jeudi 2 septembre 2010
Nouadhibou : La pêcherie du mulet en question
Il y a quelques jours, s’est déroulé à Nouadhibou, la cité conomique de la Mauritanie un atelier de deux jours sur la gestion de la pêcherie du mulet.
Cet atelier est co-supervisé par la fédération nationale des pêches (FNP)sous l’égide du président de la section artisanale de cette structure M.Sid Ahmed ould ABEID en collaboration avec le projet d’Appui à la Gestion des Pêches Artisanales Transfrontalières ou (PARTAGE)sous la coordination de M. Cheikh Abdellahi INEJIH.
De prime abord, l’intervention introductive est revenue au président de la section artisanale à la FNP. Celui-ci, tout en remerciant la wilaya et le MPEM, a fait une présentation résumée de la pêcherie du mulet. Il a mis en relief les retombées socio-économiques, le caractère traditionnel, les différents acteurs impliqués (pêcheurs mareyeurs, transformateurs propriétaires d’usines), la valeur curative et nutritive et l’apport en devises de cette pêcherie.
Le président de la section artisanale a fait un détour pour parler de l’effort de pêche sur le mulet qui subit une forte croissance et une intense exploitation.A titre d’exemple, près de 140 sennes tournantes sur des pirogues, 114 lanches su PNBA, 300 pirogues sénégalaises font des prises non contrôlées/
La production annuelle est estimée à 14000 tonnes soit près de 1/5 des captures artisanales.
Quant au chef du projet PARTAGE, son intervention s’est limitée au rappel de la génèse du projet qui gère au niveau de la mauritanie et du Sénégal l pêcherie de la courbine du mulet et de Tassergal.
Ensuite il a fait un diagnostic participatif de la pêcherie : Etat des lieux de la pêcherie, identification des acteurs, typologie des engins et mode d’exploitation, organisation des débarquements, modes de commercialisation et contribution à la sécurité alimentaire, spécificité de la pêcherie et pertception de la reglémentation.
Les participants ont pu cibler deux grandes zones om prédominent les espèces principales : Nouadhibou où prédomine le mulet noir (Egmel), le PNBA et le sud du Cap Timiris où on peut pêcher les mulets jaune (Ezoul) et doré (Tegawa). D’ailleurs, selon les immraguens ; les trois autres espèces ; Ivré, Taouninit et Azzi ne sont plus observées dans les captures depuis belle lurette.
Soulignons que plusieurs recommandations ont été formulées par les participants dont on peut citer la limitation de l’effort de pêche, de la traque de l’espèce sur tout son parcours, l’interdiction de la pose des filets tournants et trémails sur une bande de deux miles de la côte. Soulignons enfin que cet atelier qui a eu lieu à la mi-août 2010 a vu la présence, en plus des responsables cités ci-haut,de la directrice de l’Aménagement des Ressources et de l’Océanographie, des auorités locales et d’une trentaine d’acteurs de la pêcherie du milet.
Source : journal LUMIERES DU NORD (Mauritanie)
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la federation mauritanienne des mareyeurs est le seul absent pour raison independant de sa volonte.
RépondreSupprimerles organisateurs ont ignores son existance malgre l'inportance du nombre de ses adherants.
faire recherche sur google.