mardi 18 janvier 2011

Nouadhibou : La CGTM interjette en appel contre la décision de suspension des délégués des travailleurs de la Snim.




La Confédération générale des travailleurs de Mauritanie (CGTM) a interjeté en appel contre la décision d’urgence demandant de sursoir aux résultats de l’élection des délégués des travailleurs de la SNIM à Zouerate et à Nouadhibou, jusqu’à ce que cette question soit tranchée par le tribunal, suivant le verdict prononcé par le président de la chambre civile et sociale, Tah Ould Sidi Mohamed.

Ce recours en appel a été déposé hier lundi auprès de la chambre civile et sociale du tribunal d’appel de Nouadhibou par Bâ Thierno, coordinateur de la CGTM à Nouadhibou au nom de la centrale syndicale.

Et selon les sources de Sahara média, cette interjection en appel est de nature à suspendre la décision prise ultérieurement, en attendant que la chambre civile et sociale se prononce à nouveau sur cette affaire.

Les élections des délégués de la Snim s’étaient déroulées les 21 et 22 février 2010 simultanément à Nouadhibou et à Zouerate. La CGTM avait alors remporté la majorité des délégués dans les deux villes. A Zouerate, elle s’est adjugé 6 représentants sur 13, suivie par l’Union des travailleurs de Mauritanie (UTM), avec 4 délégués, avant que l’un d’eux ne décide de rejoindre la CGTM. La CLTM a, elle obtenu 2 délégués alors que la Confédération nationale des travailleurs de Mauritanie (CNTM) n’a obtenu qu’un seul délégué.

Dans la ville de Nouadhibou, la CGTM a raflé 4 délégués sur un total de 10. L’UTM et la ULTM ont remporté chacune 2 délégués alors que la CLTM et la CNTM n’ont obtenu qu’un délégué chacune. Mais c’est résultats ont été contesté par trois confédération qui ont jugé qu’elles ont été entachées d’irrégularités et ont porté l’affaire devant la justice.



Source :
Sahara Medias (Mauritanie)

Interview du Professeur Yahya O Saleck, Responsable syndical du SIPES à Boghé.




Suite à l’annonce du gouvernement en conseil des ministres de l’octroi d’une indemnité de 50. 000 Um au profit des enseignants affectés dans les lycées d’excellence, nous avons interrogé M. Yahya O/ Saleck, professeur de philosophie et diplômé et d’Anglais au Lycée de Boghé, où il sert depuis de nombreuses années, pour savoir ce qu’il pense, en tant militant syndical.

L’Eveil Hebdo : Le gouvernement vient d’octroyer une indemnité de 50.000 UM au profit des professeurs qui enseignent dans les lycées d’excellence. En tant que responsable syndical et professeur qu’en pensez-vous ?

Yahya O/ Saleck
: Merci à L’Eveil Hebdo pour l’importance qu’il accorde à l’enseignant. Je pense que toute augmentation salariale ou prime allouée aux enseignants est toujours une bonne chose. Et personne ne peut être contre.

Mais ce que tout le monde demande, c’est que les critères soient respectés dans le choix des professeurs des lycées d’excellence, loin des anciennes pratiques basées sur le népotisme, le tribalisme, etc.… Et, il faut dire que, cette politique de division entre les excellents, les moyens et les faibles, est dangereuse, à long terme, pour notre système éducatif.

Car, on risque de dépenser beaucoup de moyens matériels et techniques sur un enseignement sélectif, au détriment de l’enseignement des élèves moyens et faibles, et au risque de priver les élèves de niveaux moyens ou faibles de leurs professeurs préférés.

D’autre part, le choix des élèves devait prendre en considération ceux issus des milieux défavorisés, afin qu’ils puissent bénéficier de cet enseignement d’ «élite». Je reviens pour dire que l’enseignement des élèves de moyens et faibles niveaux est plus difficile que l’enseignement d’excellence.

C’est pour dire que, cette catégorie des professeurs mérite plus d’encouragement et de soutien de la part de nos gouvernants. Donc, moi, je ne vois pas qu’elle est la nécessité de cette discrimination, si elle n’est pas basée sur des critères clairs et raisonnables.

On peut se demander pourquoi ne pas opter pour un enseignement d’excellence pour tous, au lieu de se focaliser sur les forts et négliger les faibles pour un régime qui se dit régime des faibles ou des pauvres.

L’EH : Le lycée de Boghé est sans équipe d’encadrement depuis les ouvertures. Comment trouvez-vous cette situation que votre syndicat n’a pas dénoncée ?

YOS :
L’équipe d’encadrement est là. Si, jusqu’à présent, le lycée de Boghé n’a pas de directeur, ni de surveillants généraux, c’est dû tout simplement au laxisme et à la négligence qui ont toujours caractérisé le ministère de l’enseignement. Après la réduction drastique de la quasi-totalité des budgets de fonctionnement, le poste est devenu moins attirant, mais, c’est quand même trop. 4 mois sans directeur, c’est inacceptable ! Et le syndicat a pris note.

L’EH : Un mot sur les prochains états généraux de l’éducation ?

YOS :
Les résultats des états généraux de l’éducation sont connus d’avance. Le président avait dit, devant les élèves du lycée d’excellence, que le problème de l’enseignement, c’est les sciences humaines et qu’il faut baser cet enseignement sur les mathématiques, la physique, etc… C’est clair, vider l’enseignement de son âme, et l’élève de son identité culturelle et morale.

Alors que l’idéal, c’est la complémentarité et le mariage entre le scientifique et l’humain. « Sciences sans conscience, ce n’est que ruine de l’âme ». Il faut dire, en plus que les résultats des états généraux ne seront jamais respectés, s’ils sont contraires aux objectifs prédestinés par le président et son gouvernement.

Il est vrai que l’enseignement est une question qui préoccupe et concerne tout le monde, mais, au premier chef, les enseignants et les pédagogues, loin des politiciens et des idéologues. Je vous remercie.

Propos recueillis par Jules Diop
CP Brakna

www.cridem.org


Source :
L'Eveil Hebdo (Mauritanie)
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Boghé : UPR soutient les femmes de N’diorol




Contexte : 1. Une doléance à l’encontre de Maame Négri:

La construction d’un marché est une doléance que les femmes de N’diorol avaient adressée à Feue Maama Négri lors de sa visite à N’diorol. Hélas le marché est réceptionné après sa mort. Que la terre de Boghé, lui soit légère, « A’ min ».

2. Niang Idrisse, opérateur politique de l’UPR et membre du conseil départemental : il est l’un des premiers à soutenir le mouvement rectificatif du 06 Aout, en créant avec les cadres de sa génération la coordination politique intercommunale regroupant les trois communes rurales de la Moughata de Boghé (Dar – El – Barka, Ould Birom et Dar – El – Avia)

Le Vendredi, 14 Janvier 2011 : c’est la date d’inauguration du « centre commercial Maama Négri ».)

C’est un centre commercial composé d’un Hangar en dur de 12/8m avec un petit mur, il est construit dans un terrain de 50/40m clôturé en grillage.

La participation :

Le Hakem, le chef de brigade et le commissaire de police ont répondu à l’invitation comme les dirigeants des instances politiques de la Moughata, tel que, Monsieur Wagne Abdoulaye Idrisse, Sarr Aliou, Ba Alassane, N’Gaidé Baaba, Diba Ibrahima, Ould Bélal, Lam Aliou, Macina Alkhassoum, Pape Moctar Guèye, Diallo Amadou.

Une forte délégation s’est mobilisée de Nouakchott pour accompagner Niang Idrisse. La délégation qui représentait la famille de Maama Négri est composée de Monsieur Sy N’djiby, N’diaye N’Djibril, Coumba Niang et plus de 10 autres sympathisants.

Les interventions :

Une minute de silence a succédée à la récitation des versets du Saint coran. Après les mots de bienvenu de la représentante du Maire absent pour des raisons médicales, les interventions des différents hommes politiques s’orientent vers le soutien continu au Président Mohamed O/ Abdel Aziz et aux leadeurs politiques locaux.

Les populations bénéficiaires ont remercié la famille Négri de les avoir permis d’avoir ce marché. Elles ont renouvelées leur adhésion à l’UPR et leur soutien sans faille à leur unique leadeur Monsieur Niang Idrisse. Le porte parole de la famille Maama Négri, Monsieur N’diaye Ndjibril a remercié les populations de N’diorol d’avoir donné le nom de Maama Négri à ce centre commercial pour immortaliser la vie et l’œuvre de la défunte.

Le Hakem a clôturé la cérémonie, en appelant aux populations de plus de travail et de solidarité entre les peuples.

hametn@yahoo.fr





www.cridem.org


Source :
Dvlptsudsud