mercredi 30 novembre 2011

Coup d’envoi du projet Bofal Loubeîra à Edebaye Hijaj dans la Moughata’a de M’Bagne.


C’est un vieux rêve du peuple et des pouvoirs publics Mauritaniens qui est en passe de devenir réalité. Il s’agit de l’exploitation enfin, de la minerai de Bofal Loubeîra qui se situe précisément entre la commune de Edébaye Hijaj (Moughata’a de M’Bagne) et celle d’El Vrah (Moughata’a de Bababé) dans la région du Brakna. Mais la mine continue jusque dans la Wilaya du Gorgol.

La commémoration du 51ème anniversaire de l’accession de notre pays à l’indépendance a été la date finalement choisie par la société Indonésienne Bofal Indo Mining Compagny-SA et l’Etat Mauritanien pour procéder au lancement officiel du projet. Seulement, le ministre du Pétrole et des Mines qui était attendu à Edébaye Hijaj pour donner le coup d’envoi du projet a fait faux bon à la dernière minute sans qu’on ait la moindre explication sur cette absence.

Finalement, c’est les Hakems de M’Bagne ; M. Mohamed Lemine O Tatah et celui de Bababé ainsi que le Wali Mouçaîd du Gorgol qui ont représenté le ministre à cette cérémonie qui a regroupé les maires de Boghé, de M’Bagne, de Niabina, de Bagodine et celui de Kaédi ainsi que plusieurs personnalités de marque de la Wilaya.

C’est aux alentours de 14 heures après l’arrivé du préfet de M’Bagne que les différentes délégations ont quitté les tentes dressées pour accueillir les invités pour assister à la cérémonie de levée des couleurs organisée prés du futur restaurant de l’entreprise. Là, un gendarme a éprouvé toutes les difficultés pour lever seul les couleurs nationales.

N’eut été l’intervention du Commandant de Brigade de Bababé, les écoliers de Hijaj auraient répété sans arrêt l’hymne national qu’ils entonnaient pour accompagner la cérémonie. Les populations sorties massivement pour réserver un accueil chaleureux et populaire à leurs hôtes ont chanté l’hymne nationale lors de la levée des couleurs.

Bofal Indo Mining Compagny SA rassure les populations


Après cette cérémonie de levée du drapeau national qui rassemblé autant de monde, marquant ainsi le lancement officiel des travaux d’exploitation de la mine de Bofal Loubeîra, le Directeur général de la société, M. Hi, un ressortissant Indien accompagné de M. Haroune O Moustapha (co-directeur de l’entreprise) a présenté aux autorités les bâtiments, les containers ainsi que le groupe électrogène en cours d’installation et destinés à abriter les différents services et loger les travailleurs de Bofal Indo Mining Compagny-SA.

A cette occasion, le Dg de Bofal après avoir souhaité la bienvenue à l’assistance a indiqué que ce projet demeure très important pour le développement du pays en général et les localités qui gravitent autour du site en particulier. « Bientôt, ce projet sera une réalité » a dit monsieur Hi. Il a indiqué qu’une route de 22 kilomètres a déjà été réalisée pour désenclaver le site et elle connaîtra des améliorations dans le futur a-t-il dit.

Toujours dans le même registre, il a fait savoir que la société qu’il dirige a aussi construit un pont submersible dans le but de faciliter le désenclavement des populations autochtones du terroir. « Les emplois seront réservés à hauteur de 98% à la main d’œuvre locale si celle-ci est disponible dans les Moughata’a qui abritent le projet.

A défaut de retrouver les profils recherchés sur place, l’entreprise ira les chercher ailleurs » a affirmé M. Hi. En plus dit-il, des retombées sanitaires, sociales, éducatives et agricoles sont attendues après le démarrage du projet. Pour l’instant, Bofal a creusé un forage qui permet à la population de s’approvisionner en eau à partir de ce point d’eau et les femmes ont bénéficié d’un périmètre maraîcher pour produire des légumes que la société s’engage à racheter pour la consommation de ses employés.

Les jeunes sans qualification bénéficieront d’un appui pour leur formation selon M. Hi. Un dispensaire dirigé par un médecin ainsi que l’organisation périodique de caravanes médicales pour soigner les pathologies dont souffrent les habitants de la localité font partie de l’agenda de Bofal a déclaré Hi.

Les élus et les populations entre espoir et doute!

Quant au maire de Edébaye Hijaj, M. Oumar O Ahmed Salem, il s’est réjouit du démarrage du projet Bofal, affirmant au passage que l’évènement était à la fois grand et historique pour les populations qu’il a l’honneur de représenter. Les populations fondent beaucoup d’espoir dans le projet et placent en lui d’énormes attentes a-t-il indiqué. Il a demandé à la société d’aider les populations vivantes dans ces communes qui sont très pauvres.

Il a dénoncé les recrutements effectués dans l’opacité selon lui par la société Bofal. Celle-ci ne doit pas travailler sans associer les représentants de la collectivité, les maires en l’occurrence a martelé le premier magistrat de Hijaj tout de blanc vêtu. Il a exhorté la société à respecter les lois et les autorités du pays et accorder aux fils du terroir la priorité dans les emplois. Les actions déjà déployés en faveur des femmes demeurent insuffisantes fait remarquer Oumar.

Il a également fustigé le tâcheronnat et réclamé une transparence dans la les recrutements de l’entreprise et de bons traitements pour les employés. Son collègue d’El Vra a abondé dans le même sens. A l’en croire, l’Etat Mauritanien et la société Bofal savent déjà à quoi s’en tenir mais les populations locales elles, restent dans l’ignorance totale des tenants et aboutissants de ce projet d’exploitation des minerais de phosphates. « Le maire a dénoncé le recrutement sous les arbres qui est l’œuvre de la nouvelle entreprise Bofal ».

Il a insisté sur la nécessité d’accomplir des réalisations concrètes au profit des populations des communes d’accueil du projet avant de demander la mise en place d’un comité de suivi du projet impliquant les communautés locales. En somme, le maire exige des retombées immédiates pendant que l’entreprise s’installe.

D’autres intervenants, tels le maire de Niabina, M. Sao Abdoulaye et l’Inspecteur du travail basé à Kaédi ont pris la parole. Le premier tout en saluant le projet a posé une question pertinente relative au mode de transport (train ou camion benne) qui sera adopté pour acheminer les minerais vers les ports du pays alors que le second a insisté sur la nécessité de respecter la législation du travail de notre pays.

Et heureusement ou malheureusement (selon), la question pertinente du maire de Niabina ne trouera pas de réponse à cause de la gourmandise ou de la faim insupportable des invités qui ont sauté comme des loups sur les plats de michoui servi sous les tentes. C’est sur cette image digne des Sisibé, Diengdiengbé, Diakbé et N’Diaybée qu’a pris fin la cérémonie de lancement du projet Bofal.

Jules Diop
Cp Brakna

Trarza assainissement: 10 localités certifiées FDAL.




Le 26 novembre 2011, le comité régional de suivi et de supervision du projet ATPC a procédé à Lebeïrid (32 km au nord de Rosso ) à la célébration de l’état de FDAL (fin de défécation à l’air libre). Dix localités étaient concernées : LebeIrid 1, Lebeïrid 2, Bir El Barka 2, Entarche Oulad Atchar, Seulsebila, Entarche Sneïde, El Megje, Nouelki 2, Enzar et El Eumne.

Le coordinateur du projet Abdoulaye Fall est arrivé sur les lieux vers 12 heures en compagnie de M. Ahmed Ould Nejib, imam de mosquée et secrétaire général de la Rabita des Oulémas du Trarza, M. Ely Ould Hamédi, directeur régional de l’hydraulique et de M. Ahmedou Ould Sidi Ahmed, directeur de la radio rurale de Rosso .

Sur place ils ont trouvé M. Cheikh Ould Sehle , secrétaire général de la commune de Rosso ainsi que le superviseur Ba Isma arrivé plus tôt avec le facilitateurs.

Prenant la parole, M. Ba Isma a rappelé que le projet ATPC, mis en place à Rosso en 2009 à la demande du Pr. Fassa Yérim, maire de la commune est une réussite grâce au dynamisme du coordinateur Abdoulaye Fall. Le chef du village de Lebeïrid a pris la parole pour remercier toute l’équipe qui a contribué au succès de l’ATPC dans sa localité et dans les 9 autres. Les facilitateurs ont aussi remercié toute l’équipe de la coordination.

La cérémonie a pris fin après la distribution des attestations de FDAL aux représentants des dix localités. Après la cérémonie le coordinateur a fait un tour pour voir l’état des latrines dans le village. Une autre célébration est prévue le 1er décembre à Bombry (Pk 48 sur l’axe Rosso-Nouakchott).

Djigo Aboubakry

Développer coûte que coûte l'Inchiri.




Après Bénichab, la localité de Demane a accueilli, à grande pompe, ce samedi 26 novembre 2011, la deuxième rencontre de l’initiative « Ensemble pour le Développement de la wilaya de l’Inchiri».

Les participants, estimé à un millier de personnes, venus des quatre coins de la wilaya et d’ailleurs, ont écouté et débattu une journée durant les rapports des 6 commissions chargées de faire le diagnostic de la situation socio-économique de la wilaya et de proposer les solutions adéquates.

La rencontre a commencé par une lecture de Saint Coran, un mot de bienvenue à l’adresse des invité, un brillant exposé du diplomate et homme de culture Ahmed Baba Miské retraçant l’historique socio- économique de la wilaya et par une déclaration du Secrétaire fédéral de l’UPR, Mohamed Ould Mrabih Ould Abidine.

Dans son intervention, ce dernier a exprimé, entre autres, sa fierté d’appartenir à l’UPR avant de s’appesantir sur les acquis politiques de ce grand parti notamment dans les domaines de l’unité nationale et de la sécurité du pays. A ce sujet, il souligna la fierté ressentie par tous les mauritaniens à l’occasion du défilé militaire du 25 novembre 2011 commémorant le 51 anniversaire de la création des forces armées nationales.

"Les équipements présentés et la modernisation des forces armées ont coûté beaucoup plus que les 50 millions de dollars autour desquels certains pans désœuvrés de l'opposition ne cessent de jacasser", dira-t-il. Enfin, il évoqua les grandes lignes du plan d'urgence "Emel 2012" visant à contrecarrer le déficit pluviométrique enregistré cette année.

La restitution des travaux des 6 commissions faite par leurs présidents a été le clou de l’événement. Rien a été laissé au hasard (Santé et Tic, Eau et Electricité, Développement rural, Urbanisme et Désenclavement, Education et Culture, Jeunesse, AGR et Société civile). Les rapports étaient riches, précis et pertinents. Les participants ont vivement apprécié le colossal travail abattu en si peu de temps.

Le diagnostic fait dans tous les domaines fait ressortir de sérieux problèmes socio-économiques qu’il convient de résoudre rapidement en concertation avec les pouvoirs publics, les opérateurs économiques privés, les cadres et les populations de la wilaya.

C’est ce défi que l’initiative « Ensemble pour le développement de la wilaya de l’Inchiri » entend coûte que coûte relever. La rencontre de Demane qui a été une réussite sur tous les plans - cadre naturel agréable, organisation impeccable, affluence record et travaux fructueux - donne, sans aucun doute, une impulsion concrète à l’initiative « Ensemble pour le Développement de l’Inchiri ».

Comme lors de la première rencontre de Bénichab, des personnalités ont pris certains engagements en faveur de la wilaya et de ses populations (Enseignement primaire gratuit pour les orphelins, concours annuels primés de récitation du Saint Coran et Medeh du prophète). Il s'agit notamment de Mohmed Yahya Ould El Khaless, Directeur Général de l’École privée Bilal El Welyy et de Mohamed Salem Ould Bettah, homme d'affaires.

A la fin des travaux, les participants ont exprimé leurs remerciements à l’encadrement de la rencontre, des personnalités du microcosme politique national à l’image de l’ancien ministre de la Communication, Mohamed Abdallahi Ould Boukhari, du journaliste Ahmed Ould Yacoub et de bien d’autres cadres qui ont largement contribué au succès de cet événement qui sera gravé pendant longtemps dans la mémoire des inchirois.


www.cridem.org


Source :
RIM24 (Mauritanie)

mardi 29 novembre 2011

Rosso : Retour de 200 rapatriés mauritaniens du Sénégal.




La ville de Rosso, sur la frontière avec le Sénégal, a accueilli, ce matin 29 novembre 2011, 23 familles, composées de 127 personnes parmi les mauritaniens qui étaient refugiés au Sénégal suite aux événements de 1989.

A l’arrivée, les rapatriés ont été installés dans quatre centres d’accueil au niveau de Rosso et sur le long de l’axe Rosso-Nouakchott.

Ce contingent entre dans le cadre de l’opération de retour volontaire à leur pays des 5000 refugiés mauritaniens qui étaient (officiellement) les seuls à rester au Sénégal. Un chiffre, pour autant contesté par les organisations des droits de l’homme qui le revoient en hausse.

A l’accueil des refugiés, il y avaient l’adjoint au Wali de Trarza Mohamed Abdellahi Essaoudi Ould Tah, le Hakem de Rosso, Mohamed Lemine Ould Azizi et le Secrétaire général des l'Agence Nationale d'Appui et d'Insertion des Réfugiés (ANAIR), Ba Bocar Soulé, et de nombreux proches de ces ex-refugiés.





Source :
Alakhbar (Mauritanie)

Brakna : à Boghé 51éme Anniversaire de l’indépendance


Le Hakem de Boghé Mr Ahmedna Ould Sidi Bah en compagnie du colonel du Bataillon No 71 de la 7éme Région Militaire a présidé à Boghé ce 28 novembre 2011, la cérémonie de levée de couleurs en présence du Maire de Boghé Mr Ba Adama Moussa, du Secrétaire Général de la Mairie de Boghé Mr Diakité Abdoulaye, Sy Sidi Hamady (conseiller à la mairie), l’inspecteur départemental de la jeunesse Bakary Simaka.

Vers 9heures, le hakem de Boghé à ses cotés le commandant du bataillon arrivent pour donner le coup d’envoi de cet événement. Les militaires salués par la population ont défilé comme d’habitude aux yeux de tout le monde.

Une foule immense s’est rangée des deux cotés de la place de l’indépendance, quelques drapeaux verts à croissant et étoile d’or claquent au vent. En face de la tribune, l’officier responsable du défilé militaire parlemente avec les soldats, des marches entraînantes, les élèves de l’école M’Balladji font retentir le chant de l’hymne nationale, tout le monde se lève, écoute en silence et regarde la montée rapide du drapeau qui vole dans sa trajectoire initiale.

Etaient présents aussi à cette journée importante des cadres de la Moughataa de Boghé et chefs de services de l’administration : Mr Ousmane Touré dit Baba Touré, chef centre d’Aleg, des notables de la ville de Boghé, l’iman de la grande mosquée de Boghé Dow, Ngaidé Abdrahmane Hamath dit Baba Dia (président sous section de L’UPR), Ndongo Dahirou (coordinateur départemental du parti MPR), le Médecin chef de CSB Mr Ahmed Chérif, le responsable crédit agricole Mr Nagi, L’ANAIR représenté par M’baye (l’antenne sociale de Boghé) Madame Ba Aissata Souleymane, Mariam Dia (la condition féminine et petite enfance) et le doyen Chouwen ould Yetma.

Rappelons que cette année, l’absence totale d’allocutions, une autre pancarte sous forme de banderole ‘exprimant le mécontentement des enseignants qui sont omis dans la commission nationale pour les états généreux de l’enseignement. Vers dix plus, Les militaires du bataillon se retirent après le défilé. Place alors aux nombreux jeux d’enfants. Des cadeaux financés par la mairie de Boghé.

Ils étaient là, tous à attendre ce moment, ces enfants qui tout à l’heure avaient applaudis au passage de l’armée vont eux aussi marquer l’événement. Des séries de différents jeux d’enfants (course des œufs avec cuillères à la bouche, cours des sacs, jeux de foulard yeux bandés, le jeu le plus préféré des enfants). Les enfants sont repartis pleins de cadeaux.

On peut apercevoir de loin les deux banderoles ; « la Commune de Boghé en partenariat avec World Vision va célébrer le 51 éme anniversaire de l’indépendance ».

Cet après midi il y’aura un match de Foot Ball (sélection de Boghé Dow et Escale) contre la sélection (Touldé et Nioly) un trophée va sanctionner la fin de cette rencontre sportive, la nuit sera populaire (les Griots, Soubalbes, Jaguar, les rappeurs vont tenir haleine les nombreux spectateurs du département).

La présence remarquable des membres de l’association des anciens militaires et retraités de l’armée étaient là, présents avec le banderole inscrit noir sur blanc : « l’association des anciens militaires et retraités de l’armée nationale section de Boghé » conduit par le président : le capitaine à la retraite Sow Ibrahim, son secrétaire général Mr Maham Ahmedo et tous les membres du bureau section de Boghé.

Et hier soir, les enfants attendaient la retraite aux flambeaux, qui était pour ces derniers le feu d’artifice qui illuminera leur souvenir d’enfance mais ça n’a pas eu lieu, peut être en 2012 ?

Diop Mohamedou Abou dit Hamady Bodiel
CP Au Brakna le Véridique.

lundi 28 novembre 2011

Brakna-Sud : Tawassoul à la conquête de l’électorat




Une mission du Rassemblement pour la Réforme et le Développement (Tawassoul) comprenant MM. Abdoulaye Diakité et Alassane Sidi Wane, respectivement Secrétaire général et membre de la section de Tevragh Zeïna du parti, a sillonné plusieurs localités du Sud du Brakna dont notamment Mbagne, Haïmdatt, Bababé, Abdalla Djéri, Zem-Zem et Boghé.

A l’étape de Boghé, la réunion s’est tenue dimanche en début de soirée, dans les locaux du siège du parti, en présence de M. Diop Amadou Alassane, responsable de la section et des dizaines de militants et sympathisants.

Après la lecture de quelques versets coraniques par Bamba O. Abdallahi, M. Abdoulaye Diakité a pris la parole pour remercier les militants « qui ont sacrifié leur temps précieux pour répondre à l’appel du parti » avant d’indiquer qu’il s’agit d’une visite de prise de contact et d’explication des positions de Tawassoul sur les grandes questions de l’heure.

« Ce parti a été fondé en 2008 dans un contexte marqué par le pourrissement de la scène politique nationale pour servir d’alternative face aux multiples défis qui nous interpellent ! », lance le secrétaire général de Tawassoul.

Poursuivant, M. Diakité a expliqué les grands principes qui fondent le parti de Jamil O. Mansour : le référentiel islamique de la société qui fait du Coran et de la Sunna des sources fondamentales du droit mais prône un Islam modéré loin de l’extrémisme, l’unité nationale basé sur l’appartenance commune de toutes les composantes ethniques à l’Islam et la reconnaissance de la démocratie, du pluralisme et de l’alternance pacifique au pouvoir comme des choix stratégiques irréversibles.

Pour mettre en harmonie ces principes sacro-saints avec les actes concrets, Abdoulaye Diakité (qui est un natif du terroir a donné comme exemples « le rôle joué par Tawassoul dans le règlement de la crise qui a opposé l’an dernier les deux syndicats estudiantins, la composition du bureau exécutif qui reflète la diversité ethnique du pays et les multiples interventions courageuses du président du parti (qui est aussi député) à l’Assemblée nationale où il a dénoncé vigoureusement l’enrôlement discriminatoire illustré par la composition même de la commission nationale et des commissions départementales ».

Pour ce responsable de l’unique parti d’obédience islamiste modéré en Mauritanie, « il ne peut en être autrement car l’Islam est une religion de justice et d’égalité qui a un projet de société qui implique tous les domaines (économie, société, politique, éducation, santé) et réfute le mensonge et la démagogie ».

Quant au dialogue national qui a réuni autour de la même table, la majorité présidentielle et certains partis d’opposition, le SG parle de « la montagne qui a accouché d’une souris » car « les questions les plus brûlantes de l’heure ont été esquivées telles que l’indépendance de la justice, l’enrôlement et les garanties de transparence des élections ».

Cette mission qui intervient à quelques mois des prochaines échéances municipales et législatives est interprétée comme une opération de séduction en direction de l’électorat de la vallée où les thèses du parti ont une faible audience. Sur ce M. Diakité a déjà annoncé la couleur en lançant : « les populations du Fouta n’ont aucune raison d’avoir peur de l’islam car la 1ère révolution islamique s’y est produite en 1776 sous l’instigation de Thierno Souleymane Ball et Abdel Kader Kane ouvrant l’ère des Almamy ».

Dia Abdoulaye

SOS Esclaves sensibilise à Atar sur les droits des femmes.



L’organisation des droits humains SOS Esclaves poursuit dans le cadre du projet FAM qu’elle met en œuvre avec d’autres organisations non gouvenementales sa campagne de vulgarisation et d’explication des dispositions légales relatives aux droits des femmes en Mauritanie.

Dans ce cadre, une mission de l’organisation a tenu à Atar le 24 novembre dernier une importante réunion au siège de l’organisation. Plusieurs centaines de femmes dont la représentante régionale du ministère de la famille et de l’enfant et la maire adjoint de la commune d’Atar ont pris part à cette rencontre.

Intervenant à cette occasion, Madame Aicha Fall ; coordinatrice du projet FAM pour SOS Esclaves a expliqué l’objectif de la mission qu’elle conduit et a présenté le manuel contenant les dispositions légales inspirées de la Constitution de la République Islamique de Mauritanie, du Code du Statut Personnel et des Traités et conventions internationaux ratifiés par la Mauritanie liés aux droits de l’homme.

Avant cela, les membres de la mission ont rencontré les autorités administratives notamment le Wali de l’Adrar et le Hakem d’Atar et les responsables de quelques établissements scolaires comme le lycée, le collège et l’école 1 de la ville.

L’avocat Me Bah qui accompagnait la mission de SOS Esclaves a entrepris des consultations judiciaires sur plusieurs cas pour permettre aux femmes victimes de formes d’injustice de savoir quelles voies de recours peuvent- elles entreprendre pour recouvrer leurs droits.


Source :
Le Calame (Mauritanie

Administration: Le gouverneur de Rosso délivre un document sensible et dit ne jamais se souvenir de cette délivrance !




Cette scène inimaginable s’est déroulée dans la région du Trarza, notamment à Rosso ; suite à une autorisation faite par le gouverneur de Rosso qui autorise des villageois à creuser un canal pour irriguer leurs champs, un rixe a failli surgir entre deux villages voisins.

En effet, ce canal d’irrigation en question passe dans un village voisin, et du coup met en péril les habitations, les habitants et leurs troupeaux.

Et lorsque ces victimes sont parti à la capitale régionale demander des explications sur cette autorisation plus que ambiguë, le gouverneur leur répond simplement qu’il a oublié si c’est lui qui a fait cette autorisation ; et pourtant le cachet du gouverneur est plus que visible.

Comment peut-on expliquer, ce manque de responsabilité émanant d’un administrateur d’une région ? Comment peut-on délivrer une autorisation aussi sensible sans avoir une copie de cette autorisation ?

Cette situation dénote le mépris et le manque de responsabilité quand il s’agit de traiter des affaires concernant les populations noires de cette zone ; pourtant cette autorisation a failli occasionner une querelle entre des villages et perturber la paix qui régnait dans cette zone.

Cette irresponsabilité a conduit la perte des terres de beaucoup de villages au niveau de la vallée, et a fait perdurer l’impunité dans cette zone. Ces manquements sont inacceptables !! Aziz doit nommer des administrateurs responsables capables de gérer les problèmes que rencontrent les populations au lieu d’attiser la haine entre eux !!!

www.cridem.org


Source :
fulfulde

Mauritanie : Commémoration à Inal du massacre de 28 soldats négro-mauritaniens




Un convoi composé de 20 véhicules 4x4, comprenant le Dr Outouma Soumaré, président du parti de l’Avant-garde nationale, des représentants du parti PLEJ qui assure la présidence actuelle de la Coordination de l’Opposition Démocratique (COD), des représentants du parti MPR du député Kane Hamidou Baba, des activistes du mouvement des FLAM, Biram Ould Abeïdi, président d’IRA-Mauritanie, plusieurs militants des droits de l’homme, est en route pour Inal.

Ces politiques veulent commémorer le massacre perpétré dans la nuit du 27 au 28 novembre 1991 à Inal de 28 militaires négro-mauritaniens sous le régime du dictateur Maaouiya Ould Taya.

Selon un journaliste accompagnant la caravane, les éléments du Groupement Général pour la Sécurité Routière (GGSR) ont soumis les 20 véhicules et leurs occupants à un contrôle systématique bloquant le mouvement du convoi pendant plus de deux heures.

Les éléments du GGSR ont expliqué que les voitures ont été arrêtées pour défaut de visite technique et certains passagers pour absence de pièces d'identité. Les commémorateurs se sont par la suite dirigés vers Inal. Des instructions ont été données aux unités du GGSR à ce qu’il n’y ait plus d’autres embuches sur la route.

« Quelles que soient les intentions des initiateurs de cette caravane, la communauté nationale entière s’accorde à reconnaître que c’est bien le président Mohamed Ould Abdel Aziz, qui a pris la décision historique et courageuse de résoudre des questions humanitaires nées de deux décennies de dictature et d’injustice. Le retour organisé de plus de 25.000 déportés négro-mauritaniens et le règlement du passif humanitaire. Cela ne s’oublie pas.

Par sa présence à la Grande Prière de Kaédi à côté de tous les imams de la Vallée et du reste du pays, le Président Mohamed Ould Abdel Aziz avait convié l’ensemble des Mauritaniens à sceller la réconciliation nationale et à transcender, dans un élan de foi religieuse et de solidarité patriotique, les vicissitudes, les rancœurs, la tristesse, les ressentiments et les douleurs nés de deux décades d’injustice.

Par son règlement définitif du passif humanitaire, le Président Mohamed Ould Abdel Aziz offre aujourd’hui l’occasion pour la Mauritanie de s’ériger en exemple, d’être fière de sa diversité et d’accroître son rayonnement sur le plan international » précise Mohamed Ould El Kory, coordinateur de la Commission Politique de l’UPR (parti au pouvoir en Mauritanie) et directeur de la communication à l’ANAIR.


www.cridem.org


Source :
Mauritanie 24

dimanche 27 novembre 2011

Brakna : 2,8 millions d’ouguiyas emportés par un gérant de boutique « Tadamoun »




Le gérant de la boutique "Tadamoun" de la localité de Bougweidim de la moughtata de M’Bagne a disparu depuis 48 heures , après avoir emporté 2,8 millions d’ouguiyas de fonds de cette boutique , a appris ANI de source informée.

De nombreuses escroquerie ont été mises à jour, ces derniers temps, par les services de contrôle de l’opération « Tadamoun », notamment à Aoujeft et à Atar, où des gérant ont été sommés de rembourser les fonds détournés.

Une nouvelle structure de contrôle vient d’être mise en service par l’opération Tadamoun pour mettre un terme aux malversations et autres activités frauduleuse



Source :
ANI (Mauritanie)

Après un arrêt de plus de quatre heures, le convoi a repris le chemin pour Inal




Le convoi des militants des droits de l’homme conduit par IRA Mauritanie en direction d’Inal, après un arrêt de plus de quatre heures de temps a à 40 kilomètres de Nouakchott sur l’axe de Nouadhibou, a repris le chemin, vient de nous annoncer notre reporter.

Le convoi qui a quitté la capitale mauritanienne tôt ce dimanche 27 novembre a été arrêté a 40 kilomètres à la sortie de la ville par des éléments du GGSR pour vérification d’identité.

Selon notre reporter présent sur les lieux, le président de IRA Mauritanie, Birame Ould Dah Ould Abeid n’était pas muni de sa pièce d’identité. Toujours selon notre reporter, cette pièce lui a été acheminée de Nouakchott. Il y a eu quelques éclats de voix entre militants et forces de l’ordre.

Birame Ould dah Ould Abeid qui se trouve entre les mains des éléments du GGSR a demandé aux passagers du convoi de rester sur les lieux (a 40KM) de Nouakchott et d’y observer le recueillement qui était prévu a Inal.

Finalement, le convoi a été autorisé a continuer sa route vers Inal. Les militants des droits de l’homme y trouveront le sénateur de Mbout, Youssouf Sylla et Mohmadou Sy, l’auteur du livre témoignage « l’enfer d’Inal.» Des militants des droits de l’homme en provenance de Nouadhibou seraient également en route pour Inal

Cette caravane avait pour but de camper une nuit a Inal environ 450 kilomètres de Nouakchott, en souvenir de 28 militaires negro-mauritaniens qui y ont été pendus en 1990 à la veille de la célébration de l’indépendance nationale.



cridem

La caravane d’Inal stoppée au PK 35 sur l’axe NDB par des éléments du GGSR.





Une colonne de 5 véhicules du groupement général de surveillance routière (GGSR) continue à bloquer la caravane des militants de droits humains à destination d’Inal au niveau PK 35 sur l’axe NDB.

Selon un journaliste de l’ANI accompagnant la caravane d’Inal, les éléments du GGSR ont soumis les 20 véhicules et leurs occupants à un contrôle systématique, après avoir isolé Biram Ould Dah du reste des voyageurs et saisi des appareils photos.

Cette caravane de 20 véhicules composée de militants de droits de l’homme devrait se rendre à Inal où ses initiateurs entendent célébrer le souvenir du martyr de 28 militaires négro-mauritaniens tués, le 28 novembre 1991 dans le cadre d’une opération d’épuration ethnique conduite sous le régime de Maouiya Ould Taya.



Source :
ANI (Mauritanie)

Nouadhibou : bagarre entre deux parlementaires




Une bagarre a opposé, hier, le député de la ville de Nouadhibou Kassem Ould Bellaly contre le sénateur de ladite ville, Mohamed Ould Beibou,lors de la cérémonie commémorative de la fête nationale de l'armée, renseigne une source bien informée à Alakhbar.

Une dispute entre les deux hommes à propos de la priorité d'assise sur la première chaise réservée aux élus locaux, était à l'origine de l'échauffourée entre le député et le sénateur.

Source :
Alakhbar (Mauritanie)

samedi 26 novembre 2011

Boghe : Célébration de la fête nationale des forces armées



le 71ème bataillon basé à Boghé joue sa partition.


Les éléments du bataillon N° 71 de la 7ème région militaire commandé par le Lieutenant Colonel Bakar O Bouceîf ont, à l’instar des autres forces armées et de sécurité du pays commémoré le 48ème anniversaire marquant la création de ces corps dans notre pays.

C’est à 8 H 50 minutes que la cérémonie de levée des couleurs s’est déroulée sous la présidence du commandant de la base militaire qui avait à ses côtés, Ahmedna O Sidi Bah, Hakem de la Moughata’a de Boghé.

On notait également la présence de madame Coumba Samba Niang, 1ère adjointe au maire (représentant le maire absent) ainsi que le commissaire de police, le commandant de Brigade, le chef de la subdivision départementale de la garde et le représentant des Anciens combattant, M. Hamet Boye.

Après avoir passé en revue un détachement du corps de l’armée nationale, sur fond de la musique des forces armées, deux officiers de ce bataillon ont procédé à la levée des couleurs. La cérémonie qui était très sobre a duré environ 5 minutes. Après la cérémonie de levée des couleurs, les invités d’honneur ont eu droit à un Cocktail sous un hangar. A cette occasion, le commandant de la base a fait une brève déclaration en arabe dans laquelle, il a évoqué le rôle de l’armée de façon générale qui dit-il « consiste à défendre le territoire national et assurer sa sécurité ».

« Il a félicité l’armée nationale» avant d’indiquer que « l’armée ne s’intéresse pas à la chose politique ». Pour sa part, le Hakem a quant à lui aussi félicité les forces armées et salué le rôle qu’elles jouent dans la défense et le développement du pays. Il a souhaité plein succès à cette institution dans ses missions. Il faut noter que durant les évènements de 1989/1991/1992, des éléments ayant servi dans bataillon ont participé aux exactions et aux tueries qui ont visé directement la communauté Négro-africaine.

Jules Diop
Cp Brakna de l’Eveil Hebdo

vendredi 25 novembre 2011

La commune de Boghé est désormais membre de l’AIMF.




La commune de Boghé a été admise en qualité de membre associé au sein de l’Association Internationale des Maires Francophones, lors de la 31ème Assemblée Générale, tenue le 25 et 26 octobre 2011, à Erevan en Arménie.

La décision de l’AIMF d’admettre la ville de Boghé au sein de l’organisation qui regroupe des élus de l’espace francophone a été notifiée au maire de la commune de Boghé, M. Adama Moussa Bâ par son collègue, M. Ahmed O Hamza, président de l’Association des Maires de Mauritanie, également président de la Communauté Urbaine de Nouakchott au nom de l’AIMF. La nouvelle a été bien accueillie par les élus locaux et les populations.

Cette adhésion ouvre beaucoup de perspectives en termes d’opportunité en matière de développement local au profit de la commune de Boghé qui avait grandement besoin de ce parrainage pour nouer des relations partenariales avec les collectivités locales de l’espace francophone.

Le dynamisme de la commune et la diaspora de celle-ci ainsi que le plaidoyer du président de la Communauté Urbaine de Nouakchott, M. Ahmed O Hamza ont pesé de tout leur poids pour convaincre l’AIMF à accepter la demande d’adhésion de Boghé. Nous disons encore merci au Maire de la commune de Boghé et toute l’équipe qui l’entoure pour avoir réussi à faire adhérer la commune au sein de cette organisation.

Thièrno Souleymane
Cp Brakna

Enrôlement: Où est passé le cadi de Boghé ?!




L'enrôlement objet de toutes protestations çà et là à travers le territoire national connaît une amélioration sensible dans ses procédures. Il n'empêche que malgré ces améliorations, des citoyens continuent de souffrir de la procédure impliquant la production d'un certificat de décès des parents dans le cas où ils ne sont pas vivants.

Le reporter du journal s'est rendu à Boghé, au Centre d'Accueil des Citoyens (CAC) dirigé par Mohamed Teyib Mohamed Lemine Sid'Ahmed, pour s'enquérir de la situation. Centre d'Accueil des Citoyens, il est 10 heurs 30 minutes quand nous posons pieds. A l'entrée du bâtiment, un jeune visage dégoulinant de sueur, un vieillard rachitique et malade (82 ans) entre les bras, arpente une à une les marches à pas lent, pour le faire enrôler. Le garçon est l'un des fils.

Il ne peut s'enrôler avant ses parents. A l'en croire, il vient de débarquer en provenance de Kigali (Rwanda) pour se faire enrôler.

" Je pensais que c'était simple mais quand je suis venu, il m'a été signifié que mon âge ne me permettais pas de m'enrôler faute des 45 ans requis. Pourtant j'ai ma carte d'identité, mon acte de naissance et la copie de mon RANVEC. Malgré tout je ne peux pas m'enrôler tant que mes parents sont vivants et qu'ils ne sont pas enrôlés. Voilà pourquoi j'ai décidé de transporter mon père pour l'enrôler. L'opération n'est pas simple et la procédure est fastidieuse surtout qu'étant à l'étranger nous n'avons pas toujours les bonnes informations sur la question. J'ai 4 frères qui sont éparpillés entre les Etats-Unis et l'Europe.

Mint Koueïbir se plaint pour sa part de l'absence du cadi pour l'acte de décès de sa mère qu'elle doit impérativement produire si elle veut s'enrôler. Ils sont nombreux à se plaindre de l'absence du cadi et sur lequel d'ailleurs ils n'ont aucune information. Mais selon de source bien informée, le cadi titulaire est en congé. Son intérim est assuré par un autre cadi qui ne serait jamais sur place alors qu'il est aperçu souvent, semble t-il, déambulant au marché central de Boghé.

Vrai ou faux, cette situation fâche les citoyens demandeurs d'actes de décès pour lesquels ils doivent déjà déployer tous les efforts pour fournir un acte de naissance dans un pays où l'état civil est d'histoire toute récente (1998). Des demandes faites dans les règles de la procédure et signées par le hakem de la moughataa, Mohamed Lemine Ould Ahmedna, après vérification des documents produits.

Signalons au passage, que le bureau du hakem que nous avons visité, ne désemplit pas de demandeurs qu'il reçoit à tour de rôle toute la journée. Malgré cette promptitude à ne pas faire souffrir les citoyens, la chaîne est grippée dans sa procédure par la justice représentée par un cadi insouciant même s'il n'assure que l'intérim.

Au Centre d'Accueil des Citoyens, l'ambiance est bon enfant. Chaque jour l'équipe d'enrôlement enregistre entre 60 à 80 personnes si l'on en croît un agent d'enrôlement interrogé sur place. Des fois, ajoute t-il, l'enregistrement peut aller jusqu'à 100 ou plus. Contrairement à beaucoup de centres d'enrôlement, celui de Boghé dirigé par Mohamed Teyib Mohamed Lemine Sid'Ahmed ne désemplit pas de monde durant les jours de travail. Chaque matin ils sont nombreux, les citoyens qui prennent d'assaut très tôt, les locaux de l'Instance Départementale d'Enrôlement des Populations (IDEP).

C'est elle qui fournit le Numéro Unique de la Commission (NUC), le Numéro National d'Identification (NNI) et le Numéro Unique de la Demande (NUD). Des étapes suivies de manière pointilleuse pour l'enrôlement des citoyens. Toute une équipe qui semble veiller au grain sans désemparer, donnant des informations sur la procédure par-ci ou toute autre information sur interpellation des candidats à l'enrôlement par-là.

Pour les réfugiés, c'est tous les mercredis qu'ils sont accueillis et enrôlés sans difficulté puisqu'ils sont déjà répertoriés. Mieux, l'ANAIR qui a en charge leur gestion, donne 4000 ouguiyas par jour à chaque famille pour les frais inhérents à l'enrôlement.

L'organisation du centre, son accueil, la grande courtoisie du chef de centre, son sens de l'écoute et la disponibilité de l'équipe d'enrôlement semblent avoir eu raison, du moins une bonne partie de l'opinion locale, des réticences à l'enrôlement.

Tout au plus se plaint-on ici, si l'on en croît les langues fourchues, du retard pris pour le paiement des indemnités des agents d'enrôlement. Il semble que cela dure depuis six mois. Comprenne qui pourra cette situation, alors que cette opération d'enrôlement biométrique bénéficie d'une enveloppe financière de 17 millions 800 mille euros.

Moussa Diop




Source :
Le Quotidien de Nouakchott

jeudi 24 novembre 2011

Déclaration / Abdoulaye djimmé Diaw , Maire de Tokomadji




«Il serait souhaitable que toutes les composantes de la Mauritanie soient du voyage d’Inal ».

Le 28 novembre, la Mauritanie célébrera le 51emme anniversaire de son accession à la souveraineté internationale. La dimension symbolique de cet anniversaire s’était trouvée ternie par des exécutions extrajudiciaires dont ont été victimes les noirs mauritaniens.

En effet, le 28 novembre 1991, 28 soldats mauritaniens noirs ont été froidement assassinés par leurs frères d’armes, poussant ainsi la bêtise humaine à son paroxysme. Il faut le regretter et le condamner. Nous nous sommes mobilisés autour de toutes les causes pour la défense des droits et des libertés. Nous nous mettons aujourd’hui aux cotés des familles et des victimes pour que l’oubli ne s’installe.

Il faut se réjouir du changement politique qui, aujourd’hui, nous permet de manifester notre solidarité auprès des victimes de toutes les injustices, ce qui n’était pas possible il y a quelques années.

Pour donner sens et suite politique à la prière de Kaédi, nous devons nous engouffrer dans cette brèche pour l’expression des droits et des libertés et soutenir le changement qui le permet. Le voyage des défenseurs des droits de l’homme pour Inal aurait gagné d’avantage en solidarité si les pouvoirs publics avaient été du convoi ou alors manifester leur sympathie en accueillant les manifestants lors de leur retour. Il serait aussi souhaitable que toutes les composantes de la Mauritanie soient de ce voyage.

En tout état de cause, nous espérons que cette manifestation, qui est une première, connaîtra la reconnaissance du peuple mauritanien dans son ensemble. Nous espérons surtout que les questions, objet du voyage, connaîtrons bientôt un épilogue heureux par un règlement définitif.


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Source :
Cridem

mercredi 23 novembre 2011

Nouadhibou : Coupures intempestives du courant électrique depuis une semaine.




Selon le correspondant de l’ANI à Nouadhibou, la capitale économique connait, depuis une semaine, de fréquentes coupures de courant électrique, notamment dans le centre ville, les marchés et les quartiers périphériques.

Selon le correspondant de l’ANI, les habitants de Nouadhibou ont protesté auprès de la SOMELEC contre cet état de fait préjudiciable.

Ces coupures, serait, selon les services technique de la SOMELEC dues à de grosses pannes de générateurs électriques du centre principal, dont la réparation demande la mise hors tension de ces Équipements.

Selon les observateurs, ces coupures d’électricité provoquent de nombreux désagrément et une baisse de rendement de certaines usines, dont le fonctionnement exige un environnement industriel beaucoup plus performant.




Source :
ANI (Mauritanie)

Tourisme : Le gouvernement affiche sa disponibilité à trouver des solutions.


Sur demande du député d’Atar et convocation de Monsieur le ministre du tourisme, dix représentants des manifestations d’Atar se sont rendus hier à Nouakchott. Ils viennent de sortir d’une réunion au cours de laquelle les problèmes du secteur. ont été posés. Après avoir écouté les intervenants., Monsieur le ministre a indiqué que 50% des doléances avancées dépendent directement du ministère et peuvent trouver des réponses dans un avenir proche voire immédiat..
Les autres demandent le concours d’autres ministères, ou institutions avec lesquels le département est en pourparlers.
A propos de la zone rouge imposée aux touristes Européens par le Quai d’Orsay Français , le ministre a indiqué qu’une réunion est prévue le 03 décembre avec le ministre Mauritanien des affaires étrangères suivie d’une autre avec Son Excellence l’ambassadeur de France en Mauritanie. A cette réunion assisteront, outre le ministre du tourisme et le député d’Atar, des représentants des manifestants d’Atar. Les résultats de cette réunion seront commentés dans une conférence de presse tripartite ( Affaires étrangères, tourisme, ambassade de France)

A propos de la question relative aux visas la Présidence de la République était intraitable à ce sujet en raison d’une bévue commise il y’a quelques temps ,laissant s’infiltrer avec faux passeports sur le territoire national cinq Israéliens aux missions douteuses. Le ministre semble vouloir dire que les choses ont changé depuis et que cette question pourra trouver un dénouement favorable.
Concernant l’acheminement des touristes vers l’Adrar, le ministre propose à Point Afrique la prise en charge par l’Etat Mauritanien de 50% du coût de transport afin que cette agence assure des vols hebdomadaires réguliers avant février 2012..

Par ailleurs le ministre a évoqué les contributions d’appui aux acteurs, opérateurs et populations cible du tourisme. Il a indiqué que les subventions et autres finances prévues dans le cadre du projet valorisation du Patrimoine, financé par l’Espagne seront débloqués incessamment.

Nous y reviendrons ….
Adrar Info

Kankossa: une femme est décédée «par négligence»




Khaitte Mint Lehbib, institutrice accuse les infirmières qui étaient de garde au dispensaire de Kankossa et le chauffeur de l’ambulance, d’être "responsables" du décès de sa vielle mère.

Oumoukelthoum, la vielle en question, "souffrait d’un malaise", rapporte sa fille, Mint Lehbib qui l’a accompagnée au dispensaire de Kankossa où sa mère, «après avoir reçu une injection, commençât à trembler et trouve une forte hémorragie". Et vue sa situation qui s’empirait, « Oumoukelthoum devrait être évacuée à l’hôpital régional de Kiffa.»

Mais l’évacuation n’aboutira pas. Les infirmières de garde,"refusent de l’accompagner". Le médecin-chef a donc sollicité le chauffeur de l’ambulance, qui, à sont tour, "refuse d’amener la patiente, à moins qu’on lui donne 13.000 Ouguiyas".

Privée d’autres alternatives, Mint Lehbib dit avoir "emprunté " la somme en question qu’elle a, ensuite, " remise au chauffeur ". Ce qui n’empêchera pas ce dernier de " trainer les pieds pendant deux heures d’horloge".

Et lorsqu'il" s’apprêtait à partir, la vielle avait déjà perdu la vie". L’argent du transport sera donc rendu à Mint Lehbib, mais" il manquait 3.400 Ouguiyas", regrette Mint Lehbib qui a décidé de suivre l’affaire jusqu’à que les responsables du décès de sa mère soient punis.


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Source :
Alakhbar (Mauritanie)

mardi 22 novembre 2011

L’UFP à Aoujeft : 'Le dialogue qui a eu lieu n’a rien de national


Le maire d’Aoujeft, Mohamed Mokhtar Ould Hmein Amar, à l’issue du meeting de son parti, l’UFP a Atar, vendredi 18 novembre a tenu a féliciter le wali de l’Adrar et le hakem de la ville. « Ces autorités, malgré les pressions et tracasseries des responsables de l’UPR, ont facilité notre meeting. »

Après Atar, l’UFP a organisé un second meeting à Aoujeft. Ce meeting entamé vers 18 heures a enregistré la présence d’une foule nombreuse. Il a été suivi d’une soirée artistique pendant laquelle les responsables de l’UFP repris leurs discours par rapport à différentes questions nationales.

Pour eux « le dialogue qui a eu lieu n’a rien de national mais plutôt une volonté de tromper l’opinion publique mais la duperie n’est pas passée y compris même au sein de la majorité et des parti proches du pouvoir…

On ne peut pas dire que l’on va faire un dialogue national et prendre trois seulement des les 13 partis qui constituent la coalition, il ne peut y avoir un dialogue crédible avec l’opposition lorsque sur les trente députés qui représentent les partis de l’opposition seuls trois prennent part a ce prétendu dialogue. Ensuite les conclusions ont été en deçà des exigences mêmes des minimalistes…. »


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L’UDP gagne du terrain dans la Moughata’a de M’Bagne




Une forte délégation conduite par le sénateur Senghott Ousmane Racine, 1er vice président de l’Union Pour la Démocratie et le Progrès (UDP) et comprenant plusieurs personnalités de marque du parti dont :

MM. N’Diaye Mohamed (Secrétaire général de l’UDP), docteur Mohamed O Cheîkh (secrétaire exécutif national à la communication, aux libertés politiques et aux droits de l’homme, également ancien ministre en charge de l’Environnement sous l’ère de la fameuse « Rectification », actuellement directeur de l’hôpital de Nouadhibou), Housseîn O Salem (secrétaire exécutif chargé de la Jeunesse et des femmes) et Sy Adama (maire de M’Bout, membre du bureau politique et ministre secrétaire général de la présidence) a effectué une visite dans la Moughata’a de M’Bagne, le samedi 19 Novembre 2011.

La délégation de l’UDP qui sillonne pour la première fois le département de M’Bagne à la rencontre des nouveaux adhérents du parti a visité deux localités, à savoir Niabina et la ville de M’Bagne.

C’est aux environs de 12 heures que les camarades de Naha Mint Mouknass ont été reçus dans le domicile du maire Sao Abdoulaye par une foule nombreuse composée de notables du village, de femmes et de jeunes. Dans le grand salon, la délégation a eu droit à un mot de bienvenue prononcé par le maire qui sera suivi de trois autres intervenants (un notable, une femme et un jeune) qui ont chacun porté la parole de son groupe.

L’intervention du jeune, Sy Amadou Samba, professeur au lycée de Bagodine a été saluée tout au long par des tonnerres d’applaudissements. Le jeune prof a affirmé que les militants du département de M’Bagne ne s’arrêteront que lorsqu’ils installeront Naha Mint Mouknass sur le fauteuil présidentiel. Un seul membre de la délégation s’est privé d’applaudir lorsque le jeune homme a prononcé cette phrase.

Dans une réponse adressée à l’assistance, M. Senghott Ousmane Racine a affirmé que « l’UDP est le premier parti soutien de Aziz » avant d’ajouter «c’est le seul parti auquel, il a confiance». Il a appelé les populations de Niabina à faire de la Moughata’a de M’Bagne, un département aux couleurs UDP s’ils aspirent à solutionner leurs problèmes. L’homme de confiance de Naha a promis que son parti fera tout pour aider les cadres du département à accéder à des nominations dans les hautes fonctions de l’Etat.

Le ministre secrétaire général de la présidence, M. Sy Adama a quant à lui fait les éloges du président Mohamed O Abdel Aziz en affirmant que le seul souci de ce dernier aujourd’hui est de tourner la page douloureuse du passé dans notre pays. Il a brièvement brossé les grandes lignes du programme de solidarité 2013 conçu par l’Etat Mauritanien pour aider le monde rural à faire face aux effets de la sécheresse et de la cherté des prix.

Après Nibina, la délégation continue sur M’Bagne où les militants et sympathisants du parti commençaient à perdre patience après une très longue attente. Là, la délégation a eu droit à accueil populaire et chaleureux digne d’un accueil présidentiel. Des chevaux et leurs cavaliers agitant des drapeaux aux couleurs de l’UDP, les acteurs et actrices de la troupe artistique Goomu Pinal chantant et dansant ainsi qu’une immense foule attendaient la délégation le long de l’artère principal menant au domicile de Dièye.

Militants et sympathisants du parti scandaient le nom du parti avec des cris de joie et des youyous de femmes mêlées aux batteries des Tam Tam. Les responsables politiques de l’UDP étaient aux anges et cela se lisait à travers leurs visages.

Sous la tente dressée pour recevoir les hôtes du parti, il ne manquait à l’appel que le responsable politique départemental M. N’Gam Hamadi dit Hamadi Débé. N’empêche, le leader communal de l’UDP dans la ville de M’Bagne, M. Diop Abdoulaye Hamadi dit Dièye a prononcé un mot de bienvenue à l’endroit de la délégation avant de distribuer la parole, à tour de rôle aux représentants des différentes localités (Haîmedatt, Wending, Garlol, M’Botto, Dabé, Feralla, Dawalel, Niabina, Miftah El Kheîr, Woloum, Hijaj, Fondou, M’Bagne..), venues participer à l’accueil.

C’est justement ce festival des orateurs ou des répétitions interminables qui dura presque 3 tours et demi d’horloge qui fini par lasser l’assistance. Une séquence qui alternait entre éloges du parti, et de ses chefs et des déclarations pompeuses genres par exemple « M’Bagne est acquis à 100% à l’UDP, rassurez-vous !».

Après les interventions des militants, la parole revient aux principaux membres de la délégation en commençant par le secrétaire général, N’Diaye Mohamed qui a fait un long exposé de l’accord signé entre le pôle de l’opposition qui a pris part au dialogue et la majorité présidentielle avant de laisser la parole à son camarade, Mohamed O Cheîkh, directeur de l’hôpital de Nouadhibou.

Les M’Bagneois ont eu l’honneur pour la première fois de regarder face à face le ministre secrétaire général de la présidence, M. Sy Adama qui fait les éloges du président Aziz et invité tous les habitants du département à rejoindre le parti de Naha. Il a aussi évoqué le programme d’urgence décidé par le pouvoir de Aziz au profit des populations confrontées aux dures réalités de la sécheresse.

Le vice président a réitéré les propos tenus à Niabina sur la situation du parti. Le mot de clôture est revenu à Oustas Ahmed Yéro Kidé, magistrat à la retraite et grand prêcheur de la parole de l’Islam. Il a précisé qu’il n’est pas un homme politique mais qu’il est venue accompagner des amis de son défunt frère qui fut militant de l’UDP.

L’Imam a indiqué que la pratique politique n’est pas interdite par l’Islam citant l’Imam Malik Ibn Hanefi qui recommanda aux fidèles musulmans de militer toujours aux côtés du pouvoir. Il a prononcé des bénédictions pour la délégation et l’assistance. Il faut rappeler que l’UDP est une formation politique qui lors des élections anticipées organisées en Novembre 2009 dans la commune de M’Bagne avait devancé tous ses concurrents dont l’UPR qui a réussi avec le jeu des alliances à s’emparer du fauteuil de maire. Depuis, le parti n’a cessé d’enregistrer des adhésions.

D’abord, il y’a eu celle de Sao Abdoulaye, l’actuel maire de Niabina et son groupe, puis celle de Ismaîl Guissé (Dabé), ex-représentant local du MPR. Et récemment, ce fut, des jeunes du village de Fondou emmenés par Dia Oumar Hamidou qui ont rallié le parti.

Pour sûr, la formation politique de Naha consolide ses positions dans la Moughata’a de M’Bagne et surtout dans la ville de M’Bagne qui, avide de reconquérir la mairie de cette commune prend ses distances petit à petit vis-à-vis de l’UPR. Mais, pour l’instant rien n’est encore joué, nous sommes au stade des spéculations politiques. Dans un pays où le nomadisme politique est devenu une religion des opérateurs politiques, il est très risqué de se prononcer sur les évènements en cours dans le département.

Thièrno Souleymane

Images de l’Adrar




Aleg, Ghallaouia, Tourine, annulation du Dakar… les attaques terroristes de ces dernières années en Mauritanie ont fait fuir les touristes les plus téméraires. La région de l’Adrar, principale destination de ces touristes, souffre particulièrement du marasme du secteur touristique.

A Atar, capitale de la région, les auberges et sites d’accueil sont fermés faute de client. Dans cette ville a eu lieu récemment une manifestation contre le marasme du secteur touristique.

Les manifestants ont, entre autres, demandé à la diplomatie mauritanienne d’agir pour que «la Mauritanie cesse d’être une destination déconseillée.». Autrement, ce beau paysage entre Atar et Aoujeft qui ne demande qu’à être admiré, restera à l’abri des regards…



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lundi 21 novembre 2011

Tagant/ Festival culturel et sportif de Moudjéria



Le festival sportif et culturel de Moudjéria, tenu le 15-16-17 Novembre 2011, a été marqué par la présence les autorités administratives régionales (Wali du Tagant, Hakem de Moudjeria et Délégué régional de la Culture de la Jeunesse et des Sports), les élus de la Moughataa de Moudjéria (Sénateur de Moudjeria, Maires de N’Beika, Moudjeria et Achram) et des populations issues des trois communes.

Le Wali du Tagant qui présidait la cérémonie officielle du lancement des activités de ce festival, a tenu à préciser l’intérêt accordé par les pouvoirs publics à l’épanouissement de la jeunesse et à tout ce qui pourrait aider au renforcement des nobles idéaux d’unité, de cohésion sociale et du développement économique.
Placé sous le thème « la jeunesse au service de l’Unité et du Développement » le festival de Moudjéria a été un moment fort d’échange et d’enrichissements mutuels.
Les jeunes des communes de Moudjéria, ceux de N’Beika et ceux de Soudoud (Achram) ont, pendant trois jours, tenu en haleine le nombreux public venu assisté au festival à travers des compétitions en Coran et en Hadith, des jeux traditionnels, des soirées artistiques et culturelles, des jeux sportifs et des Matchs de Football.
De nombreux prix ont été décernés aux lauréats des différentes disciplines par les autorités administratives et les élus locaux (Hakem, Sénateur de Moudjéria, Maire de Nbeika et Maire de Moudjéria).
Il faut noter toutefois l’existence de certaines failles organisationnelles (défaut de coordination, improvisation) mais aussi le faible niveau qualitatif des prestations (la troupe artistique de Soudoud s’est faite remarquée par ses contreperformances).
Khalil sow cp /Tagant
Khalil1965@yahoo.fr













Nouadhibou: La Gendarmerie disperse un 'regroupement' des juges.




La Gendarmerie de la Capitale économique a dispersé une groupe des juges et avocats, réunis dans le cadre d'une session sur le Crédit Bail, ont fait savoir des sources juridiques.

La société IFC de la Banque Mondiale comptait organiser une série des sessions au profit des juges sur le thème. Une de ces sessions a été programmée le 20 novembre dans les locaux de l'hôtel Oasien à Nouadibou, a expliqué à Alakhbar une source témoin.

Arrivés sur les lieux à 10 kilomètres de la ville, les participant ont été obligés à rebrousser chemin par la Gendarmerie, sur ordres du wali. Motif: regroupement non autorisé, selon la source.

Parmi les juges qui participaient à l'activité le procureur de la République et le Procureur auprès de la cour de Nouadibou considérés, pourtant, tutelles de la force publique qui a dispersé le regroupement, indique la source.

Les juges présents ont essayé, mais en vain, de convaincre la gendarmerie de la légalité du regroupement conformément notamment à l'article 10 de la constitution.

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Source :
Alakhbar (Mauritanie)

Chambardement à la Snim: Sur quels rails l'ADG tente-t-il de mettre l'entreprise?




L'administrateur Directeur Général de la Snim, Mohamed Abdellahi Ould Oudaa, est dans une véritable tourmente après avoir procédé jeudi dernier à un chambardement dans les principales directions. Les changements effectués sont présentés comme une "chasse à la sorcière" par certains alors que d'autres y voient tout simplement "une tentative d'assainissement" d'une entreprise où la toile de "l'affairisme" s'est depuis longtemps incrustée.

Pour une vague, c'en est véritablement une à Nouadhibou, ces derniers jours. La décision de chambouler l'organisation administrative de la société s'est accompagné, comme on pouvait s'y attendre, d’une guerre ouverte entre le clan des "entrants" et celui des "perdants".

La Snim en avait-elle besoin, en ces temps de marasme économique? Les résultats déficitaires de l'entreprise y ont-ils pris une place?

Des directions alléchantes!


Au moins onze directions sont concernées par les changements opérés par l'ADG de la Snim. Elles concernent la recherche l'investissement (projets), les installations (chemins de fer et fabrication...) et le développement. En s'attaquant à ces directions, l'ADG de la Snim semble remettre en cause l'efficacité de ses collaborateurs, s'il ne les considère pas responsable de la baisse de production de la Snim. Cette lecture est en phase avec les explications privilégiant la recherche de l'efficacité et l'assainissement de la Snim.

Mais même dans ce cas, l'ampleur des changements opérés crée un précédent que même "l'inamovible" ancien ADG, en son temps, Mohamed Saleck Ould Heyine, n'avait pas osé faire dans cette amplitude. Si donc l'ADG de la Snim, Mohamed Abdellahi Ould Oudda, a osé donner un coup de pied dans la fourmilière.

Les changements opérés concernent donc Mohamed Lemine Ould Zeine (chemins de fer), Ould Tleimidi (projets), Awah Ould Nah (Achats et logistiques), l'une des directions les juteuses, Mohamed Ould Kerikeb (Guelbs2), Ould Bowbeni (programmation et développement), Oumar Ndiaye (bâtiments et installations techniques), Mokhar Ould Taleb (études techniques), Moussa Ould Salem, (Information et qualité), Cheikh Sid'Ahmed (COMICOP), El Hadi Ould Ali Ould Brahim (Unités de fabrication du Guelb1) et Mohamed Ould Abdallahi (Centre des orientations).

Y a-t-il désir de satisfaire des opérateurs?


Si l'explication en rapport avec l'assainissement de l'entreprise dont les responsables seraient "éclaboussés" par des soupçons de favoritisme est établi par les soutiens à la version d'un changement nécessaire, dans le camp des "perdants", le sentiment est que l'ADG de la SNIM, accusé de parti pris pour certains 'gros" clients de l'entreprise, l'ADG aurait tout simplement voulu faire le vide autour de lui. Il est bien vrai que les conflits d'intérêts sont aussi légion à la Snim.

La convoitise des marchés et les dépassements des cahiers des charges suscitent d'ailleurs une guerre ouverte à chaque dépouillement d'offres pour les marchés Snim. Et comme les fournisseurs sont souvent des géants étrangers, qui ont pignon sur rue à Nouadhibou, à travers de puissants représentants, ils ne se ménagent pas et ne ménagent pas leurs moyens pour faire main basse sur de telles opportunités d'affaires.

La Snim tout d'ailleurs comme les marchés publics nourrit des appétits insatiables des fournisseurs. Certains sont convaincus d'user de moyens peu orthodoxes pour se défaire de leurs adversaires dans une logique de concurrence déloyale. Le chambardement opéré donc par l'ADG porte donc sur des présomptions de corruption. Mais à quel étage de l'architecture? Tout le monde se veut blanche neige. Une affaire qui risque de faire encore des vagues au point que certains (les perdants) parlent d'un ADG, en sursis!

Nous y reviendrons

JD, envoyé spécial à Nouadhibou


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Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Un camion s'est renversé sur la route de Rosso




Un camion qui évitait un véhicule de type 190, s'est renversé à 30 km de Tiguent (Trarza), a appris Alakhbar de sources sûres. Le camion venait de Rosso pour Nouakchott, et avait à son bord le conducteur et son apprenti. Le camion est immatriculé Mauritanie.

L'apprenti qui est blessé à la bouche et au bras, a été transporté dans le centre de santé de Tiguent avant que l'infirmier de garde de demande au chauffeur de l'amener au Centre hospitalier de Nouakchott, pour des soins intensifs, mais le chauffeur n'a pas pu et il l'a amené à l'hôpital Régional de Rosso.

Notons que l'accident s'est produit ce dimanche soir, à 20 heures.





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Source :
Alakhbar (Mauritanie

Zoueratt : UPR, meeting d’explication et de vulgarisation des résultats du dialogue politique.




Une délégation de l’Union pour la République conduite par la Ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’Administration, Madame Mati mint Hamadi a tenu ce vendredi un meeting populaire à Zoueirat en présence des élus locaux de la région, des acteurs politiques et économiques.

Ouvrant les débats, la secrétaire fédérale du Tiris Zemmour, madame Zeînebou mint Taleb Ahmed a, au nom des militants, sympathisants et élus locaux souhaité la bienvenue à la mission. S’adressant à l’assistance, la Ministre de la Fonction Publique a précisé que l’objectif de la mission est de sensibiliser et de vulgariser les résultats du dialogue politique achevé il ya un mois.

Elle a rappelé que le Président de la République était le premier à proposer le dialogue, ajoutant que les partis d’opposition ayant pris part à ces journées l’ont fait sans préalables ayant reçu des assurances de la majorité au pouvoir.

La Ministre a affirmé que les missions d’explication de l’UPR envoyées à l’intérieur du pays constituent la première étape de l’application des résultats de ces assises, soulignant que chaque parti revoit ses bases pour leur soumettre les conclusions du dialogue.

Madame Mati mint Hamadi a dévoilé les principaux axes de l’accord : amendements constitutionnels visant à renforcer l’unité nationale, le respect de la différence, la lutte contre l’esclavage et la criminalisation des coups d’Etat.

- réformes institutionnelles : élargissements des prérogatives du parlement, vote de confiance de l’Assemblée Nationale pour entériner la nomination du Premier Ministre ; indépendance, professionnalisme et réforme de la justice ; mise à l’écart de l’Armée de la scène politique.

- Processus démocratique : augmentation du nombre des parlementaires, promotion du rôle politique de la femme par la mise en place d’une liste nationale réservée aux femmes. Fin de la transhumance politique et interdiction de candidatures indépendantes, création d’une CENI, ouverture des médias publics à l’opposition.

- soutien à la bonne gouvernance par la neutralité, l’équité et le professionnalisme de l’administration, lutte contre la corruption.

- Enfin, le défi sécuritaire face à la situation dans certaines pays de la zone qui a favorisé la prolifération et à la circulation des armes, lutte contre le terrorisme.

« La Mauritanie n’a pas peur du printemps arabe » La Ministre de la Fonction publique a annoncé que le pays n’a pas peur des bouleversements violents intervenus dans certains pays arabes, car, dit-elle, le pays connaît les libertés d’expression, de penser et d’association ainsi qu’un processus démocratique contrairement à ces nations.

Intervention de l’assistance : langage franc et sincère.


Les différents intervenants ont loué les résultats positifs du dialogue, le plan d’urgence face au déficit de pluies, tout en évoquant les problèmes récurrents de la région.

Principales difficultés évoquées : le désenclavement de la région, les soins, (selon certains la Snim peut prendre en charge toute la population de Zouerate), manque d’eau qui freine les activités agricoles, la cherté du transport, la situation des retraités civils et militaires, la situation des veuves et orphelins Snim, le dossier des employés temporaires de la Snim. Des intervenants ont salué les progrès accompli par la fédérale au niveau des structures de base du parti, la transmission des dossiers liés aux difficultés des populations.

Le sénateur de Zoueratt, Mohamed ould Aveloit a rappelé, en tant qu’homme d’affaires, il fut le premier à soumettre le dossier des « journaliers » au Président de la République, pour pallier aux effets de l’enclavement, l’Etat a depuis quelques années adopté la réduction des taxes douanières sur les produits alimentaires provenant du Sahara, a- t-il soutenu.

Réponses de la Ministre.


Madame Mati mint Hamdy, a, dans ses réponses rappelé que le phénomène de la sous-traitance ne date pas d’aujourd’hui, mais le Président de la République a pris l’engagement de le résoudre définitivement. « Si je dis que le problème est réglé parce que toutes les parties se sont retrouvées autour d’une table pour trouver une solution qui demande du temps, un processus à long terme », martèle-t-elle. Selon les dernières données sur 699 travailleurs, 375 seront intégrés, sans compter l’augmentation effective de quelques primes, a-t- elle poursuivi. Sur le désenclavement, la Minstre a promis que les travaux de la route KsarTerchan-Choum-Zoueirat commenceront avant fin 2012, affirmant que toutes les doléances posées seront suivies.

A noter que la délégation était composée de Bâ Abdoulaye Mamadou Directeur de la SMCP, maire de Bababé et membre du conseil national, Abidine ould TAghi, membre du conseil national, Cheikh Mohamed Ould Cheikh Sidya, membre de la commission politique et TIjani ould Boîlil membre de la commission politique.

Compte-rendu Djibril Amadou SY
CP/ Tiris Zemmour.


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Source :
Le Quotidien de Nouakchott

samedi 19 novembre 2011

Le ministre des transports : Les caisses de l' l'Etat sont pleines.




Lors de sa tournée de sensibilisation au Tagant, le ministre des transports ,Yahya Ould Hademin a déclaré que le pays dispose des ressources financières suffisantes pour la réalisation de ses grands projets.

Ould Hademin a indiqué, au cours d'un meeting populaire de l'Union pour la République (UPR) au Tagant, que l'État va débloquer une grande enveloppe financière pour le programme d'intervention lancé par le gouvernement pour lutter contre les éventuelles conséquences de la sécheresse.





Source :
Alakhbar (Mauritanie)

Brakna : L’UPR sensibilise ses militants et la population sur les résultats du dialogue national.




Le parti de L’UPR (union pour la République) a organisé ce vendredi 18 novembre 2011 un meeting. Cette rencontre s’inscrit dans une dynamique de concertation entre les militants de base et les cadres supérieurs du Parti et surtout sensibiliser la population sur les résultats du dialogue national entre l’opposition et la majorité présidentielle.

Il était question aussi à Aleg de discuter sur les effets de la sécheresse, la stratégie que le gouvernement a adopté pour faire face à la situation catastrophique paysanne et enfin expliquer des acquis réalisés depuis l’élection du Président Aziz. Madame la ministre de la culture, de la jeunesse et des sports Cissé mint cheikh ould Boide a présidé cette campagne de sensibilisation.

Elle était accompagnée de Mr Mohameden ould Sidi dit Bedene, Mohamed Ahmed ould Abdrahmane et Ahmed Ould Berbeny. La rencontre a eu lieu à la maison des jeunes d’Aleg.

Le fédéral du parti UPR, Mr Mohamed ould Jahloul a ouvert la cérémonie par un mot introductif pour accueillir ses militants du parti, les cadres supérieurs et la délégation. La grande salle de la maison des jeunes était remplie de militants : des femmes, hommes et jeunes venus des départements de Boghé, Aleg, Maqtar lahjar, Bababé et M’Bagne. Des présidents des sous section, des présidents des section étaient tous aux rendez- vous.

Après, le Fédéral, la deuxième personne à prendre la parole c’est madame la ministre qui à son tour a brossé un tableau des grandes lignes des résultats du dialogue national entre la majorité présidentielle et l’opposition, elle a insisté sur la démocratie, l’unité nationale et répondu à quelques questions des intervenants parmi les 37 intervenants.

Les autres membres de la délégation ont exposé sur les points retenus du dialogue national. La présence de la délégation de M’Bagne venant de Nouakchott : Ba siléye Sidi, Bocoum Alassane, Gacko Haymouth, Ba Mamadou Abdoul et Diop Amadou Elhadj.

On pouvait apercevoir de loin les grands cadres supérieurs du Brakna : Madame Ba Fatimata,le DG de la SNIM Mr Mohamed Abdrahmane ould Ouada, le DG de la SNDE Mr Yall Zakaria ; le Sénateur D’Aleg Mr Moctar Ould Babacar, la député d’Aleg Aminetou mint Maouloud, Ba Abdoul dit N’diaye Ba sénateur de Boghé, Mr Alioune Sarr, M’Bodj Amadou Ousmane, Daha Mamadou Sy,Touré Ousmane dit Baba Touré, Farry Diéry Ba, Bakary Simaka Sow Moctar et une autre délégation du département de Boghé parmi eux on peut citer : N’gaidé dit Baba dia,Ba Alassane Adama,Pape Moctar,Demba Anne,Aissata Peinda Ndiaye,Sipa Lam,Ba Khardita, Alghassoum Macina.

Les 36 interventions (des militants du parti de l’union de la république concernent) : des points faisant l’objet de controverse, l’adhésion à un parti, le chemin est parsemé d’embauches, certains ont exprimé haut et fort que cela soit seulement l’ordre naturel des choses, d’autres disent les problèmes auxquels sont confronté le parti sont le reflet de ceux dont le pays est confronté, madame la ministre demandera à tous, défendre et expliquer les positions du parti sur les grandes questions nationales et que les résultats de ce dialogue est très salutaires pour bâtir une nation.

Ici, à Aleg, chaque intervenant a cas même réclamé à la délégation de transmettre leurs problèmes au parti, pour résoudre les leurs avant les échéances à venir. Presque la majorité des intervenants a mis l’accent sur le manque de nourriture de la population, problème de santé manque de personnel, l’éducation, l’eau, chercher à apporter des solutions aux souffrances de ces populations.

Madame la ministre s’est retrouvée en face des militants et cadres en rupture avec la langue du bois et déterminer en découdre avec les cadres supérieurs et il existe dans ces interventions musclées, des militants qui ne veulent plus ces lassitudes de politique collatéral, mal gérée entre les membres du bureau politique et les représentants des fédérations, là aussi certains se demandent, ignorent l’apport des militants et sympathisants de base.

Il reste maintenant, si une fois madame la ministre déposera ces doléances au haut niveau du parti comme elle l’a dit, la suite sera-t-elle ce que veulent ces demandeurs ?

Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel
CP Le Véridique au Brakna.



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Source :
Albert Camus Diop

Ministère de la fonction publique : Concours de la santé, ce samedi.




Plusieurs milliers de jeunes mauritaniens ont subi ce matin les épreuves du concours de la santé publique. 380 places sont à pourvoir et 61 places internes.

Notons que l'Etat a ouvert quatre nouvelles écoles de santé publique à Rosso, Sélibaby, Néma et Kiffa.

De ces derniers temps, l'Etat a constaté un grand manque au niveau du personnel de la santé dans nos hôpitaux.



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Source :
Alakhbar (Mauritanie

vendredi 18 novembre 2011

Les cadres UPR du Brakna conviés à une réunion, le vendredi, à Aleg




Les cadres, militants et sympathisants de l’Union pour la République (UPR) sont convoqués en réunion, le vendredi, 18 novembre à Aleg.

Au menu de ce conclave : les résultats du dialogue politique récemment finalisé entre des partis de l’opposition et la majorité présidentielle soutenant le président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz, le plan d’urgence décrété par le gouvernement pour faire face à la menace de famine consécutive au déficit pluviométrique enregistré par notre pays, les réalisations du président de la République depuis son élection à la magistrature suprême et d’autres questions de l’heure.

Contacté par le Calame, le fédéral UPR du Brakna, Mohamed Jahloul de passage à Nouakchott pour battre le rappel des troupes, déclare lancer un vibrant appel à l’ensemble des acteurs politiques du parti et ses sympathisants, pour qu’ils se rendent massivement à Aleg pour débattre des ces questions cruciales afin de les vulgariser aux populations de la région.

Pour le fédéral, l’accord politique représente une avancée très significative dans l’encrage de la démocratie, tandis que le plan d’urgence traduit toute l’importance que le gouvernement de la République accorde au quotidien des populations, des raisons suffisantes pour l’ensemble des mauritaniens de tous bords politiques qu’ils se situent pour apporter leur soutien au président Mohamed Ould Abdel Aziz.

Signalons que cette rencontre interviendra au lendemain de la tenue d’une réunion organisée par la direction de l’UPR au palais des congrès, à l’intention de ses militants.




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Source :
Athie Athie

mercredi 16 novembre 2011

Mort dans un accident


L’inspecteur des impôts Mamadou Selli Sow a trouvé la mort dans un accident de voiture sur la route de l’espoir. C’est le mardi après-midi que ce drame est survenu.

Revenu il y a quelques jours d’un pèlerinage à la Mecque, le défunt était en route pour Boghé pour une visité familiale. Le destin en a décidé autrement. Ce jeune et brillant cadre laissera des souvenirs attachés à ses qualités humaines et sociales.

En cette douloureuse circonstance, nous adressons à sa famille nos sincères condoléances et prions Allah le tout –puissant de l’accueillir en son saint Paradis Amine.





Source :
Temps Forts (Mauritanie

Lycée de Maghama : Les tables-bancs sont en cours d’acheminement.




Dans la journée du mardi 15 novembre, il n’y a pas eu cours au lycée de Maghama. Les élèves de la quatrième année protestant contre le déficit de tables-bancs ont entamé un debrayage qui a conduit à l’arrêt des cours dans tout l’établissement.

Une réunion entre administration du lycée et bureau des parents d’élèves a eu lieu la même journée du 15 novembre. Selon une source proche du corps professoral, les tables-banc sont en cours d’acheminement et une partie, serait d’ailleurs arrivée à Maghama.

Toujours selon la même source, il n’y a pas eu cours aujourd’hui 16 novembre. Pour éviter d’éventuels troubles, les « parents d’élèves ont décidé de retenir leurs enfant jusqu'à l’acheminement complet des tables-banc manquants ».

A L’ouverture de l’année scolaire 2011 /2012 il y avait un déficit de 300 tables banc au lycée de Maghama.




Source :
Cridem

Drogue : La Gendarmerie fait une belle moisson.




Pas moins de quatre trafiquants ont été neutralises ainsi, trois sur l’axe Rosso et un sur l’axe Boutilimit. Les quantités saisies ont varie entre 90 et 450 grammes de chanvre indien que les trafiquants ont tenté de parvenir a Nouakchott par différents subterfuges, a lire l’Authentique.

«Cette belle moisson» est le fruit des efforts « des unités de gendarmerie chargées de la surveillance des axes routiers, notamment aux portes de Nouakchott», ajoute le quotidien.

« Il faut dire qu’une rude concurrence oppose aujourd’hui la brigade mixte de gendarmerie qui souhaite le retour de post fixe et l escadron de la gendarmerie qui cherche à maintenir les postes mobile », détaille l’Authentique.


Source :
L'Authentique (Mauritanie)

Boghé : Grogne des employés de la SONADER.




Après leurs collègues des directions régionales de Kaédi, de Rkiz et de Rosso, les employés de la direction de la SONADER du Brakna dont le siège est à Boghé ont signé à l’unanimité une lettre ouverte adressée au président de la république pour protester contre « les torts » que leur fait subir « depuis plusieurs années, leur ministère de tutelle et leur direction générale ».

La lettre mentionne de multiples revendications corporatistes qui « semblent être ignorées par la tutelle » dont notamment l’application de l’avancement automatique adoptée pourtant depuis plus de 10 ans par la Convention collective, le versement des allocations familiales (les employés versent leurs cotisations à la CNSS) et l’adoption d’une mesure permettant aux travailleurs de la société de bénéficier des prestations de la CNAM, l’exécution de la grille salariale issue de l’accord conclu entre la société et l’Etat qui s’était engagé à la mettre en œuvre à partir de janvier 2011.

En outre, les employés de la SONADER rappellent au président et à son gouvernement qu’ils n’ont pas bénéficié jusque-là des augmentations de salaires de 2005, 2006 et 2007 en dépit de leur adoption par le conseil d’administration de la société.

Ils s’insurgent également contre l’imposition de l’indemnité de logement ainsi que le non versement de la prime de transport en fonction des avancements et des affectations. Avant de terminer, les signataires de la lettre ouverte ont émis le souhait de voir ces doléances satisfaites sans recourir aux formes de protestation telles que la grève « sachant l’engagement ferme du Chef de l’Etat de lutter contre la gabegie et de rehausser les conditions de vie des travailleurs, notamment les plus faibles ».

Dia Abdoulaye


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Source :
Dia Abdoulaye

Préparatifs de la safra en grande pompe a Sélibaby.




SAFRA, semaine de l'amitié et de la fraternité regroupe 6 pays de la sous région représentés par les villes suivantes le Senegal par la ville de Tambacounda, le Mali par Kayes la Mauritanie par Selibaby, la Gambie par Bassé la Guinée Conakry par Boké et la guinée Bissau par Gabou est une activité d'intégration qui a lieu chaque dans le mois de décembre dans l'une des ville par tour de rôle.

Cette année elle aura lieu a Tambacounda au Senegal vers le 26 décembre. Soucieux de leurs représentativité les jeunes de Selibaby sous la Supervision de la Delegation régionale de la jeunesse se mettent au travail. Plusieurs réunions ont eu lieu et deux commission ont été mises sur pieds.

La commission artistique et culturelle qui est présidée par Mr Chikhou Gnaki Traoré dit Pape et la Commission sportive qui est présidée par Mr Mohamed ould Matalla.

Des la semaine prochaine, les jeunes vont se mettre au travail pour présenter quelque chose de concret devant les autres délégations. un appel est lancé à tous les jeunes artistes désireux de participer à cette activité de venir les week-end à la maison des jeunes de Sélibaby.

Vive la SAFRA
Vive l'intégration sous régionale




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Source :
soundjataba