vendredi 31 août 2012
Route Atar/Tidjikja : Declaration N°1 des travailleurs d’Aoujeft
Nous, travailleurs du Syndicat de l’ Union des travailleurs de Mauritanie (UTM), section de la Moughataa d’Aoujeft, portons a la connaissance des autorités, administratives, opinion publique et société civile, l’injustice que nous fait subir la direction de la société RESKOM, a travers son directeur général Monsieur Mohamed Levdal Ould Abdel Wedoud.
Ces injustices qui sont en contradiction avec toutes les lois de l’organisation du travail et contraires aux principes élémentaires des droits de l’homme se résument en ceci :
1 - Transport de travailleurs dans les bennes de camions destines au transport de remblais et pierres , sur de longues distances cahoteuses et dangereuses et ce sur la base d’ un permis d’assurance signe avec la société AlWafa appartenant a Feil Ould Lahah connu pour le dédain et le mépris des êtres humains.
2 – la violation de tous les accords qui ont été signés avec le syndicat et les autorités administratives de la Moughataa tels que : habillement, chaussures, casques, lunettes de protection en plus des risques qu’encourent les travailleurs loges dans des semi-logements construits d’étain et situé sur le dessus du Mont (Antorvin).
- Attirons l’attention de l’opinion publique que cette société a licencie d’une manière arbitraire 38 travailleurs pour avoir refusé de se laisser transporter de façon inhumaine dans ces camions bennes. Ce qui s’est répercuté négativement sur leurs familles et enfants . Certains d’entre ces travailleurs licencies ont contracte des maladies et étourdissements a cause des conditions de ce transport. La section de l’UTM est entrain d’ester en justice, pour la circonstance, Mohamed Lavadal Ould AbdelWedoud propriétaire de la dite société.
Les populations de la Moughataa d’Aoujeft qui fondaient beaucoup d’espoir sur le projet de réalisation de la route Atar – Tijikja contiennent mal leur déception en raison des agissements de certains mercenaires auxquels la société mère , CDEE a confie certaines prestations de services et qui sont devenus une pierre d’achoppement dans la voie du développement de la Moughataa en privant ses habitants des services directs qu’offre CDEE.
Mais le pire est que certains villages sur les abords de la route en cours de réalisation, tel que Souygyet Moustapha Ould Lebchir,ne bénéficient d’aucun service jusqu’à ce que l’eau est amenée par citernes depuis Ain Ehel Taya. Par ailleurs 50 sanctuaires de tertres funéraires antiques, ont ete rases par les engins constituant une infraction morale et un empiètement sur la dignité des familles et parents des défunts ;
Les récoltes des cultures vivrières et des palmiers dattiers ont été gravement réduites car contaminees par les poussières émises par les différents chantiers. Ajoutez à cela les infractions aux articles 1-2-3-4-5 du code de l’environnement, l’article 2 – de la loi sur l’ immobilier et de l’article 12 de la même loi ainsi que la décision de 1983, qui garantit le respect des citoyens et leurs biens.
Le secrétaire général de la section UTM d’Aoujeft
Abdellahi Ould Lebchir
Source :
Adrar-Info (Mauritanie
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