lundi 1 septembre 2014

Le PAM précise

Le PAM précise

Le PAM précise J’ai lu l’autre jour sur des sites mauritaniens que le Programme alimentaire mondial (PAM) a fermé ses bureaux du Hodh (Aïoun) pour «des raisons de sécurité».

L’information me paraissait bizarre parce qu’elle liait cette fermeture à une mésaventure vécue par le maire de Gogui, la commune frontalière avec le Mali.

Je ne voyais aucune raison pour que le PAM craigne pour la santé de ses employés parce qu’un maire mauritanien a été interpellé par les forces maliennes après avoir brûlé un poste de contrôle (ou pour une autre raison). D’autant plus que le personnel du PAM au Hodh ne compte aucun étranger, surtout occidental.

En même temps, je me dis que le PAM n’a pas le droit de procéder à une telle fermeture en invoquant des raisons de sécurités. Alors je décidai d’entrer en contact avec le représentant résident du PAM à Nouakchott. Voilà ce qu’il m’apprit.

D’abord que la fermeture, effective du reste, du bureau du Hodh, n’a rien à voir avec les questions de sécurité à la frontière. «Aïoun est très loin des foyers de tension et il n’y a aucune menace ressentie par notre personnel».

Mais cette fermeture a été dictée par la nécessité de «recentrer l’action du PAM en redéployant le personnel pour rendre plus efficace son apport». Des impératifs financiers sont à prendre en compte aussi dans la décision qui a fait l’objet d’«un accord avec les autorités mauritaniennes». L’organisation mondiale a jugé que Kiffa était mieux indiquée pour servir de base d’action vers toutes les régions de l’Est et du Sud-Est sans préjuger du rayon d’action du PAM ou de son apport en Mauritanie.

On signale que certains pays européens comme la France continuent de traiter la Mauritanie comme un foyer de tension alors qu’ils reconnaissent en même temps tous l’efficacité des efforts entrepris pour sécuriser le pays et éloigner la menace terroriste de ses frontières. C’est d’autant plus injuste que ces pays ne font pas autant de pression sur leurs ressortissants quand il s’agit du Mali, du Niger ou du Cameroun où les menaces sont évidentes.

Cette stigmatisation de notre pays a sérieusement compromis l’économie touristique, appauvrissant des régions entières.
Mohamed Fall Oumeir 

Assaba: le jeune accusé d'avoir tué Ould Mekhaitir, déposé en prison

Assaba: le jeune accusé d'avoir tué Ould Mekhaitir, déposé en prison

  D'une source généralement informée, nous avons appris que le juge d'instruction du Tribunal régional de l'Assaba, a déposé à la prison civile de Kiffa, le jeune, Abdallahi Ould Yayha (20 ans), qui est accusé d'avoir tué son ami, Cheikhna Ould Mekhaitir (18 ans) ,en le renversant par voiture, dans la localité de Kendra, située à 18Km, de Guérou.

Ce drame est le résultat d'une bataille qui a éclaté entre deux groupes de jeunes dans la localité de Kendra.

Et c'est après un rude combat, qu'Abdallahi a utilisé son véhicule pour se venger avant de heurter et tuer son ami, "accidentellement", selon diverses sources concordantes.


Tawary

'Le marché central de la ville sera géré dans la plus grande transparence' selon le maire de Rosso

'Le marché central de la ville sera géré dans la plus grande transparence'  selon le maire de Rosso

« Nous n’avons pas fermé le marché, ni changé les taxes et les montants des loyers, mais il y a une nouvelle organisation du marché, que les gens refusent », a déclaré le maire de la commune de Rosso, joint au téléphone, depuis l’étranger par Rimweb.

Selon Sidi Diarra, le conseil municipal a tenu une réunion avec le wali Mouçaid du Trarza, pour une organisation du marché central de la ville. Et au cours de cette rencontre, certains points ont été arrêtés dont la signature des contrats qui dicte qu’il n’est pas permis à un commerçant de louer plus d’une boutique du marché, ni de sous louer des boutiques ni des cantines.

Et le maire de préciser que cette décision entre dans le cadre de la transparence parce qu’il y des gens qui cherchent une boutique alors qu’il y a d’autres qui gèrent trois, quatre et même cinq.« Nous connaissons des personnes qui louent des locaux, des magasins pour les sous louer, ce qui n’est pas légal » a-t-il indiqué.

« Nous avions demandé aux commerçants de venir signer les contrats depuis le 15 juillet, puis nous avons donné un battement pour le 1er Août et tous ces délais n’ont pas été respectés et après concertations avec les autorités administratives de la ville, nous avons arrêté la date du 10 septembre prochain, après une mise en demeure pour prendre une décision finale, qui peut aller jusqu’à confiscation de tout local qui n’est pas en situation régulière et la donner quelqu’un d’autre », a-t-il précisé.

Et Diarra, de marteler pour ce qui est de la fermeture du marché, des augmentations des taxes et du loyer, il n’est pas question.

Nourddine Salah (Rimweb.net)

UFP : Résolution sur Niabina

UFP : Résolution sur Niabina

  Considérant que l’unité nationale constitue le fondement et la base de toute stabilité et de tout développement économique et social ;

- Considérant que l’unité nationale ne peut se réaliser qu’à travers l’égalité en droits et en devoirs entre toutes les composantes nationales ;

- Considérant les risques de dégradation de la cohésion de notre nation que peuvent produire certains comportements irresponsables et provocateurs ;

- Considérant le comportement méprisant de l’administration et des forces de sécurité dans le village de Niabina en date du 02 août 2014 (encerclement et occupation du village, arrestations opérées au sein d’une population collectivement suspectée d’un délit qu’elle ignore) suite à la disparition d’un jeune commerçant ;

- Considérant qu’une punition collective de ce genre est susceptible de provoquer une réaction solidaire, le tout sur fond de tensions communautaires voire raciales ;

- Considérant que cette situation intolérable rappelle la sombre période des années 89-90 et 91, avec l’occupation militaire de la Vallée et le climat de terreur qui y régnait ;

- Considérant que les méthodes et pratiques des détenteurs des pouvoirs de police doivent se conformer strictement aux seules exigences des lois et règlements de la République ;

Le Bureau exécutif de l’UFP, réuni en session ordinaire les 21, 22, 23, 24 et 25 août 2014 :

• Condamne le comportement méprisant de l’administration et des forces de sécurité à l’endroit des paisibles populations de Niabina ;

• Fustige ce genre de comportement irresponsable, dont l’objectif avoué ou non est de nature à susciter des tensions intercommunautaires nuisibles à l’unité nationale ;

• Exige qu’une enquête sérieuse soit diligentée afin de connaître les tenants et aboutissants de cette affaire louche ;

• Réclame des sanctions exemplaires contre les responsables de ces forfaits dans l’espoir que de telles pratiques ne se reproduisent plus.

Nouakchott, le 25 août 2014
Le Bureau exécutif
UFP