dimanche 9 juin 2013

Maire de Zouerate – Nomades de Mauritanie : Un exemple de coopération décentralisée

Le Maire de Zouerate s’est rendu en France le 1er juin pour rencontrer ses amis de l’ONG française Nomades de Mauritanie à l’occasion de la Journée de la coopération décentralisée franco-mauritanienne « Cités Unies ». Cette visite rentre aussi dans le cadre des conventions de partenariat signée entre cette ONG et la Mairie de Zouerate. Rappelons qu’en 2009, les conventions de partenariat signées entre « les nomades de Mauritanie » et la Commune de Zouerate couvraient des axes prioritaires comme l’eau potable, l’éducation n l’assainissement, ou encore des échanges à caractère culturel et humanitaire tissant ainsi des liens d’amitié et de fraternité entre les deux peuples. Depuis la signatures des conventions, « les Nomades de Mauritanie » ont réalisé plusieurs actions. On peut noter ,entre autres, l’envoi de 2 citernes à eau de 1000 et 1500 litres, d’un camion incendie de 7000 litres équipé de tuyaux, lances et raccords d’un valeur d’environ 8 000 000 UM et d’une ambulance pour les secours. L’ONG française intervient depuis plusieurs années dans la ville minière pour y mener des actions humanitaires. Pour cette fois encore, le Maire Zouerate ne reviendra pas les mains vides, il décroche la première tranche de 10 400 euro pour le financement de la construction d’une caserne de sapeurs pompiers pour ses administrés, un financement du Conseil général de Loire –Atlantique grâce à l’ONG « les Nomades de Mauritanie ». En marge de cette visite, le Maire Zouerate Monsieur Yacoub Ould Salem Vall a visité Mémorial de l'abolition de l'esclavage de Nantes. Il est par ailleurs passé à Rodez pour rencontrer l’Association des Amis de F’Dérick et du Tiris Zemmour du Docteur Roger. Une occasion pour les deux associations françaises explorer les possibilités de mener des actions communes. La ville de Zouerate qui compte aujourd’hui plus de 50 000 habitants ne dispose pas de caserne de sapeurs pompiers pour faire face aux incendies de plus en plus fréquents. Ce financement est un bon début en attendant la contribution des acteurs locaux et plus précisément des sociétés d’extractions et ceci dans cadre de leur responsabilité sociale par apport à la communauté.
Source : Abdallahi Dieng Ould Cheikh

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