samedi 15 octobre 2011

Tagant / Lancement de l'opération "écoles propres, saines et sécurisées"




La Direction Régionale de l'Éducation et de la Formation Professionnelle du Tagant a procédé, ce samedi 15 octobre 2011, au lancement d'une opération de nettoyage visant à débarrasser les écoles des saletés qui s'y sont accumulées pendant les vacances. L'opération a été rehaussée par la présence du Wali du Tagant monsieur Mohamed Moustapha Ould Mohamed Vall, du Wali adjoint chargé des affaires administratives monsieur Cheikh Ould Meddah , du Chef du groupement de la garde de Tidjikja, du DREFP du Tagant et son adjoint, du Délégué régional de la jeunesse et celui de l'Environnement.
Les travaux qui ont débuté à 8 heures se sont poursuivis jusqu'aux environs de midi et ont permis de débarrasser l'école 3 et le Lycée de Tidjikja des saletés et autres détritus qui les envahissaient.
Fait remarquable : le Wali du Tagant n'a pas hésité à retrousser ses manches pour travailler comme tout le monde en procédant à la plantation de quelques arbustes (Lycée de Tidjikja) et aidant au désherbage de la cour de l'école 3. Une belle leçon d'humilité et d'engagement patriotique que nos administrateurs devraient méditer.
Mention spéciale également à la garde nationale dont les éléments conduits par le nouveau commandant du groupement régional N° 8 le Commandant Chighali Ould Mohamed Yahya ont fait montre d'un engagement sans faille.
Il faut préciser que cette opération de nettoyage est la deuxième du genre après celle qui avait eu lieu l'année dernière et qui avait été élargie à l'école 5, l'école 1, l'école 4, l'école 3 et le Lycée de Tidjikja.
Tout comme l'année dernière, l'opération "écoles propres, saines et sécurisées" est prise en charge entièrement par la DREFP qui ,deux jours avant le début des travaux, a procédé à une vaste campagne de sensibilisation via le bureau régional des parents d'élèves et la station FM de Tidjikja.
Notons enfin que l'opération "écoles propres, saines et sécurisées" sera suivi le dimanche 16 octobre 2011 d'une autre opération dite "mains propres" dont le lancement aura lieu à l'école 5 de Tidjikja et sera présidé lui-aussi par le Wali du Tagant.

khalil sow
khalil1965@yahoo.fr














Processus d’enrôlement, après la contestation, l’état renforce l’administration dans les régions et leur dote de moyens pour quoi faire ?





De façon plus que logique la relation de cause à effet entre décentralisation et développement local s’est installée, dans le dualisme de l’une entraîne l’autre et trouverait en elle ces instruments logique favorables à sa réalisation. Mais si comparaison peut paraître raison, là aussi bien qu’ailleurs, la greffe ne prend parfaitement qu’en tenant compte des réalités sociales de la structure d’accueil.

Entre centralisme et développement local, il y va plus d’un accommodement entre deux types de gestion, entre d’une part la redistribution verticale des compétences du centre à la périphérie et d’autre part l’autopromotion participative à la base des forces communautaires, en d’autres termes « une gouvernance qui mette à la disposition d’une collectivité des outils institutionnels adaptés « à la forme et organisation des collectivités.

Cette gouvernance doit lever des intentions de l’état mauritanien de tout centraliser, de son refus de partager le pouvoir avec les collectivités locales de la vallée, de leur concéder une part de responsabilité dans l’exercice de leur propre quotidien conformément aux engagements de la lettre de politique de décentralisation et son souci obstiné de procéder à une redistribution sincère vers les territoires communalisés.

Il est pour le moins clair que le projet de loi approuvé en conseil des ministres, le dernier est sans équivoque ; il s’agit bien de durcir le centralisme de l’état en dotant le Wali, le gouverneur régional de renfort constitué d’un directeur de cabinet, de trois conseillers chargés de mission alors que pour l’équipe en place n’a jamais pu nous convaincre de sa pertinence.

La crise identitaire en cours et la globalisation a ont cloué l’état central au pilori au motif de son incapacité à poser la question nationale en termes justes et celui du développement et les questions transversales de l’éducation, santé, lutte contre la pauvreté et du développement durable, ce qui d’ailleurs lui a porté de rudes coups sur la tête et le tâtonnement, l’improvisation sont devenus son mode opératoire favori et pour cette raison qu’il tarde à retrouver sa légitimité.

La décentralisation offre une opportunité y compris pour le processus d’enrôlement, pourvu que l‘état n’y trouve pas une panacée pour ses impuissances, mais juste comme modalité de prise en charge des besoins d’une population qui dans ses marges est obligée « d’inventer des réponses à des questions qu’on ne partageait pas avec elle ou auxquelles il lui paraissait que l’État apportait des solutions trop insuffisantes. »

Dans tous les cas seule la population et donc le citoyen est au centre de la décentralisation et du développement local et un projet de loi purement centralisant ne produira aucun développement local, d’autant que le nœud de la guerre, comme dans le processus d’enrôlement, la représentativité des négromauritaniens frise l’absence d’égalité de chance à l’emploi et à la promotion et que des expériences ont mis en évidence que ce centralisme dans le genre de tissu social multiethnique avait même un impact négatif sur la dynamique locale.

Cette dérive de centralisation, nous fera faire du surplace, renvoyant aux calendes grecques les réajustements politiques ; les modes d’applications nécessaires pour une meilleure appropriation du processus.

Les grands équilibres géographiques et socioéconomiques « ne peuvent trouver leur efficacité pleine et entière qu’en s’appuyant sur une structuration des populations locales et la dynamique d’une société civile », il s’agira d’un mouvement avec son propre culturel, économique et social qui vise à augmenter le bien être d’une société, à valoriser les ressources d’un territoire par et pour les groupes qui l’occupent et fondé sur la concertation et le consensus, alors que la concentration en cours est l’expression politique d’une élite qui veut nous empêcher d’avancer en engendrant des tensions éthnicistes du genre « du processus d’enrôlement, dépossessions des paysans et la surenchère de l’esclavage « pour nous détourner de l’essentiel.

Elimane Goleere

NDB :Trois millions d’ouguiyas volés par des cambrioleurs.




Des cambrioleur se sont introduit, par effraction, dans le domicile de deux ressortissants guinéens, sis à Ghirane, quartier de Nouadhibou, pour emporter une sommet de trois millions d’ouguiyas avec un ordinateur portable et des équipement personnels, a appris ANI de source informée.

De même source, on précise que le vol a eu lieu dans la nuit du jeudi à vendredi. C’est en revenant à leur domicile que les deux guinéens , marchands de poisson séché, ont été la porte cassée de leur concession et l’absence de tout ce qu’il contenait de valeureux.

Une enquête déjà diligentée par la police conduit déjà vers quelque suspect.



Source :
ANI (Mauritanie

Les services de santé de Néma envoient pour examen à Nouakchott la tête d’un chien qui a mordu trois personnes.



Les habitants de la localité de Bango, 60 kiomètres à l’est de Néma, ont été effaré quand un chien enragé à mordu trois personnes.

Les craintes ont gagné les autorités qui ont donné l’ordre d’abattre le chien et d’envoyer sa tête à Nouakchott pour analyse pour s’assurer que les personnes mordues ne courent aucun risque de maladies graves.

www.cridem.org


Source :
Sahara Médias (Mauritanie)

Appel à la libération d’honnêtes agents municipaux de la commune de Sanghé




Nous apprenions il y a deux jours, par le biais du Quotidien de Nouakchott, la convocation du Maire de Sanghé par le procureur de Kaédi afin de s’expliquer sur les conditions d’« établissement de trois actes de naissance à des nouveau-nés ».

Ce que ne dit malheureusement pas le communiqué, c’est que trois hommes respectables font aujourd’hui injustement les frais de querelles très prosaïquement politiciennes mettant aux prises le Maire et son adversaire politique direct.

Condamné à 4 mois prison ferme et 150.000UM d’amende pour avoir publiquement et avec le consentement de sa hiérarchie, établi des actes de naissance à d’authentiques Mauritaniens, Yero Sylla, secrétaire général de la mairie et ex-directeur de l’école fondamentale de la commune de Sanghé, l’infirmier d’Etat et le premier conseiller du maire, sont privés de liberté.

Une obscure et insignifiante bataille entre Maire et adversaires politiques ne saurait justifier pareille injustice et pareille mode de désignation de bouc émissaires.

C’est pourquoi le Mouvement Autonome pour le Progrès dénonce avec force la condamnation d’honnêtes agents municipaux dont le seul tort a été d’appliquer les consignes d’une hiérarchie qui préfère pourtant se dégager de toute responsabilité ; condamne la disproportion dans la réaction judiciaire et exige la libération immédiate des détenus.

Le Mouvement Autonome pour le Progrès

www.cridem.org


Source :
MAPROM via Niang Souleymane