samedi 26 avril 2014

Rencontre sur le Climat à Aioun : Le DREDD, la police et les journalistes


L’événement est inédit. Un scoop comme diraient les journalistes en mal de sensations. Pour la première fois, des policiers font irruption dans la salle de réunion qui regroupe les participants à l’atelier de présentation de la fiche technique du Projet d’Amélioration de la Résilience des Communautés et de leur  Sécurité Alimentaire face aux effets néfastes du Changement Climatique (PARSACC ) en Mauritanie. Les flics, qui ont agi sur instruction du Délégué Régional de l’Environnement et Développement Durable (DREDD), ont intimé  leurs ordres à un photographe qui travaille pour une agence de presse….de quitter la salle.
Là il  rejoint d’autres journalistes venus, en vain,  à la quête de l’information comme ils ont l’habitude de le faire dans de pareilles circonstances. Tous furent aussi conviés à libérer les lieux sous l’œil attentif des hommes en uniforme.
Face à l’arrogance de l’organisateur, le photographe humilié fait de la résistance et une vive altercation l’oppose  à celui-ci. Le ton monte, certains participants jaillissent du fond de la salle et se  livrent à de véritables exercices de psycho pédagogie pour calmer le bouillonnant responsable régional du ministère de l’EDD qui n’en revient pas, drapant tous « les intrus » dans de sals draps.
Notons que selon les informations que nous avons pu avoir à partir du document distribué aux participants, le PARSACC qui est financé par le Fonds pour l’Adaptation au Changement Climatique  (FUND) et le PAM à hauteur de 7,8 millions de dollars pour une durée de 4 ans (2014-2018) est exécuté dans sa zone d’intervention ( les deux Hodhs, le Brakna, le Gorgol, le Guidimagha, le Tagant et l’Assaba ) par le ministère de l’Environnement et du Développement  Durable ( MEDD). Pourquoi le patron régional du MEDD, tient-il à entourer l’atelier d’un black out  médiatique ?   
Y a t  il des antécédents entre la presse et le DREDD au point qu’il ose les malmener publiquement, les qualifiants de tous les anachronismes ?  
MOUSTAPHA O/ BECHIR
 
Cp Hodhs

Une zone rurale de Mauritanie : Lutte contre le diabète de type 2

Une zone rurale de Mauritanie : Lutte contre le diabète de type 2 Par Dr Jean-Claude Klein (Cesson, France), Dr Alhousseinou Ba (Nouadhibou, Mauritanie), Dr Alhousseynou Sall (Ottawa, Canada).

Une commune de Seine-et-Marne s’associe à sa jumelle pour vaincre la catastrophe du diabète de type 2 dans cette zone déshéritée.

Le diabète est devenu une préoccupation majeure pour les pays en voie de développement. Les régions rurales ont un énorme retard dans la lutte contre le diabète. Il est dû au manque de ressources, au manque de structures et d’équipements médicaux, à la pénurie de spécialistes et à l’impression, souvent ressentie par les patients, que cette maladie n’est pas redoutable.

Cette impression provient du caractère chronique à évolution souvent lente du diabète de type 2. Malheureusement, au moment où les complications se manifestent, il est généralement trop tard pour agir efficacement et éviter des drames.

Ce retard se constate également dans le domaine de la formation du personnel de santé, du dépistage et de la prise en charge de la maladie, ainsi que dans l’éducation des patients diabétiques et de leur entourage.

C’est la raison pour laquelle, dans le cadre d’un jumelage avec la Mauritanie, la ville de Cesson en Seine-et-Marne, grâce à son association Cesson sans frontières, a répondu à la demande d’assistance formulée par sa ville jumelle de Bababé pour l’aider à combler ces retards. Les actions ont été décidées et gérées par un comité de pilotage composé du Dr Jean-Claude Klein, du Dr Alhousseinou Ba et du Dr Alhousseynou Sall

Les résultats obtenus ont montré l’efficacité des initiatives qui ont été prises dans le cadre de ce programme pilote et pourrait donc servir de référence pour des actions portant sur des territoires plus vastes.

Pour plus de renseignements, lire l’article publié dans le Magazine Equilibre numéro 298 Mars-Avril 2014 ci-dessous

Dr Jean-Claude Klein (Cesson, France),
Dr Alhousseinou Ba (Nouadhibou, Mauritanie),
Dr Alhousseynou Sall (Ottawa, Canada)









Alhousseynou Sall

ACTUME au service de la santé et du bien être des populations de la commune de Tékane

 Du 17 au 18 avril 2014, l’association Actume en partenariat avec le Ministère de la santé et la Commune de Tékane, a organisé sa deuxième édition de caravane de consultation médicale et de soins gratuits et du 18 au 21, l'Actume a mobilisé également un centre dentaire ambulent dirigé par deux médecins et de techniciens supérieurs de santé.

Le lancement de l’opération a eu lieu a Tékane, sous la présidence effective du médecin chef du département de Rkiz, Monsieur, Mohmed El Hafeth.

Sous le slogan « santé pour tous », cette édition a réuni volontiers, un parterre de médecins nationaux et internationaux dont cinq dentistes-chirurgiens, trois gynécologues, dix généralistes, deux ophtalmologues, deux pharmaciens, deux biologistes, et un orthopédiste.

Soulignons par ailleurs, lors de la première édition, Actume avait pris en charge intégrale la pose d'une prothèse dentaire d'une patiente s'élevant à 520 euros. Cette année, docteur Lo Baidy a gratuitement supporté les prothèses et le suivi de deux patientes

En plus de Tékane, cinq autres sites étaient crées suivant l'urgence: Gani, Aker, Oum El Ghoura, Dara Salam et Lemharia

Il est à signaler que sur les 1796 patients consultes, les 2/3 souffraient de la bilharziose et les traitements ont été mis à la disposition des malades. En tout cas, aucune infrastructure réelle de base n’est jusqu’à nos jours sur place pour contribuer au soulagement de ceux-ci et, où des pathologies endémiques et épidémiques comme la Shistosoma urinaire, la malaria, la dysenterie amibienne mais également des maladies cardio-vasculaires comme la tension artérielle gestationnelle apparaissent de plus belle.

Par ailleurs, ces journées ont été couronnées d'une part, par la remise des attestations aux agents de santé communautaire formés et rémunérés, il y a deux ans par l'association pour assister et assurer le suivi du traitement des tuberculeux.

D'autre part, par une conférence portant sur les thèmes IST et virus d'Ebola, animée par les docteurs, Issagha Cissé du Tchad, Ousmane Sy et Mohamed Kane de la Mauritanie. A l'issue de cette conférence, des recommandations ont été faites concernant les femmes enceintes par rapport à leur suivi gestationnel et les jeunes à avoir un comportement responsable vis-à-vis de leur sexualité à défaut de l’abstinence, qui, est la plus recommandée.

C’était aussi l’opportunité offerte au surveillant général du collège, Moktar Salem Dah, de remercier les conférenciers par rapport aux conseils et la clarté apportés et ceci constitue un apport éducatif pour nos apprenants

Il a été aussi constaté par la même occasion que sur les 81% des femmes consultées entre 18 et 32 ans ne vont plus à l’école. Cet abandon scolaire s’explique soit par ; les mariages précoces soit par les grossesses indésirées.

Une note d’espoir a été donnée aux malades par l’assertion d’un habitant de la commune qui dit : « les malades, bien que conscients de leurs maladies savent, qu’ils vont retrouver le bonheur car ils ont vu de bons médecins à leur coté »

Durant la 1ére édition, le nombre de patients consulté était de 702 contrairement à 2014 ou nous avions atteint 1796 consultations ; soit une augmentation de 1094 cas. Ce qui représente une nette progression de 75%.




Les populations bénéficiaires ont salué et magnifié le dévouement de l’Actume à l’origine de cette initiative inédite et sans précédent à travers son président Monsieur, Oumar Kane et ont exprimé leur crainte de ne pas la voir s’installer dans la durée. Elles ont clairement dit qu’elles veulent la pérennité de telles actions envers les couches démunis de la commune en particulier et de la région en général.

En savoir plus : http://www.actume.org

Yacouba Lebkam Lo et Baba Sy

Brakna : Aleg : Organisation de journées citoyennes pour la paix et la cohésion sociale

Brakna : Aleg : Organisation de journées citoyennes pour la paix et la cohésion sociale [PhotOReportage]  Le Conseiller du Wali du Brakna chargé des affaires économiques et du développement local, M. Diagana Mohamadou El Hadj, accompagné du Hakem et du Maire d’Aleg, respectivement MM. Cheikh O/ Baba et Mohamed O/ Soueïdatt, a présidé vendredi en début de matinée à la tribune officielle, la cérémonie de lancement des journées citoyennes pour la paix, la cohésion sociale et la sécurité.

Organisées au Brakna avec l’appui du PNUD dans le cadre de la mise en œuvre du "Projet régional pour la paix, la cohésion sociale et la sécurité" connu sous l’acronyme TICAD, sur financement du Fonds japonais, ces journées sont exécutées en partenariat avec la Commune et le Réseau des jeunes de la Wilaya qui a mobilisé pour la circonstance 250 de ses membres(dont 50% de filles) issus des différents quartiers de la ville (Necim, Liberté, Jedida, Médine, Barize).

Le Comité local du Croissant Rouge Mauritanien, celui des scouts et des volontaires ont également pris part à cette journée de mobilisation sociale axée sur l’assainissement.

Selon l’Expert National de Art Gold (PNUD), M. Sidi O/ Khalifa, « cette action du projet de consolidation de la paix, de la cohésion sociale et de la sécurité, exécuté dans deux régions pilotes (Brakna et Assaba) vise à appuyer les efforts de la commune d’Aleg dans ses actions de service public dans esprit de volontariat et de cohésion notamment dans le domaine de l’enlèvement des ordures ménagères ».

Pour assurer une réussite à cette journée qui est censée donner à la capitale régionale du Brakna un visage plus présentable, le PNUD et la commune n’ont pas lésiné sur les moyens. L’organisme onusien a fourni des voiles, T-shirts, casques et un important lot de matériels (râteaux, brouettes, pelles, gants et des moyens financiers pour les frais de préparation et d’organisation); quant à la mairie, elle a mis à la disposition des volontaires des bennes et une pelle mécanique.

Le Représentant local du projet Art Gold à Aleg, M. Abdellahi Moctar Kassé, assure la facilitation du travail de supervision du comité technique mis en place par le Groupe de travail régional GTR. Le Comité local du Croissant Rouge mauritanien présidé par M. Jemal O/ M’Khaïtir assure, en plus du ramassage, le suivi médical de l’opération (secours d’urgence en cette période caniculaire).

Dans une allocution prononcée à cette occasion, le Maire de la commune, M. Soueïdatt a exprimé toute sa satisfaction et ses remerciements au PNUD, à la coopération japonaise, à l’administration locale et au Réseau des jeunes pour « cette initiative salutaire qui apporte de l’eau au moulin de la municipalité qui inscrit l’assainissement parmi ses priorités ».

Lui succédant, le Président du Réseau des jeunes, M. Abderrahmane O/ Bollah, a abondé dans le même sens, en assurant toute la disponibilité de sa structure à accompagner les efforts de la commune et de ses partenaires pour un développement local harmonieux.

Quant au Conseiller du Wali, il a, au nom de son supérieur hiérarchique empêché, remercié le PNUD, la coopération japonaise, la commune et tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à la réussite de cette journée qui vient appuyer les efforts de l’Etat. Il a rappelé « l’intérêt particulier que le Président de la République, Mohamed O/ Abdel Aziz accorde à la jeunesse comme en témoigne sa dernière rencontre avec cette frange de la population et la place de choix qu’elle occupe dans son programme électoral ».

Poursuivant, M. Diagana a indiqué que « c’est dans cette optique qu’il a donné des instructions fermes au gouvernement et à ses démembrements pour accéder dans les plus brefs délais aux requêtes des jeunes, espoir de demain ».

Auparavant, une journée d’information et de sensibilisation sur le contenu et les objectifs de l’activité a été organisée hier jeudi à l’Auberge Espoir. Les participants ont suivi une communication présentée par M. Sékou Oumar Coulibali axé notamment sur la définition des concepts de citoyenneté, de civisme et de volontariat qui sont de nature à renforcer la cohésion sociale ainsi que sur les contours du projet d’appui à la mise en place d’un programme national de volontariat en Mauritanie.

Celui-ci a pour ambition de mobiliser des jeunes garçons et filles en faveur des activités de développement pour renforcer leurs compétitivités sur le marché de l’emploi par l’acquisition d’une expérience professionnelle.

Notons enfin qu’il est prévu ce soir à la Maison des jeunes d’Aleg, des manifestations culturelles et artistiques (conférences, sketches) axées sur les thèmes de la paix, de l’unité nationale et de la cohésion sociale.

Dia Abdoulaye
camadia6@yahoo.fr


Avec Cridem, comme si vous y étiez...














Source : Dia Abdoulaye

Les rapatriés Mauritaniens du Sénégal entament une marche de Boghé à destination de Nouakchott

C’est aux alentours de 8 H 30 mn, qu’un groupe de 43 rapatriés dont quelques femmes a quitté le domicile de l’un des leurs dans le quartier de Nioly-carrefour pour se rassembler sur le rond point du carrefour reliant l’axe bitumée Aleg-Boghé-Kaédi. L’un d’eux, a récité quelques verstes de coran et tout juste après les trois banderoles sont déroulées et la marche s’ébranle. Destination : la capitale nationale, Nouakchott. Sur ces géantes banderoles, on pouvait lire des slogans tels « Indemnisez  toutes les victimes des évènements de 1989-1991, éleveurs, cultivateurs, pêcheurs et fonctionnaires » ; «Rendez-nous nos terres et nos biens » ; « Président des pauvres : il n y’a pas  plus pauvres que nous les rapatriés » ou « Insérez-nous économiquement et notre état civil ». Certains parmi eux portaient des bouteilles d’eau et d’autres des sacs de voyages. La gendarmerie et la police suivaient la marche et à  chaque fois, ils demandaient aux marcheurs d’éviter le goudron. Arrivés au niveau de la localité de Houdallaye, un village de rapatriés, une foule les a accueillies avec des cris de joie et de youyous, une manière pour elle de les encourager et de les galvaniser. Le nombre de marcheurs a légèrement augmenté arrivé dans cette localité. Là, le président de la Coordination Nationale des Rapatriés Mauritaniens du Sénégal, organisatrice de la marche, M. Ibrahima Amadou N’Diaye, instituteur s’adresse à la presse devant la foule qui écoutait silencieusement son intervention. L’émotion était à son comble lorsque  garraye (enseignant) s’exprimait. Certaines personnes n’ont pas pu retenir leurs larmes. « Ce jour, 25 avril 2014 marque le 25ème anniversaire de notre déportation au Sénégal ; nous saisissons cette occasion pour organiser cette marche de protestation qui nous mènera de Boghé jusqu’à Nouakchott dans le but de rencontrer le président de la république Mohamed O Abdel Aziz et lui poser nos problèmes » a-t-il lancé à l’entame de ses propos». Nous sommes revenus voilà maintenant 6 ans dans notre pays, mais malheureusement rien n’a changé dans notre situation a-t-il martelé. Nous continuons à vivre dans des conditions difficiles a dit M. N’Diaye. Maintenant, nous avons décidé de marcher jusqu’à Nouakchott pour voir le chef de l’Etat. Les revendications égrainées par M. N’Daiye au nom de 118 sites de rapatriés du Brakna, du Trarza, du Guidimakha, du Gorgol et de l’Assaba se résument en 5 points. Il s’agit par ordre de priorité : l’Etat Civil (cité avec insistance), l’habitat, l’insertion, la restitution des terres et biens spoliés et l’éducation. Le président Ibrahima, a aussi fourni beaucoup de détails sur ces revendications. Il a précisé que malgré sa réintégration récente dans la fonction publique, son grade (1er échelon) n’a pas évolué alors que ses promotionnaires ont atteint le grade de 11ème échelon. Il poursuit en affirmant qu’il ne peut pas faire le concours de l’Inspectorat tant que son grade reste au 1er échelon. S’agissant de l’habitat, il s’étonne de la construction de plus de 1000 logement pour insérer des pauvres (ce qu’il trouve bon) pendant que les rapatriés vivent dans des hangars insupportables à la fois en période chaleur et de froid. Concernant les aménagements hydro agricoles, il déplore que les réalisations déjà faites dans ce sens au Trarza et au Brakna n’aient pas pris en compte  l’importance du critère démographique. Car, la région du Brakna affirme Ibrahima concentre la plus grande population de rapatriés sur les 25 000 déjà revenus. La défunte ANAIR a indiqué M. N’Daiye a ignoré les compétences qui existent chez les rapatriés pour aller opérer des recrutements de complaisance ailleurs et ce jusqu’au planton. A la question de savoir, comment les marcheurs comptent s’alimenter, il fait savoir que des équipes ont été constituées et qui sont chargée de préparer et de convoyer tous les jours des repas pour les marcheurs. Rappelons que tôt dans la matinée, le Wali du Brakna Ahmedou A Abdalla a débarqué à Boghé dans le but de rencontrer les membres de la coordination afin de s’enquérir de leurs problèmes. Mais ces derniers ont simplement refusé tout contact avec les autorités de la région. Après une 1ère journée de marche, ils ont dormi dans le village de Boynguel Thilé, une autre localité de rapatriés, située à environ 40 kilomètres de Boghé. Notons qu’une seule personne parmi les marcheurs n’ayant pas de pièce d’identité a été refoulée par la gendarmerie au PK 16.   
Daouda Abdoul Kader Diop (Le Terroir)
Brahim O Eli Salem (Le Calame)
Diop Mohamedou Abou (Mauritanoix) .











SOMELEC : Ould Bilal et le chef centre de Mamghar victimes de mauvaise gestion (Sources)

De sources bien placées et proches de la Société mauritanienne de l'Electricité (SOMELEC), tawary.com a appris que le départ de l'ex-directeur général de la SOMELEC et de celui du chef centre de Mamghar étaient attendus.

La mauvaise gestion et les mauvaises prestations de la somelec ont été les principales causes du départ de Mohamed Ould Bilal, précisent les mêmes sources. Notons que Nouakchott, la capitale du pays a connu ces derniers temps une série de coupures récurrentes de courant et d'eau surtout dans les quartiers périphériques. Et dans certains ménages des appareils électroménagers ont été grillés suite aux coupures imprévues.

Et les mêmes sources de souligner que le limogeage,hier, jeudi, du chef centre de la Somelec à Mamghar qui a été aussitôt remplacé est une sanction relative à la non application de sa part des instructions des hautes autorités surtout concernant les prestations de services en faveur des populations de cette localité.

RECTIFICATIF: En 2007, Mohamed Ould Bilal était nommé ministre de l'équipement et des transports sur le compte du parti Adil et non de l'App. Mais, il a été membre très actif aux côtés de Messaoud Ould Boulkhier sous les couleurs de Action pour le Changement (AC).