jeudi 3 juin 2010

Sacrée Assaba!





Oui, mon Assaba chérie, nombril de ma Mauritanie chérie. Ne dois-tu pas être le centre de ce monde qui est le nôtre. Or, te voici reléguée très loin, encore plus que le second plan. Livrée à toi-même, comme si tu ne méritais pas toute notre attention.

Oui, sacrée Assaba,Pourquoi tant d'injustice? Pourquoi ce retour aux pratiques féodales moyenâgeuses... Toujours dans la localité de Blajmil, où il y a quelques mois, le barbelé destiné à clôturer des barrages pour les besoins de développement sert tout simplement de clôtures de troupeaux de tiers.

Voilà encore que le chef du village de Seyal, inflige aux villageois les plus démunis l'achat de feuillages de palmiers sauvages à raison de plus d'un démi million d'ouguiyas par an. Alors que le chef du village en question paie seulement une quittance de 50.000 UM par an à l'Etat sur la somme de 600.000 UM qu'il impose aux pauvres villageois depuis une vingtaine d'années.

Prenant conscience de l'irrégularité de l'opération, les villageois ont adressé cette année un courrier au ministère de l'environnement pour réparation. Le ministère a répondu par un avis favorable. Seulement, les autorités locales, notamment le Hakem bloque encore le dossier.

Pour rappel, le Hakem de Kankoussa a servi au même poste du temps où l'ami du chef du village était son patron, en l'occurrence ministre de l'intérieur à l'époque.

Sacrée Assaba, les autorités locales qui t'administrent ne savent-elles pas qu'une Mauritanie nouvelle est née? Que l'Etat existe et que les vieilles pratiques féodales et moyenâgeuses ne sont plus permises...


www.cridem.org


Info source :
nasserdine

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