Le Centre de vente de la Société Nationale de Distribution de Poisson (SNDP) a ouvert ses portes depuis 2 ans à Boghé « pour contribuer à la lutte contre la pauvreté dans les couches les plus vulnérables de la population ».
En effet, les prix de vente dans ce centre sont sans commune mesure
avec ceux du marché : 3 sardinelles sont vendues à 100 UM alors que sur
le marché, le prix du kilogramme oscille entre 250 et 360 UM selon
l’offre.
Ainsi, en cette matinée du mardi 28 septembre, des centaines de femmes et quelques hommes faisaient le pied de grue sous un soleil de plomb devant le guichet de vente pour tenter d’obtenir la ration journalière. Ce qui en dit long sur la baisse sensible du pouvoir d’achat des classes les plus déshéritées voire moyennes de la population.
Selon le Chef du Centre, M. Mohamed Fall, Maître principal de la Marine nationale à la retraite et ex-trésorier de l’armée, la SNDP délivre quotidiennement 2,8 tonnes de poisson par jour répartis dans divers dépôts officiels de distribution : Boghé Escale : 1500 kg, Boghé Dow : 300 kg, Daghvet : 300 kg, Dar El Avia : 250 kg, Nioly : 250 kg et Carrefour : 250 kg.
A cela s’ajoutent les villages de Sarandogou, Thidé (qui reçoivent chacun 1 tonne) et Wothie qui reçoit 2 tonnes par cargaison. Enfin, 355 kg sont livrés quotidiennement vers des dépôts temporaires.
Quant à la livraison, elle se fait 2 fois par mois à raison de 18 tonnes par cargaison qui sont conservées dans une chambre froide qui a une capacité d’accueil de 80 tonnes.
Les citoyens trouvés sur place évoquent des difficultés dans la livraison du produit et exigent la multiplication des points de vente en raison de la forte demande exprimée par les populations.
Selon eux, l’attribution des autorisations de vente doit tenir compte de critères objectifs tels que l’indice de pauvreté, la répartition de la population et l’éloignement par rapport au grand marché central de Boghé.
Ces mesures ajoutées à l’officialisation des dépôts temporaires, permettraient de réduire l’afflux massif vers le Centre principal d’approvisionnement où on observe chaque matin de longues files d’attentes dans un tohu-bohu indescriptible.
Abdoulaye Dia
Ainsi, en cette matinée du mardi 28 septembre, des centaines de femmes et quelques hommes faisaient le pied de grue sous un soleil de plomb devant le guichet de vente pour tenter d’obtenir la ration journalière. Ce qui en dit long sur la baisse sensible du pouvoir d’achat des classes les plus déshéritées voire moyennes de la population.
Selon le Chef du Centre, M. Mohamed Fall, Maître principal de la Marine nationale à la retraite et ex-trésorier de l’armée, la SNDP délivre quotidiennement 2,8 tonnes de poisson par jour répartis dans divers dépôts officiels de distribution : Boghé Escale : 1500 kg, Boghé Dow : 300 kg, Daghvet : 300 kg, Dar El Avia : 250 kg, Nioly : 250 kg et Carrefour : 250 kg.
A cela s’ajoutent les villages de Sarandogou, Thidé (qui reçoivent chacun 1 tonne) et Wothie qui reçoit 2 tonnes par cargaison. Enfin, 355 kg sont livrés quotidiennement vers des dépôts temporaires.
Quant à la livraison, elle se fait 2 fois par mois à raison de 18 tonnes par cargaison qui sont conservées dans une chambre froide qui a une capacité d’accueil de 80 tonnes.
Les citoyens trouvés sur place évoquent des difficultés dans la livraison du produit et exigent la multiplication des points de vente en raison de la forte demande exprimée par les populations.
Selon eux, l’attribution des autorisations de vente doit tenir compte de critères objectifs tels que l’indice de pauvreté, la répartition de la population et l’éloignement par rapport au grand marché central de Boghé.
Ces mesures ajoutées à l’officialisation des dépôts temporaires, permettraient de réduire l’afflux massif vers le Centre principal d’approvisionnement où on observe chaque matin de longues files d’attentes dans un tohu-bohu indescriptible.
Abdoulaye Dia
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