz doit se rendre, la semaine prochaine, à Rosso pour donner le lancement de la campagne agricole 2010-2011. La présente campagne d’un budget de 4 milliards d’UM se fixe un objectif de production de 80 000 tonnes de riz.

Toutefois, certains opérateurs du secteur signalent les premières difficultés, à l’instar de Boubacar Ould Ali, responsable d’une organisation agro-pastorale du Trarza qui a considéré que « certains agriculteurs n’ont pas été associés dans l’élaboration et la préparation de cette campagne et que les semences choisies par l’Etat ne sont pas celles voulues par les agriculteurs ».

Selon les autorités, les semences sont toutes locales, car celles importées de l’étranger ne donnent pas toujours les garanties de qualité et de salubrité. Pour d’autres agriculteurs, l’enveloppe consentie cette année à la campagne agricole est beaucoup moindre que celle octroyée par le passé ce qui suscitera d’énormes difficultés, car les vrais problèmes n’apparaissent qu’au cours de la campagne.


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Info source :
Canal Rim (Mauritanie)

Tostan : 78 Communautés disent non à l’excision et aux mariages précoces à M’Bagne.




Pour l’évènement, le comité local d’organisation de Tostan à M’Bagne a tout mis en œuvre pour la réussite de ce grand rendez-vous dédié à la promotion des droits de la femme. La cérémonie solennelle de cette déclaration publique s’est déroulée en face de la Moughata’a sous le haut patronage du Secrétaire général du Ministère Affaires Sociales, de l’Enfance et de la Famille (MASEF), M. Mohamed Eli O Telmidi. Il y’avait également à ses côtés le Représentant adjoint de l’UNICEF, M. Saîd Nemri ; la Directrice de la Promotion du genre au MASEF, madame, Maîmouna Mint Taki, madame le Wali du Brakna, Zeînebou Mint Ahmed Nah, le Hakem de la Moughata’a de M’Bagne Mohamed Mahmoud O mohamed Lemine et le maire de la commune.

Une ambiance folle régnait au milieu du rassemblement monstre organisé pour marquer la lecture cette déclaration publique de 78 communautés du Brakna qui ont renoncé à l’excision et aux mariages précoces des filles. Gomou Pinal (la troupe artistique de M’Bagne) encadré par Kaya Diop tenait en haleine des heures durant le public à travers les démonstrations chorégraphiques des danseurs de la troupe accompagnées par la voix merveilleuse de, Diami Gaye. Les garçons et filles de la troupe étaient déguisés en tenues aux couleurs de la république (jaune et vert). Au même moment, plusieurs groupes folkloriques venues de Dawalel, Wending, Dabbano, de M’Bagne ville défilaient devant les différentes délégations rendant ainsi le décor encore plus beau à voir. Ainsi, plusieurs facettes du riche patrimoine culturel des peuples « de l’eau » et du Fouta ont été étalées pendant cette grandiose manifestation à la place de l’indépendance de M’Bagne. Les pasteurs ont gratifié le public d’une parade d’ovins et de caprins appelé « Diaro » (en langue pulaar) ponctuée de temps à autre de coups de fusil de traite tirés en l’air. Cette parade fait partie des grandes manifestations culturelles de la communauté Peulh. Les scouts encadrés par Binta Gadio, Maîmouna Touro, Ramata Cissé, Sileymani Diop, et Hawo Sy étaient là pour nous replonger dans les années de gloire d’un mouvement qui a joué sa partition dans l’éducation des jeunes Mauritaniens avant son « déclin ». A l’arrivée de la délégation officielle vers 11 heures, l’animation avait baissé de rythme suite au retrait par le Hakem des fusils de traite et un ordre intimé aux pasteurs d’arrêter la parade. Les officiels, à leur arrivé ont salué le public, toutes les délégations ainsi que l’ensemble des groupes folkloriques présents sur place.
C’est le discours de bienvenue du maire qui a donné le coup d’envoi officiel de la cérémonie riche en couleurs et marquant ce qu’on appelle ici désormais « Déclaration Publique de M’Bagne ». Après avoir souhaité la bienvenue à l’assistance, le premier Magistrat de la ville n’a pas caché sa satisfaction devant « le choix la ville de feu Mamadou Samba Diop dit Mourtodo (paix à son âme) » pour abriter dit-il abriter « une manifestation d’une telle envergure ». Monsieur Sy Abdoulaye a également mis en garde les participantes contre tout recul dans ce combat. Il a aussi salué les efforts déployés par Tostan contre les pratiques néfastes que sont l’excision et les mariages précoces et le rôle qu’elle joue dans le raffermissement de l’unité et de la cohésion sociale du peuple Mauritanien. Le maire a plaidé en faveur de la poursuite et de l’extension du programme de Tostan et s’est engagé à le défendre auprès des l’Union des Maires du Brakna. A sa suite, le coordinateur national de Tostan, Mamadou Baba Aw a dressé le bilan de son organisme en trois années d’exercice sur le terrain. Dans le cadre de l’exécution de ce projet, intitulé : « Education aux Droits Humains de 30 Communautés du Brakna et Promotion des Pratiques Néfastes telle que l’Excision » par Tostan en partenariat avec l’UNICEF et le MASEF , « 48 communautés ont été sensibilisées sur cette pratique néfaste à travers le modèle de diffusion organisé dira t-il avant d’affirmer que ce programme a touché 32.072 personnes qui sont favorables à rompre catégoriquement avec ce fléau qui a occasionné tant de mal dans les familles ». Monsieur Aw a remercié le gouvernement Mauritanien, l’UNICEF et la Communauté de Madrid qui ont appuyé ce programme. Le Saîd Némri dans son intervention a s’est félicité de la déclaration publique d’abandon des mutilations génitales féminines de 78 communautés du Brakna. Le diplomate Onusien a dit que « cette pratique des MGF viole les droits humains et met en danger la santé de 3 Millions de filles et de femmes en Afrique et au Moyen Orient, est aussi ancrée dans les traditions Mauritaniennes, à une prévalence moyenne de 72% ». Avec un taux de prévalence de 88% dans la région du Brakna, le renoncement de plusieurs milliers de femmes et d’hommes et d’exciseuses ne peut susciter des espoirs de voir un jour ces pratiques contraires au respect des droits de l’enfant disparaître». Enfin, madame Marième Hamadi Diop, enseignante de formation a lu la ″Déclaration ″ tant attendue au nom des 78 communautés Pulaar et Maures de Brakna et par laquelle, ces femmes s’engagent à abandonner les pratiques néfastes comme l’excision et les mariages précoces des filles. « Nous, les représentants de 78 communautés Pulaar et Hassaniya des départements de Boghé, Bababé, M’Bagne, Aleg et Maghta Lahjar réunis ce Mardi 25 Mai 2010 à M’Bagne prenons l’engagement solennel en toute connaissance de causse d’abandonner la pratique de l’excision et des mariages précoces des filles au sein de nos communautés ». C’est à sa suite que le SG du MASEF a prononcé le mot de la fin dans lequel, il a loué l’action de Tostan contre les pratiques néfastes et le rôle qu’elle a joué dans le changement de comportements des femmes dans la Wilaya du Brakna. Il a également indiqué que le MASEF a élaboré une stratégie nationale de lutte contre ces pratiques néfastes (excision et mariages précoces) et qui sera mise en œuvre dans les Wilaya du Brakna, du Guidimakha, des deux Hodhs et du Tagant. Il faut noter que plusieurs organisations nationales et internationales ont pris part à cette manifestation. Des délégations de Tostan venues de la Gambie, de Guinée Bissau et du Mali ont pris part à cette rencontre.
Il n’est pas facile d’évaluer de façon exhaustive le résultat de l’action accomplie en trois années par l’ONG Tostan sur le terrain mais, eu égard à la forte mobilisation des femmes leaders d’opinion, des Imams de mosquée, des notables, des chefs coutumiers, des jeunes, des élus locaux issus de toutes les couches de la société, il nous est permis d’affirmer qu’un grand pas a été franchie. Rien que la mobilisation en elle-même a eu un effet psychologique sur les esprits de tous ceux qui ont participé à la rencontre de M’Bagne.

Les festivités de la veille
Dans l’après-midi du 24 Mai 2010, la ville de M’Bagne s’est vidé de ses occupants. Tous les habitants de la ville ont convergé vers la berge du fleuve pour assister à une parade de pirogues sur les eaux du fleuve Sénégal et baptisé « Bombéré » par les Hapulaaren. Cette prestation des « Soubalbés » ou (pêcheurs) entourée de pratiques mystiques dont le savoir reste exclusivement et jalousement détenue par les petits fils de Peinda Sarr ou les cousins de feu, Guélaye Ali Fall constituait une occasion d’exposer devant une gigantesque foule en liesse, toute la panoplie de leur tradition, sous fond de Pekaan, un genre artistique où seule la voix est utilisée. Ce genre artistique, le Pékan assurait l’animation tout au long de cette démonstration. Plusieurs pirogues motorisées étaient mobilisées par les organisateurs pour faire cet évènement un éclatant succès. Deux d’entre elles, étaient magnifiquement décorées aux couleurs nationales (jaune et vert) et ornées du drapeau national dont une partie flottait également sur les eaux. Les piroguiers à bord habillés en tenus traditionnels, pantalon noir et chemise blanche avec des écharpes jaunes et vertes en bandoulière et rames aux mains frappés du sceau du drapeau de la république. A mesure que les pirogues de Wending et de M’Bagne s’approchaient de la berge, les pêcheuses émerveillées par la scène, une à une ensuite en groupes isolés plongent dans l’eau pour aller saluer et applaudir leurs cousins et cousines. Ainsi, des femmes chiquement parés et portant des boubous brillants compactés par l’effet de la gomme n’hésitaient pas dans la foulée à mouiller leurs vêtements pour la circonstance. Les détonations nourries, de temps à autre, qu’on entendait par là n’ont pas pu ébranler la quiétude des pêcheurs, grands et petits embarqués à bord des pirogues. Le Hakem, visiblement séduit par la démonstration félicite les pêcheurs ainsi les organisateurs avec qui il pris une photo en présence du « Boumoye » de Horé Fondé (Sénégal), Demba Lawo N’Diaye, vêtu de sa tenue traditionnelle pour coller à l’évènement. Juste sur les berges du fleuve, nous avons visité une exposition de l’ONG Environnement et Développement Communautaire dont le siège est à M’Bagne. Dans la nuit, une soirée artistique a été organisée mais malheureusement elle a été arrêtée vers 00 heure sur ordre des autorités sans qu’on sache les vrais rasons.

Organisateurs mécontents du Hakem

La parade organisée au fleuve par les Soubalbés ou pêcheurs de M’Bagne a failli être annulée au dernier moment. Because alors, les organisateurs conduits par Kaya Diop, représentant de Tostan dans la ville et qui occupe le poste de 5ème adjoint au maire de la commune du même nom cumulativement avec ses fonctions de directeur artistique de la troupe Gomou Pinal n’ont pas introduit une demande d’autorisation auprès de l’autorité administrative. Raison pour laquelle, la police avait ordonnée momentanément la suspension de l’animation au fleuve. Heureusement, le Hakem s’est ressaisi à la dernière minute en acceptant après avoir rencontré le maire de signer leur autorisation. « Pour la grande considération que les populations de M’Bagne ont pour moi, j’accepte de leur accorder l’autorisation » a déclaré le Hakem, cité par notre source. A cet instant, l’animation au fleuve était à son comble. Premier couac entre le Hakem et les organisateurs. Ensuite, durant la soirée, la police est venue arrêter la soirée artistique vers minuit. Certains laissent entendre que c’est le commissaire de police qui a donné des instructions à ses agents pour arrêter la soirée. Et d’autres par contre désignent le Hakem. Pour l’un des organisateurs, ce sont ces derniers qui refusent de débourser le service payé de la police. Un droit tout de même. Pour un jeune artiste de Gomou Pinal, la puissance du volume de la sono a été frein car dit-il, le lieu choisi était trop proche de la résidence privée du Hakem pour que la première dame accepte laisser faire. Dans tous les cas, l’autorité est souveraine dans ce domaine là. Deuxième couac avec le comité local de Tostan. En pleine animation des groupes folkloriques Maures et Pulaars, le Hakem en personne saisit publiquement les fusils de traite entre les mains de certains individus et qu’il remet à la police pour les garder. Peu après, toujours lui le Hakem, ordonne d’arrêter la parade. La cause à en croire notre source, les bêtes créent du désordre. Suffit pour provoquer l’ire des organisateurs qui estiment que l’autorité veut gâcher la fête. Troisième couac. Heureusement le tout s’est déroulé jusqu’à la fin et l’évènement a été un succès éclatant. Et en aucun cas, l’autorité est indissociable de ce succès, le Hakem en tête. Et, il faut souligner que c’est grâce à lui que la presse a été installée dans une maison après des heures d’errance dans la ville à la recherche des organisateurs qu’il a lui-même téléphoné pour s’enquérir de leur situation.

Thièrno Souleymane CP Brakna

Rapport du Maire de Aéré M’Bar adressée au Président de l’UPR Réplique de Niang Harouna Mamadou (ancien membre du CMSN 1980-1984)




Après le congrès fédéral houleux de l’UPR au début du mois de Mai à Aleg, le Maire de la commune de Aéré M’Bar et le président de la sous section UPR dans cette commune ont cosigné une lettre de protestation s’insurgeant contre ce qu’ils ont appelé « une désignation injuste du représentant de la commune d’Aéré M’Bar dans le bureau fédéral d’Aleg ». L’ex officier, élu récemment dans le bureau fédéral de l’UPR au Brakna a réagit à cette lettre.

Implication politique de l’IGE

« Diombar est un citoyen Mauritanien jouissant de tous ses droits et de toutes ses facultés qui a été investi d’une mission d’Inspecteur Général d’Etat. Il jouit de la confiance du chef de l’Etat. Sur le plan politique, il a été investit d’une autre mission, il est membre du directoire national de l’UPR. Tout citoyen a le droit d’exercer cumulativement ces fonctions là sans qu’il y’ait une réserve par quelconque. Il a milité et soutenu le président Mohamed O Abdel Aziz lors des élections présidentielles du 18 juillet, ce dernier a crée un parti, il en fait parti. Dans ce cadre, il a joué la carte de l’unité, la carte de la transparence et il a donné confiance pleine et entière à tous les cadres et citoyens qu’il a trouvé sur place, à monsieur le maire en particulier et à son équipe composée de trois personnes (lui le maire, Samba Salayel dit Komé Moussa, l’Adjoint au maire N’Diaye Oumar). N’Diaye Abou est le seul cadre qui les soutient » a précisé l’ancien capitaine.
Sur les causes de la rupture entre l’IGE et le Maire, l’ancien commandant de la 7ème région militaire a indiqué : « cette confiance là a été malheureusement mal exploitée par monsieur le maire et son équipe lors de la création des unités de base. Celles-ci devaient être de 80 membres par unité sauf en cas de force majeure. On retrouve des localités qui devaient avoir une unité de base et qui se retrouvent avec une 5, 6 voire 7 unités de base de 30 ou de 20 adhérents . C’est fait intentionnellement. Ça c’est le premier élément. L’important n’est pas le nombre d’unités de base mais le poids de ces unités de base ! Et la désignation des présidents à la tête de ces unités de base a été faite exclusivement par cette équipe ».
Niang ajoute « que c’est sur la foi de la confiance parfaite, totale et mutuelle qu’il y’avait de part et d’autre entre Diombar et le maire que ce travail a été mené. Et Diombar jusqu’à présent est au dessus de la mêlée. Il ne s’estime pas investi d’une mission autre que celle d’appui et d’orientation.»
Concernant les adhésions massives, il a laissé entendre que ce n’est pas le fruit d’une campagne de monsieur le maire ni de son équipe. Mais de l’adhésion volontaire des populations, de leur désir de changement. » Pour lui « le maire n’a pas fait de campagne sauf cette magouille.» Deuxièmement, affirme-t-il « si vous avez 4683 inscrits, le nombre devait être de 5680 à peu près à raison de 80 par unité de base. Il y’a une différence de 1000 adhérents et qui justifient la constitution des structures sur la base de 30 à 40 personnes. »
« Diombar détient 9 unités de base ! », monsieur Niang dément en ces termes : « il ne détient aucune unité de base, il n’a pas d’unité de base ». Diombar poursuit-il, a un rôle au niveau national. Il intervient au niveau départemental pour nous soutenuir, nous qui sommes sur le terrain. La désignation des président des unités de base s’est faite de façon désintéressée, nous n’avons pas cherché à comprendre qui était désigné ou qui était de nous. C’est comme ça que ça s’est passé. Pendant que les autres avaient d’autres choses en tête. On s’en est rendu compte que tardivement. Quand vous observez le déplacement d’une carte d’identité, vous constaterez que c’est le propriétaire de cette carte qui dévient le président de cette unité de base. » Sur l’appartenace de monsieur Komé à l’opposition, Niang affirme : « Oui, il est de l’opposition, moi j’étais de l’opposition et toute l’équipe qui a fait adhéré massivement la population de la commune de Aéré M’Bar à l’UPR était composée d’opposants radicaux au régime de Maouiya. Ce sont eux qui sont venus apporter le changement dont on a besoin et moi je suis le porte parole de cette mouvance d’opposition.
Au sujet de votes pour départager les candidats à la présidence de la sous section, Niang repond : « Là j’apporte un démenti formel. Je donne comme preuve, il n y’a pas eu de vote car s’il y’a vote, il doit être fait par le corps lélectoral composé des présidents des unités de base. Aucun président d’unité de base n’a voté pour le bureau. Il y’a eu une commission de désignation qui s’est rétirée pour statuer sur trois candidatures : Komé Moussa Abdoulaye, Dia Abou Samba et celle de Komé Aboubacri. En établissant leurs critères de choix, Komé moussa a été éliminé pour son passé militant au PRDS dont il présidait la sous section dans la commune de Aéré M’Bar. La commission a conclu qu’il ne pouvait pas apporter le changement dont le parti avait besoin. Et le maire fasait partie de cette commission qui l’a éliminé. Donc, sont restés en liste, le poète de Maouiya, monsieur Dia Abou et Komé Aboubacri, ancien militant de l’AJD/MR. Face à ces deux candidats, la commission n’a pas pu les départager et monsieur le maire a dit, on va passer au vote et les deux membres de la commission de proposition qui ont fait basculer ce vote ont été propsés par N’Diaye Oumar (adjoint au maire). Ils ont voté et la candidature de Dia est passé. A l’annonce du résultat de cette commission de proposition, les présidents des unités de base ont dit non. Vous n’avez pas qualité de voter à notre place, nous sommes là pour ça depuis 8 heures jusqu’à 4 h du matin. Les militans de Sèno Boussobé ont été les premiers à faire cette déclaration. On a calmé la situation pour éviter des déchirements au sein du parti en estimant que quelque soit celui qui est élu, il travaille pour tout le parti. Et quand il fallait valider, sur les 83 électeurs nous en avons trouvé 31. Ce ce qui figure sur le PV. C’est grâce à la sagesse de Diombar que nous avons pu colmater les brèches et faire entériner le bureau pour éviter l’échec du congrès communal de l’UPR. »
« Il affirme avoir rétiré son candidat à la section départementale pour chercher un consensus, ce n’est pas vrai, il était minoritaire. Il comptait sur les délégués de la commune d’El Vra pour faire passer son candidat, ceux-ci ont refusé de le suivre systématiquement. Depuis 18 ans vous militer ici et vous n’avez jamais fait appel à nous lui ont-ils dit, si vous le faites aujourd’hui, ça veut dire qu’il y’a anguille sous roche ! Nous partons avec les gens de Bababé et de Aéré m’Bar et en cas de vote nous voterons avec ces gens là. Après le refus catégorique des délégués d’El Vra de nouer alliance avec lui, il a demandé successivement et obtenu deux poses. Enfin, il se résigne en disant comme vous ne voulez pas voter pour nous, on vous cède la présidence. Voilà, pourquoi, il a rétiré son candidat. Malgré tout, Diombar tenu à ce qu’il soit mis dans le bureau de la section départementale et qu’il ait même des délégués au congrès national et au congrès fédéral. »
Pour le bureau fédéral : « sur consensus tous les cadres du département se sont réunis pour décider ensemble. A partir de ce moment là, Diombar a téléphoné au maire Dieng Mamadou abdoulaye pour lui dire que le déparement de Bababé a obtenu trois postes dans le bureau fédéral et qu’il fallait réunir la sous section et consulter tous les cadres afin qu’on puisse proposer ensemble . ça n’a pas été fait malgré les multiples coups de fil de Diombar. A la veille du bureau fédéral, monsieur Komé Moussa téléphone à Diombar vers 23 heures 30 pour l’informer qu’il a été retenu pour représenter la sous section de la commune de Aéré M’Bar dans le bureau fédéral. Suite à quoi lui demande Diombar, il répond que c’est le maire qui lui a dit ça. Il y’a une procédure et si votre proposition ne passe pas par la structure habilitée sous section notamment). Il n y’a aucune structure régllementaire qui a siègé et délibé pour proposer tel ou tel comme candidat. C’est monsieur le maire, l’adjoint au maire N’Diaye oumar et le poète de MAouiya qui ont désignés Komé. Ce dernier est donc candidat de la commune par la volonté du maire. Le candidat officiel du parti c’était Dieng Abou Demba cadre de la commune de Aéré M’Bar ; le maire a fait des blocages. C’est en l’absence de consensus que le coordinateur régional a demandé le retrait des deux candidature contre une candidature consensuelle. C’est à cet instant que ma candidature a été proposée. Ce qui est surprenat, c’est qu’il dit (lui le maire) que ma désignation leur a été confirmée à partir de nouakchott avant la tenue des assises alors que c’est ensemble que les deux (Diombar et le maire) ont été convoqués pour se prononcer sur une solution de compromis. Et c’est en ce moment qu’il a donné mon nom.
Il dit que ça nous ramène aux pratiques de l’ancien système, cet ancien système, il fait en mouvement des Indépendants qui l’a porté à la tête de la municipalité durant le mandat en cours. Il signe ici, maire UPR. Il ne l’est pas, il loin de l’être car son élection est belle et bien antérieure à la création de ce parti. L’UPR n’a aucun maire !
Ce rapport a été fait en notre nom, militants upr de la la sous section de aéré m’bar. Or, aucun militant n’a été associé à la rédaction de ce document. Dire que ces unités de base ont été crées sur des bases éthniques, c’est lui qui le sait. Je dis que ni moi, ni Thima Diombar, ni un autre militant n’ont été associés de prés ou de loin au pilotage des opérations d’implantaion. Notre rôle s’est limité à mobiliser les populations pour adhérer massivement à l’UPR mais l’enrolement des militants sur les régistres, la désignation des présidents des unités de base n’était pas notre souci. Mais ce qui est intègre et d’envergure nationale s’est rabaîssé au point de développer un discours très sectaire et séparatiste. Non, c’est très petit. C’est un discours qui divise. Et quand on échoue, quand on obtient pas ce qu’on veut, on cherche à ridiculiser, à faire mal, à nuire. Donc là, la volonté de nuire et de diviser de monsieur le maire et son équipe est flagrant et c’est regrettable pour un parti qui veut s’implanter, pour des cadres qui veulent rester unis, qui ont fait une descente en demandant aux populations d’adhérer massivement à l’UPR dans l’unité et la cohésion en se serrant les mains et en oubliant qui était hier avec le PRDS, avec l’opposition et qu’on reparte sur des bases nouvelles et
Solides.
Synthèse de Thièrno Souleymane