Amadou Wélé est un paysan modèle et il dirige depuis de nombreuses années une coopérative agricole en plus modèle du village de Bolol Doggo. Le paysan en chef de Bolol Doggo qui n’est redevable d’aucune ouguiya auprès du Crédit Agricole,
dont la coopérative rembourse chaque année intégralement sa dette après
chaque récolte, se désole du sort réservé aux producteurs agricoles
réputés bons payeurs par l’Etat.
S’il salue la décision prise par le président de la république Mohamed O Abdel Aziz d’effacer la dette paysanne, Amadou Wélé ne manque de s’interroger sur ce que le régime actuel compte faire pour les producteurs qui se sont toujours bien comportés à l’égard de l’UNCACEM.
« N’est-ce pas, c’est la SONADER qui venait nous sensibiliser au nom du gouvernement sur la nécessité et l’intérêt d’aller à temps en campagne, bref le respect du calendrier cultural et surtout de rembourser le crédit à date échue. » s’exclame le président de la coopérative de Bolol Doggo qui estime que l’Etat par cette décision est plutôt entrain d’encourager la paresse et l’immobilisme dans le secteur.
Car, demain, d’autres paysans vont se dire qu’il ne sert à rien de payer le crédit, il vaut mieux cumuler la dette, un jour viendra, elle sera épongée affirme Amadou Wélé. Les bons payeurs, ou les bons clients du Crédit Agricole qu’ils sont, finalement ont été finalement les grands perdants dans cette affaire pense M. Wélé.
Le périmètre rizicole de Bolol Doggo a bénéficié d’un financement du PEDDIAM en 2011 d’un montant de plus de 105 millions d’ouguiyas a affirmé Wélé. L’UNCACEM a supporté 20% de ce montant et les bénéficiaires 10%. La réhabilitation de l’aménagement a été conduite par l’entreprise SNTTP dirigé par Brahim O Hassène nous dit Wélé.
Mais aujourd’hui, le remboursement des 20% qui représentent la part du crédit agricole et qui s’élève à 24 millions (intérêts compris) échelonné sur 8 ans, leur coûte chaque année 3 326 780 Um. Et ce, dit-il sans compter le crédit de campagne qui s’élève à 3 680 845 Um remboursé intégralement déjà. Il demande à l’Etat de revoir cette situation dans laquelle se trouve les bons élèves ou les bons clients de la banque agricole.
Le périmètre de Bolol Doggo est confronté à d’énormes problèmes comme l’enclavement de l’aménagement, le manque de matériel agricole qui empêche les exploitants de mener deux campagnes dans l’année.
Autre problème soulevé par Wélé Amadou, la commercialisation du riz après la récolte, moins rentable à cette période affirme t-il, car le kilogramme de riz est vendue à 92,5 UM faute de séchage complet de la denrée. Et pour parer à cette situation, il réclame la suppression des pénalités appliquées sur le crédit.
Qu’adviendra t-il des actions des sociétaires de la banque agricole ? Pour l’organisation paysanne qu’il dirige, chaque crédit contracté auprès de l’UNCACEM, celle-ci leur ampute l’équivalent de 200 000 ouguiyas représentant la contribution du sociétaire a-t-il conclu.
S’il salue la décision prise par le président de la république Mohamed O Abdel Aziz d’effacer la dette paysanne, Amadou Wélé ne manque de s’interroger sur ce que le régime actuel compte faire pour les producteurs qui se sont toujours bien comportés à l’égard de l’UNCACEM.
« N’est-ce pas, c’est la SONADER qui venait nous sensibiliser au nom du gouvernement sur la nécessité et l’intérêt d’aller à temps en campagne, bref le respect du calendrier cultural et surtout de rembourser le crédit à date échue. » s’exclame le président de la coopérative de Bolol Doggo qui estime que l’Etat par cette décision est plutôt entrain d’encourager la paresse et l’immobilisme dans le secteur.
Car, demain, d’autres paysans vont se dire qu’il ne sert à rien de payer le crédit, il vaut mieux cumuler la dette, un jour viendra, elle sera épongée affirme Amadou Wélé. Les bons payeurs, ou les bons clients du Crédit Agricole qu’ils sont, finalement ont été finalement les grands perdants dans cette affaire pense M. Wélé.
Le périmètre rizicole de Bolol Doggo a bénéficié d’un financement du PEDDIAM en 2011 d’un montant de plus de 105 millions d’ouguiyas a affirmé Wélé. L’UNCACEM a supporté 20% de ce montant et les bénéficiaires 10%. La réhabilitation de l’aménagement a été conduite par l’entreprise SNTTP dirigé par Brahim O Hassène nous dit Wélé.
Mais aujourd’hui, le remboursement des 20% qui représentent la part du crédit agricole et qui s’élève à 24 millions (intérêts compris) échelonné sur 8 ans, leur coûte chaque année 3 326 780 Um. Et ce, dit-il sans compter le crédit de campagne qui s’élève à 3 680 845 Um remboursé intégralement déjà. Il demande à l’Etat de revoir cette situation dans laquelle se trouve les bons élèves ou les bons clients de la banque agricole.
Le périmètre de Bolol Doggo est confronté à d’énormes problèmes comme l’enclavement de l’aménagement, le manque de matériel agricole qui empêche les exploitants de mener deux campagnes dans l’année.
Autre problème soulevé par Wélé Amadou, la commercialisation du riz après la récolte, moins rentable à cette période affirme t-il, car le kilogramme de riz est vendue à 92,5 UM faute de séchage complet de la denrée. Et pour parer à cette situation, il réclame la suppression des pénalités appliquées sur le crédit.
Qu’adviendra t-il des actions des sociétaires de la banque agricole ? Pour l’organisation paysanne qu’il dirige, chaque crédit contracté auprès de l’UNCACEM, celle-ci leur ampute l’équivalent de 200 000 ouguiyas représentant la contribution du sociétaire a-t-il conclu.
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