Source : Mauriweb (Mauritanie)
jeudi 10 octobre 2013
Exclusif : Ordonnance d’exécution du tribunal contre Ghassem Ould Bellali
Le député de Nouadhibou, par ailleurs candidat à la mairie de Nouadhibou, Ghassem Ould Bellali, est l’objet d’une poursuite judiciaire contre lui par la Banque Orabank, a pu confirmer jeudi « mauriweb.info».
L’intéressé a été, en effet, l’objet d’une ordonnance d’exécution par le tribunal commercial de Nouakchott pour une dette de garantie de plus de 130 millions d’ouguiyas au profit d’Orabank. L’intéressé s’était porté garant de prêts au profit des sociétés dites Groupement Scoex et ECTD.
Un protocole a été signé par le candidat Ghassem Ould Bellali avec la Orabank pour le remboursement de ce montant. Mais le député aurait refusé de s’exécuter.
La Banque aurait même introduit son dossier de plainte auprès du bureau de l’Assemblée nationale pour obtenir gain de cause forte d’une condamnation du député, en date d’octobre 2012. Ainsi le député est depuis sous le coup d’une ordonnance d’exécution du tribunal commercial de Nouakchott (N°252/2012) qui ne trouve pas le chemin de la coercition en raison de l’immunité dont jouirait encore l’intéressé.
Le député avait déjà épinglé pour une affaire de chèque sans provision en juillet 2011, suite à la plainte de Moustapha Ould Soueidate. A l’époque il fallut le mot d’ordre de l’UPR pour ses députés pour le sortir, en même temps que le sénateur de Ouada Naga, Mohamed Ould Chemed, de la qualification du flagrant délit de chèque sans provision. Le député sera pourtant interpellé par la police et placé en garde-à-vue de 72 heures avant d’être relaxé avec la promesse de rembourser sa dette.
Mais dans cette nouvelle affaire de créances, la Banque Orabank attendrait, en effet, la fin de la session extraordinaire du Parlement, et donc la fin de mandat de cet élu, pour réclamer réparation pour le prêt consenti de 137.645.769 ouguiyas. Une affaire qui risque de faire des vagues à la veille des élections législatives et municipales prévue le 23 novembre prochain.
Les candidatures aux élections municipales, rappelle-t-on, restent provisoires et doivent être examinées par les structures régionales compétentes de la CENI avant leur validation au plus tard le lundi 14 octobre 2013 à minuit.
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