mardi 30 avril 2013

Tagant: Mise en place du comté régional de l’accélération des OMD de santé

Le Wali du Tagant Mr Yahya Ould Cheikh Mohamed Vall a présidé, lundi 28 avril, une rencontre dont le but était de mettre en place le comité régional de l’accélération des OMD de santé. La rencontre qui s’est tenue dans le bureau du chef de l’exécutif régional a été marquée par deux communications présenté par Dr Aly Cheibany Directeur adjoint des soins de santé de base et de nutrition au ministère de la santé et responsable au niveau de la cellule de suivi des OMD de santé. Ces communications ont porté sur l’Initiative présidentielle d’accélération des OMD santé et sur la vulgarisation de la stratégie nationale de santé communautaire. Ce fut enfin au tour de la désignation de la Moughataa de Moudjéria comme département pilote pour l’expérimentation de la stratégie l’accélération des OMD de santé au niveau du Tagant et la désignation des membres du comité régional de suivi de l’accélération et de la mise en œuvre de la SNCS. Il convient de souligner que les interventions qui ont été faites lors du débat ont porté essentiellement sur le problème des ressources humaines. Le Wali du Tagant dont l’intervention n’a pas manqué de piquant, a souhaité, vivement, que ce récurent problème de manque de personnel médical qualifié soit réglé. Il a insisté également sur la nécessité de mettre des ambulances à la disposition des communes de NBeika, Soudoud et El Wahat avant d’inviter les responsables de la cellule de l’accélération des OMD de mettre à contribution les organisations de la société civile pour une large diffusion des bonnes pratiques individuelle, familiale et sociétale. Enfin Dr Aly Cheibany a répondu aux différentes préoccupations qui lui ont été soumises par l’assistance avant de préciser que les travaux seront enclenchés dans la Moughatta de Moudjeria dans un bref délai et qu’après une expérimentation qui durera six mois, la stratégie sera généralisée au niveau des trois Moughattas du Tagant.
Khalil Sow-Tagant

dimanche 28 avril 2013

Tagant : L’antenne régionale de la COMEDUC organise une journée de sensibilisation à Tidjikja


Mise sur place depuis bientôt cinq mois, l’antenne régionale de la Coalition des Organisations mauritaniennes pour l’Education au Tagant vient d’organiser une journée de sensibilisation sous le thème « Education : Réalité et Perspectives ». Cette journée a été marquée par l’organisation d’une rencontre dans la salle des réunions de la commune de Tidjikja à laquelle ont été conviés responsables administratifs, acteurs éducatifs, chefs de services régionaux et société civile. Dans son discours de bienvenue, le coordinateur de l’antenne COMEDUC Tagant Mr Mohamed Lemine Ould Ntella a rappelé les principes fondateurs de la Coalition avant de parler de ses objectifs et ses réalisations. Il a prononcé ensuite un mot de remerciement à l’endroit des participants souhaitant qu’ils puissent, par leurs contributions, enrichir le débat. Ce fut au tour du conférencier (membre de la coordination régionale COMEDUC Tagant) de faire une communication portant sur l’état des lieux de l’Education en Mauritanie et ses perspectives. Le constat, selon, Sidi Mohamed Ould Heidi est alarmant : une école totalement en déchéance marquée par une baisse drastique du niveau des élèves et des mesures (reformes) inappropriées qui au lieu d’inverser la tendance continuent malheureusement à aggraver la situation. Face à cette situation le conférencier a souhaité que les journées nationales de concertation sur l’éducation, organisées tout dernièrement, puissent être une panacée pour sauver l’école mauritanienne du naufrage. Pour l’essentiel, les interventions qui ont suivi ont porté sur la nécessité d’un redressement rapide et qualitatif de l’école mauritanienne et la nécessité d’impliquer tous les acteurs éducatifs pour atteindre cet objectif. Enfin les responsables de l’antenne régionale de la Coalition des Organisations mauritaniennes pour l’Education au Tagant ont remercié les participants d’avoir répondu à leur appel avant de promettre que des rencontres similaires seront organisées périodiquement.
Khalil Sow –Tagant

samedi 27 avril 2013

Brakna / Aéré Mbar : Un hippopotame sème la terreur !


Un hippopotame sème la terreur chez les populations riveraines du fleuve Sénégal de Aéré Mbar/Cas-Cas en amont à Wabboundé en aval dans le département de Bababé. Les habitants de Wabboundé ont constaté depuis quelques jours des mouvements inhabituels sur les eaux du fleuve avant d’observer l’animal sur les berges. Ce matin, le trafic fluvial entre Aéré Mbar (rive droite) et Cas-Cas (rive gauche) a été perturbé par ce mammifère qui a failli faire chavirer des pirogues. Des bovins qui traversaient le fleuve ont dû rebrousser chemin face aux turbulences des eaux. Un veau a été grièvement blessé. Les populations riveraines lancent un appel aux responsables du ministère de l’environnement pour une intervention urgente face aux agissements de cet animal massif qui peut occasionner des dégâts humains et matériels. L’hippopotame appartient à une famille de mammifères cétartiodactyles proches des cétacés. C’est un animal aquatique massif (entre 1,4 et 3,2 tonnes) au corps en forme de tonneau. Il est en voie de disparition dans nos milieux. Bien qu’il soit herbivore, il peut attaquer aussi les êtres humains.
Dia Abdoulaye Cp. Brakna

Une unité des blindés saccage le commissariat d’Aleg

Une unité du bataillon blindé stationnée à Aleg aurait saccagé le commissariat de Police de la ville et tabassé les policiers présents sur les lieux, apprend-on dimanche. Les militaires irrités par l’arrestation d’un des leurs par les policiers, qui organiseraient des rondes nocturnes dans la veille, seraient descendus dans un véhicule pris dans leur caserne pour « régler » cette affaire manu militari avec les policiers. Le bataillon des blindés serait actuellement stationné à Aleg, note-t-on de même source. Selon certains observateurs, la police a multiplié ces derniers temps, ses rondes nocturnes en raison de la multiplication de l’insécurité dans la capitale du Brakna.
Source : Mauriweb (Mauritanie)

Brakna: Quatre blessés dans un accident de route entre Aleg et Boghé

Quatre blessés graves tel est le bilan d'un accident de route qui s'est produit jeudi soir, entre Aleg et Boghé, a constaté le correspondant de l'Agence Tawary d'information. Il s'agit d'un véhicule de type Avensis immatriculé 4230 AAO6 transportant sept personnes qui a fait plusieurs tonneaux avant de terminer sa course à quelques dizaines de mètres de route goudron. Selon les informations qui nous sont parvenues de la capitale du Brakna, au sud du pays, le conducteur roulait à une vitesse excessive. Les blessés ont été évacués vers le centre hospitalier d'Aleg, où, ils se trouvent pour des soins, ajoute notre correspondant. Le véhicule qui avait quitté quelques heures auparavant devait se rendre à Boghé.
Source : Tawary (Mauritanie)

vendredi 26 avril 2013

Education : La responsable des clubs scolaires Unicef en visite au Tagant


Mardi dernier, le DREFP du Tagant Mr Mohamed Samba Sedinté a accueilli à Moudjéria la responsable des clubs scolaires UNICEF, première étape d’une tournée de prise de contact que cette dernière effectuait au Tagant. A Moudjéria, Mme Halima Dème a pu s’entretenir avec les membres du bureau du club scolaire, prendre connaissance de leurs doléances avant de s’informer sur leurs activités. Elle a pu également suivre des sketchs mettant l’accent sur la scolarisation des filles, la lutte contre le VIH/Sida, l’unité nationale et le renforcement qualitatif de l’enseignement. Au lendemain Mme Dème s’est rendue à Tidjikja seconde étape de sa tournée au Tagant. En compagnie du DREFP du Tagant elle a déroulé avec les clubs de Tidjikdja (club du lycée et celui du collège) un programme similaire à celui de Moudjéria. Il s’est agi en premier lieu d’une réunion avec les responsables des deux clubs dans la salle des réunions de la DREFP du Tagant, suivie d’une visite de terrain réservée aux deux établissements et l’organisation dans l’après-midi d’une cérémonie au lycée de Tidjikja présidée par le conseiller du Wali du Tagant chargé des affaires administrative. Les élèves affiliés aux deux clubs scolaires de Tidjikja ont saisi l’occasion pour exprimer leurs doléances et mettre le doigt sur les préoccupations d l’heure (scolarisation des filles, lutte contre le VIH/Sida, unité nationale) à travers des sketchs très suivis par le public. A noter enfin que la responsable des clubs scolaires Unicef a mis a profit son séjour à Tidjikja pour rendre des visites de courtoisie aux responsables administratifs et assister à la journée de sensibilisation organisée par l’antenne régionale de COMEDUC portant sur le thème ; « Education : Réalité et perspectives ».
Khalil Sow –Tagant

mercredi 24 avril 2013

Première édition du Salon Tamourt Enaj de l’Agriculture : De nombreuses potentialités économiques à mettre en valeur

La première édition du Salon de l’Agriculture organisée par la commune de Tamourt Enaj (nouvelle appellation qui remplace celle de commune de N’Beika) a vécu. Ce fut l’occasion pour responsables administratifs, acteurs politiques de la commune, opérateurs économiques, société civile et partenaires techniques et financiers de se rencontrer et de discuter des voies et moyens à mettre en œuvre pour l’émergence d’un véritable pôle économique local. Dans leurs discours, lors du coup d’envoi officiel du Salon, le ministre du développement rural Mr Brahim M’Barreck Ould Mohamed Mokhtar tout comme le maire de Tamourt Enaj Mr Ahmed Baba Ould Mohamed Mahmoud Ould Bedda ont mis l’accent sur les efforts déployés par les pouvoirs publics afin de créer les conditions d’une autosuffisance alimentaire nationale précisant que la mise en valeur du bassin de Tamourt Enaj long de plusieurs dizaines de kilomètres , doté de ressources hydriques en abondance et habité de part et d’autre par des populations laborieuses , contribuerait à l’atteinte de cet objectif. Après l’échange des discours, le ministre du développement rural, le commissaire à la sécurité alimentaire, le Wali du Tagant, la représentante résidente du FAO en Mauritanie, les élus de la Moughataa de Moudjéria et plusieurs personnalités présentes au Salon d’Agriculture de Tamourt Naj, ont procédé à la visite des stands et se sont entretenus avec les exposants (Agriculteurs, éleveurs, artisans, représentants de la société civile). La soirée a été réservée à la restitution de l’étude portant sur les ressources agricoles et environnementales de la Tamourt Enaj (ressources hydriques, vastes superficies arables, faune et flore riches et variées) et leur mise en valeur à travers des programmes de développement qui seront mis en œuvre. Pour s’imprégner davantage des grandes lignes développées par les experts du bureau en charge de mener cette étude, le ministre du développement rural, le Wali du Tagant, la représentante du FAO, le maire de la commune de Tamourt Enaj accompagnés d’une forte délégation ont effectué une visite de terrain qui s’est prolongée jusqu’à Gobou (situé en amont de la Tamourt Enaj) avant de visiter la cité historique de Gasr El Barka. La première édition du Salon Tamourt Enaj de l’Agriculture qui s’est déroulée sous le signe de l’apaisement politique (acteurs politiques de la commune soudés tout au long de l’événement) s’est terminée sur une note d’espoir et les participants se sont donnés rendez-vous l’année prochaine avec l’espoir que des grandes avancées socioéconomiques seront enregistrées à travers la mise en valeur de la Toumourt . Khalil Sow –Tagant

mardi 23 avril 2013

Bagodine: un maire pas comme les autres


Bagodine: un maire pas comme les autres A l'approche des élections législatives et municipales, les populations s'interrogent d'ores et déjà sur les personnalités politiques qui aspirent postuler le suffrage universel des citoyens.

Le grand changement constaté, c'est que les populations n’accepteront plus n'importe qui soit désigné sans leur consentement. Elles affirment avoir été trahi par certains maires et parlementaires qu 'ils soient de l'opposition ou de la mouvance présidentiable.

Ces critiques sont surtout portées sur le manque de considération et la négligence en vers les préoccupations quotidiennes des citoyens. et on sait que la plupart de ces maires ou parlementaires résident à Nouakchott, et ne soucient même pas les problèmes posés au niveau de leur communes.

Et en plus ce sont toujours presque les mêmes personnalités qui sont reconduites dans leurs fonctions,et bénéficient en même temps des avantages de la part de l'Etat au détriment des autres, beaucoup plus proches des populations et qui connaissent et règlent les différents problèmes auxquels ces populations sont confrontées.

C'est le cas de la commune de Bagodine. L’adjoint maire Ngam hamady débé, veille à ses populations. Il déploie beaucoup d'efforts pour le règlement des besoins, liés à l'administration, à l’enrôlement et également à l'agriculture.

'' Le maire udp de Bagodine, percepteur upr à Bababé '' comme on le surnomme ici, bénéficie du large soutien des populations de sa commune. Mais il doit faire face à des poids lourds, en concurrence Ba Bocar Soulé (à gauche sur la photo) de l'upr, de Ba Houdou (à droite sur la photo) du prdr et surtout de Diallo Oumar de la Convergence Démocratique.

D'après certains observateurs, la moughataa de Mbagne fait partie des moughataa pour lesquelles le parti upr risque d'avoir de sérieux problèmes face à d'autres formations politiques, pour les prochaines législatives et municipales.

Abou Sow - Bababé;




Source : Abou Sow

Bagodine: un maire pas comme les autres


Bagodine: un maire pas comme les autres A l'approche des élections législatives et municipales, les populations s'interrogent d'ores et déjà sur les personnalités politiques qui aspirent postuler le suffrage universel des citoyens.

Le grand changement constaté, c'est que les populations n’accepteront plus n'importe qui soit désigné sans leur consentement. Elles affirment avoir été trahi par certains maires et parlementaires qu 'ils soient de l'opposition ou de la mouvance présidentiable.

Ces critiques sont surtout portées sur le manque de considération et la négligence en vers les préoccupations quotidiennes des citoyens. et on sait que la plupart de ces maires ou parlementaires résident à Nouakchott, et ne soucient même pas les problèmes posés au niveau de leur communes.

Et en plus ce sont toujours presque les mêmes personnalités qui sont reconduites dans leurs fonctions,et bénéficient en même temps des avantages de la part de l'Etat au détriment des autres, beaucoup plus proches des populations et qui connaissent et règlent les différents problèmes auxquels ces populations sont confrontées.

C'est le cas de la commune de Bagodine. L’adjoint maire Ngam hamady débé, veille à ses populations. Il déploie beaucoup d'efforts pour le règlement des besoins, liés à l'administration, à l’enrôlement et également à l'agriculture.

'' Le maire udp de Bagodine, percepteur upr à Bababé '' comme on le surnomme ici, bénéficie du large soutien des populations de sa commune. Mais il doit faire face à des poids lourds, en concurrence Ba Bocar Soulé (à gauche sur la photo) de l'upr, de Ba Houdou (à droite sur la photo) du prdr et surtout de Diallo Oumar de la Convergence Démocratique.

D'après certains observateurs, la moughataa de Mbagne fait partie des moughataa pour lesquelles le parti upr risque d'avoir de sérieux problèmes face à d'autres formations politiques, pour les prochaines législatives et municipales.

Abou Sow - Bababé;




Source : Abou Sow

Mauritanie: Une marche des dockers vers la Présidence stoppée à gaz lacrymogène


Mauritanie: Une marche des dockers vers la Présidence stoppée à gaz lacrymogène Les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogène pour stopper tout à l’heure une marche de protestation des dockers du Port de l’Amitié de Nouakchott au niveau du camp Bataillon Blindé (BB).

La destination de la marche était la Présidence de la République mauritanienne "pour information Mohamed Ould Abdel Aziz des mauvaises conditions de travail dont les dockers sont soumis", ont confié les marcheurs à Alakhbar.

Les dockers, qui on entamé un sit-in ouvert depuis mercredi 20 mars à Nouakchott et à Nouadhibou, réclament une structure sanitaire, une ambulance et veulent être déclarés à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale CNSS. Ils exigent encore la valorisation de leur rémunération ainsi que la réduction des heures de travail.

Hier matin (lundi), la Gendarmerie et de la Garde nationales ont "violemment" dispersé un sit-in des mêmes dockers au Port de l’Amitié de Nouakchott. Une quinzaine de dockers étaient blessés et d’autres arrêtés.

Aba Ould Mounazih, un des dockers qui participait audit sit-in, a raconté à Alakhbar que la Gendarmerie et de la Garde nationales ont fait usage de la force pour les disperser ce qui explique le nombre important de blessés dans les rangs des dockers.

Cette "répression" au port s’est passée loin de l’œil des journalistes qui sont interdits de s’approcher aux entrées du port sous peine de voir leurs matériels de travail confisqués.

Lundi après-midi, les affrontements entre forces de l’ordre et dockers ont repris et ces dernies ont bloqué la route menant au port et brûlé des pneus au passage du convoi des forces de l’ordre venues pour les disperser.

Mais les forces de l’ordre ont pu repousser les manifestants à près d’un kilomètre de la voie publique par l’usage excessif de gaz lacrymogène, ont constaté les journalistes de Alakhbar qui ont rapporté plusieurs manifestants évanouis et certains des habitants des quartiers environnants fuyant leur maison envahie par l’odeur des grenades.

Dans la confusion, deux voitures, un autobus et un camion sont entrés en collision.




Le mouvement des dockers s’étend à Nouadhibou


Le mouvement des dockers s’étend à Nouadhibou Le mouvement des dockers entamé hier à Nouakchott se serait étendu à la capitale économique, Nouadhibou, second port du pays, apprend-on de sources concordantes.

Hier déjà à Nouakchott, le Port Autonome de Nouakchott (PAN) avait été le théâtre de violents affrontements entre les gendarmes et plusieurs centaines de dockers en grève.

Ces affrontements ont fait un bilan de plusieurs blessés. Les manutentionnaires réclament une hausse du prix de la manutention (débarquement et embarquement de la tonne de fret maritime, une prise en charge médicale….).

Le Bureau de la Main d’Œuvre Portuaire (BEMOP) prélève environ 30% du prix de la tonne dans le cadre des opérations de manutention. Les dockers dénoncent cette pratique, déplorent « une absence totale de prise en charge médicale et de perspectives de retraite » Ainsi, sur un prix de 1000 ouguiyas, le BEMOP perçoit 250 ouguiyas.



Fédération du RFD à Nouadhibou : « La Mauritanie vit aujourd’hui sous un régime de commissionnaires par excellence »


La fédération du RFD a organisé dans la soirée du dimanche 21 avril dans son siège une cérémonie à l’occasion de la sortie d’une promotion d’étudiants ayant subi une formation de trois mois en informatique. Au cours de la remise des attestations aux stagiaires, leur porte parole a exprimé leur satisfaction pour les connaissances acquises dans cet important domaine sans lequel aucune activité n’est possible aujourd’hui. De son côté, le fédéral du RFD à Nouadhibou, Moktar Ould Lemine a déclaré que cette activité entre dans le cadre de la participation du parti dans l’action sociale et sa conviction de son importance, surtout dans un contexte marqué par un régime de commissionnaires par excellence qui n’ont pour souci que d’amasser le maximum de biens, alors que les populations vivent dans la plus grande précarité à cause des politiques improvisées d’un régime aux abois. Le fédéral Moktar Ould Cheikh a ajouté : ''La crise qu’a connue le secteur de la pêche à Nouadhibou depuis quelques temps a eu pour conséquence l’arrêt de l’activité économique et l’augmentation des rangs des chômeurs dans un silence assourdissant qui dénote d’une incapacité notoire des autorités a relever les défis ou de faire entrevoir un quelconque espoir de solution aux multiples problèmes.'' Le responsable politique régional du RFD s’est demandé sur le sort des 800 millions d’ouguiyas de la caisse du dépôt et du développement dont usent et abusent ce qui sont chargés de la gérer avec la bénédiction des autorités sans que cela ne servent les populations miséreuses de la deuxième plus importante ville du pays qui vit une situation inédite marquée par un chômage galopant, une baisse remarquable du pouvoir d’achat, une recrudescence de la criminalité, un mauvais accès aux services de base (eau, santé, électricité) qui sont le reflet de la crise que vit le pays depuis l’arrivée au pouvoir de Mohamed Ould Abdel Aziz.
Source : Le Calame (Mauritanie)

Fédération du RFD à Nouadhibou : « La Mauritanie vit aujourd’hui sous un régime de commissionnaires par excellence »


La fédération du RFD a organisé dans la soirée du dimanche 21 avril dans son siège une cérémonie à l’occasion de la sortie d’une promotion d’étudiants ayant subi une formation de trois mois en informatique. Au cours de la remise des attestations aux stagiaires, leur porte parole a exprimé leur satisfaction pour les connaissances acquises dans cet important domaine sans lequel aucune activité n’est possible aujourd’hui. De son côté, le fédéral du RFD à Nouadhibou, Moktar Ould Lemine a déclaré que cette activité entre dans le cadre de la participation du parti dans l’action sociale et sa conviction de son importance, surtout dans un contexte marqué par un régime de commissionnaires par excellence qui n’ont pour souci que d’amasser le maximum de biens, alors que les populations vivent dans la plus grande précarité à cause des politiques improvisées d’un régime aux abois. Le fédéral Moktar Ould Cheikh a ajouté : ''La crise qu’a connue le secteur de la pêche à Nouadhibou depuis quelques temps a eu pour conséquence l’arrêt de l’activité économique et l’augmentation des rangs des chômeurs dans un silence assourdissant qui dénote d’une incapacité notoire des autorités a relever les défis ou de faire entrevoir un quelconque espoir de solution aux multiples problèmes.'' Le responsable politique régional du RFD s’est demandé sur le sort des 800 millions d’ouguiyas de la caisse du dépôt et du développement dont usent et abusent ce qui sont chargés de la gérer avec la bénédiction des autorités sans que cela ne servent les populations miséreuses de la deuxième plus importante ville du pays qui vit une situation inédite marquée par un chômage galopant, une baisse remarquable du pouvoir d’achat, une recrudescence de la criminalité, un mauvais accès aux services de base (eau, santé, électricité) qui sont le reflet de la crise que vit le pays depuis l’arrivée au pouvoir de Mohamed Ould Abdel Aziz.
Source : Le Calame (Mauritanie)

Fédération du RFD à Nouadhibou : « La Mauritanie vit aujourd’hui sous un régime de commissionnaires par excellence »


La fédération du RFD a organisé dans la soirée du dimanche 21 avril dans son siège une cérémonie à l’occasion de la sortie d’une promotion d’étudiants ayant subi une formation de trois mois en informatique. Au cours de la remise des attestations aux stagiaires, leur porte parole a exprimé leur satisfaction pour les connaissances acquises dans cet important domaine sans lequel aucune activité n’est possible aujourd’hui. De son côté, le fédéral du RFD à Nouadhibou, Moktar Ould Lemine a déclaré que cette activité entre dans le cadre de la participation du parti dans l’action sociale et sa conviction de son importance, surtout dans un contexte marqué par un régime de commissionnaires par excellence qui n’ont pour souci que d’amasser le maximum de biens, alors que les populations vivent dans la plus grande précarité à cause des politiques improvisées d’un régime aux abois. Le fédéral Moktar Ould Cheikh a ajouté : ''La crise qu’a connue le secteur de la pêche à Nouadhibou depuis quelques temps a eu pour conséquence l’arrêt de l’activité économique et l’augmentation des rangs des chômeurs dans un silence assourdissant qui dénote d’une incapacité notoire des autorités a relever les défis ou de faire entrevoir un quelconque espoir de solution aux multiples problèmes.'' Le responsable politique régional du RFD s’est demandé sur le sort des 800 millions d’ouguiyas de la caisse du dépôt et du développement dont usent et abusent ce qui sont chargés de la gérer avec la bénédiction des autorités sans que cela ne servent les populations miséreuses de la deuxième plus importante ville du pays qui vit une situation inédite marquée par un chômage galopant, une baisse remarquable du pouvoir d’achat, une recrudescence de la criminalité, un mauvais accès aux services de base (eau, santé, électricité) qui sont le reflet de la crise que vit le pays depuis l’arrivée au pouvoir de Mohamed Ould Abdel Aziz.
Source : Le Calame (Mauritanie)

lundi 22 avril 2013

Zouerate : Distribution d’une grande quantité de fournitures scolaires par la Commune

La Mairie de Zouerate a procédé ce matin, vendredi 19 avril 2012, à la distribution d’une grande quantité de fournitures scolaires destinée aux écoliers de la ville minière. La cérémonie a eu lieu à la maison des jeunes en présence des autorités locales, de la famille éducative et des parents d’élèves. Toutes écoles fondamentales ont pu bénéficier de cette dotation y compris les écoles privées. Ainsi 13498 cahiers et 6749 stylos ont été distribués. Le Maire de Zouerate Monsieur Yacoub Ould Salem Vall a vivement remercié l’Association des Amis de F’Dérick et du Tiris Zemmour du Docteur Roger qui a gracieusement offert ces fournitures aux enfants de Zouerate. L’inspecteur départemental et le représentant du bureau des parents d’élèves ont tour à tour remercié la commune pour les efforts consentis pour le développement du secteur éducatif à Zouerate. Rappelons que la commune de Zouerate a investit ses dernières années plus de 400 millions de d’ouguiyas dans l’éducation et d’autres investissements sont prévus pour prés de 30 000 000 d’Ouguiyas.
Source : Abdallahi Dieng Ould Cheikh

mercredi 17 avril 2013

La féodalité et le Juge nous ont spoliés de notre terre à Barkeywel

Nous voulons, à travers cette lettre, interpeller les autorités compétentes et l'opinion publique nationale et internationale sur l'injustice manifeste et l'arbitraire caractérisé dont nous sommes victimes; le Juge nous a spolié de la terre (Lieu-dit "Boulehrath", Moughataa de Barkeywel) qui nous a vu naître, que nous avons toujours travaillée et que travaillaient nos ancêtres depuis plus d'un siècle au profit d'un individu qui l'a revendique prétextant que notre père fut son esclave. La terre en question est une terre agricole que notre père, Mohamed Ould Amar, cultivait pour nourrir ses enfants (Sidi Ould Amar, 75 ans, Mohamed Salem Ould Amar, 62 ans et Elhacen Ould Amar, 70 ans; les deux premiers sont visibles sur la photo). Mais, pour le dénommé Mohamed El mokhtar Ould Khatra, alias Hakka, cette terre est la propriété de son père, feu Mohamed Mahmoud Ould Khatra. Nous nous rappelons bien de ce Ould Khatra qui nous rendait régulièrement visite et qui prétendait être notre maître et celui de notre père. Il venait à chaque moisson et repartait avec la moitié de la récolte comme le font tous les maîtres d'esclaves qui sévissaient dans les différents oueds de la région. Mais ce qui est remarquable dans cette affaire est le fait que Ould Khatra n'a jamais habité Boulahrath. Il réside à Diouk, localité située dans la Moughataa de Guérou. Il n'a jamais travaillé cette terre et ne faisait que cueillir le fruit du travail des autres sous prétexte qu'ils furent ses esclaves. Pour revenir au litige actuel, il se trouve que notre père, feu Mohamed Ould Amar, avait autorisé la dénommée Bayka Mint Mahmoud à cultiver un lopin de sa terre. Après Bayka, sa fille, Lezeiba Mint Soueilem, l'avait aussi cultivée. Après la mort de ces deux femmes, la fille de Lezeiba, Rakya Mint Bilal, a prétendu que son fils, Abdellahi Ould Fati, avait acheté la moitié du lopin en question à Mohamed Elmokhtar Ould Katra (qui tient son titre de propriété du fait que notre père fut esclave du sien). Quand nous eûmes vent de cette vente, nous contactâmes Rakya pour lui rappeler que la terre nous appartenait et que notre père l'avait seulement prêtée à sa grand mère et que personne ne pouvait en disposer sans notre consentement. C'est Ould Khatra qui porta l'affaire devant le juge de Barkeywel. Nous expliquâmes au Juge que cette terre appartenait à notre père qui tirait sa propriété des aménagements qu'il y fit, de sa mise en valeur depuis plus d'un siècle et ce selon la règle de base qui dit que "la terre appartient à celui qui la met en valeur". Nous lui expliquâmes que nous sommes nés sur cette terre et que nous y vécûmes jusqu'à cet âge avancé et y avons investi le travail de toute une vie malgré les sécheresses, les invasions de criquets et autres fléaux naturels. Comment alors comprendre que quelqu'un d'autre puisse avoir le droit de la vendre et d'en disposer juste parce qu'il prétend être le fils de celui qui prétendait être le maître de notre père. Pour le plaignant, la terre appartenait à son père qui l'a confiée à ses esclaves (allusion à notre père et à Bayka). Le Juge demanda à chacune des deux parties de produire des témoins à l'exclusion de tous documents ou écrits et en précisant que chaque partie assisterait à la consignation des témoignages de la partie adverse. Pour ce qui nous concerne, nous avons présenté 13 personnes ayant, toutes, côtoyé notre père et attestant de notre attachement à cette terre. Le Juge les a toutes déclarés recevables et en a consigné les témoignages en la forme convenue. Quant à la partie adverse, elle produisit une liste de noms dont la majorité des porteurs n'est plus de ce monde et que le Juge a récusée tout à fait logiquement exigeant la présence physique de tous les témoins comme convenu. Mais que ne fut pas notre surprise quand, quelques jours plus tard, nous apprîmes que Ould Khatra avait présenté dix témoins que le juge avait agréés en notre absence. Parmi les noms de ces prétendus témoins au moins trois correspondaient à des personnes décédés et un à une dame très âgée et aveugle qui habite Nouakchott et dont les fils ont démenti le fait qu'elle ait pu aller témoigner. Les autres sont de nouveaux venus et ne connaissent rien à l'histoire de cette terre. Mais nous comprendrons la raison de cette volteface quand nous apprenons, de sources particulières, que notre adversaire avait été l'hôte du juge Mahfoudh Ould Mohamed Lemine et que ce dernier avait accepté l'invitation du premier à passer une journée à ses frais à Boulehrath! C'est ainsi que le Juge avait fini par rendre son verdict en faveur de Mohamed Elmokhtar Ould Khatra lui octroyant la terre sur laquelle nous travaillons. Nous apprendrons plus tard que le même juge aurait voulu rendre son jugement exécutoire pour nous chasser manu militari de notre terre si ce n'était l'intervention du Préfet qui obtint qu'on puisse finir la saison agricole que nous avons déjà commencée. Mais c'est maintenant la deuxième saison que nous ne semons plus alors que cette terre est notre gagne pain unique. Nous ne pourrons pas envisager l'hypothèse d'en être privés la saison prochaine. Evidemment, nous avions interjeté appel contre ce jugement inique et partisan. L'appel a été introduit près la cour de cassation de la capitale de l'Assaba depuis le mois de Ramadan mais il est pour le moment resté sans réponse. Toutes les portes commencent à se refermer devant nous et nulle part dans cette République une main ne veut nous secourir. Nous continuons pourtant à vouloir régler cette question par les voies pacifiques mais nous commençons à prendre conscience de la vraie discrimination. Aux autorités compétentes, au Président de la République, au Ministre de la Justice, à l'Administration et aux Organisations de défense des droits de l'Homme nous lançons un appel pressent pour nous venir en aide. Nous sommes des hommes libres et personne ne peut disposer de nos biens ni de nos corps sous prétexte qu'il tenait notre père en esclavage. L'évocation d'un tel prétexte est un aveu de culpabilité et devrait faire honte à son auteur plutôt que le servir devant la justice. Nous dénonçons ici la collusion et la connivence entre la Justice et les forces féodales en vue de nous spolier de notre unique gagne pain en violation de la Chariaa et du code pénal en vigueur.
Sidi Ould Amar Mohamed Salem Ould Amar Le 16 avril 2013
Source : IRA Mauritanie

lundi 15 avril 2013

Atar/Meurtre : Quand il ne reste que les pleurs de femmes !(2)

Le crime commis le 11 Avril 2013 sur les 3 enfants d’Ehel Misslim, a l’entrée sud d’Atar ressemble en beaucoup de points a celui commis le 4 février 2012 sur le taximan Ould Feil a l’entrée Nord d’Atar. Pour s’en rendre compte, il suffit de faire un parallèle entre les deux incidents. 1.Réaction des populations : Le dimanche 5 fevrier 2012 (article paru le même jour) : Des dizaines de femmes se sont rendues aujourd’hui devant les bureaux du Hakem , procureur prés du tribunal de l’Adrar et wali, pour exiger une enquête rapide afin de déterminer qui a assassiné sauvagement la nuit de samedi dernier, le jeune chauffeur de taxi Wenna Ould Mohamed Ould Feil. Depuis le jeudi soir et vendredi matin ,11et 12 Avril 2012 et jours suivants : Le même rassemblement a eu lieu aux mêmes endroits exigeant une enquête et l’arrêt du ou des auteurs du crime sur les 3 enfants.
2. Circonstances du crime
La mère de la victime qui fait partie du groupe, dit être écœurée par le fait que les autorités, n’aient pas pu déterminer jusqu’ici le tueur de son enfant : « Il a été agressé précise -t-elle, en pleurs, la veille de l’arrivée du président de la république ( de passage vers le festival de Ouadane) . Toutes les forces de sécurité étaient mobilisées et quadrillaient la ville. Le meurtre a lieu vers 22- 23H .Les gens sont encore réveillés. Comment expliquer, ajoute-t-elle que la police n’ait pas mis rapidement la main sur le criminel alors qu’à Atar, jamais ce genre d’atrocité n’a été enregistré et ce, d’autant plus que ses clefs, son téléphone, l’arme du crime sont sur place ? » La mère des 3 enfants, venue la première sur les lieux du crime a perdu connaissance des la vue du champ macabre. Le père et voisins accourus sur les lieux s’exprimaient péniblement : « Ces enfants ont été agresses vers 19H au moment ou le soleil du crépuscule se couchait. Le poste de contrôle police , entrée – sortie de la ville est distant de 100 a 150m du lieu du crime Le quartier est généralement en ébullition a cette heure-ci , en raison du retour de gens du marche et de Toumza (retour du bétail). Comment le ou les criminels peuvent t-ils commettre de telles atrocités et s’échapper sans laisser le moindre indice ? » . Il est important de signaler que les crimes de Aghnomrit et R’Gueiba (Doueiratt) se sont produits au flanc du plateau protégé entièrement a l’Est par l’aéroport d’Atar. Les criminels n’ont de sortie que celle au nord de la ville (cas d’Aghnomrit) ou celle du sud de la ville ( cas R’Gueiba) ou alors se fondre avec la population du quartier voisin.
3. Méthode utilisée par le meurtrier
Le jeune Wenna a été trouvé gisant, sauvagement battu, la nuit de samedi dernier vers 23h, sur le plateau d’Aghnomrit (Koubatt) très peuplé. Le moteur de la voiture qu’il conduisait tournait au ralenti, les portières étaient entrouvertes. Un gourdin en bois dur a été trouvé prés de lui. Son front fracturé saignait et ses mâchoires démolies. Les 3 enfants ont été sauvagement battus au cou ( même endroit pour les 3 ) au niveau du bulbe rachidien (Etheim Lehssana ou os du rasage) . La fille Houriya 9 ans en est décédée puis jetée avec ses frères qui gisaient inertes dans un fossé a poubelles. Pour les Atarois ce crime est le premier de son genre, en raison de la bestialité par laquelle il a été accompli, le lieu et l’heure de son exécution et surtout la nature de la victime. La même remarque est valable pour le crime commis contre les 3 enfants. Depuis jeudi dernier a ce jour, les populations d’Atar et surtout les femmes continuent leur rassemblement devant la Wilaya et le palais de justice pour exiger l’arrestation des criminels.
Ely Salem Khayar
Consultez aussi , liens en rapport avec ces crimes :
http://adrar-info.net/?p=6954 http://adrar-info.net/?p=7102 http://adrar-info.net/?p=7158 http://adrar-info.net/?p=7179 http://adrar-info.net/?p=7263 http://adrar-info.net/?p=7677 Source : Adrar Info (Mauritanie)

vendredi 12 avril 2013

Boghé : Le nouveau Hakem prend contact avec ses administrés

Le nouveau Hakem de Boghé, M. Ahmed Miske O. Mohamed a présidé au cours de cette semaine des réunions avec le Chefs de services départementaux, les acteurs locaux des organisations de la société civile et les conseillers municipaux. Le Maire de Boghé a souhaité la bienvenue au nouveau chef de l’exécutif départemental au nom des populations de sa commune rappelant que « ce terroir où cohabitent diverses ethnies représente la Mauritanie en miniature ». Au cours de ces rencontres, le Hakem a mis l’accent sur le rôle joué par les cadres de ce milieu dans la construction du pays. Il a rappelé « l’impérieuse nécessité de consolider et de préserver l’unité nationale pour son rôle éminemment positif » assurant la disponibilité de l’administration « à servir les populations dans le respect du principe de neutralité ». Il a invité tous les opérateurs politiques et les acteurs de la société civile à « accompagner et collaborer avec l’administration dans tous les domaines qui touchent le développement local » rappelant à ce titre que « les programmes de l’Etat sont complétés par les initiatives individuelles. S’adressant aux chefs de services, le Hakem les exhorte à « être plus proches des populations et s’acquitter convenablement de leurs missions avec neutralité et responsabilité ». Quant aux intervenants, ils ont pour la plupart posé les problèmes récurrents auxquels les populations locales sont toujours confrontées notamment les conflits entre agriculteurs et éleveurs, les litiges fonciers, le taux élevé de la mortalité maternelle dont la responsabilité est imputée au personnel du CM de Boghé, la sécurité des personnes et de leurs biens, les difficultés liées à l’écoulement des produits laitiers etc. Brahim O. Ely Salem Cp. Brakna

URGENT : Trois enfants trouvés morts à l’entrée sud d’Atar

Des sources sérieuses indiquent que les autorités sécuritaires d’Atar viennent de découvrir vers 20H30 ce soir, gisants inertes et jetés dans une fosse à déchets trois enfants : une fillette et deux garçons. Les premières informations laissent entendre que ces enfants qui habitent le quartier sud d’Atar ont pris l’habitude d’aller à la rencontre du troupeau de chèvres rentrant du pâturage. Ces enfants ont été retrouvés dans une fosse a quelques 150 mètres du poste de contrôle de police. Selon les mêmes sources, ces enfants appartiennent à la famille de M’Seilim, très connue des gens du quartier. Le procureur de la république et le Hakem d’Atar sont venus sur les lieux pour constater que ces enfants ont subi des violences corporelles. La fillette est morte cou tordu et ses deux frères respiraient à peine sont transportés à l’hôpital d’Atar
Source : Mourassiloun.com
Source : Adrar Info (Mauritanie)

jeudi 11 avril 2013

UNICEF/DREFP de L’Assaba : Distinctions aux collégiens de Kiffa lauréats en mathématique

Trente-neuf (39) élèves des établissements du secondaire de l’Assaba ont participé à un « Rallye des Mathématiques » organisé par le club scolaire de Kiffa avec l’appui de l’UNICEF. Au terme de cette épreuve neuf (9) lauréats ont été sélectionnés et des prix leur ont été attribués lors d’une cérémonie organisée par le Club Unicef de Kiffa sous la supervision de la DREFP de l’Assaba. La cérémonie d’attribution des prix a été marquée par le discours du Wali de l’Assaba mettant l’accent sur l’importance des matières scientifiques et sur leur impact positif sur la carrière des apprenants et sur leur apport future dans le développement du pays. Le Wali de l’Assaba qui était entouré du Hakem central de Kiffa Mr Seck Amadou Demba, a remercié le personnel éducatif avant de l’inviter à redoubler d’efforts pour améliorer la qualité de l’offre éducative au niveau de la région. Par la suite les participants à la cérémonie ont suivi un sketch joué par les comédiens en herbe du Club Unicef de Kiffa, traitant de l’importance de la scolarisation des filles.
Khalil Sow

Brakna: Un berger arrêté suite à un feu de brousse

Une unité de la protection civile a arrêté un berger qui serait derrière le feu de brousse ayant ravagé il y a deux jours près d'un kilomètre carré de pâturages, a appris le correspondant d'Alakhbar. Le présumé aurait avoué son forfait et demeure toujours entre les mains de la gendarmerie dans l'attente de statuer sur son cas. Il s'attend à payer une amende ou être déféré devant le Parquet. C'est d'ailleurs, la premier arrestation de l'auteur d'un feu de brousse. Ce phénomène a connu cette année une monté sans précédent.
Source : Alakhbar (Mauritanie)

mercredi 10 avril 2013

Le beau-père du président derrière une caravane médicale prise en charge par la Fondation Snim

Une mission médicale composée de 11spécialités dont la chirurgie générale, la pneumologie, l’ophtalmologie, l’ORL, la traumatologie, séjourne actuellement dans la cité minière. Cette mission composée de spécialistes marocains arrive à Zouerate dans le cadre des activités caritatives de la Fondation Snim en collaboration avec l’ONG dirigée par beau-père du président de la République, Mohamed ould Abdelaziz. Les habitants ont répondu massivement à cet appel bénéficiant ainsi de consultations, d’actes médicaux gratuits et d’octroi de médicaments. Ce mercredi 10 avril 2013, la caravane est partie à F’Dèirik pour une mission similaire. Notons que cette caravane de la médecine séjournera à Zouerate jusqu’au 13 avril.
Source : Mauriweb (Mauritanie)

lundi 8 avril 2013

Maghama : les forces de l’UPR enfin réunifiées et réconciliées

Mohamed Mahmoud Ould Mohamed Lemine (Notre Photo), président de l’Union Pour la République (UPR), a de quoi garder un sourire très large. Et pour cause : les frères ennemis qui s’étripaient dans la moughataa de Maghama, se sont en fin de comptes, réunifiées et réconciliées. C’est du moins ce que l’on apprend des milieux politiques de la mission qui s’y étaient rendue du 27 au 30 mars dernier sous la conduite du Colonel Sogho Alassane accompagné d’une délégation forte d’une soixantaine de membres parmi lesquelles figure des responsables de la fédération UPR du Gorgol, notamment : le secrétaire fédéral UPR au Gorgol Bâ Amadou Abou, Mohamed Zeine Ould Mohamed El Hacen, secrétaire fédéral adjoint, Mme Saoudatou Ly, responsable régionale des femmes. En outre cette délégation comptait entre autres parmi ses membres, des élus, notables et cadres de la moughataa, Mohamed Abdallahi Ould Guelaye Député, Niang Mamadou Député, Kane Amadou Tidjane Sénateur et Maire de Dolol, Bâ Abdoul Fatah ancien Député, Soumaré Mamadou Kounda ancien Député, Bâ Housseinou Hamady, ancien ministre, Bâ Ismaïla Secrétaire Général de la commune de Dolol, Alhousseinou Moussa Wade, Maire de Maghama, Coumba Sakho, Maire de Toulel, Hachim Ould Mbareck Sebkha, Maire de Beylougué, Ba Sidy Tenguella Maire de Sagné, Dia Amadou Mody Maire de la commune de Daw, Dia Kalidou Maire de Waly, Diallo Daouda Samba DGA de l’ENER. Réunions d’une étape à l’autre dans les huit communes La mission partie de Nouakchott le mercredi 27 mars, a marqué une pause à Kaédi où elle a rendu une visite de courtoisie au wali du Gorgol avant de poursuivre son chemin le lendemain en direction de la moughataa où elle a visité pour sa première étape, tour à tour, Dolol-Daw-Maghama jeudi 28 mars. Ensuite ce fût les étapes de Beyligué Litama-Vraa-Litama-Toulel vendredi 29 mars. La mission s’est achevée le 30 mars par les étapes de Sanghé et Wali. L’ordre du jour des réunions tenues dans les huit communes de la moughataa était ponctué de mots de bienvenue des différents maires des communes visitées, de présentation des membres des délégations de l’UPR et de celle des élus, notables et cadres, suivi du message du Colonel Sogho Alassane, du message du Secrétaire Fédéral du Gorgol et enfin de la communication du Député Mohamed Abdallahi Ould Guelaye. Dans tous ses messages, le Colonel Sogho Alassane a rendu un vibrant hommage à feu BA Mamadou dit Mbaré pour la courageuse décision qu’il a prise confirmant ainsi sa stature d’Homme d’Etat. Thiam Diombar Secrétaire Exécutif de l’UPR chargé du Gorgol et Ministre des Finances, et BA Amadou Abou Secrétaire Fédéral du Gorgol, ont été chaleureusement félicités, pour le rôle décisif joué dans la réunification et la réconciliation des forces de l’UPR dans la moughataa de Maghama. En outre les élus, notables et cadres du département de Maghama, ont été vivement remerciés pour lui avoir facilité la tâche tout au long du processus de réunification et de réconciliation. Aussi a-t-il été évoqué les contraintes qui ont retardé la tournée, celles liées au mois béni du Ramadan, ainsi que celles relatives à la disparition de feu BA Mamadou dit Mbaré. Tout comme a été abordé le temps consacré à aplanir les différends et querelles locaux à l’origine de la paralysie des activités du Parti dans la Moughataa de Maghama, ainsi qu’à la recherche de solutions aux problèmes socio –économiques posés par les populations. Dans ses interventions, BA Amadou Abou, Secrétaire Fédéral du Gorgol a transmis les salutations du Président du Parti et sa décision de ne plus tolérer l’existence de tendances dans le Département de Maghama, souhaité la bienvenue à tous ceux qui s’engagent pour la réunification et la réconciliation, et invité les autres à aller voir ailleurs. En sa qualité de témoin, il a relaté dans le détail les tenants et aboutissants de la rencontre feu BA Mamadou dit Mbaré-Colonel Sogho Alassane, balayant ainsi les rumeurs malveillantes et mensongères répandues à Nouakchott et dans la moughataa de Maghama. Vivement félicité Thiam Diombar Secrétaire Exécutif de l’UPR chargé du Gorgol et Ministre des Finances, feu BA Mamadou dit Mbaré, le Colonel Sogho Alassane et l’ensemble des élus, notables et cadres, sans qui rien n’aurait été possible. Par ailleurs, à toutes les étapes de la tournée, le Député Mohamed Abdallahi Ould Guelaye a déclaré qu’après trois mandats successifs et avoir été honoré pendant 17 ans du titre de Député de Maghama, il a décidé de ne plus se porter candidat ni aux municipales, ni aux législatives, ni aux sénatoriales dans le Département de Maghama. Il a remercié les populations qui lui ont manifesté leur confiance et leur présente ses excuses pour les torts qu’il leur a très certainement causés, et les assure des siennes pour celles dont il a été victime. Dès la fin de la tournée, le Maire défaillant de Vraa – litama et les éléments boycottistes de Beyligué et Vraa – Litama, se sont précipités à Toulel chez le Colonel Sogho Alassane pour présenter leurs excuses, regretter l’irresponsabilité de leur comportement, et déclarer leur ralliement immédiat et sans conditions. Cette tournée pourquoi maintenant ? Dans tous les départements du pays, deux tendances tranchées de l’UPR s’affrontent chacune prétendant être majoritaire. La Moughataa de Maghama ne fait pas exception bien que ses huit communes et ses 3 Parlementaires (2 Députés et 1 Sénateur) lui sont affiliés. Elle a la particularité d’être la seule où l’UPR n’a pas réussi depuis avril 2013 à implanter ses structures statutaires en dépit de tous les efforts déployés par ses instances au plus haut niveau. En effet toutes les tentatives engagées pour réunifier les deux tendances antagonistes dirigées l’une par feu BA Mamadou dit Mbaré, Sénateur de Maghama et Président du Sénat, et l’autre par le Colonel Sogho Alassane ont jusqu’en juillet 2012, échoué. C’est pendant le mois béni du Ramadan, dans la nuit du 22 au 23 juillet 2012 après les prières de la Nafila, que le miracle s’est produit grâce aux efforts inlassables de Thiam Diombar Secrétaire Exécutif de l’UPR chargé du Gorgol et Ministre des Finances, et de BA Amadou Abou Secrétaire Fédéral du Gorgol, qui réussirent à faire se rencontrer les leaders des deux tendances antagonistes. Pour bien marquer sa disponibilité au dialogue et le respect qu’il témoigne à son ainé, le Colonel Sogho Alassane a accepté de se rendre chez feu BA Mamadou dit Mbaré accompagné par Thiam Diombar Secrétaire Exécutif de l’UPR chargé du Gorgol et Ministre des Finances, et de BA Amadou Abou Secrétaire Fédéral du Gorgol. Très sensible à la haute portée de cette marque de considération, feu BA Mamadou dit Mbaré a déclaré d’entrée de jeu que : Concernant la politique dans le Département de Maghama, il s’en remet désormais entièrement au Colonel Sogho Alassane, dont il soutient d’avance toutes ses décisions en la matière, et pour le ralliement immédiat et sans conditions de qui, il appelle tous ses compagnons politiques ; Il se tient par ailleurs prêt à collaborer avec lui pour résoudre le différend qui oppose depuis plusieurs années Toulel et Waly leurs 2 villages d’origine, ainsi que pour la promotion des cadres du Département de Maghama. C’est ainsi dans ce cadre, que le 9 août de l’année passé, le Colonel Sogho Alassane convoquait une Assemblée Générale extraordinaire des Cadres UPR de la Moughataa de Maghama tenue à son domicile après la rupture du jeûne. Compte tenu du contexte exceptionnel qui prévalait, l’Assemblée Générale extraordinaire avait été élargie à Thiam Diombar Secrétaire Exécutif de l’UPR chargé du Gorgol et Ministre des Finances, et à BA Amadou Abou Secrétaire Fédéral du Gorgol, ainsi qu’aux élus, notables et cadres des anciens groupes rivaux. Dans sa communication, le Colonel Sogho Alassane avait d’abord rendu un vibrant hommage à feu BA Mamadou dit Mbaré pour la courageuse décision qu’il a prise confirmant ainsi sa stature d’Homme d’Etat avant de révéler à l’assistance les propos de BA Mamadou dit Mbaré visant la réunification des forces de l’UPR dans la Moughataa de Maghama. Puis, Thiam Diombar Secrétaire Exécutif de l’UPR chargé du Gorgol et Ministre des Finances, et BA Amadou Abou Secrétaire Fédéral du Gorgol, ont tour à tour pris la parole pour se réjouir de l’heureux aboutissement de cette initiative pour la Moughataa de Maghama et ses populations, ainsi que pour le Parti. Ils ont par ailleurs félicité feu BA Mamadou dit Mbaré, le Colonel Sogho Alassane, et l’ensemble des élus, notables et cadres UPR de la Moughataa de Maghama pour avoir favorisé le dénouement de la crise qui minait tous les efforts du Parti. Les nombreux élus, notables et cadres qui se sont exprimés lors de cette Assemblée Générale extraordinaire, ont eux aussi déclaré leur satisfaction et leur adhésion aux résultats de cette rencontre historique pour la Moughataa de Maghama. Avant de lever la séance, le Colonel Sogho Alassane a invité l’assistance à se rendre aussitôt chez feu BA Mamadou dit Mbaré pour le féliciter et le remercier à propos de son initiative. Une fois sur place, feu BA Mamadou dit Mbaré s’est déclaré heureux d’accueillir ses visiteurs, et en a profité pour confirmer les décisions qu’il a prises pour favoriser la réunification des forces de l’UPR dans la moughataa de Maghama. Pour la concrétisation de cette évolution politique majeure, et plus d’efficacité et de cohérence, la Commission de Coordination et de Supervision opérationnelle au niveau de Nouakchott, a décidé : de s’élargir pour mettre à contribution l’ensemble des compétences et expériences disponibles ; d’étudier toute proposition susceptible d’améliorer ses procédures de travail ; d’œuvrer à la résolution des différends et querelles à l’origine de la paralysie des activités du Parti dans la moughataa de Maghama. Ce travail ayant bien avancé, il s’est agit d’en faire davantage au niveau des 8 communes de la moughataa avec les objectifs suivants : promouvoir l’unité et la solidarité à travers la résolution des conflits qui, en minant la cohérence et l’harmonie entre les militants du Parti, entravent la réconciliation recherchée. Œuvrer ensemble au déblocage des problèmes économiques et sociaux soulevés par les populations du Département pour une amélioration significative et durable de leurs conditions de vie. Réunir les conditions optimales pour la mobilisation de l’ensemble de l’électorat du Parti dans la perspective des prochaines échéances municipales et législatives. Pour la validation du processus de réunification objet de la tournée envisagée, une Assemblée Générale a été tenue le 23/03/2013 au domicile du Colonel Sogho Alassane. Les principaux résultats de la réunion ont été : l’approbation du projet de la tournée envisagée du 27 au 30/02/2013 dans la moughataa de Maghama ; la constitution d’une importante délégation comprenant des élus, notables et cadres issus des anciens groupes rivaux, et originaires des 8 communes de la moughataa ; l’invitation du fédéral BA Amadou Abou Secrétaire Fédéral du Gorgol pour la supervision de la tournée. Voilà les raisons qui avaient conduit la mission à entamer un périple dans la moughataa de Maghama. On peut dire la tournée effectuée a incontestablement connu un succès éclatant, largement au-delà de toutes les espérances.
Moussa Diop
Source : Le Quotidien de Nouakchott

dimanche 7 avril 2013

Célébration de la Journée nationale du sport au Tagant: Plusieurs prix décernés aux athlètes

Vendredi 5 avril, le Tagant, à l’instar des autres régions du pays, a célébré la Journée nationale du Sport placée cette année sous le thème « Sport et santé ». Cette journée a été marquée par une forte affluence des jeunes des clubs sportifs de Tidjikja et des éléments du Groupement régional N°8 commandé par le Colonel Chigaly venus disputer le Marathon (5 km) organisé par la délégation régionale de la Culture de la Jeunesse et des Sport. Le coup d’envoi de la course a été donné par le Wali du Tagant Mr Yahya Ould Cheikh Mohamed Vall et à l’arrivée les athlètes ont été reçus par le Directeur de cabinet du Wali, le Délégué régional de la Culture de la Jeunesse et des Sports et les chefs de services présents à la cérémonie. Le premier prix est revenu au meilleur athlète du nom de Sidi Ould Gueigue du Club Kewkeb de Ghaada. Des prix ont été également décernés à sept autres athlètes par ordre de mérite. Il convient de souligner que le nouveau délégué régional de la jeunesse du Tagant qui vient de prendre service n’a pas eu suffisamment de temps pour préparer l’évènement comme il se doit. Mr Ba prend l’engagement de pallier à cette insuffisance dans un proche avenir à travers l’organisation d’une course de vélos, , d’un cross, d’une marche de femmes et d’enfants et l’organisation des matchs de football. Enfin le délégué remercie profondément les membres du bureau du réseau régional de la jeunesse pour l’appui apporté pour la réussite de la Journée nationale du Sport au Tagant.
Khalil Sow-Tagant

Arrestation d'un dirigeant de la coordination de la jeunesse de Guérou (Assaba)

La police a arrêté, samedi, à Guérou, Mahmoud Ould Kay membre du directoire de la coordination de la jeunesse de cette localité de l'Assaba située sur l'axe de l'Espoir, a appris ANI de source informée. L'arrestation d'Ould Kay est intervenue en prévention d'une manifestation qui devrait avoir lieu pour revendiquer électricité, eau et équipement de l'hôpital de la ville, précise-t-on de même source.
Source : ANI (Mauritanie)

jeudi 4 avril 2013

Cérémonie d’adieu des populations de Boghé avec le Hakem partant Ahmedna O Mohamed Lemine

C’est dans la vaste cour des locaux de la Moughataa de Boghé que les populations se sont rassemblées ce mardi, 02 avril aux alentours de 10 H pour rendre un vibrant hommage à l’ex-préfet du département, Ahmedna O Mohamed Lemine, muté à Maghama. De mémoire de Boghéens, cette cérémonie est une première dans les annales de l’histoire de la ville ou du moins de son histoire récente. Dès les premières heures de la matinée, les notabilités toutes tendances politiques confondues et les chefs de services qui ont appris le retour la veille du désormais ex-Hakem ont envahi son bureau pour le remercier et louer son action durant son séjour à la tête de l’exécutif départemental. De la 1ère adjointe au maire et présidente de l’Union des coopératives du département, Coumba Niang, Mohamed abdel Jelil O Habib, le maire de Ould Birome, Cheîkh O Habib (maire de Dar El Avia en passant par N’Diaye Daouda et Hamat Moussa N’Gaîdé qui président les deux principales organisations paysannes du CPB, Bâ Alassane Adama (président de la section UPR de Boghé), Mamadou Amadou Bâ dit Diom Bandié (notable à Touldé), Amadou Oumar Dia (chef du village de Boghé Dow), Déthié Diop (notable à N’goral guidala), Touré Hamedine (notable à Boghé Escale), Brahim O Mohamed Abd (notable à Nioly), Wade Abou et Alassane Djigo (notables à Boghé Dow), , Ahmed O Minéyé , et Mohamed O Andalla (PK 18), Inalla O Ifkérim et Chekrou O Aldiouma (M’Balladji), Zoubeîr O Maham et Abdel Kérim O Sambaly (Waboundé), Mariata Dia présidente de la Nissa banque, Aîssata Painda (opératrice politique), Dia Mamadou Amadou dit Paul, N’gaîdé Bocar (chef du village de Thidé), Samba Dabel, Silèye Hamet, entre autres n’ont pas tari d’éloges à l’endroit du préfet sortant. Les griots étaient de la partie avec les femmes qui se sont mobilisées en grand nombre lors de cette cérémonie. Ces dames comme les notables qui étaient là, ont clamé haut et fort leur désapprobation de l’affectation du Hakem à Maghama. Aussitôt sorti de son bureau, le Hakem a été salué par une foule massée dehors qui l’attendait avec des chants élogieux entonnés par des griots, des youyous des femmes et des applaudissements le tout accompagné par la guitare de Cheîkh O Guiye amplifiée par un haut parleur posé sur la toiture de sa voiture. Ould Ahmedna, très ému n’a pu retenir ses larmes. L’émotion était à son comble au cours de la cérémonie. C’est dans cette ambiance festive et remplie d’émotion que Coumba Niang, la voix tremblotante et émotive s’est adressée à la foule pour dire « Ahmedna est un préfet modèle sur tous les plans, il est un homme de valeur et de principe. Durant son passage à Boghé, il a servi les populations avec équité et dévouement ; il s’est mis du côté des pauvres », comparant ainsi son séjour à Boghé à celui de Ahmedou O Abdallah, l’actuel Wali du Gorgol quant il était aux aux commandes de la Moughataa. Elle a poursuivi en affirmant que « Ahmednah n’a jamais fait du mal à quelqu’un ». Au nom des coopératives féminines que je dirige et la Boghéenne, je vous rend hommage et je salue votre action qui a permis de soulager les souffrances des exploitantes maraîchères qui gravitent autour du canal d’irrigation ». Seul Ahmedou O Abdallah l’a fait avant vous en prenant la garantie auprès de la SOMELEC du payement de nos factures d’électricité. Jamais un citoyen ne s’est présenté devant vous sans trouver satisfaction avec ou sans solution de son problème. Vous avez toujours supporté les pauvres et aidé les pauvres. Les décideurs politiques doivent prendre en compte l’avis de la population en ce qui concerne le choix des personnes qui sont désignées pour gérer leurs affaires. C’est la première fois qu’une cérémonie d’adieu est organisée pour un préfet qui quitte ses fonctions. Vous avez toujours eu un penchant pour les jeunes et les femmes a-t-elle dit. Elle a conclu son intervention en formulant des vœux de succès au Hakem dans sa future mission à Maghama ». Mariata Oumar N’Diaye alias ASP s’empare du micro et lâche « ce préfet est un Kaladio 100%, il n’a jamais fait du mal, ni détourné les deniers publics, si Aziz nous avait consulté il n’allait pas l’affecter à Maghama mais il devrait lui accorder une promotion, nous aurions souhaité que votre successeur soit là pour présent à cette cérémonie pour mesurer ce que tu représente pour nous, les Boghéens ! Ce préfet est un frère pour nous, c’est un homme digne et noble qui a travaillé pour l’unité nationale, si une population hausse le ton lorsqu’un préfet est affecté, ça veut dire que celui-ci a rempli correctement sa mission et de ce fait il méritait de la part des autorités gouvernementales plus qu’une sanction à Maghama a-t-elle martélé. Néné Dembélé reprend le micro pour faire ses éloges tout en lui servant un bon morceau de « dioumarellam ». Samba Dabel, soudeur emboîte le pas à la veille dame « vous allez quitter Boghé sans enfiler de turban autour de votre tête, vous sortez la tête haute de cette ville a-t-il dit avant de lancer un appel à Ould Abdel Aziz pour réparer ce qu’il considère comme un tort qui a été fait Ould Ahmednah. Quant au Hakem, il a pris la parole pour remercier les populations. Cette cérémonie que vous avez organisée pour honorer un commis de l’Etat qui achève sa mission n’a pas de prix, si elle avait un prix, je l’aurais acheté ! Moi, dit-il, j’avais une seule maman quant je venais à Boghé mais aujourd’hui, j’ai su que j’en ai plusieurs dans cette Moughataa et j’ai plusieurs frères à Boghé aujourd’hui. Le temps que j’ai passé ici, m’a permis de découvrir que Boghé compte beaucoup de personnes de valeur et des patriotes. Je n’ai pas donné aux populations quelque chose mais il y’avait juste une bonne collaboration entre nous. Si j’avais alors fait plus que ça, la situation serait alors autre, vous êtes des hommes et des femmes patriotes et dignes, que dieu vous bénisse. Si un Hakem vient ici pour dire autre chose que ça sur vous, il n’aura pas dit la vérité. Le Hakem de conclure qu’il reste à la disposition des tous les fils de la Moughataa bien qu’il va à Maghama. Auparavant, plusieurs notables et chefs de service ont fait des témoignages sur le Hakem partant. C’est le cas de l’IDEN de Boghé, Mohamedou Mohameda qui a affirmé qu’il n’a pas l’habitude de faire des éloges sur des personnalités en fonction, mais s’agissant de Ould Ahmednah, il a découvert un commis exemplaire. Quant au chef du village de Thidé, N’Gaîdé Bocar, il affirmé regretter fort le départ de Ould Ahmednah qui dit-il a servi la population comme il faut durant son séjour. Même sentiment partagé par Cheîkh O Ahmed Youra, chef du bureau de la PROCAPEC dans le bureau du Hakem en présence d’un parterre de notables. Il rappelle que lorsque Ahmedna était en fonction à Riadh, il avait présenté devant ce dernier une liste de créanciers de la PROCAPEC. Ce dernier lui demande d’identifier sur la liste tous ceux qui sont de la tribu Kounté (la sienne). Une fois cette tache remplie, le Hakem convoque sa cousine en premier lieu, l’une des femmes créancières et lui dit, vous devez de l’argent à l’Etat. C’est à ce moment qu’il décide de l’envoyer au commissariat de police afin que cette dernière rembourse sa dette. Un tollé au sein de la tribu. Finalement, le Hakem la fait venir dans son bureau et lui dit « moi, je m’engage à verser pour vous une partie d de la dette, dites moi combien vous êtes en mesure de verser pour le remboursement de votre dette ». Une preuve affirme Cheikh que tous les citoyens sont égaux devant lui. A la fin de la cérémonie, le bureau du Hakem n’a pas désempli jusqu’à l’arrivé de son successeur Ahmed Miské O Mohamed en compagnie du Wali Mouçaid Diallo Samba qui a supervisé la passation de service. Le Hakem qui quitte Boghé pour Maghama n’a pas démérité comme l’a si bien dit un de ses collègues. Et pour ce, les populations ne comprennent pas encore ce qui est arrivé à leur Hakem pour lequel ils avaient beaucoup d’appréciations positives et d’admiration. La mobilisation spontanée des populations locales venues lui rendre hommage en est un témoignage éloquent. C’est un commis de l’Etat qui a rempli sa mission avec loyauté auprès des populations de Boghé que Ould Boîlil a parachuté à Maghama. C’est un commis exemplaire, rassembleur, travailleur et qui a le souci de l’intérêt général de ses administrés. En attendant, les spéculations vont bon train sur les motifs réels qui ont poussé le ministre de l’intérieur à l’envoyer à Maghama.
Brahim O Eli Salem correspondant du Calame au Brakna Jules Diop Cp de l’Eveil Hebdo au Brakna

lundi 1 avril 2013

Une zone franche sans infrastructures

Plusieurs cadres de Nouadhibou ont critiqué l’inexistence dans leur ville d’infrastructures essentielles et l’absence d’un cadre légal et institutionnel pour la nouvelle zone franche, ce qui, selon eux, pose un grand nombre de défis réels à son instauration. Les cadres ont déclaré au cours d’un forum organisé par le site « Nouadhibou News » le samedi 30 mars 2013 que la décision d’ériger la ville en zone franche sans consulter les acteurs ni les autochtones est une mauvaise décision. Les participants ont considéré que faire de Nouadhibou une zone franche était leur rêve, mais que pour cela il y avait des préalables dont une justice forte, assurance de la sécurité, une main d’œuvre qualifiée. C’est pourquoi le gouvernement aurait dû prendre en considération toutes ces choses et patienter. Les participants se sont étonnés que la ville est couverte d’immondices et de saletés alors que normalement, on devait penser à reluire son aspect pour prétendre attirer les investisseurs, surtout étrangers. Les participants ont exprimé leur peur des conséquences environnementales de la prochaine zone franche qui pourraient occasionner la migration vers d’autres espaces des anciens habitants de la ville. Enfin, les cadres de Nouadhibou ont mis en garde contre la promotion de sociétés au profit des individus au détriment de l’intérêt du peuple.
Source : Le Calame (Mauritanie)