mercredi 15 janvier 2014

Réhabilitation du périmètre agricole de Oualata, au profit de 60 familles

Réhabilitation du périmètre agricole de Oualata, au profit de 60 familles Le Président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, a supervisé mardi le démarrage du projet de réhabilitation du périmètre agricole de Oualata qui profitera à quelques 60 familles à revenus limités.

Le projet permettra de développer des cultures maraîchères et de planter des arbres fruitiers.

Le périmètre est financé par l'Etat mauritanien en collaboration avec la coopération espagnole.




La ministre de la culture: "le festival des villes anciennes est devenu un marché civilisationnel dans lequel nous déclarons notre entente propre



La ministre de la culture, de la jeunesse et des sports Mme Lalla Mint Chrif a félicité le Président de la République Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz pour cette réalisation consistant à faire renaître la mémoire collective mauritanienne à travers la mise en oeuvre d'une grande idée: le festival des villes anciennes.
Elle a ajouté, dans un mot lors de la cérémonie de lancement du festival des villes anciennes dont la 4ème édition se déroule à Oualata, que la supervision directe et le souci constant du Président de la République de promouvoir l'idée du festival et d'en faire - en plus d'une manifestation culturelle, un pôle de développement des cités anciennes qui ont commencé à recouvrer leur santé et leur existence même à travers ce genre de manifestations.
Ces villes historiques faisaient figure de couronnes portées par notre nation lorsqu'elle étaient des phares qui illuminaient toute la région; mais les contingences du temps ont fait que leurs habitants les ont, pour la plupart, abandonné à leur triste sort conduisant ainsi à leur recroquevillement après avoir souffert de l'enclavement, de la désertification et de l'insécurité en plus des austères conditions de vie, non pas parce que leurs habitants veulent les quitter mais simplement parce que les nécessités de la vie étaient plus fortes que le sentiment d'amour et d'attachement au terroir.
La ministre a ajouté que, n'eût été la volonté sincère du Président de laRépublique, nos cités anciennes n'auraient recouvré leur histoire et donc leur mémoire qui est notre mémoire collective à tous.
Le festival est devenu donc une sorte de foire civilisationnelle où nous déclarons solenellement le renouvellement de notre entente.
Pour sa part, le maire de la ville de Oualata M. Mohamed Ould Allal a souhaité la bienvenue au Président de la République au coeur de la ville historique passant en revue les réalisations accomplies au cours des dernières années dans différents domaines et dont Oualata n'est pas en reste.
Il a encore dit que la cité a connu la réhabilitation du réseau d'adduction d'eau et la plupart des différents établissements scolaires ont été dotés de tables - bancs. De même, la ville a bénéficié également de l'intervention du commissariat à la sécurité alimentaire.
Le maire n'a pas manqué de demander ce faisant, le renforcement de ces interventions au profit de sa commune.

AMI

Don de 50 millions d'Ouguiyas en faveur des réseaux des jeunes du Hodh El Charghi


Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz qui a supervisé hier à Oualata les activités du Festival des villes anciennes dans sa quatrième édition a remis un montant de 50 millions d'Ouguiyas aux réseaux des jeunes du Hodh El Charghi.
Ce geste symbolique qui contribue sans doute à l’égalité des chances vise également à  améliorer l’insertion sociale et professionnelle  de ces jeunes, estime un membre du cortège présidentiel.
«  Par cette contribution, le Président de la République souhaite donc aider les réseaux des jeunes pour leur permettre de devenir des citoyens responsables, respectant les valeurs islamiques et engagés dans leur communauté afin de bâtir une société productive », confie-t-il aux câbles de Rapide info.

Festival d’Oualata : L’Est retrouve le Nord

Festival d’Oualata : L’Est retrouve le Nord Encore une nouvelle édition du festival des villes anciennes. Cette fois, c’est au tour de la ville d’Oualata à plus de 1300 kilomètres à l’Est du pays (1317 exactement) d’accueillir cette manifestation qui visiblement draine toute la Mauritanie. Des Oulémas. Des ministres.

Des hommes d’affaires. Des hauts fonctionnaires. Des femmes de tous les horizons. Des troupes artistiques kaléidoscopiques. Des rescapés de tous les régimes depuis 1960 à nos jours en quête de promotion.

La preuve, l’ancien premier ministre, Mohamed Lemine Ould Be Ould Guig, un oualatois BCBG était bien placé devant le Président entouré de quelques notables de sa vieille ville qui devraient normalement intervenir en sa faveur pour revenir dans les bonnes grâces du pouvoir.

Quasiment, tous les responsables étaient là : ADG de la SNIM, Président de la zone franche de Nouadhibou, nouveaux et anciens élus et bien d’autres encore pour se faire voir par un Président bizarrement enturbanné et flanqué d’une ministre qui fait son baptême de feu avec des « manif » de ce genre. Seuls les morts que Dieu ait leurs âmes étaient absents.

Rien à envier aux scènes populaires que suscitaient les déplacements carnavalesques du Président renversé en 2005, Maouiya Ould Sid’ Ahmed Taya. Les mêmes soirées culturelles. Les mêmes poèmes. Les mêmes poètes. Les mêmes thèmes. Un véritable cinéma de mauvais goût pour lequel l’Etat dépense des montants très importants dont la gestion est incontestablement douteuse.

Un véritable gâchis au pays de la lutte contre la gabegie. De l’argent systématiquement mobilisé pour une affaire dont l’inutilité est évidente. L’avenir très proche démontrera quels étaient les vrais mobiles de ce gaspillage organisé. Ces millions claqués si banalement et si insidieusement pouvaient bien servir à développer ces cités anciennes au nom duquel ils sont dépensés.

Oualata, Ouadane, Tichitt et Chinguetti sont encore enclavés, sans eau, sans écoles. Avec ces milliards bêtement mobilisés, ces villes pouvaient aujourd’hui disposer des universités islamiques les plus modernes, des bibliothèques sous régionales les plus riches, des sites touristiques les plus attirants au lieu de devenir l’espace de quarante huit heures un espace de villégiature pour une poignée de « touristes nationaux » qui y pratiquent toutes sortes de débauche à travers étalage de luxueuses voitures, dames exagérément maquillées, boubous aux dessins arabesques les plus fantaisistes.

Les festivals des villes anciennes sont véritablement une bonne trouvaille. Mais ils doivent constituer une opportunité de sanctuariser le savoir et de le promouvoir, à travers les conférences d’érudits ou de spécialistes dans tous les domaines, une opportunité de revisiter la vie de nos Grands Oulémas qui ont toute leur vie durant servi la cause de l’Islam et sa propagation dans la sous région.

Ces festivals ne doivent pas être des kermesses frivoles ou des foires d’exposition de mondanités que les troubadours de tout acabit utilisent à des objectifs totalement inutiles. A voir l’ambiance de ces festivals, l'impression est que le pays marche très bien, économiquement, socialement et politiquement.

Or, au risque de choquer les thuriféraires du système, la réalité montre que la situation économique n’est pas si bonne que ça. Les conditions des populations, la cherté des prix, la faiblesse du pouvoir d’achat sont des indicateurs éloquents dans ce cadre. Socialement, les choses ne sont pas si apaisées qu’on le pense.

Harratines par ci, passif humanitaire par là, forgeron et fier de l’être là bas, et autres exacerbations communautaires sur fond de tensions qui s’exacerbent de jour en jour. Politiquement, comme le dit l’adage : « Notre situation se substitue à notre questionnement ». Une majorité en éclats. Une opposition aux abois. Des élections qui ne finissent pas après deux ans de retard.

Six mois au plus d’élections présidentielles que seul Allah sait comment elles se passeront. Entre la raclée du parti au pouvoir à Néma aux dernières élections et le déplacement du Président vers Oualata, il ya peut être un lien à retrouver. En tout cas, de tout temps, la vaste région du Hodh Chargui a toujours constitué un réservoir électoral important qui permettait toujours au pouvoir en place d’assurer ses arrières. Les gens de l’Est sont ils entrain de retrouver le Nord ? Peut être.

Sneiba.