jeudi 23 décembre 2010
Nouadhibou : l’Union Pour la République restitue les pratiques rétrogrades de l’ex parti PRDS
Une mission de l’Union Pour la République composée de : Mr Mohamed Yhaya O/ Horma : Vice président de l’UPR, Mohd Mahmoud O/ Jaafar : Secrétaire exécutif chargé des affaires politiques et l’orientation, Moctar O/ Dahi : Secrétaire exécutif chargé de l’organisation et des relations avec les partis politiques, Yarba O/ Sghair : Secrétaire exécutif chargé des droits de l’homme et des relations avec la société civile, Ba Adama Moussa : membre du comité de conciliation et d'arbitrage et Sidaty O/ Yenje : Directeur du protocole du parti,
vient de s’achever dans le cadre des rencontres avec les militants et sympathisants de ce parti de la majorité présidentielle. Des rencontres qui visent à redynamiser les structures du parti en vue des prochaines élections , de débattre de certains sujets liés, au rôle de la jeunesse de l’UPR dans le développement régional et local, le rôle de la femme au sein du parti, les résultats du dialogue national sur le terrorisme et l’extrémisme.
La rencontre de Nouadhibou n’a pas tenu ses promesses de remobilisation des militants , quand tout démontre qu’une approche révolue du régionalisme et du tribalisme a été restituée, entretenue tout au long des contacts de cette mission de la direction centrale du parti à la wilaya de Nouadhibou.
Cette situation était une opportunité qui arrangeait tous les nostalgiques de cette pratique odieuse perverse en actionnant les liens tribaux et régionaux pour se repositionner dont l’action est limitée à la recherche de l’occasion pour se remplir les poches.
Les tribus et les ensembles régionaux ont continué à déferler pendant trois jours durant à l’hôtel sahel résidence de la délégation pour prêter allégeance. Une pratique politique rétrograde qui vise malheureusement à relancer le régionalisme, les concurrences locales entre les tribus, Une entrée de plein pied dans les méthodes rétrogrades entretenues par l’ex parti PRDS pendant deux décennies de pouvoir totalitaire.
En effet la conférence débat à l’hôtel halima s’était transformée en cauchemar, les responsables du parti ont été pris à partie par l’assistance d’autant plus que le contexte était entièrement noyé dans la critique acerbe sur les méthodes de gestion des structures du parti à Nouadhibou.
‘’ Nous disons au président ould Abdelaziz que Nouadhibou n’a pas de wali ni de préfet ni de fédéral , on a détruit nos maisons sur nos têtes sans que personne ne bouge nous avons tout perdu, nous intercédons dieu que ces responsables disparaissent ‘’ , s’est-elle écriée mint Kleib .
Abondant dans le même sens, les militants ont fustigé les mirages et les effets d’annonce à travers les exposés des conférenciers pour les distraire lors de la conférence débat. Au final, l’union pour la république commence à perdre tout contrôle sur son électorat à Nouadhibou les conséquences dramatiques de la gestion de sa fédération, ne disposant plus d’assez d’envergure politique pour contenir ces militants qui commencent à bouder le parti.
L’union pour la république connaît des difficultés énormes, et vit des moments difficiles à Nouadhibou.
OUMTOUNSY
www.cridem.org
Source :
Oumtounsy (Mauritanie)
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