mercredi 21 août 2013

Atar / Elections : les guéguerres tribales reprennent

Les dessous des moult différends tribaux entre les acteurs politiques en Adrar auraient pu rester secrètes n’aurait été la sortie d’un article sur Cridem publie le 18/08/2013 par le Secrétaire Général des Maires du Nord de Mauritanie : http://cridem.org/C_Info.php?article=646593 dans lequel il décrit sa propre lecture de la situation tribalo-politique actuelle en Adrar et a Atar en particulier. Aujourd’hui et au vu des démarches entreprises ces jours –ci par les missions de l’UPR dans la region, il n’est un secret pour personne que les guéguerres tribales ont bien commence : Le Boycott de l’Opposition et la faiblesse numérique des adhérents et cadres d’autres partis de la Majorité ne laisse sur l’échiquier électoral que le seul UPR. Ainsi, concernant la Mairie d’Atar , quatre dossiers de candidature sont d’ores et déjà présentés a la commission. Il s’agit du maire sortant Sid’Ahmed Ould H’maimed, de son ex-adjoint Boullah Ould Mogueya, de l’ancien secrétaire général de la même commune ( du temps de Sejad ) Aly Ould M’Haimed et de l’ancien gouverneur de Rosso Mohamed Mahmoud Ould Ahmed (O.Haj Moctar) . Ces candidats ne représentent que 3 tribus sur les 52 d’Atar dont chacune fait des pieds, mains, têtes et langues auprès de la commission UPR et des populations pour présenter un candidat au poste de maire . Cet engouement est né depuis l’année dernière, lorsque les autorités nationales et régionales ont ouvertement cautionné « la tribalisation » de la vie politique et sociale par l’intronisation festive officielle de certains chefs tribaux a Amdeir et Kanaoil. A défaut donc de partis politiques , les tribus et sous tribus s’agitent . La preuve : Concernant la députation, rien ne va plus au sein de la plus nombreuse tribu de l’Adrar qui détient depuis 2 décennies (par une femme) le poste de 2eme député d’Atar. Cette fois ci, la cohésion tribale a laisse place a l’éclatement et 7 candidats de cette même tribu postulent pour un titre. Cela, sans parler bien évidement des candidats que présenteront les 52 autres tribus et surtout cette nouvelle donne avec la parution du manifeste des Haratine et leur déclaration du 20 Aout 2013, exigeant un quota dans toutes les représentations institutionnelles. Les autorités font face aujourd’hui a un dilemme bien embarrassant.
Slama O.Ely Bouya
Source : Adrar Info (Mauritanie)

Mauritanie: 47 policiers grévistes placés en garde à vue

Les quarante-septe policiers qui étaient en grève de la faim, depuis samedi, à Timbedra (Est Mauritanie), ont été rapatriés et placés en garde à vue à Nouakchott, a appris Alakhbar de source informée. Cette décision vient après l'échec des tentatives du directeur adjoint de la Sûreté nationale mauritanienne de mettre fin à leur grève. Les grévistes (des agents, des brigadiers et un brigadier chef) appartiennent à la troisième compagnie de la Police de Nouakchott, protestent, depuis samedi, contre le non versement de prime pour accompagnement du cortège présidentiel dans l’Est du pays. Chacun réclame 9 jours de prime à raison de 5000 UM par jour, soit un totale de 45000 UM, a appris Alakhbar dimanche de source informée. Le directeur adjoint de la Sûreté nationale est arrivé à Timbedra pour trouver une solution à la crise. L'inspecteur de police Saleck Ould Ghazwani, chargé de verser la prime, se serait engagé, samedi à l'étape de Timbedra, de régler la situation. Mais à la grande surprise des protestataires, Saleck est rentré le lendemain à Nouakchott abandonnant les protestataires à Timbedra, selon ces derniers.
Source : Alakhbar (Mauritanie)

Conférence suivie de cérémonie de dédicace

A l’occasion de la parution du livre « Peuls et paysans de Mauritanie, les Halayɓe de Mauritanie », l’auteur mauritanien Amadou Oumar Dia et la Librairie Vents du Sud organisent une conférence suivie d’une cérémonie de dédicace, à Nouakchott, le Mercredi 28 Août 2013, à partir de 17 H 30, au Centre Africain des Conférences (CAC). Jusqu’à l’instauration de la frontière mauritano-sénégalaise en 1960, les Halayɓe, dont les terrains de culture s’étendent de part et d’autre du fleuve Sénégal, formaient une communauté homogène, réputée pour son esprit d’indépendance. Du côté mauritanien, le développement de la ville de Boghé, escale importante du trafic fluvial à l’époque coloniale, s’est traduit par l’implantation d’une école française qui a formé nombre de hauts cadres de l’État ainsi que de brillants intellectuels. Mais aujourd’hui, la jeunesse de la vallée, en mal d’avenir, tente d’émigrer par tous les moyens, fuit une région dévastée par l’échec des projets de développement. Traumatisée par les violences des années 1980-90 et par l’injustice et le chauvinisme d’État, la population vit sous la menace récurrente de conflits ethniques. Ce livre, qui dévoile toute la subtilité de la société paysanne du Fuuta-Tooro, a pour vocation de devenir un classique de l’histoire et de l’anthropologie mauritanienne.
Source : Bocar Bâ