mardi 23 avril 2013

Mauritanie: Une marche des dockers vers la Présidence stoppée à gaz lacrymogène


Mauritanie: Une marche des dockers vers la Présidence stoppée à gaz lacrymogène Les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogène pour stopper tout à l’heure une marche de protestation des dockers du Port de l’Amitié de Nouakchott au niveau du camp Bataillon Blindé (BB).

La destination de la marche était la Présidence de la République mauritanienne "pour information Mohamed Ould Abdel Aziz des mauvaises conditions de travail dont les dockers sont soumis", ont confié les marcheurs à Alakhbar.

Les dockers, qui on entamé un sit-in ouvert depuis mercredi 20 mars à Nouakchott et à Nouadhibou, réclament une structure sanitaire, une ambulance et veulent être déclarés à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale CNSS. Ils exigent encore la valorisation de leur rémunération ainsi que la réduction des heures de travail.

Hier matin (lundi), la Gendarmerie et de la Garde nationales ont "violemment" dispersé un sit-in des mêmes dockers au Port de l’Amitié de Nouakchott. Une quinzaine de dockers étaient blessés et d’autres arrêtés.

Aba Ould Mounazih, un des dockers qui participait audit sit-in, a raconté à Alakhbar que la Gendarmerie et de la Garde nationales ont fait usage de la force pour les disperser ce qui explique le nombre important de blessés dans les rangs des dockers.

Cette "répression" au port s’est passée loin de l’œil des journalistes qui sont interdits de s’approcher aux entrées du port sous peine de voir leurs matériels de travail confisqués.

Lundi après-midi, les affrontements entre forces de l’ordre et dockers ont repris et ces dernies ont bloqué la route menant au port et brûlé des pneus au passage du convoi des forces de l’ordre venues pour les disperser.

Mais les forces de l’ordre ont pu repousser les manifestants à près d’un kilomètre de la voie publique par l’usage excessif de gaz lacrymogène, ont constaté les journalistes de Alakhbar qui ont rapporté plusieurs manifestants évanouis et certains des habitants des quartiers environnants fuyant leur maison envahie par l’odeur des grenades.

Dans la confusion, deux voitures, un autobus et un camion sont entrés en collision.




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