Les dénonciations se multiplient pour épingler le service gynécologique de l’hôpital régional d’Aleg. Des informations qui parlent d’une véritable hécatombe au sein des femmes en couche, certains parleront même de «boucherie»
sous césarienne. Des accusations qui auraient ainsi poussé
l’administration de l’hôpital à répondre par un démenti formel,
qualifiant les attaques contre «le jeune établissement hospitalier» de cabale.
Des informations diffusées il y a deux mois avaient évoqué la mort de 11 femmes, dont 4 en 72 heures, à l’hôpital régional d’Aleg. Il serait question d’un médecin gynécologue dont les interventions par césarienne s’achèveraient pratiquement toujours par des évacuations d’urgence vers Nouakchott. Et la plupart des victimes périraient en cours de route ou à l’arrivée.
Le débat vient d’être relancé dans un article attribué à Lô Gourmo Abdoul, vice-président du parti d’opposition, l’Union des forces du progrès (UFP). Dans sa page facebook, reprise par plusieurs sites d’information, Lô Gourmo aurait qualifié ce qui se passe à l’hôpital d’Aleg de «véritables boucheries», évoquant dans ce cadre le décès de 16 jeunes filles au cours des derniers mois à cause de césariennes non réussies malgré la simplicité des gestes chirurgicaux requis.
Il aurait cité les cris de douleurs d’une femme qui venait de perdre une proche sous le coup de bistouri du médecin gynécologue controversé. Pour lui, ce cri d’horreur devait servir d’alarme et que ses échos devaient parvenir à chaque recoin du pays, mais hélas, comme d’habitude, il restera un cri poussé dans le désert. Et l’opposant de conclure qu’il n’y aura malheureusement personne pour entendre ce cri, et que les autorités tenteront une fois de plus de l’étouffer et d’assurer l’impunité à l’auteur de ce massacre en série, comme il est de coutume chaque fois qu’il s’agit de faibles victimes.
En réaction à ce déluge d’accusations gravissimes, la direction de l’hôpital d’Aleg a publié un démenti dans les colonnes du journal «Le Calame» dans lequel elle qualifie ces accusations de cabale lancée contre la jeune structure hospitalière. La note parle ainsi de «fausses informations » véhiculées par la presse contre le «travail combien noble et difficile du personnel de santé».
La direction de l’hôpital a ainsi défendu ses services, dont la «nouvelle maternité, qui constitue selon elle un maillon essentiel pou réduire la morbidité, la mortalité infantile et néonatale des populations du Brakna encore trop élevées » selon les termes du communiqué. Défendant la notoriété du gynécologue incriminé, de nationalité égyptienne, la note souligne que ce dernier a «fait un long séjour au Tagant où il a laissé une forte impression dans le domaine de la gynéco-obstétrique».
Ainsi, selon la direction de l’hôpital d’Aleg, le bilan de la maternité depuis 2013 est irréprochable, soulignant qu’en 2014, elle a effectué 2321 accouchements dont 343 césariennes, 105 curetages et 2 décès maternels.
Cheikh Aïdara
Des informations diffusées il y a deux mois avaient évoqué la mort de 11 femmes, dont 4 en 72 heures, à l’hôpital régional d’Aleg. Il serait question d’un médecin gynécologue dont les interventions par césarienne s’achèveraient pratiquement toujours par des évacuations d’urgence vers Nouakchott. Et la plupart des victimes périraient en cours de route ou à l’arrivée.
Le débat vient d’être relancé dans un article attribué à Lô Gourmo Abdoul, vice-président du parti d’opposition, l’Union des forces du progrès (UFP). Dans sa page facebook, reprise par plusieurs sites d’information, Lô Gourmo aurait qualifié ce qui se passe à l’hôpital d’Aleg de «véritables boucheries», évoquant dans ce cadre le décès de 16 jeunes filles au cours des derniers mois à cause de césariennes non réussies malgré la simplicité des gestes chirurgicaux requis.
Il aurait cité les cris de douleurs d’une femme qui venait de perdre une proche sous le coup de bistouri du médecin gynécologue controversé. Pour lui, ce cri d’horreur devait servir d’alarme et que ses échos devaient parvenir à chaque recoin du pays, mais hélas, comme d’habitude, il restera un cri poussé dans le désert. Et l’opposant de conclure qu’il n’y aura malheureusement personne pour entendre ce cri, et que les autorités tenteront une fois de plus de l’étouffer et d’assurer l’impunité à l’auteur de ce massacre en série, comme il est de coutume chaque fois qu’il s’agit de faibles victimes.
En réaction à ce déluge d’accusations gravissimes, la direction de l’hôpital d’Aleg a publié un démenti dans les colonnes du journal «Le Calame» dans lequel elle qualifie ces accusations de cabale lancée contre la jeune structure hospitalière. La note parle ainsi de «fausses informations » véhiculées par la presse contre le «travail combien noble et difficile du personnel de santé».
La direction de l’hôpital a ainsi défendu ses services, dont la «nouvelle maternité, qui constitue selon elle un maillon essentiel pou réduire la morbidité, la mortalité infantile et néonatale des populations du Brakna encore trop élevées » selon les termes du communiqué. Défendant la notoriété du gynécologue incriminé, de nationalité égyptienne, la note souligne que ce dernier a «fait un long séjour au Tagant où il a laissé une forte impression dans le domaine de la gynéco-obstétrique».
Ainsi, selon la direction de l’hôpital d’Aleg, le bilan de la maternité depuis 2013 est irréprochable, soulignant qu’en 2014, elle a effectué 2321 accouchements dont 343 césariennes, 105 curetages et 2 décès maternels.
Cheikh Aïdara
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