vendredi 18 mars 2011

Mustapha Salma l’éternel transitaire ?




Mustapha Salma est-il condamné à demeurer en transit à Nouakchott ? Voilà quatre mois que l’ex inspecteur général du Polisario est libéré mais n’arrive toujours pas à trouver le « pays d’accueil de son choix ». Il veut retourner à Tindouf, qu’il préfère aux autres destinations proposées par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR). Un retour improbable, mais quasi impossible.

Depuis sa libération le 30 novembre 2010, l’ex inspecteur général de la police du Polisario se trouve en transit à Nouakchott. Quatre mois sont passés depuis, mais il n’arrive toujours pas à trouver un pays d’accueil.

Bien que le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) s’active sur pour lui trouver une terre d’asile, la situation n’évolue toujours pas. Une sorte d’immobilisme qui inquiète le père de l’ancien cadre de la police du Polisario.

Depuis Genève où il prenait part à une conférence en marge de la 16ème session du Conseil des droits de l'Homme (CDH) de l'ONU, Ismaili Moulay Salma Ould Sidi Mouloud a appelé la communauté internationale à « s’employer pour aider son fils à sortir de cette situation » écrit la MAP. Un appel également adressé « aux défenseurs des droits de l’Homme et aux personnalités du monde juridique », mais surtout au HCR.

Le HCR aurait fait des propositions de pays d’accueil à Mustapha Salma, mais ce dernier n’aurait pas accepté car jugeant ces pays « lointains », déclarait récemment Fatma Idrissi Sidi Mauloud, sœur de Mustapha. Ce dernier vit actuellement une situation non « enviable » selon toujours sa sœur, car séparé de sa famille.

En réalité l’ex détenu du Polisario souhaite retourner vivre auprès des siens, qui se trouvent toutefois à Tindouf. Ce que le Polisario n’est pas prêt d’accepter. Un bras de fer qui peut expliquer le statu quo actuel qui dure depuis quatre mois. Pour sa part, le Maroc avait soutenu que Mustapha Salma avait le droit de choisir là où il veut vivre.

Oumar Baldé

www.cridem.org


Source :
Yabiladi (Maroc)

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