dimanche 19 décembre 2010

Atar: Réunion de sensibilisation sur l'importance de l'ouverture d'un lycée technique


Les secrétaires généraux du ministère chargé de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique et celui du ministère délégué auprès du ministère chargé de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, chargé de l'emploi, de la formation professionnelle et des nouvelles technologies, MM. Isselkou Ould Mohamed Tolba et Mohameden Ould Sidi, dit Beddenna ont supervisé dimanche matin au centre culturel de la commune d'Atar une réunion de sensibilisation sur l'importance de l'ouverture d'un lycée technique dans la ville.
Prenant la parole à cette occasion, M. Isselkou Ould Mohamed Tolba a souligné la décision du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz de créer un lycée technique à Atar, afin de promouvoir le système éducatif national et l'adapté aux besoins du marché de l'emploi.
Il a également souligné la situation de l'éducation, situation, qui selon, lui se caractérise par une rupture entre les indicateurs de l'emploi, d'une part et les impératifs de performance des sortants des établissements, d'autre part, relevant précisant que le lycée technique d'Atar va doter la région d'une main d'oeuvre technique suffisamment qualifiée et apte à satisfaire les besoins réels du marché du travail.
Pour sa part, le secrétaire général du ministère délégué auprès du ministère chargé de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique chargé de l'emploi, de la formation professionnelle et des nouvelles technologies a annoncé la tenue des états généraux sur l'éducation à la fin du mois, courant.
Il a ajouté que le choix de la wilaya de l'Adrar pour abriter ce lycée n'est fortuit et traduit le souci d'ouvrir de perspectives prometteuses aux élèves de cette wilaya qui auront désormais l'opportunité d'accès à un établissement scientifique dispensant un enseignement de qualité.
Il a invité les acteurs sociaux et les parents d'élèves à adhérer cette option, soulignant que l'établissement, qui accueillera entre 60 et 80 élèves de la première année du collège, à partir du lundi prochain, aura tous les prérogatives et avantages nécessaires pour son bon fonctionnement.
Le maire adjoint de la commune d'Atar, M. Ely Cheikh Ould Mogueya a, de son côté, a salué la décision de créer ce lycée et exprimé l'honneur que récent sa commune de l'abriter, précisant qu'il constitue un maillot dans le processus de développement opéré à tous les niveaux de la vie nationale.
Quant à M. EL Hadramy Ould Abeidna, président du bureau régional de l'association des parents d'élèves au niveau de l'Adrar, il s'est félicité de cette décision, réaffirmant qu'elle influera sur la qualité de l'enseignement et de la formation au niveau de la Wilaya.
Les deux responsables ont effectué, par la suite, une visite de sensibilisation au lycée d'Atar, au collège des jeunes filles et au centre de perfectionnement et de formation professionnelle. Dans ces établissements la mission a pris connaissance de l'état de fonctionnement des infrastructures pédagogiques dans le chef-lieu de l'Adrar.
La cérémonie s'est déroulée en présence du wali mouçaid chargé des affaires économiques et sociales de l'Adrar, M. Diagana Abdoulaye, wali de l'Adrar par intérim, du hakem d'Atar et des membres de la famille pédagogique.

AMI

Marathon International de Nouadhibou : « Un tour de piste pour une idée de génie »




Qui l’eut cru lorsque au bout d’un tour de piste au stade municipal de Nouadhibou Mohamed Haidara entouré de deux charmantes dames (étrangères) a lancé l’idée de l’organisation d’un marathon international qui va focaliser l’attention sur la ville de Nouadhibou et partant sur toute la Mauritanie. « C’était une idée irréalisable pour certains », lance t-il en toute simplicité.

Pourtant c’est bien de cette manière qu’est née l’idée de l’organisation du premier marathon international de Nouadhibou qui a eu lieu avec un succès éclatant le 27 novembre dernier.

Intégré dans le cadre des activités sportives du cinquantenaire, il a donné un coup d’éclat qui continue encore à jaillir aujourd’hui reléguant au second plan le semi-marathon de l’Amitié (compétition majeure de la Fédération d’athlétisme) et montrant qu’à force d’abnégation et de courage tout est possible.

Un vaste programme


Mohamed Haidara, secrétaire général de la ligue régionale d’athlétisme de Dakhlet Nouadhibou, et Président de l’Association Amicale des Vétérans Coureurs (AVC) a poursuivi son idée en mettant en place une stratégie qui a très vite attiré les autorités locales et le département des sports parce qu’il a été reçu par la Ministre des Sports Cissé Mint Cheikh Ould Boydé qui lui a donné sa bénédiction pour l’organisation de cette grande manifestation : « Après ces premiers signes encourageants, je me suis lancé dans la préparation en mettant en place une vaste organisation avec à mes côtés Mohamed Ould Ely dit Lato », nous a-t-il confié.

Une large participation

Malgré les nombreuses entraves dans la préparation, celui qui roule encore en voiture R12 (sortie usine) et qui fait courir les malades, a tenu bon et les résultats ont très vite suivis. Ouvert à tous les Mauritaniens, le semi-marathon a très vite dépassé les prévisions de son Directeur parce que plus de 600 athlètes mauritaniens sont venus s’inscrire en plus de 48 étrangers qui ont donné une conation internationale à la manifestation.

Il s’agit d’athlètes représentant la France , l’Espagne, le Sénégal, la Cote d’Ivoire, le Mali, le Ghana, l’Estonie, la Roumanie , le Nigéria, le Canada, la Guinée , l’Ukraine, la Chine , etc. « C’était au dessus de nos espérances », dit-il étonné par cette grande mobilisation ? Il faut dire que malgré l’absence de représentants de pays arabes, qui selon Haidara, ont été invités, le semi-marathon avait de l’allure.

Une mobilisation sans précédent

Couru sur les distances des 21 km , 10 km , 6 km pour les deux sexes en plus des courses sur chaises roulantes pour handicapés, le semi-marathon s’est déroulé dans des normes de sécurité très importantes qui ont exigé le déploiement de gros moyens humains et matériels. C’est ainsi que les courses, qui se sont toutes terminées au stade municipal de Nouadhibou, ont été supervisées par deux hélicoptères qui ont sillonné le ciel tout au long des parcours assurant aux organisateurs une meilleure emprise.

D’un autre côté des points de ravitaillements se trouvaient à différents passages pour permettre aux athlètes de se ravitailler en plus d’une équipe médicale chargée de suivre les athlètes pour éviter tout dérapage. Ceci sans compter la grande mobilisation des superviseurs du semi-marathon sous les directives du Directeur de la Course qui étaient aux aguets pour éviter la tricherie et autres subterfuges qui faussent souvent la donne.

Des soutiens spontanés


Evidemment cela n’a pas été facile pour le Directeur du Marathon, qui avoue qu’à quelques heures du début des courses, qu’il était désemparé parce qu’il s’est retrouvé presque tout seul avec seulement Mohamed Ould Ely : « En tant que Directeur de la Course , j’étais presque livré à moi à cause des nombreuses défections dans l’organisation qui nécessitait d’énorme moyens humains et matériels ».

Obligé de se tourner vers son ami de toujours l’homme d’affaires Abbas Bougharbel, Haidra n’a pas été déçu : « La veille du semi-marathon, il a mis à ma disposition une partie de son personnel pour planter les drapeaux et s’est lui-même investit pour aider à l’organisation. Grâce à cette implication spontanée et généreuse, les choses se sont bien déroulées, les choses sont rentrées dans l’ordre et tout s’est bien déroulée», indique Haidara.

Il faut dire que mise à part la Mairie de Nouadhibou qui a contribué financièrement au soutien du semi-marathon les sponsors ne se sont pas bousculés ce que déplore le Directeur de la Course Mohamed Haidara : « Je suis déçu par l’attitude des certaines institutions comme l’IMROP, la DSPCM , et les Sociétés de Télécommunications qui n’ont pas daigné lever le petit doigt pour nous aider malgré les demandes que nous leur avons adressé », note t-il.

Des ambitions pour le futur


Malgré tout cela le marathon de Nouadhibou, qui selon Haidara, sera pérennisé, a connu un franc succès : « Aujourd’hui je reçois des mails de par le Monde d’admirateurs et d’athlètes désirant participer à la prochaine édition », indique Mohamed Haidara. Pour l’organisation de la prochaine édition en 2011, le Directeur du marathon a plein d’idées pour dit-il faire comme pour les semi-marathons des villes de New York, Paris, etc :

« Pour l’année prochaine, je compte introduire les 42 km à coté des 21 km et 10 km en relevant les prix des vainqueurs qui vont atteindre 1 500 000 ouguiyas pour le 1er , 1 000 000 d’ouguiyas pour le 2ème et 250 000 ouguiyas pour le 3ème. C’est de cette manière que le marathon de Nouadhibou va connaître son essor avec je l’espère la participation dans les prochaines éditions de grands athlètes ».

Mohamed Feily Dit Antar

Podium du marathon international de Nouadhibou :


Série 21 Km femme:


1er prix Aurely Maufrey de la France ,
2 éme prix Niaci Maria de la France ,
3 éme prix Volkaness du Venezuela,

Série 21 Km Homme :


1 er prix Bidjel (Mauritanie)
2 éme prix Boudah Mohamed ( Mauritanie)
3 éme prix Bouh O. Mattala (Mauritanie)

Série 10 Km Femme :


1 er prix Gazel Cheine (France)
2 éme prix Pascale Soprbane (France),
3 éme prix Lecoeur Cheibani (France),

Série 10 Km Homme :


1 er prix Abdallahi Mamadou Niang (Mauritanie)
2 éme prix Abdallahi O. Ahmed (Mauritanie),
3 éme prix Moulaye O. Zeidane ( Mauritanie),

Série 6 Km Femme :


1 er prix Marie Ange (Canada),
2 éme prix Elvira Polyneskaye (Ukraine)
3 éme prix Patricia Lechoeur (France),

Série 6 Km Homme :


1 éme prix Abdarahmane Thiam ( Mauritanie),
2 éme prix Mohamed Hademine (Mauritanie),
3 éme prix Abdallahi Ba (Mauritanie),

Série handicapes moteur :

1 er prix Ahmed O. Mohamed Lemine (Mauritanie),
2 éme prix Cheikh O Salihou (Mauritanie),
3 éme prix Oumar O. Eide (Mauritanie).

Mohamed


www.cridem.org


Source :
Mohamed Feily

Adrar/fièvre mortelle :




Le ministre de la santé reconnaît enfin l’existence d’une épidémie de la FVR et que le taux de létalité est élevé !

Dans une lettre N° 000776 en date du 12 décembre 2010 (copie jointe) , Monsieur le ministre de la santé informe le Représentant de l’OMS en Mauritanie « qu’une épidémie de Fièvre de la Vallée est survenue dans la Wilaya de l’Adrar,s’appuyant la confirmation de cas par l’Institut Pasteur de Dakar ».Il y révèle par ailleurs que : « Les répercussions de santé publique sont graves avec un taux de létalité (proportion de cas fatals liés à une maladie , par rapport au nombre total de cas atteints ,ici ce taux est 20,7%) relativement élevé et les risques de contamination par les animaux et/ou produits animaux persistent ». Monsieur le ministre énumère ensuite les actions prises « suite à cet événement » et sollicite « la collaboration et l’appui des partenaires pour mettre en oeuvre les mesures envisagées : Les investigations en vue de mieux documenter l’épidémie, le renforcement de la surveillance épidémiologique aussi bien du coté de la santé humaine que de la santé animale, le renforcement des capacités de diagnostic des laboratoires nationaux et le volet de la communication ».

En attendant la réponse de l’OMS, les citoyens continuent de mourir en Adrar.


Après les décès la semaine passée parvenant de Choum et Ouadane, le Sieur Ahmed Ould Hjour de la localité de Legleitat, département d’Aoujeft, a succombé jeudi 16 décembre à la FVR dixit le DRASS de l’Adrar à l’ANI. Cinq personnes d’une même famille venant de Tellaba prés de Ouadane sont accueillies ce samedi à l’hôpital d’Atar qui ne désemplit plus, depuis le mois dernier de malades alités. 80 % de ces cas sont atteints de malaria, selon toujours Monsieur le DRASS….Bizarre malaria tout de même en Adrar et qui de surcroît est épidémique (5personnes d’une seule famille atteintes en même temps ????)

Ely Salem Khayar /Adrar.Info