dimanche 9 juin 2013

Lancement du projet « Reconstitution du Cheptel » dans la commune d’El Vrah avec l’appui de la World vision

Après la remise de la chaîne de froid au poste de santé de Abdalla Dièri, le maire d’El Vrah et son partenaire ont procédé ensemble au lancement dans le village d’El Vrah, chef de la commune du même nom du projet de reconstitution du cheptel initié par la world vision pour venir en aide aux 120 ménages issus de 17 localités différentes de la commune qui avaient perdu la totalité de leur bétail lors des intempéries de l’hivernage 2012. Une enquête menée auprès des ménages sinistrés dans tous les villages de la commune avait permis d’identifier plus d’une centaine de sinistrés parmi d’autres dont tout le troupeau a été décimé. Ce qui a conduit à la conception de ce projet qui s’est fixé pour but d’aider ces familles sinistrées à renouveler leur cheptel a affirmé M. Macina Ousmane, chef d’ADP de Bababé. Chaque famille en notre présence a reçu 6 têtes dont 4 brebis et 2 chèvres. En tout, le projet distribuera 480 brebis et 222 chèvres. Cent Onze ménages recevront chacun 4 brebis et 2 chèvres ; Neuf ménages recevrons exclusivement des brebis a indiqué M. Barry Saidou Nourou, Facilitateur de développement de l’ADP de Bababe. Le maire de la Commune Ahmed O Alioune entouré, des chefs de villages, des notables a supervisé l’opération de distribution des petits ruminants animaux aux bénéficiaires du projet, qui n’ont pas caché leur satisfaction à l’endroit de la World Vision qui se soucie des plus vulnérables. Pour le suivi de ce projet, l’ADP s’est attaché les consultations d’un docteur vétérinaire. Ce dernier va dispenser une session de formation au profit des bénéficiaires sur les techniques de conduite de l’élevage des petits ruminants, aussi le suivi régulier de ces animaux. A l’approche de la tombée des premières pluies, la distribution de ces bêtes aux populations vulnérables a redonné l’espoir aux familles sinistrées de la commune d’El Vrah. Les habitants d’El Vrah sont majoritairement des éleveurs et des agriculteurs. Le visiteur qui se rend dans cette commune, est aussitôt frappé par l’extrême pauvreté des habitants. L’eau demeure l’un des problèmes majeurs auquel restent confrontés les populations de El Vrah en plus de l’enclavement. L’accès à cette commune reste un véritable parcours du combattant pour les véhicules et les charrettes. Une piste caillouteuse en mauvais état qui a été construite par l’entreprise qui veut exploiter le phosphate de Bofal relie une partie des villages de cette commune à l’axe goudronné Kaédi-Boghé.
Source : Elfoutiyou

Maire de Zouerate – Nomades de Mauritanie : Un exemple de coopération décentralisée

Le Maire de Zouerate s’est rendu en France le 1er juin pour rencontrer ses amis de l’ONG française Nomades de Mauritanie à l’occasion de la Journée de la coopération décentralisée franco-mauritanienne « Cités Unies ». Cette visite rentre aussi dans le cadre des conventions de partenariat signée entre cette ONG et la Mairie de Zouerate. Rappelons qu’en 2009, les conventions de partenariat signées entre « les nomades de Mauritanie » et la Commune de Zouerate couvraient des axes prioritaires comme l’eau potable, l’éducation n l’assainissement, ou encore des échanges à caractère culturel et humanitaire tissant ainsi des liens d’amitié et de fraternité entre les deux peuples. Depuis la signatures des conventions, « les Nomades de Mauritanie » ont réalisé plusieurs actions. On peut noter ,entre autres, l’envoi de 2 citernes à eau de 1000 et 1500 litres, d’un camion incendie de 7000 litres équipé de tuyaux, lances et raccords d’un valeur d’environ 8 000 000 UM et d’une ambulance pour les secours. L’ONG française intervient depuis plusieurs années dans la ville minière pour y mener des actions humanitaires. Pour cette fois encore, le Maire Zouerate ne reviendra pas les mains vides, il décroche la première tranche de 10 400 euro pour le financement de la construction d’une caserne de sapeurs pompiers pour ses administrés, un financement du Conseil général de Loire –Atlantique grâce à l’ONG « les Nomades de Mauritanie ». En marge de cette visite, le Maire Zouerate Monsieur Yacoub Ould Salem Vall a visité Mémorial de l'abolition de l'esclavage de Nantes. Il est par ailleurs passé à Rodez pour rencontrer l’Association des Amis de F’Dérick et du Tiris Zemmour du Docteur Roger. Une occasion pour les deux associations françaises explorer les possibilités de mener des actions communes. La ville de Zouerate qui compte aujourd’hui plus de 50 000 habitants ne dispose pas de caserne de sapeurs pompiers pour faire face aux incendies de plus en plus fréquents. Ce financement est un bon début en attendant la contribution des acteurs locaux et plus précisément des sociétés d’extractions et ceci dans cadre de leur responsabilité sociale par apport à la communauté.
Source : Abdallahi Dieng Ould Cheikh

Tidjikja: Un homme accusé d'avoir violé une mineure en lui servant une boisson alcolisée

La ville de Tidjikja a vécu ces derniers un incident étrange et inédit dans la wilaya du Tagant. La victime est une mineure âgée de 13 ans qu’un dépravé avait exploité l’innocence en lui servant une boisson alcoolisée après l’avoir traînée dans sa chambre. « Après la sortie de l’enfant de la pièce, prenant la direction du marché pour se procurer du crédit de recharge pour son GSM, elle s’écroula, prise d’assaut par une foule de piétons venus lui prêter main forte » indique le correspondant de « mourassiloun à Tidjikja. La grande surprise c’est que la fille a commencé, à se relever, à chanter et à danser en trébuchant et en titubant comme un ivre, ne présentant aucun signe de conscience de ses agissements. Les secouristes ont découvert immédiatement qu’elle est saoule et ont décidé alors d’informer les siens lesquels ont alerté la police qui a lancé tout de suite une enquête, avec la demande d’un bulletin médical de l’enfant Le voisin de la famille que la mère jure d’être le seul auteur du malheur arrivé à sa fille fut convoqué par la police pour les besoins de l’enquête. La mère est catégorique dans ses accusations. A son avis, le concerné est réputé dans la vente d’alcool qu’il distribue dans la capitale de la wilaya du Tagant, précisant l’avoir vu à plusieurs reprises taquiner son enfant. Au commissariat de police, reprenant ses esprits de son état d’ivresse, la mineure s’est fondue en larmes s’interrogeant sur ce qui s’est passé et pour sur les raisons qui ont conduit à sa présence entre les flics. Sur un autre plan et au cours de ce mois, notons qu’un haut fonctionnaire de la direction locale a été également vu en état d’ivresse se baladant sur le principal axe de la ville. Par ailleurs, soulignons que la police avait saisi auparavant, dans la ville d’Aioun à l’Est du pays, un élu local, indexé de transborder des quantités appréciables d’alcool en direction de la ville de l’érudit Sidi Abdallahi Ould El hadj Brahim. Toujours en rapport avec ce sujet, au cours de cette semaine, un homme saoul a introduit son véhicule dans l’enceinte de l’ancien cimetière. Cette prolifération de l’alcool a fait régner une panique chez les habitants de la ville surtout parmi les jeunes, qui sont visé selon des observateurs par les prometteurs de l’alcool et de la drogue. Selon ces analystes ils ont commencé à identifier les bouteilles de vin qui apparaissent de temps à autre dans les rues. Une situation qui doit conduire les autorités à prendre au sérieux cette affaire et d’arrêter les fournisseurs de ces produits stupéfiants, de leurs origines fabriqués selon la direction régionale de la sûreté au Mali et au Sénégal. Lien source: http://mourassiloun.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1191:2013-06-08-14-17-02&catid=47:2012-10-27-18-12-57&Itemid=37
Traduction : foex_good

Nouadhibou-UPR: L’opposition produit de la fiction pour ternir l’image du régime

Des membres de l’UPR, parti au pouvoir en Mauritanie, au niveau de la ville de Nouadhibou (Nord) ont accusé l’opposition de continuer de véhiculer des "mensonges" et de produire des "films de fiction dans l’unique but de ternir l’image du régime". C’était lors d’une rencontre organisée samedi dernier. Mohamed Mamy Ould Ahmed, un participant, a estimé que l’opposition, "après avoir échoué de faire dégager le régime, a fourni son énergie dans la fabrication de mensonges et dans le montage de fausses images sans pouvoir atteindre son objectif qui nuire au régime et gagner la sympathie et la confiance des citoyens". Un autre, Ould Ahmed Zerroug, a considéré que cette opposition a encore échoué dans sa "tentative par tous moyens, à travers la tribune du Parlement et les médias, de transporter le printemps arabe en Mauritanie". Les participants ont par ailleurs appelé leurs militants à se mobiliser pour remporter les prochaines élections législatives et municipales à Nouadhibou.
Source : Alakhbar (Mauritanie)

Aleg : Le mur de l’Hôpital qui engloutit trois millions s’écroule quelques jours après sa réfection

Le mur de l’hôpital d’Aleg, retapé récemment au prix de trois millions d’ouguiyas, s’est écroulé trois jours après sa réfection. Construit en 1976, l’Hôpital d’Aleg a connu des travaux de réfection en 1998. En 2012 ce sont quelques 37 millions d’ouguiyas qui ont été alloués pour une nouvelle réfection. Toutefois selon des spécialistes de secteur du bâtiment le coût des travaux réalisés doit-être estimé à peine 17, 5 millions d’ouguiyas. Et pour ne rien arranger il semblerait que les portes et les fenêtres emportées par la société chargée de la réfection de l’hôpital sont bien meilleures que celles qu’elle a placées. Décidément le centre hospitalier d’Aleg est loin de sortir de l’ornière.
Source : Taqadoumy (Mauritanie)

Les populations de Moudjéria manquent d'eau en période de canicule

Les populations de la ville de Moudjéria ( au Tagant 600 km, au centre du pays) vivent depuis plusieurs semaines un manque d'eau sans précédent qui a coïncidé avec la forte canicule dont les températures ont frôlé les 50°C, selon les propos de certains habitants interrogés au téléphone par l'Agence Tawary d'Information. A cette occasion, Mahmoud Ould Samba, a précisé que le niveau de l'eau du réservoir qui alimente la ville a baissé et que le réseau d'adduction d'eau est très faible pour ravitailler la ville. Pour se procurer de quelques litres d'eau, les habitants passent de longues heures devant les fontaines et certaines familles arrivent à payer le bidon de 20 litres à 100 ouguiyas, a-t-il ajouté. Selon les informations qui nous sont parvenues tout dernièrement du Tagant, la Moughataa de Moudjéria, a enregistré fin mai dernier, plusieurs décès à cause de la forte la chaleur qui a touché quelques coins du pays. Le problème de l'eau a été soumis à Hamadi Ould Mahjoub, le directeur de l'Agence Tadamoune lors de son passage à Moudjéria, selon une source qui s'est confiée à Tawary, celui-ci avait pris l'engagement de résoudre cette situation dès son retour à Nouakchott, mais en vain, a-t-elle martelé. Les articles, commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité
Source : Tawary (Mauritanie)

Bababé : Clôture de la formation organisée par l’ONG Action Dev à Bababé

C’est ce mercredi qu’a eu lieu la cérémonie de remise des diplômes de l’atelier de trois jours que l’O.N.G Action Dev a organisé à la villa de passage de Bababé. Cette formation rentre dans le cadre du projet prévention Résolution des conflits et renforcement de la cohésion sociale dans la région du Brakna financé par la fondation Américaine pour la Démocratie NED. Ce projet qui avait débuté en novembre 2012 s’achèvera en septembre 2013.les participant de l’atelier de Bababé sont issus des coopératives des village de Rooti Wouro Amadou Hawa, Mourtogal ; séno Kouna, wendou Mbaba, Bababé, Niabina et Haymédaat. Sow Abderrahmane, président l’ONG Action Dev a tenu un discours de clôture pour féliciter les participants de leur assiduité et leur disponibilité. Enfin il a exhorté les participants à plus dynamisme pour bien restituer les connaissances acquises lors de la formation. Trente participants ont reçu des diplômes attestant leurs aptitudes à servir de relais communautaire pour la prévention des conflits et la cohésion sociale. Les participants à la formation sont sortis très satisfait de l’atelier mais ils ont jugé très court la durée de la formation pour appréhender tous les thèmes abordés. Le formateur Ball Oumar Mamadou a détaillé les grands axes des thèmes qu’il aura à aborder à savoir la résolution des conflits et la cohésion sociale. Il a édifié les participants sur les conflits récurrents entre les villageois et les techniques de résolution de ces mêmes conflits selon des méthodes traditionnelles. Le formateur passera en revu sur le comment résoudre les conflits entres voisins et familles. Il a cité dans la foulée les types de conflits, comment les analyser, les attitudes à prendre face aux conflits. Il donnera la différence ou la nuance existant entre médiation, arbitrage, intervention et facilitation. Mr Ball a développé des thèmes sur la technique d’animation en petits groupes (Focus groupes). Ces focus groupes ont travaillé durant les trois jours sur des jeux de rôle sur l’unité nationale, la cohésion sociale et les techniques de médiation. Rappelons que l’ONG avait organisée des débats intercommunautaires dans les sites de Wouro Amadou Hawa, Hay El Mansour, d’Ehel Menza Wendou Eddy dans la commune d’Aéré Mbar sans oublier Mourtogal et rooti dans la commune de Boghé.
Armiya Dem

Urgent - Dépêche : une mission des abolitionnistes en direction de Diaguilly dès demain.

Une mission sera en route dès demain à 6h du matin en direction du village de Diaguilly dans la Région du Guidumakha. La mission est constituée de 3 membres d’IRA en leur tête Balla Touré chargé de communication et 1 membres de l’association AMEES sur place à Nouakchott. Certains féodaux de ce village s’opposent à une coopérative depuis plusieurs années sur le seul critère que la terre n’appartient pas à ceux qu’ils considèrent d’appartenir à des castes inferieures : « ceux qui ont des ascendances esclaves, forgerons, griots etc… ». Ils ont l’habitude de corrompe les autorités locales « préfet, gouverneur et les gendarmes » pour étouffer l’affaire depuis plusieurs années en rendant la vie impossible à certains villageois. Les abolitionnistes ont pris la ferme décision de venir au secours des victimes, la terre appartienne à celui qui la mise en valeur, c’est la loi. La région du Guidumakha est sous le diktat des féodaux qui utilisent la terre comme arme de répression contre les récalcitrants qui refusent une certaine hégémonie dans les villages, elle est surtout utilisée pendant les élections. Amadou Bocar Ba via Cridem : extrait « Des difficultés commencèrent pour les membres de la coopérative Khollé Mukhé en 2007 lors qu’un groupe des féodaux soutenu par des politiques et des cadres partisans a demandé aux membres de cette dernière de céder les terres déjà données à la SONADER. » Les criminels féodaux ont mis du feu dans la coopérative dans le but de la décimer, de tuer, aucun membre parmi les auteurs du crime intentionnel planifié, organisé, prémédité en bande n’a été inquiété à ce jour. La mission recevra l’appui de l’extérieur de nos ONG et associations, nous demandons la mobilisation de tous ceux et celles épris par la justice autour de cette opération chirurgicale. Il n’est plus question de laisser des citoyens souffrir sur la base du dénie de l’humanité. Le feu qu’ils ont mis dans la coopérative, pouvait emporter des enfants, des femmes enceintes voir des animaux sans compter que se sont des années de labeurs qu’ils ont envoyés en fumée etc.… Amadou Bocar Ba via Cridem : extrait : « Pour mémoire la destruction n’est pas phénomène nouveau dans ce périmètre car en 2010, la motopompe qui alimentait en eau la coopérative a été démontée par un groupe, qui a été arrêté puis relâché après quelques heures passées dans les locaux de la police de Gouraye. Le 2 Mars 2013, ce fut le tour d’une pièce construite par un certain Diadié Traoré ce périmètre d’être démolie sans qu’aucune ne mesure ne soit pris et ce malgré que le procureur de la République auprès du tribunal régional de Sélibaby s’est rendu sur les lieux pour constater la situation. »
Disons Halte à cette injustice.