J’ai appris le voyage vers l’au-delà, de feu Mohamed Said Hamody.
Mon émotion a été grande et mon affliction profonde. Il a voyagé vers
l’au-delà, car ce monde n’est plus le sien. Tu es allé, très cher
défunt, rejoindre les élus comme toi.
Ton départ laisse un vide que rien ne peut combler. Aujourd’hui, la culture encyclopédique est orpheline, la sagesse confucéenne est décapitée, le savoir perd une grande valeur et le valoir est privée d’une grande école.Je n’ai pas connu l’homme.
Je n’ai pas eu cette chance, ce grand privilège. Pourtant, il était sobre, modeste, digne, fier et à tous accessible. Je crois avoir l’occasion de lui serrer la main une foi, et j’en étais tout à fait honoré. C’est à la fin des années 70 que j’avais entendu parler du Monsieur.
A l’époque, il occupait de hautes fonctions étatiques. On m’avait dit qu’il était l’auteur des « Mémoires d’un Hammam ». Un ouvrage irrésistible, à travers lequel Said Hamody avait transcrit notre hassanya-charbia en français à la Molière-Voltaire-Hugo. Très jeune à l’époque, j’avais dévoré l’ouvrage avec une inoubliable délectation.
Ton départ nous laisse désemparés. Nous nous rendons compte que les générations-sagesses sont en train de nous manquer. Il n’en reste que très très peu.
Un Baobab est tombé. Un Baobab, ça ne repousse pas. N’oublions pas Mohamed Said Hamody ! Œuvrons pour le triomphe des idéaux pour lesquels il s’est toujours pacifiquement battu, et de manière hautement civilisée.
Paix à sa grande et généreuse âme ! Condoléances les plus attristées à sa famille, la restreinte (proches) et celle des grands. On ne trouve pas, dans ce genre de circonstances les mots expressifs. Mais Alfred de Vigny avait dit « Seul le silence est grand; tout le reste n’est que faiblesse ».
Debellahi Abdeljelil
Ton départ laisse un vide que rien ne peut combler. Aujourd’hui, la culture encyclopédique est orpheline, la sagesse confucéenne est décapitée, le savoir perd une grande valeur et le valoir est privée d’une grande école.Je n’ai pas connu l’homme.
Je n’ai pas eu cette chance, ce grand privilège. Pourtant, il était sobre, modeste, digne, fier et à tous accessible. Je crois avoir l’occasion de lui serrer la main une foi, et j’en étais tout à fait honoré. C’est à la fin des années 70 que j’avais entendu parler du Monsieur.
A l’époque, il occupait de hautes fonctions étatiques. On m’avait dit qu’il était l’auteur des « Mémoires d’un Hammam ». Un ouvrage irrésistible, à travers lequel Said Hamody avait transcrit notre hassanya-charbia en français à la Molière-Voltaire-Hugo. Très jeune à l’époque, j’avais dévoré l’ouvrage avec une inoubliable délectation.
Ton départ nous laisse désemparés. Nous nous rendons compte que les générations-sagesses sont en train de nous manquer. Il n’en reste que très très peu.
Un Baobab est tombé. Un Baobab, ça ne repousse pas. N’oublions pas Mohamed Said Hamody ! Œuvrons pour le triomphe des idéaux pour lesquels il s’est toujours pacifiquement battu, et de manière hautement civilisée.
Paix à sa grande et généreuse âme ! Condoléances les plus attristées à sa famille, la restreinte (proches) et celle des grands. On ne trouve pas, dans ce genre de circonstances les mots expressifs. Mais Alfred de Vigny avait dit « Seul le silence est grand; tout le reste n’est que faiblesse ».
Debellahi Abdeljelil
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