mardi 27 juillet 2010

Caravane pour une banque de sang à Kaédi



Sur initiative de tous les élus de la région du Gorgol (Sud de la Mauritanie, dans la vallée du fleuve Sénégal) une campagne de don de sang sera organisée dans les différentes localités de celle ci du 29 juillet au 3 août. Cette action sera officiellement lancée à Kaédi (430 kilomètres au Sud-Est de Nouakchott) par le wali, en présence des autorités administratives et des élus (sénateurs, députés et maires). Plusieurs organisations de la société civile sont également impliquées dans la campagne qui bénéficie du soutien de nombreux partenaires.



Pour collecter le maximum de sang, les initiateurs prévoient des séances de sensibilisation dans le cadre d'une large action de proximité, notamment des réunions avec les leaders d'opinion (imams, ONG.....) pour un large échange sur le problèmatique de la mortalité par manque de disponibilité de sang suite à certaines interventions chirurgicales.

Le vendredi 30 juillet, les religieux apporteront leur contribution par une "khotba" unifiée sur le thème de l'importance du don de sang pour sauver des vies humaines.

La caravane se rendra le samedi 31 juillet dans la ville de Maghama, avec escale dans toutes les localités du parcours pour toucher le plus grand nombre de populations possible.

Les villes de M'bout et Monguel recevront également la caravane du don de sang dans les mêmes conditions.

Au cours des mois écoulés, plusieurs décès de femmes, faisant l'objet d'une opération suite à des complications pendant l'accouchement, ont été enregistrés à l'hôpital régional de Kaédi.

Un mouvement dont l'ampleur fût à l'origine d'une grosse panique à tel point que des sources difficilement vérifiables commencèrent à évoquer la possibilité d'un "odieux trafic d'organes".

En fait, la série noire serait due à une cruelle absence de disponibilité de sang mettant en danger la vie de personnes soumises à certaines interventions.

Ce qui justifie aujourdhui l'implication de tous les élus, majorité et opposition confondues, dans la grande opération humanitaire.

Amadou Seck, pour Sahara Médias .


Depuis environ deux (2) mois, les populations des différents quartiers de la ville de Kiffa, vivent tous les deux jours dans l’obscurité total par manque d’électricité sans que personne ne proteste. Cette grande ville (deuxième après Nktt en matière de population) est contaminée par un virus beaucoup plus dangereux que celui du SIDA. Ce Virus est celui du clientélisme, de la gabegie et du laisser aller.

Les kiffistes qui sont les populations autochtones, sont divisés par les nombreuses manipulations politiques qui gangrènent au sein des habitants de cette ville. Devenu affaiblis par le virus politique de ces dernières années, le rôle qui devait être le sien est pratiquement minime voir inexistant.

Ils ne sont sollicités que pour servir des salles besognes des kiffaens (personnes habitants les brousses). Ces derniers ont comme objectif de piller les biens de cette ville et rentrer tranquillement chez eux boire du lait et observer le bétail.

Cette stratégie mise en place par ces derniers laisse cette ville sans défenses malgré le nombre important de la population qui y vive. Prenons l’exemple sur la petite ville d’Atar qui selon un article sur Cridem en date du 25/07/2010 sera bientôt dotée d’une puissante centrale électrique.

Comment peut-on expliquer ce phénomène si n’est la puissance et l’intérêt accordé par les fils de cette petite ville. En tant que kiiffiste, je lancerai un appel solennel au président de la République Son excellence Mohamed Ould Abdel Aziz de venir en aide à cette pauvre ville en remplaçant ces vieux groupes devenus impuissant pour la couverture en électricité par la même je demanderais aux kiffistes de réfléchir sur l’avenir de cette ville qui ne cesse de grandir dans tous les sens ce qui rendra dans le future difficile la maitrise.

Nous devons tous être armer d’une envie de vivre en solidarité et parler d’une seule voix si nous ne voulons pas rester à la remorque. Le passé récent nous a montré comment nos aïeux et grands parents ont pu bâtir ce que nous sommes aujourd’hui. Nous sommes capables sinon très capables par la diversité culturelle que nous disposons, le brassage ethnique qui fait notre fierté de vivre de faire face aux difficultés rencontrés qui font obstacle au bien être de notre cher ville de Kiffa. Merci et à très bientôt s’il n y a pas de réaction.

Elbane camara
www.cridem.org


Source :
mohd1964

Nouadhibou : La police interpelle des étrangers suite à la mort de Ould Emana. :




Les services de sécurité de la ville de Nouadhibou,au nord de la Mauritanie, ont interpellé trois étrangers (une femme et deux hommes), détenteurs d’identités maliennes, dans le cadre de ses investigations sur l’assassinat d’ Ahmed Ould Emana dont le corps, découpé en trois quartiers, a été retrouvé à trois différents endroits de la ville hier matin.

Une source de sécurité, qui a préféré ne pas se divulguer, a confié à Sahara media, qu’elle exclut le fait que ces trois maliens soient les auteurs de ce crime mais qu’étant donné qu’ils ont loué une maison appartenant à la victime, "il est logique qu’ils soient impliqués dans l'enquête."

L’hypothèse la plus soutenue à Nouadhibou privilégie la piste de la liquidation de Ould Emana par les soins de personnes appartenant à al-Qaïda au Maghreb islamique et ce, en raison de son refus de coopérer avec l'organisation à l’effet de lui attirer des touristes occidentaux et Français en particulier, qui tomberaient ainsi entre les mains d'Al-Qaïda sachant que le défunt est l’un des guides touristiques les plus en vue dans la région.

Selon les défenseurs de cette hypothèse, la mort de sept membres d'Al-Qaïda dans une attaque menée par l’armée mauritanienne, avec le soutien de la France dans le nord du Mali, pousse l'organisation à prendre l'initiative de s’ériger contre les objectifs de la France sur le territoire de la Mauritanie.En fait, avec le corsage d’une situation appelée à prendre de l’ampleur, l’organisation islamiste en serait arrivée à considérer le refus de coopération du défunt comme une menace pour sa cellule dormante, ce qui l’a conduite à sa liquidation de crainte qu’il ne soit amené à divulguer les membres de cette cellule.

D'autres, eux, créditent l'hypothèse de cette liquidation, par les soins d’Alqaida, sur la base de l’horreur de l’opération et la méthode de couper des parties du corps de la victime et de les déposer en divers endroits de la ville, alors que d’autres parties de ce corps restent, en vain, introuvables. Une donne qui signifierait que l'objectif n’était pas seulement d'assassiner, mais d’engendrer la terreur dans les esprits des citoyens et de les convaincre que la déclaration du gouvernement mauritanien d’aller en guerre contre Al-Qaïda, va générer une phase d'insécurité qui n’épargnera personne et pas même un vieil homme. La famille d'Ahmed Ould Emana à Nouadhibou, avait informé les services de sécurité de sa disparition et ce avant que soient découvertes des parties de son corps jetées dans différents endroits de la ville.

www.cridem.org


Source :
Sahara Medias (Mauritanie

Nouadhibou : Découverte d’un cadavre décapité




Selon le correspondant de l’ANI à Nouadhibou, le cadavre décapité du guid touristique Ahmed Ould Mane(7O ans) a été découvert, lundi matin dans le quartier dit « Salé ».


D’autres parties mutilées du cadavre en question ont été retrouvés au port de pêche artisanale, a précisé le correspondant de l’ANI.
Les autorités sécuritaires et judiciaires ont constaté les faits avant d’ouvrir un enquête pour en élucider les contours.
La victime travaillait comme guide touristique, ce qui , selon des sources sécuritaires, n’écarterait pas la piste de différend l’ayant opposé à des étrangers.

ANI