mardi 30 novembre 2010

Inchiri: incinération de quantités de chanvre indien.




Procureur de la république près le tribunal de la wilaya de l'Inchiri, M. Mohamed Yengé Ould Mohamed Mahmoud a supervisé lundi soir à Akjoujt l'incinération de 700 grammes de chanvre indien et d'une plante de cette même espèce.

Le correspondant de l'Agence Mauritanienne d'Information en Inchiri, qui rapporte la nouvelle, se fondant sur des sources sécuritaires, indique que cette quantité a été trouvée samedi dernier entre les mains de 3 mauritaniens.

La police a fait cette découverte au cours d'une enquête pendant que l'un d'eux tentait de cultiver la plante en cause dans son domicile.

AMI

Célébration du cinquantenaire de l’Indépendance Nationale / Tidjikja en fête ! (Reportage photos)



La célébration du cinquantenaire de l’Indépendance a été marquée à Tidjikja par une très forte mobilisation des populations locales aussi bien au niveau du chef lieu de la Moughattta, qu’au niveau des arrondissements et les communes rurales. Les festivités qui ont émaillées cette journée historique ont donné à l’événement un cachet à la fois festif et solennel.
A Tidjikja, les festivités qui ont débuté à 8 heures, ont été marquées par la levée des couleurs assurée par les éléments de la brigade de la gendarmerie suivi d’un imposant défilé des écoliers agrémenté par des chants patriotiques. Ces mêmes écoliers ont ensuite tenu en haleine le public à travers divers jeux au cours desquels ils ont fait montre d’adresse et d’intelligence.
Toutes ces festivités se sont déroulées sous le regard attentif du Wali du Tagant Monsieur Mohamed El Moustapha Ould Mohamed Vall entouré de ses proches collaborateurs dont le wali adjoint chargé des affaires administratives, monsieur Cheikh Ould Meddah, le wali adjoint chargé des affaires économiques monsieur Mohamed ould Cheikh ould Ghows, le Hakem de Tidjikja monsieur Ahmed Ould Mohamed Mahmoud Ould Deih, le chef d’arrondissement de Lakhcheb, le Procureur de la République le commandant du groupement de la garde de Tidjikja, le Directeur de sureté Régionale le chef de la compagnie de la gendarmerie de Tidjikja, le chef de la brigade de gendarmerie, le premier adjoint au maire de Tidjikja et les chefs de services régionaux.
Plusieurs prix et de nombreux cadeaux ont été attribués aux écoliers par les représentants de l’administration régionale et par les élus locaux.
L’après-midi a été marquée par l’organisation d’un Match de Football, d’une course des chevaux et d’une course aux chameaux, d’une finale de jeu de pétanque et d’une compétition de tir à la cible.
Et dans la soirée, le Wali du Tagant a invité les responsables administratifs, les élus, les chefs de services, les représentants de la société civile à un somptueux diner qui s’est prolongé jusqu’aux environs de 22 heures du soir.
Il convient de souligner que la mairie de Tidjikja a procédé, une semaine avant le jour « J », au pavoisement de la place de l’indépendance en l’entourant de palmiers dattiers et en procédant à la réfection aussi bien de la tribune que de l’aire réservé au public.
Aussi, contrairement au 49eme anniversaire de l’indépendance nationale, le cinquantenaire a suscité beaucoup d’enthousiasme à Tidjikja à en juger par la forte affluence du public venu assister à la cérémonie. Seulement, ici, l’on regrette fort que le Tagant, en général, et Tidjikja, en particulier, ne puissent bénéficier d’une quelconque pose de pierre encore moins d’une inauguration.
Khalil sow
Khalil1965@yahoo.fr














La fièvre de la vallée du Rift tue des personnes et des animaux en Adrar.




Bakar ould Cheikh (notre photo), aujourd’hui, hospitalisé au CHN de Nouakchott, a été évacué vers les centre hospitaliers de la capitale à partir de la localité de Graret Levrass relevant de la commune d’Elmeddah (Moughatat d’Aoujeft sud ouest de l’Adrar), parmi 18 malades atteints de la fièvre du Rift (Rift Valley Fever).

Parmi les 18 évacués, 3 ont déjà trouvé la mort, selon des sources familiales. Le reporter de l’ANI a visité le Centre hospitalier national (CHN), où sont hospitalisés Bakar Ould Cheikh et sa cousine Jeyda Mint Bouchama.

Il a pu constater une certaine peur chez le personnel hospitalier face à cette maladie qu’ils n’ont jamais connue auparavant, dont ils craignaient la contagion. Des médecins ont demandé à ce que un pavillon soit réservé à ces malades qui, selon eux, doivent être tenus en quarantaine.

Le personnel médical a exprimé son étonnement face à la « discrétion » observée par les autorités sanitaires face à cette maladie, ayant déjà provoqué la mort de plusieurs personnes dans la wilaya de l’Adrar où tout a commencé, en plus des décès enregistrés dans les hôpitaux de Nouakchott, dont Mohamedou Ould Tihiyya décédé jeudi dernier au CHN .

Cheikh Ould Bakar, notable de la localité de Graret Levrass, accompagnnat les évacués a parlé, avec beaucoup de douleur et de difficulté, au reporter de l’ANI, décrivant la situation des malades de « catastrophique », notamment dans les localité du sud ouest de l’Adrar, où des dizaines de personnes ont été, selon lui, emporté par cette épidémie de fièvre.

« Plusieurs malades, a-t-il précisé, ont été évacués vers les hôpitaux d’Akjoujt et de Nouakchott sans que les autorités centrales ou régionales ne prennent la moindre disposition en leur faveur ».

et le notable de se plaindre : « Pourquoi n’ya-t-il pas un seul poste de santé à Graret Levrass ou dans les localités environnantes, malgré l’importance du nombre des populations locales, lesquelles n’avaient pas manqué, en vain, de sonner l’alerte chez les autorités administratives et sanitaires de la wilaya ».
Ould Bakar poursuivra que la fièvre a provoqué, en plus des pertes humaines, la mort de plusieurs dizaines de têtes de bétail, notamment des dromadaires et des caprins. Au moment où je vous parle, a-t-il mentionné les habitants sont actuellement privées des viandes et du lait provenant de leur bétail et qui constituait pour eux une source principale de nourriture, après avoir été informé que la maladie est transmise par les animaux domestiques.

Qu’est-ce que la fiévre de la vallée du Rift ?

Selon l’OMS, la fièvre de la Vallée du Rift (FVR) est une zoonose virale touchant principalement les animaux mais pouvant aussi contaminer l'homme. L'infection peut provoquer une pathologie sévère tant chez l'animal que chez l'homme. Les morts et les avortements dans les troupeaux infectés par la FVR entraînent aussi des pertes économiques substantielles.

Le virus de la FVR appartient au genre Phlebovirus, l'un des cinq genres de la famille des Bunyaviridae. Il a été identifié pour la première fois en 1931 au cours d'une enquête sur une épidémie touchant les moutons d'une ferme de la Vallée du Rift, au Kenya.

On a ensuite signalé des flambées en Afrique du Nord et en Afrique subsaharienne. En 1997-1998, une flambée épidémique majeure s'est produite au Kenya, en Somalie et en Tanzanie et, en septembre 2000, des cas de FVR ont été confirmés en Arabie saoudite et au Yémen. Cette première fois où on a signalé la maladie en dehors du continent africain suscite des inquiétudes sur la possibilité de son extension à d'autres parties de l'Asie et à l'Europe.



Source :
ANI (Mauritanie)

Brakna : AREMAU construit 3 salles de classes à Thialgou (commune de Boghé).




Dans le cadre d’un partenariat qui lie depuis 2006, la communauté villageoise de Thialgou (commune de Boghé) et l’Association Amitié, réciprocité et échange avec la Mauritanie (AREMAU), cette dernière s’était engagée à construire deux blocs de 3 salles de classes chacun.

Ce projet, qui contribuera sans nul doute à résoudre le déficit de salles dans cet établissement qui compte environ 350 élèves au titre de l’année scolaire en cours, commence à prendre forme depuis ce dimanche 28 novembre.

En effet, l’Entreprise mauritanienne d’études et de travaux (EMET) a démarré les travaux de fondation du 1er bloc de 3 salles (9 m/6 chacune) suivant le modèle “Education V” en présence du directeur de l’école et de nombreux parents d’élèves.

D’un coût global de 4 800 000 UM environ, ce premier lot sera exécuté en 3 mois. Le village a pris en charge la fabrique des parpaings et le remblayage, le reste étant assuré par AREMAU.

Cette aide généreuse a été très favorablement accueillie par les bénéficiaires qui estiment « qu’elle intervient au moment opportun car l’école de Thialgou ne dispose actuellement que de deux salles en bon état ».

Notons que l’Association AREMAU avait accordé le 11 décembre 2009, un important don de matériels informatiques, audiovisuels et des équipements médicaux, sportifs, scolaires, agricoles au village de Thialgou en présence de nombreuses personnalités politiques et coutumières. Ces dons s’inscrivent dans le cadre d’un partenariat qui lie le village de Thialgou à la commune française de Bruguière (département de la Haute-Garonne, Région de Toulouse).

Dia Abdoulaye


www.cridem.org


Source :
Dia Abdoulaye

Nouadhibou : SEPH-SA, une unité Industrielle va créer des milliers d’emplois.





Ce jeudi, le ministre des pêches et de l’économie maritime, M.Eghdavna Ould Eyih a inauguré une série de projets liés au secteur des pêches. Parmi ces inaugurations, celle de l’extension de la SEPH-SA (Société d’Elaboration des Produits Halieutiques).

Cette nouvelle unité de traitement, d’élaboration et de congélation des poissons pélagiques est une extension de l’ancienne usine mais, de par sa conception, elle est l’une des plus modernes d’Afrique et dans le monde arabe (elle est la troisième dans le monde occidental).

L’extension devra permettre à l’usine de porter sa production journalière de poissons pélagiques élaborés (HGT) congelés à 230 tonnes /jour.

Ce sont environ plus d’un millier d’emplois directs à terre (dont 400 réservés à des femmes) , huit cent autres directs aussi en en mer dans la pêche artisanale , quelques centaines d’emplois indirects. Ces emplois vont ‘booster modestement l’intégration de la pêche pélagique, principale richesse de nos eaux, à l’économie nationale‘, a dit M.Abbase Boughourball, P-DG de SEPH-SA.

La nouvelle extension a eu lieu grâce au soutien de l’Office International pour le Développement de l’OPEP et la Banque Européenne d’Investissement. C’est sur Cette confiance, a dit M.Boughourball , qu’ils nous ont accordé un financement sans garantie permettant ainsi de boucler des fonds nécessaires pour réaliser cet investissement qui lance le premier jalon modeste de l’intégration à notre économie nationale la pêche de poissons pélagiques qui constituent la principale richesse de nos eaux’.

Il faut préciser que jusqu’à ce jour cette exploitation est du domaine exclusif de navires usines étrangers, dont l’apport à notre économie, au droit de travail des mauritaniens, à la création de l’emploi, était insignifiant sinon inexistant. Dans son discours, M.Boughourball, a remercié le président de la République, son excellence , M.Mohamed Ould Abdel Aziz, pour ‘l’intérêt qu’il porte à notre entreprise’.


www.cridem.org


Source :
La Voix de Nouadhibou

Triste anniversaire. Il y a 50 ans, la ville de Nouadhibou.




Une date comme une autre. En 50 ans, il y a eu de bonnes choses, mais il y a encore beaucoup de travail. Avec l’actuel Président Mohamed Ould abdel AZIZ Je pense que ce 28 Novembre doit être notre nouveau départ, notre nouvelle indépendance.

Ma mère est morte à Nouadhibou il y a 40 ans, mais si on la réveille aujourd'hui dans sa tombe, elle pourra rentrer à la maison sans avoir à demander le chemin à personne. Il n'y a pas eu beaucoup de changements ! Cela ne veut pas dire que les politiques n'ont rien fait du tout, mais il y a eu plus de choses négatives que positives.

Qu'est-ce qu'on entend par indépendance ? Pour moi, c'est être libre, arriver à réaliser les choses soi-même. Ne pas être toujours les mains tendues vers les autres.

50 ans après l’indépendance Nouadhibou, force est de constater malheureusement que la situation socio-économique de notre capitale économique s’est considérablement dégradée et nous sommes loin de pouvoir espérer sortir du gouffre. Les années 60, l’économie dans notre capitale économique était prospère et générée des revenus importants (MIFERMA, IMAPEC SOFRIMA, SIGP, SAMMA...Etc.)

Qui étaient mieux redistribués à tel point que le revenu annuel d’un mauritanien moyen de l’époque dépassait celui d’un coréen du sud. Aujourd’hui pendant que la Corée du Sud fait partie des pays les plus industrialisés du monde, la Mauritanie, elle, a dégringolé parmi les pays les plus pauvres et axe toute sa politique macroéconomique sur l’effacement de sa dette. Quel gâchis! C’est pitoyable.

Après le départ des français toutes ces entreprises ont cessées leurs activités pour cause de mauvaise gestion et mauvaise stratégie d'entreprise. La seule entreprise qui ait réussi à résister étant la MIFERMA actuellement la SNIM car la dite société dispose des bases et d'une assise solide pour relever les défis.Il est vrai que le pays a connu une série d’événements politiques qui ont influencé le bien-être des citoyens Mauritaniens.

Il est vrai aussi, La fuite des capitaux de notre capitale économique depuis l’indépendance, est estimée en milliards UM en 50 ans, représente près de cent fois notre dette. Au moins plusieurs milliards UM ont quitté notre capitale économique (secteur pêches industrielle péllagique et fond).

Entre 2001 et 2005, la fuite des capitaux a représenté chaque année en moyenne 32 milliards UM, "soit un pourcentage vertigineux du produit intérieur brut (PIB) annuel" du pays, Pour la seule année 2004, les sorties de capitaux auraient atteint les 3 milliards USD seulement du secteur de la pêche industrielle type pélagique investit dans l’immobilier aux Iles canaries et les courses des chevaux.

Il est vrai à nos jours que dans les grandes villes Nouadhibou, Nouakchott, les maisons modernes se construisent, quelques artères de nos routes sont réhabilitées, les banques naissent du jour au jour, mais le panier de la ménagère et l’espérance de vie du Mauritanien prend le sens contraire.

Le regard des jeunes se tourne vers l'Europe et l'Amérique. Je dis souvent que le seul opposant que l'on a en Mauritanie, c'est la misère. si un jour on dit qu'il n'y a plus besoin de visa pour aller en Europe ou aux États-Unis, le lendemain il n'y aura plus que le gouvernement! Tous les jeunes veulent partir. Ce n'est pas la solution, mais il faut qu'il y ait des choses à faire ici pour qu'ils restent.




www.cridem.org


Source :
dodo

Adrar / Mairie d’Atar : Des dissensions à la veille des municipales 2011.




Cette année, les conseillers municipaux d’Atar ne se montrent pas très engagés pour le travail communal. Certains d’entre eux n’assistent plus aux réunions trimestrielles. Les autres se querellent à chaque réunion.

Exemple , la session de Juin dernier, consacrée à l’examen des comptes administratifs et de gestion,. Le conseiller Mohamed Ould M’Haimed a énuméré certaines taxes non budgétisées, pourtant perçues par certains agents de la commune. Il s’agit de :

- La citerne de vidange des eaux usées qui rapporte, dit-il : 80.000 UM par jour
- Le centre culturel communal loué 50.000 UM à chaque usage

-La fourrière communale qui reçoit quotidiennement des d’animaux dont les propriétaires payent 200 UM par tête pour les libérer . L'intervention du conseiller n'a pas été prises en considération dans cette session.Les travaux de ce conseil envoyés à Nouakchott, n’ont pas été approuvés par la tutelle.

Une réunion devait se tenir en début du mois pour corriger les irrégularités et traiter le budget général de la commune pour 2011. Elle est reportée sine die sur demande du Maire.

Elle eut lieu enfin le 21 Novembre. Ni le Maire, ni le trésorier régional ne l’ont assistée. Le Maire adjoint la présidait et le tout nouveau Hakem d’Atar y représentait la tutelle. 12 conseillers sur 21 étaient là. Mohamed Ould M’Haimed y est revenu sur le problème des taxes perçues et non budgétisées.

Certains des conseillers, jadis coté Maire , se sont rangés de l’autre camp et ont critiqué ouvertement sa manière de gérer accentuant davantage les dissensions . La campagne pour les élections municipales 2011 a-t-elle déjà commencé ?

Ely Salem Khayar