jeudi 30 septembre 2010

Intempérie /L’école 5 de Tidjikja encore sous les eaux



Certains quartiers de Tidjikja ont été littéralement inondés suite aux pluies diluviennes qui se sont abattues sur la ville et qui ont occasionné d’importants dégâts aussi bien pour les domiciles privés que pour les édifices publics. Des murs d’enceinte et des bâtiments en entier ont été détruits dans les quartiers de Zira, Z’reibat, Bamoyra, Laadeila, Ghaadaa. L’ancienne bâtisse de la mairie de Tidjikja, elle-même, n’y a pas échappée : une partie de sa façade nord s’est affaissée mettant en danger le reste du bâtiment. Mais c’est surtout à Z’reibat où les dégâts ont été plus ressentis avec la formation d’un immense lac inondant toutes les habitations alentours. En effet, les eaux du lac ont submergé les boutiques du marché voisin avant de prendre possession de la cour et des locaux de l’école 5 ainsi que le domicile du Directeur de la sureté régionale.
Plus de vingt jours après cette inondation, les eaux continuent encore à envahir les locaux de l’école 5 compromettant la rentrée scolaire qui y est prévue comme pour le reste des écoles du pays, le 3 octobre 2010. Selon le Hakem de Tidjikja Sid’ Ahmed Ould Houweibib, une mission de l’ENER a visité l’école et promis d’envoyer une équipe et du matériel pour évacuer les eaux et assainir les lieux mais cette équipe tarde encore à arriver. La mairie de Tidjikja a fait montre, de son côté, de beaucoup de volonté pour apporter son appui aussi bien pour évacuer les eaux au niveau de l’école 5 que pour soutenir les sinistrés mais ses moyens sont limités pour pouvoir faire face efficacement à tous ces défis. Lors d’une réunion municipale présidée par le maire de Tidjikja, les sinistres occasionnés par les pluies été au menu de la rencontre. La liste des sinistrés a été dressée et remis à l’administration en prélude d’une opération de distribution de vivre qui sera engagée par le CSA au cours de cette semaine.
D’autre part, force est de souligner que les pouvoirs publics ont affiché un silence coupable face aux dégâts occasionnés à Tidjikja par la pluie. Cette attitude de démission est douloureusement ressentie par les populations locales laissée à elles-mêmes par un pouvoir que d’aucuns, ici, n’hésitent pas à qualifier de rancunier.
Khalil sow Cp/Tagant
Khalil1965@yahoo.fr

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