mardi 12 octobre 2010
Le pont de Kamour cède encore…la route de l’espoir bloquée.
L’hivernage 2010 continue de faire parler de lui, alors que les prémices annonciatrices d’un hiver glacial sont déjà perceptibles sur les passagers grelotant de froid, montés à bord des véhicules.
C’est ainsi que des pluies diluviennes sont tombées hier soir sur les monts de l’Assaba, déversant des millions de mètres cubes sur le pont de Kamour, maintes fois reconstruit, l’emportant finalement, après quelques heures de résistance.
Le pont de Kamour, pour ceux qui ne le connaissent pas, est le nerf routier reliant les deux Hodhs et l’Assaba au reste du pays. Les temps où il n’est pas opérationnel, sont considérés comme des moments difficiles d’agonie commerciale « et de non hydratation économique » d’une grande partie du pays.
Selon le site alakhbar qui rapporte sur sa page web de ce jour, la nouvelle relative à ces pluies et à leurs premières conséquences, le pont a été totalement détruit et s’est transformé en oued, par lequel les eaux des hauteurs du Tagant passent dans leur folle course vers les affluents du fleuve Sénégal et autres « grayer » de l’Aftout, dans le Brakna et le Gorgol.
Résultat : plusieurs camions-remorques et voitures poids légers sont restés bloqués toute la nuit. Des petits véhicules ont tout de même pu se frayer un passage aux premières heures de la journée du mardi, alors que les camionneurs, trop prudents de se retrouver renversés dans le lit de Kamour, avec un chargement de marchandises trempé dans l’eau, attendent encore, avec impatience « une perche de salut ». Pour l’Ener et Attm, c’est l’heure du « grand boulot ».
Mohamed Ould Mohamed Lemine
www.cridem.org
Source :
La Nation (Mauritanie)
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