mardi 12 mars 2013

Brakna : Moughataa de Bababé et Boghé.

L’ONG Action Dev plaide pour une meilleure prise en charge des droits humains et la promotion de la démocratie en organisant des débats intercommunautaires. C’est dans le cadre de la mise, en œuvre des activités de son projet dénommé « Prévention des conflits et cohésion sociale dans la région du Brakna» financé par la Fondation Américaine pour la Démocratie NED que l’O.N.G « Action Dev » veut jouer sa partition. Ainsi les membres de l’O.N.G ont tenu à organiser des débats intercommunautaire du 3 au 06 Mars 2013 dans des sites et villages d’accueil comme Roti et Mourtogal dans la commune de Boghé , une rencontre débat entre le site de Wendu Mbaba et le village de Ehel Menza dans la commune de Aéré Mbar, un autre débat toujours dans la commune de Aéré Mbar entre le sites de wouro Amadou Hawa et le village de Hay El Mansour. Rappelons que ces débats riches ont été animés par Oumar Mamadou Ball par ailleurs président du bureau d’étude OMEGAH épaulé par le facilitateur du de l’O.N.G Action Dev dans la Wilaya du Brakna. Dans le cadre des discussions abordées, il est à noter un grand engouement de la part des communautés cibles surtout quand les animateurs abordent le très sensible thème de la cohabitation et des conduites à tenir vis-à-vis de son voisin à savoir des conflits internes et externes qui résultent de vivre cote à cote. Ainsi les voies et moyens de mettre des gardes fous pour prévenir ce genre de conflits. De citer nommément toutes les sources et de chercher à les solutionner à temps. D’où l’idée de mettre en place un mécanisme de prévention des conflits. Dés l’entame des débats. Comme dit l’adage « de la discussion jaillit la lumière » les débats ont permis de trouver dans le parler ou dialectes locaux des termes(en hassanya et en peulh) pour définir des sources de conflits. Les différentes formes et les différentes catégories à travers une typologie dans les deux langues et puisée dans les cultures des participants
Ainsi les sources de conflits ont été citées dans les cas suivants :
- L’héritage - Les mariages et divorces - Le voisinage (dans le village ou entre deux villages) - Le foncier - L’exercice politique (chefferie, élection, gouvernance, gestion, leadership) - Pastoralisme et agriculture - Ethnie, race et ou sectes religieuses - Ce genre de conflits débouche en général sur La dislocation des familles et séparation des villageois et parents - Une situation de confrontation et d’éternel combat. Il n’y aura pas de place aux initiatives de développement
Le dicton en poular « hare ko soogno » le conflit est synonyme de pauvreté »
- Des pertes en matériels et en vies humaines - Des impasses dans les gouvernances et gestions à cause des tensions sociales qui prévalent - Impossibilité de consensus ou tout compromis L’impossibilité de d’entretenir des actions de solidarité et d’entraide ainsi que de collaboration gagnant/gagnant Les participants ont observé des conflits et soulevé quelques inquiétudes. Les populations peulhs et Maures vivants dans ces localités ont vite compris que seule l’union fait leur force et qu’il est possible d’œuvrer ensemble pour un avenir radieux, du coup ils considèrent que la meilleure façon d’y parvenir est de se présenter à des postes électifs dans leurs localités communes (municipales, législatives etc.…). Ils pensent tous que c’est possible de s’unir de s’entendre et d’œuvrer ensemble pour le développement de leur localité. Désengagement de l’Etat dans certaines contrées et conflits L’Etat ménage des gros poissons (politiciens)
Délit de faciès
Des réticences par rapport au règlement du problème foncier Enfin au cours de la séance les participants ont pris les engagements suivants : Désigner pour chaque village une personne pour participer aux formations des relais sur la prévention des conflits à Bababé. Entre autres problèmes soulevés par les participants la lancinante question liée à l’enrôlement et la stigmatisation des rapatriés qui sont considérés comme des parias chez eux. Ils on enfin présenté la liste des personnes relais choisies par les villages concernés
Espoirs et visions de la communauté
Les populations peulhs et Maures vivants dans ces localités ont vite compris que seule l’union fait leur force et qu’il est possible d’œuvrer ensemble pour un avenir radieux, du coup elles considèrent que la meilleure façon d’y parvenir est de se présenter à des postes électifs dans leurs localités communes (municipales, législatives etc.…). Elles pensent tous que c’est possible de s’unir de s’entendre et d’œuvrer ensemble pour le développement de leur localité En guise de Conclusion, les participants ont émis des souhaits de : - Bénéficier ce genre des débats et entretiens de manière régulières et pérennes, - Avoir au sein de leur village et communautés des personnes formées et encadrées à cet effet Ainsi ce canal les aidera à résoudre leurs problèmes par eux-mêmes - Les populations des villages ciblés et visités ont plaidé également pour le renforcement de leurs capacités et leurs mécanismes communautaires. Ils ont demandé à ce que les chefs de village, et les leaders hommes et Les trois débats ont regroupé plus de 60 participants, tous des leaders communautaires dans leur village, Une autre vague de réunions est programmée prochainement dans les sites et villages de la Moughataa de M’Bagne. Femmes soient formées et dotés de documentation relative à la prévention des conflits.
Armiya Dém
Source : Armia Dem

Nouadhibou : Arrestation des membres d’un réseau de trafiquants de stupéfiants.

Selon le correspondant de l’ANI à Nouadhibou, les services de sécurité locaux ont démantelé, lundi, un réseau de trafiquants de stupéfiants dans la ville de Nouadhibou. Les trafiquants, dont trois ont été arrêtés immédiatement, ont été surpris par la police au cours d’une descente effectuée dans une maison sise au quartier « Robinet IV ». Au cours de ce coup de filet, la police a saisi des quantités de hachich et des bouteilles d’alcool.
Source : ANI (Mauritanie)