mardi 30 juin 2015

Arrêt des trains minéraliers après un déraillement

 Arrêt des trains minéraliers après un déraillement   Le déraillement de certains wagons chargés de minerais de fer a entrainé l’arrêt des trains minéraliers reliant les villes de Zouerate et Nouadhibou. Selon le correspondant de Sahara Media à Zouerate, le déraillement du train immatriculé M4 est intervenu tôt ce matin à 247 km de Nouadhibou.

Quinze wagons sont entrés en collision et 3 d’entre eux sont sortis des rails.
On ne déplore aucune victime.
La SNIM a dépêché des équipes sur place afin de procéder à la réparation des dégâts et permettre un retour à la normale sur la voie ferrée.

Tout arrêt des trains minéraliers affecte systématiquement les opérations d’exportation du fer mauritanien à destination de l’étranger depuis le port de Nouadhibou.
Sahara Medias

Un handicap moteur bloque un avion de la MAI à l’aéroport de Zouerate

Un handicap moteur bloque un avion de la MAI à l’aéroport de Zouerate   Des sources rapportent le maintien au sol d’un avion de la compagnie aérienne nationale Mauritania Airlines, à l’aéroport de Zouerate, à la suite de la constatation d’un handicap moteur, consécutif à un défaut du système d'allumage, à partir de l’énergie initiale fournie par la batterie de l’engin.

Un recours à un autre avion pour acheminer les passagers a été fait, mais des techniciens avaient réussi, entretemps, à recharger la batterie et donc à redémarrer le moteur.

Selon les sources précités, la MAI a indemnisé les passagers et supporté un montant double, en raison de l’aller-retour du second avion.

Notons que l’engin immobilisé sur le tarmac de Zouerate est le même appareil qui n’a pas pu décoller au cours d’un vol précédent de l’aéroport de Nouakchott en partance vers Casablanca. Les techniciens avaient décelé à l’époque un défaut d’atterrissage.

Pour ce qui des passagers de l’avion bloqué à Zouerate, soulignons leur arrivée lundi 29 juin courant sains et saufs à l'aéroport de Nouakchott.
 Elhourriya

Boghé : Grogne des occupants du marché municipal

Boghé : Grogne des occupants du marché municipal

Les occupants du marché municipal de Boghé Escale (commerçants, tailleurs, bouchers) ont organisé ce lundi en début de matinée un sit-in devant l’Hôtel de Ville pour protester contre ce qu’ils appellent « une mesure précipitée » de la mairie de les faire déguerpir du marché. En effet, un avis signé par M. Dia Hamady Hachimiou, Maire de la commune datée du 23 juin 2015 informe le public que « dans le cadre du Programme communal annuel d’investissement 2015 en partenariat avec le PNIDDLE, il a été décidé la reconstruction de l’Ancienne Maison des jeunes et du Marché communal ».

La note d’information explique que « les marchés de construction de ces deux projets ont déjà été attribués par la Commission Centrale de souveraineté des Marchés Publics au mois de mai 2015 et que le contrat de signature des travaux entre la CB et l’entrepreneur sera paraphé incessamment pour permettre le démarrage effectif des travaux au plus tard dans deux mois ».

A cet effet, la commune invite « l’ensemble des prestataires de services qui peuvent être directement ou indirectement affectés provisoirement par les travaux, de se mettre en contact avec ses services pour la régularisation de leur situation administrative ». Les concernés sont les bouchers occupant des tables sous le hangar principal et des locataires de souks « détenteurs de contrats en bonne et due forme ».

Cette note d’information a fait l’effet d’une bombe chez les occupants qui se sont sentis surpris. Pour les organisateurs du sit-in, ils n’ont été, « ni de près, ni de loin associés à ce projet ». « Où seront-nous relogés avant la fin des travaux étant donné que nous vivons étroitement des revenus que nous procurent nos petits métiers ? Allons-nous reprendre nos places après l’exécution du projet ? » S’interrogent-ils.

Les délégués des locataires ont été reçus par le Secrétaire Général de la Commune, M. Ibrahima Diakité qui leur a promis de repasser le lendemain. Celui-ci nous a assuré que ce projet, à l’instar de ceux de la construction de l’Hôtel de Ville et du marché forain en cours d’exécution, vise « à moderniser la ville et à doter son principal marché d’infrastructures marchandes et sociales de qualité pour améliorer le cadre de vie de l’ensemble des populations ».

Il a ensuite précisé que « le marché communal vieux de plus 50 ans est en état de vétusté avancé et se situe dans un endroit insalubre et exposée aux incendies ». « Sa rénovation d’un coût global de 51 007 499 UM qui s’inscrit dans le cadre des projets phares de la commune nécessite l’appui des populations », a-t-il expliqué. Il a enfin précisé que la commune délivrera dans les jours qui suivent des préavis aux contractants des souks qui sont ses seuls interlocuteurs légitimes.

Dia Abdoulaye
camadia6@yahoo.fr

Des précipitations au Hodh Gharbi, Sélibaby et Kankoussa

Des précipitations au Hodh Gharbi, Sélibaby et Kankoussa

Des sources locales dans la moughataa de Sélibaby, capitale de la wilaya du Guidimakha, évoquent des quantités de précipitations tombées ce lundi 29 juin courant sur la ville et ses environs.

Les mêmes sources parlent également de pluies comprises entre 25 et 29 mm, enregistrées au niveau de la ville de Kankoussa, à l’extrême Sud de la wilaya de l’Assaba. Des bulletins météo prévoyaient depuis quelques jours des précipitations à l’Est et au Sud du pays.

Selon l’Ami, les hauteurs suivantes ont été enregistrées au cours des dernières 24h sur les localités du Hodh El Gharbi : Voulania : 39 mm, Medbougou : 22 mm, Klig El Awdje : 20 mm, Touil : 25 mm
Alakhbar 
Traduit de l'Arabe par Cridem

Invasion de granivores à Lexeiba et Ganki : les équipes de lutte « inefficace »

 Invasion de granivores à Lexeiba et Ganki : les équipes de lutte « inefficace »   Les quatre (4) équipes de lutte dépêchées dans les communes de Lexeiba et Ganki (Gorgol) en vue d’aider les agriculteurs à faire face à une invasion à grande échelle d’oiseaux granivores « sont inexpérimentées, inefficaces et incompétentes », constate avec désolation un élu.

Le phénomène des granivores sévit depuis plusieurs semaines alors que les plants de riz arrivent à maturation. Pour sauver leurs récoltes, les agriculteurs les plus fortunés font désormais recours aux crieurs vocaux. « Une option couteuse, mais incontournable », ajoute la même source.

« Nous avons décidé de faire de la culture de contre-saison sur la base d’un engagement ferme et des garanties du ministre de l’agriculture. Cependant malgré toute sa bonne volonté, les services du département n’ont rien pu faire face à la catastrophe », ajoute la même source.
Le Calame

Le Festival des dattes de Tidjikja démarre le 31 juillet

Le Festival des dattes de Tidjikja démarre le 31 juillet   Prévu initialement le 21 au 25 juillet, le festival des dattes de Tidjikja a été décalé d’une bonne dizaine de jours. Il se tiendra, finalement du 31juilet au 2 août dans la capitale du Tagant.

C’est du moins ce qu’a appris le Calame auprès du comité de supervision qui tenait, ce dimanche 28 juin, une réunion de réglage chez Saleck Ould Saleck, maire de Tidjikja, à Nouakchott. Ce léger décalage est lié au calendrier de la ministre de la culture qui doit assister, le 25 juillet à la visite du pavillon de la Mauritanie lors de l’exposition universelle 2015 de Milan en Italie.

Placé sous le haut patronage du président de la République – une première, se réjouit le maire de Tidjikja-, le festival des dattes a pour but de faire connaître le patrimoine palmier de la capitale régionale, ses différentes variétés, le retour au terroir des natifs, l’échange d’expériences entre les différentes régions productrices, donc leur intégration, revisiter le patrimoine culturel et artistique.

En plus de son aspect culturel et artistique, le festival est aussi l’occasion de conférences/débats sur les problématiques de l’eau, d’enclavement, d’exode rural, d’ensablement … que connaissent et partagent les wilayas oasiennes.

A Tidjikja, les 4 éditions ont permis de connaître la ville de Tidjika, son potentiel palmier et sa production mais aussi d’enclencher quelques projets de développement de l’oued de la ville, son fondement économique.

Aujourd’hui, le festival s’est élargi aux autres communes oasiennes de la région, ceci grâce, à la création, en 2013, d’une association des maires des communes oasiennes du pays. Une structure mise sur pied pour permettre à ces communes de mutualiser leurs efforts et partager leurs expériences.