Le 2ème tour des municipales et législatives s’est déroulé à Rosso dans le calme. Le résultat est connu : El Wiam a remporté les deux sièges de la moughataa et a gagné la commune face à l’UPR. Il faut cependant faire une lecture juste de ce qui apparait comme un vote sanction.
De l’avis général, Bamba Ould Dramane, tête de liste UPR aux communales de Rosso est un homme intègre, courtois et compétent. Ses camarades de promotion à Rosso ou ceux qui l’ont connu en Tunisie l’apprécient beaucoup mais tous sont d’avis que son talon d’Achille n’est autre que son mentor dont l’image à Rosso est ce qu’elle est.
Bamba Ould Dramane était donc comme entravé par son mentor. De sorte que la défaite de l’UPR est moins celle du parti en tant que tel ou de Bamba Ould Dramane que celle du sénateur.
On se rappelle que le maire sortant, le Professeur Fassa Yérim avait été élu sous les couleurs du RFD. A l’époque le sénateur faisait partie d’une liste indépendante qui a rejoint l’UPR. Le Pr Fassa pour se mettre à l’abri de celui qui apparaissait comme son pire ennemi politique n’a pas hésité (tout comme le député Ould Moutaly) à renier son parti et à intégrer celui de son ‘frère d’armes’ qu’il a comparé dans un de ses discours à Eisenhower et à De Gaulle.
Malheureusement l’UPR s’est divisée en deux tendances : celle de Mohcen, Bamba et Ba Madine (majoritaire) et celle du député Moutaly, du maire Fassa.
Au moment de l’investiture du candidat UPR, le Pr Fassa, malgré un bilan plus que satisfaisant a été écarté. Pourtant avec son expérience et son carnet d’adresse il apparaissait comme le meilleur candidat pour la commune.
Avec la mise à l’écart du maire sortant, le sénateur a réussi un grand coup mais comme il n’a pas été investi lui-même comme candidat à la mairie ; il lui restait un deuxième coup à réussir pour apparaitre comme le seul recours à Rosso : à défaut de faire échouer le candidat UPR, faire en sorte qu’il passe difficilement. Ou du moins c’est que certains observateurs dont des militants UPR pensent.
En effet la liste UPR à la commune a surpris plus d’un. Des conseillers municipaux et militants de première heure ont été écartés et remplacés par des personnes peu connues ou peu appréciées du public. Comme si on voulait faire couler le ministre.
On se rappelle que sous les menaces de ses ‘amis’ politiques, le maire sortant a convoqué plusieurs réunions pour demander à ses hommes de voter UPR. Il a même fait une déclaration à la radio dans ce sens mais ses consignes n’ont pas été respectées par tous et le résultat du 1 er tour n’a pas été très favorable à son parti.
Par la suite sénateur a rencontré le maire sortant et a même réglé le contentieux entre ce dernier et le DG de la SBM, ce qui a permis de débloquer les arriérés dus à la commune pour payer le personnel. On a vu les affiches malheureuses de l’entre deux tours ‘voter UPR pour sauver la commune et le département de Rosso’.
Les mauvaises langues disent qu’il fallait écrire plutôt ‘pour sauver le sénateur’ car c’est de sa survie politique qu’il s’agit. Toutes les méthodes auraient été employées : achat de conscience, intimidation, menaces, recrutement de contractuels, annulation de contrats etc , mais les rossossois tenaient à en finir avec le tout puissant sénateur.
Les partis politiques écartés du deuxième tour ont rejoint El Wiam : Tewassoul, APP, A.J.D., A.DE.MA., Ravah et même SURSAUT. Tous ont fait campagne pour Sidi Diarra. Les ‘libyens’ appelés à la rescousse n’on pas servi à grand-chose. Sur les 45 bureaux de la commune, l’UPR a remporté 16 dont 1 avec une différence d’une seule voix. Il est vrai qu’à Garack l’écart était de 240 voix. Dans deux petits bureaux les deux partis étaient à égalité ; partout ailleurs (27 bureaux) El Wiam s’est imposé.
Après la proclamation des résultats, Sidi Diarra et ses amis ont remercié l’ensemble de leurs électeurs et rappelé qu’ils étaient élus pour toute la commune et toute la moughataa mais que la victoire ne sera complète que El Wiam fera passer son candidat aux sénatoriales pour succéder à Mohcen. Ce qui fait dire aux observateurs que El Wiam a gagné face à …… Mohcen.
De l’avis général, Bamba Ould Dramane, tête de liste UPR aux communales de Rosso est un homme intègre, courtois et compétent. Ses camarades de promotion à Rosso ou ceux qui l’ont connu en Tunisie l’apprécient beaucoup mais tous sont d’avis que son talon d’Achille n’est autre que son mentor dont l’image à Rosso est ce qu’elle est.
Bamba Ould Dramane était donc comme entravé par son mentor. De sorte que la défaite de l’UPR est moins celle du parti en tant que tel ou de Bamba Ould Dramane que celle du sénateur.
On se rappelle que le maire sortant, le Professeur Fassa Yérim avait été élu sous les couleurs du RFD. A l’époque le sénateur faisait partie d’une liste indépendante qui a rejoint l’UPR. Le Pr Fassa pour se mettre à l’abri de celui qui apparaissait comme son pire ennemi politique n’a pas hésité (tout comme le député Ould Moutaly) à renier son parti et à intégrer celui de son ‘frère d’armes’ qu’il a comparé dans un de ses discours à Eisenhower et à De Gaulle.
Malheureusement l’UPR s’est divisée en deux tendances : celle de Mohcen, Bamba et Ba Madine (majoritaire) et celle du député Moutaly, du maire Fassa.
Au moment de l’investiture du candidat UPR, le Pr Fassa, malgré un bilan plus que satisfaisant a été écarté. Pourtant avec son expérience et son carnet d’adresse il apparaissait comme le meilleur candidat pour la commune.
Avec la mise à l’écart du maire sortant, le sénateur a réussi un grand coup mais comme il n’a pas été investi lui-même comme candidat à la mairie ; il lui restait un deuxième coup à réussir pour apparaitre comme le seul recours à Rosso : à défaut de faire échouer le candidat UPR, faire en sorte qu’il passe difficilement. Ou du moins c’est que certains observateurs dont des militants UPR pensent.
En effet la liste UPR à la commune a surpris plus d’un. Des conseillers municipaux et militants de première heure ont été écartés et remplacés par des personnes peu connues ou peu appréciées du public. Comme si on voulait faire couler le ministre.
On se rappelle que sous les menaces de ses ‘amis’ politiques, le maire sortant a convoqué plusieurs réunions pour demander à ses hommes de voter UPR. Il a même fait une déclaration à la radio dans ce sens mais ses consignes n’ont pas été respectées par tous et le résultat du 1 er tour n’a pas été très favorable à son parti.
Par la suite sénateur a rencontré le maire sortant et a même réglé le contentieux entre ce dernier et le DG de la SBM, ce qui a permis de débloquer les arriérés dus à la commune pour payer le personnel. On a vu les affiches malheureuses de l’entre deux tours ‘voter UPR pour sauver la commune et le département de Rosso’.
Les mauvaises langues disent qu’il fallait écrire plutôt ‘pour sauver le sénateur’ car c’est de sa survie politique qu’il s’agit. Toutes les méthodes auraient été employées : achat de conscience, intimidation, menaces, recrutement de contractuels, annulation de contrats etc , mais les rossossois tenaient à en finir avec le tout puissant sénateur.
Les partis politiques écartés du deuxième tour ont rejoint El Wiam : Tewassoul, APP, A.J.D., A.DE.MA., Ravah et même SURSAUT. Tous ont fait campagne pour Sidi Diarra. Les ‘libyens’ appelés à la rescousse n’on pas servi à grand-chose. Sur les 45 bureaux de la commune, l’UPR a remporté 16 dont 1 avec une différence d’une seule voix. Il est vrai qu’à Garack l’écart était de 240 voix. Dans deux petits bureaux les deux partis étaient à égalité ; partout ailleurs (27 bureaux) El Wiam s’est imposé.
Après la proclamation des résultats, Sidi Diarra et ses amis ont remercié l’ensemble de leurs électeurs et rappelé qu’ils étaient élus pour toute la commune et toute la moughataa mais que la victoire ne sera complète que El Wiam fera passer son candidat aux sénatoriales pour succéder à Mohcen. Ce qui fait dire aux observateurs que El Wiam a gagné face à …… Mohcen.
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