mercredi 17 février 2010

Hodh El Gharbi/ Enseignement Fondamental : Un surplus de 180 instituteurs arabisants






Au début du mois de février courant, des missions de validation du recensement 2007 des fonctionnaires s’étaient éparpillées dans toutes les wilayas du pays. Au Hodh El Gharbi, la mission a révélé dans le domaine de l’éducation un surplus de 180 instituteurs arabisants. Ce rapport est parvenu aux autorités en place.

Les services de l’éducation ont passé à des retouches et ont envoyé une liste de 117 instituteurs en surplus mis à la disposition du ministère. Parmi ces 117 instituteurs, la majorité n’a jamais touché à la craie et s’occupait d’affaires personnelles. Alors ce fut un brouhaha total. Ce jeudi 11 février une vingtaine des femmes attendait le wali dans son bureau pour exprimer leur préoccupation. Elles réclamaient leur maintien dans leur wilaya natale.

Cette jeune femme dit avoir enseigné trois ans dans une école et se voit mise à la disposition du ministère de tutelle. Cette autre femme plus agressive, s’en prend aux IDEN (Inspecteur Départemental de l’Education Nationale), qui dit-elle sont corrompus et injustes.

Elle a aussi précisé qu’il y a des institutrices qu’elle connaît, qui n’ont jamais enseigné mais qui n’ont pas été mises à la disposition du ministère. Il faut signaler que depuis la mise en place de l’Ecole Nationale d’Instituteurs (L’ENI) à Aioun, les jeunes de cette région ont bénéficié de beaucoup de jeunes fonctionnaires. Des dizaines d’instituteurs mêmes affectés ne sortent pas de leur région natal pas par patriotisme mais pour être couverts.

A titre d’exemple, les missions de sélibaby ont révélé un déficit de 200 instituteurs arabisants. Ces déficits constatés, des mesures ont été prises, limitant à deux instituteurs de français et quatre instituteurs arabisants pour un cycle complet, soit 58 heures à partager entre les deux francisant et 100 heures à partager entre les quatre arabisants. Alors ces critères seront-ils respectés ?

Des enseignants remplaçants

Comme dans une équipe de football, il y a de ces écoles à Aioun et à Tintane qui ont des bancs de remplaçants d’instituteurs. Certaines institutrices peuvent rester chez elles ou dans leurs boutiques jusqu’à ce qu’un de leurs collègues tombe malade ou s’absente pour qu’elles soient téléphonées par le directeur pour le remplacer. Sans oublier ceux affectés dans des écoles fictives.

A cela s’ajoute la surcharge de nos établissements (secondaire et fondamental) en surveillants et surveillantes sans tâche spéciale, surtout jamais présents dans les établissements, des économes ou trésoriers présents sur papier et toujours absents sur le terrain et d’autres postes fictifs attribués à un cousin ou cousine, qui ne vient jamais dans ces dits établissements.

Alassane Sarré Cp Hodh El Gharbi

www.cridem.org


Info source :
Quotidien de Nouakchott

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