jeudi 23 décembre 2010

Quand l’État abuse




L’initiative du Président AZIZ, d’utiliser les économies réalisées à travers la bonne gestion des moyens de l’État dans l’infrastructure de base des capitales régionales, notamment le désenclavement des quartiers périphériques et la fluidité de la circulation routière, le place comme premier dirigeant ayant pensé à une action aussi importante que nécessaire.

Face à cet engagement historique le citoyen simple se doit en réponse d’accepter certains sacrifices pour favoriser la réalisation d’un tel projet dans de bonnes conditions. Naturellement, l’objectif d’une telle action n’est pas de détruire les biens privés face à un bon investissement des moyens de l’État. Le rôle des techniciens dans ce sens est d’adapter les théories de construction des routes aux réalités des villes déjà construites afin de limiter les préjudices.

Les populations d’Aïoun ont bien accueilli le projet malgré les dommages parfois injustifiés et les petites faveurs accordées à des personnalités particulières. Mais comme à l’accoutumé, la goutte de débordement du vase est venue quand, publiquement, un (e) citoyen (ne), dont la boutique est pourtant dans la rue, déclare que, non seulement, il sera épargné de la casse, mais qu’aussi il bénéficiera dune bande de l’ancienne route d’un mètre devant sa maison.

Là un nouveau scénario concerté entre le technique et l’administratif pour d’abord faire prendre par le goudron une trajectoire lui permettant de déborder sur toute la ligne de maisons et de boutiques (plus d’une dizaine de boutique et quelques maisons) de l’autre côté de la route.

Mais ceci est bien faisable si on connait l’importance du (de la) citoyen (ne) à qui appartient cette boutique aussi bien sur le plan professionnel que politique. Les indications sur l’image satellite expliquent ce scénario.

Mohamed ould Mohamed Mahmoud

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire