Créée au mois de janvier 2013 et lancée officiellement au mois de juin de la même année, la Zone Franche de Nouadhibou résulte
de la volonté de l’Etat Mauritanien de faire de la capitale économique
de notre pays, un véritable Pôle de croissance économique.
Jusque là, la Zone Franche de Nouadhibou, tant chantée par nos gouvernants, reste encore à l’Etat embryonnaire. Les stéphanois qui en parlent beaucoup déjà, attendent avec impatience pour certains, et avec inquiétude pour d’autres, de voir les premiers chantiers sortir de terre.
Comme semble le confirmer les propos de M. Mohamed MOHAMED ASKER, chargé de la presse à la cellule de communication de la free zone lors de notre entretien « la Zone Franche existe depuis deux ans, elle est en phase d’émergence et la majorité de nos projets sont à la phase étude ».
Une petite phrase qui résume tout sur le degré d’évolution de ce projet ambitieux de l’Etat Mauritanien. Un entretien facilité par Allal El Hadj, le responsable de la cellule de communication de l’Autorité de Nouadhibou de la Zone Franche. A notre passage, le président de l’Autorité de Nouadhibou de la Zone Franche, Mohamed OULD DAF et Moussa O Ahmednah Elémine, président du Comité de Régulation de la Zone Franche, une autre autorité rattachée à la présidence de la république et qui siège à Nouadhibou.
D’ores et déjà, le transfert des compétences de la Wilaya (région) et de la commune au profit de la Zone Franche de Nouadhibou, sonne comme une véritable alerte dans la ville de Nouadhibou. Ainsi, l’Autorité de Nouadhibou de la Zone Franche (AN-ZF) a presque, dépouillé la Wilaya et la commune de l’essentiel de leurs compétences.
La ville de Nouadhibou est en pleine transformation avec la célébration des festivités commémoratives du 55ème anniversaire de l’indépendance nationale prévue cette année dans la capitale économique. Les routes goudronnées, l’éclairage public, les feux de signalisations, les belles villas jaillissent dans plusieurs quartiers de la ville.
Les quartiers, El Jedida et Baghdad naguère oubliées par les régimes successifs ont été restructurées depuis l’arrivée au pouvoir du président Mohamed O Abdel Aziz. Des services sociaux de base tels que l’eau, l’électricité, la santé, l’éducation et des logements sociaux ont cédé la place aux quartiers anarchiques qui défiguraient la ville de Nouadhibou où la propreté est à mettre à l’actif de la l’Autorité de Nouadhibou de la Zone Franche qui a dépouillé la commune de cette prérogative. Un embryon d’une ville moderne, si vous me permettez l’expression, se dessine petit à petit dans la capitale économique.
La Free Zone ?
Quatre projets structurants constituent le portefeuille prioritaire de la Zone Franche. A savoir la création d’un pôle de compétitivité halieutique, la réalisation d’un port en eaux profondes, d’un Aéroport et l’aménagement d’un Pôle touristique. La création de la Zone Franche résulte du croisement des atouts très diversifiés du territoire de Nouadhibou et de la forte volonté politique du gouvernement Mauritanien de concrétiser cette ambition.
Les ressources minières, la richesse halieutique, le cadre géographique, l’accessibilité maritime et la douceur climatique sont quelques unes des bases sur lesquelles s’appuie un recensement des opportunités pour le développement de la Zone Franche de Nouadhibou où les barrières douanières ont été supprimées pour favoriser l’investissement. A terme, la ville de Nouadhibou avec l’avènement de la Zone Franche, va connaître de grands bouleversements sur le plan économique, social et urbanistique.
L’objectif de la Zone Franche est d’attirer l’investissement et d’encourager le développement du secteur privée, développer les infrastructures dans la région de Nouadhibou, promouvoir le développement de Nouadhibou pour en faire un pôle de compétitivité et un hub régional de classe internationale, créer de nouveaux emplois et améliorer les compétences professionnelles des travailleurs, bref impulser le développement économique et social de la Mauritanie dans son ensemble.
La banque mondiale soutient ce projet à hauteur de 50 millions de dollars US et d’autres bailleurs arabes comme l’Autorité de la Société Islamique pour le Développement du Secteur Privée (ICD) qui est membre de la Banque Islamique du Développement (BID). D’autres promoteurs privés comme "AL RAJHI HOLDING", la société Chinoise "HONG DONG", le groupe Marocain "UNIMER" ont manifesté un intérêt pour la Zone Franche de Nouadhibou.
Et pour ce faire, la Mauritanie a besoin d’être un pays sûr face à la menace Jihadiste, Aqmi, Bokko Aram, l’OEI, qui font peser une menace de déstabilisation dans la sous région Ouest Africaine.
Portefeuille des projets prioritaires
Pour donner corps au portefeuille des projets prioritaires de la Zone Franche de Nouadhibou, il a fallu la conception d’un Schéma Directeur Opérationnel (SDO) par le groupe français d’ingénierie "Egis", spécialisé dans le montage de projets et d’exploitation dans le but d’engager de manière rapide et cohérente la mise en œuvre du projet de développement de la free zone.
Naissance de la SONID
C’est dans ce cadre que la Société Nouadhibou pour l’Investissement et le Développement (SONID) a été créée dont le but est de contribuer à la mise en œuvre d’un pôle de développement au sein de la zone franche, réaliser des projets structurants sur fonds propres ou dans le cadre de partenariats entre autres. Une société qui aura pour ressources propres, les transferts financiers directs de l’AN-ZF ou de l’Etat Mauritanien sous forme de souscription au capital, un important patrimoine foncier mobilisé par l’AN-ZF sous forme de souscription au capital et que la SONID valorisera dans le cadre de ses opérations d’investissement, des ouvrages publics qui lui seront concédés en apport au capital et gérés dans le cadre de partenariats avec des tiers.
Restructuration du Pôle Halieutique
A ce niveau, l’AN-ZF ambitionne de développer l’activité de la pêche dans le but de débarquement et de la valorisation d’un million de tonne de produits de mer à terme. Le développement et la domestication de la pêche seront encouragés par la constitution d’un « Pôle de compétitivité halieutique moderne ». Ce pôle comprendra la réalisation d’équipements immobiliers et d’infrastructures, une politique de gestion de la filière et des équipements de formation, la modernisation de la flotte des infrastructures existantes et la mise en place de moyens de recherches, d’innovation et de formation et d’un label spécifique de reconnaissance de qualité et d’origine.
Développement du Pôle Hôtelier et Touristique
Le climat favorable, les ressources halieutiques, l’espace littoral et les plages naturelles participent à la capacité d’attraction du lieu. Son cadre paysager et ses sites d’exception constituent aussi une force incontestable du site : baie de l’étoile, parc naturel du banc d’arguin, cap blanc, fond de la baie entre autres. Le projet de développement touristique vise à installer sur le secteur de la Baie de l’Etoile tous les équipements nécessaires pour répondre aux opportunités et aux objectifs fixés. Et l’offre touristique s’adresse à la clientèle locale et à une demande internationale.
La clientèle d’affaires et la fréquentation des expatriés du secteur minier seront ainsi renforcée par le développement économique impulsé par la zone franche. Avec une estimation de 5000 touristes en provenance de Nouakchott durant la saison estivale. Plusieurs types de produits touristiques ont été répertoriés dans le SDO : hôtels, resorts comprenant des bungalows, villas, restaurants et centres commerciaux.
L’Aménagement d’un Port en Eaux Profondes
Eu égard à la position géographique de Nouadhibou située à l’intersection des lignes de transport maritime reliant l’Europe, l’Afrique et l’Amérique et qui présente un atout considérable, l’AN-ZF attend du projet qu’il renforce sa position géographique de Nouadhibou et catalyse son développement. Le port en eaux profondes, a vocation, à booster l’activité des secteurs de la pêche, des projets miniers, du commerce, des hydrocarbures etc. La ville de Nouadhibou est en forte croissance et l’activité minière présente des perspectives de trafic en très forte hausse. Pour accompagner cette dynamique et gérer ces nouveaux trafics, il est prévu de moderniser les installations portuaires, et d’en construire de nouvelles. Des projets de grande ampleur qui auront comme conséquence de moderniser toute l’offre portuaire et de dynamiser toute l’économie de Nouadhibou.
Le Nouvel Aéroport International de Nouadhibou
La création du nouvel aéroport est l’une des priorités portée par l’AN-ZF. Dans le cadre de la mise en œuvre du SDO, l’actuel aéroport sera délocalisé à 50 kilomètres de la ville. Car l’actuel aéroport constitue une barrière entre la ville et le front de mer, bridant ainsi son extension et ses possibilités de devenir de bord de mer à part entière. Le trafic attendu va passer de 20 000 passagers à 300 000 à l’horizon 2030, le fret de 100 tonnes à 10 000 tonnes par an et les mouvements de 1250 à 20 000 annuellement. Pour les appareils de type A 320 et B 737, moyens porteurs avec de gros porteurs de type A 330 et B 777 sont amenés à opérer désormais à Nouadhibou dans le nouvel aéroport. Une délocalisation, en plus, qui permettre la valorisation du foncier de l’aéroport actuel.
Nouadhibou : vers une nouvelle identité
Il est prévu dans le cadre de la mise en œuvre du SDO de Nouadhibou, une profonde reconversion du cadre urbain de la ville. De la signalisation en passant par l’éclairage public, l’aménagement d’espaces verts, la construction d’un technopole, de bâtiments et d’équipements publics qui répondent aux normes de l’environnement, l’alimentation en eau potable, un système d’assainissement durable, un réseau électrique, les énergies renouvelables, le développement du réseau internet de haut débit, les moyens de communications (TIC) et la construction d’un centre hospitalier de qualité conforme aux normes internationalement certifiées.
Dans ce cadre, les travaux de construction du nouveau centre hospitalier sont très avancés. Reste toute fois à savoir si l’option des feux de signalisations faite par l’AN-ZF peut assurer la fluidité du trafic routier à l’intérieur du périmètre de la zone franche sans que ce projet ne soit accompagné d’échangeurs pour éviter les embouteillages dans la ville.
Daouda Abdoul Kader Diop
Le Terroir
Jusque là, la Zone Franche de Nouadhibou, tant chantée par nos gouvernants, reste encore à l’Etat embryonnaire. Les stéphanois qui en parlent beaucoup déjà, attendent avec impatience pour certains, et avec inquiétude pour d’autres, de voir les premiers chantiers sortir de terre.
Comme semble le confirmer les propos de M. Mohamed MOHAMED ASKER, chargé de la presse à la cellule de communication de la free zone lors de notre entretien « la Zone Franche existe depuis deux ans, elle est en phase d’émergence et la majorité de nos projets sont à la phase étude ».
Une petite phrase qui résume tout sur le degré d’évolution de ce projet ambitieux de l’Etat Mauritanien. Un entretien facilité par Allal El Hadj, le responsable de la cellule de communication de l’Autorité de Nouadhibou de la Zone Franche. A notre passage, le président de l’Autorité de Nouadhibou de la Zone Franche, Mohamed OULD DAF et Moussa O Ahmednah Elémine, président du Comité de Régulation de la Zone Franche, une autre autorité rattachée à la présidence de la république et qui siège à Nouadhibou.
D’ores et déjà, le transfert des compétences de la Wilaya (région) et de la commune au profit de la Zone Franche de Nouadhibou, sonne comme une véritable alerte dans la ville de Nouadhibou. Ainsi, l’Autorité de Nouadhibou de la Zone Franche (AN-ZF) a presque, dépouillé la Wilaya et la commune de l’essentiel de leurs compétences.
La ville de Nouadhibou est en pleine transformation avec la célébration des festivités commémoratives du 55ème anniversaire de l’indépendance nationale prévue cette année dans la capitale économique. Les routes goudronnées, l’éclairage public, les feux de signalisations, les belles villas jaillissent dans plusieurs quartiers de la ville.
Les quartiers, El Jedida et Baghdad naguère oubliées par les régimes successifs ont été restructurées depuis l’arrivée au pouvoir du président Mohamed O Abdel Aziz. Des services sociaux de base tels que l’eau, l’électricité, la santé, l’éducation et des logements sociaux ont cédé la place aux quartiers anarchiques qui défiguraient la ville de Nouadhibou où la propreté est à mettre à l’actif de la l’Autorité de Nouadhibou de la Zone Franche qui a dépouillé la commune de cette prérogative. Un embryon d’une ville moderne, si vous me permettez l’expression, se dessine petit à petit dans la capitale économique.
La Free Zone ?
Quatre projets structurants constituent le portefeuille prioritaire de la Zone Franche. A savoir la création d’un pôle de compétitivité halieutique, la réalisation d’un port en eaux profondes, d’un Aéroport et l’aménagement d’un Pôle touristique. La création de la Zone Franche résulte du croisement des atouts très diversifiés du territoire de Nouadhibou et de la forte volonté politique du gouvernement Mauritanien de concrétiser cette ambition.
Les ressources minières, la richesse halieutique, le cadre géographique, l’accessibilité maritime et la douceur climatique sont quelques unes des bases sur lesquelles s’appuie un recensement des opportunités pour le développement de la Zone Franche de Nouadhibou où les barrières douanières ont été supprimées pour favoriser l’investissement. A terme, la ville de Nouadhibou avec l’avènement de la Zone Franche, va connaître de grands bouleversements sur le plan économique, social et urbanistique.
L’objectif de la Zone Franche est d’attirer l’investissement et d’encourager le développement du secteur privée, développer les infrastructures dans la région de Nouadhibou, promouvoir le développement de Nouadhibou pour en faire un pôle de compétitivité et un hub régional de classe internationale, créer de nouveaux emplois et améliorer les compétences professionnelles des travailleurs, bref impulser le développement économique et social de la Mauritanie dans son ensemble.
La banque mondiale soutient ce projet à hauteur de 50 millions de dollars US et d’autres bailleurs arabes comme l’Autorité de la Société Islamique pour le Développement du Secteur Privée (ICD) qui est membre de la Banque Islamique du Développement (BID). D’autres promoteurs privés comme "AL RAJHI HOLDING", la société Chinoise "HONG DONG", le groupe Marocain "UNIMER" ont manifesté un intérêt pour la Zone Franche de Nouadhibou.
Et pour ce faire, la Mauritanie a besoin d’être un pays sûr face à la menace Jihadiste, Aqmi, Bokko Aram, l’OEI, qui font peser une menace de déstabilisation dans la sous région Ouest Africaine.
Portefeuille des projets prioritaires
Pour donner corps au portefeuille des projets prioritaires de la Zone Franche de Nouadhibou, il a fallu la conception d’un Schéma Directeur Opérationnel (SDO) par le groupe français d’ingénierie "Egis", spécialisé dans le montage de projets et d’exploitation dans le but d’engager de manière rapide et cohérente la mise en œuvre du projet de développement de la free zone.
Naissance de la SONID
C’est dans ce cadre que la Société Nouadhibou pour l’Investissement et le Développement (SONID) a été créée dont le but est de contribuer à la mise en œuvre d’un pôle de développement au sein de la zone franche, réaliser des projets structurants sur fonds propres ou dans le cadre de partenariats entre autres. Une société qui aura pour ressources propres, les transferts financiers directs de l’AN-ZF ou de l’Etat Mauritanien sous forme de souscription au capital, un important patrimoine foncier mobilisé par l’AN-ZF sous forme de souscription au capital et que la SONID valorisera dans le cadre de ses opérations d’investissement, des ouvrages publics qui lui seront concédés en apport au capital et gérés dans le cadre de partenariats avec des tiers.
Restructuration du Pôle Halieutique
A ce niveau, l’AN-ZF ambitionne de développer l’activité de la pêche dans le but de débarquement et de la valorisation d’un million de tonne de produits de mer à terme. Le développement et la domestication de la pêche seront encouragés par la constitution d’un « Pôle de compétitivité halieutique moderne ». Ce pôle comprendra la réalisation d’équipements immobiliers et d’infrastructures, une politique de gestion de la filière et des équipements de formation, la modernisation de la flotte des infrastructures existantes et la mise en place de moyens de recherches, d’innovation et de formation et d’un label spécifique de reconnaissance de qualité et d’origine.
Développement du Pôle Hôtelier et Touristique
Le climat favorable, les ressources halieutiques, l’espace littoral et les plages naturelles participent à la capacité d’attraction du lieu. Son cadre paysager et ses sites d’exception constituent aussi une force incontestable du site : baie de l’étoile, parc naturel du banc d’arguin, cap blanc, fond de la baie entre autres. Le projet de développement touristique vise à installer sur le secteur de la Baie de l’Etoile tous les équipements nécessaires pour répondre aux opportunités et aux objectifs fixés. Et l’offre touristique s’adresse à la clientèle locale et à une demande internationale.
La clientèle d’affaires et la fréquentation des expatriés du secteur minier seront ainsi renforcée par le développement économique impulsé par la zone franche. Avec une estimation de 5000 touristes en provenance de Nouakchott durant la saison estivale. Plusieurs types de produits touristiques ont été répertoriés dans le SDO : hôtels, resorts comprenant des bungalows, villas, restaurants et centres commerciaux.
L’Aménagement d’un Port en Eaux Profondes
Eu égard à la position géographique de Nouadhibou située à l’intersection des lignes de transport maritime reliant l’Europe, l’Afrique et l’Amérique et qui présente un atout considérable, l’AN-ZF attend du projet qu’il renforce sa position géographique de Nouadhibou et catalyse son développement. Le port en eaux profondes, a vocation, à booster l’activité des secteurs de la pêche, des projets miniers, du commerce, des hydrocarbures etc. La ville de Nouadhibou est en forte croissance et l’activité minière présente des perspectives de trafic en très forte hausse. Pour accompagner cette dynamique et gérer ces nouveaux trafics, il est prévu de moderniser les installations portuaires, et d’en construire de nouvelles. Des projets de grande ampleur qui auront comme conséquence de moderniser toute l’offre portuaire et de dynamiser toute l’économie de Nouadhibou.
Le Nouvel Aéroport International de Nouadhibou
La création du nouvel aéroport est l’une des priorités portée par l’AN-ZF. Dans le cadre de la mise en œuvre du SDO, l’actuel aéroport sera délocalisé à 50 kilomètres de la ville. Car l’actuel aéroport constitue une barrière entre la ville et le front de mer, bridant ainsi son extension et ses possibilités de devenir de bord de mer à part entière. Le trafic attendu va passer de 20 000 passagers à 300 000 à l’horizon 2030, le fret de 100 tonnes à 10 000 tonnes par an et les mouvements de 1250 à 20 000 annuellement. Pour les appareils de type A 320 et B 737, moyens porteurs avec de gros porteurs de type A 330 et B 777 sont amenés à opérer désormais à Nouadhibou dans le nouvel aéroport. Une délocalisation, en plus, qui permettre la valorisation du foncier de l’aéroport actuel.
Nouadhibou : vers une nouvelle identité
Il est prévu dans le cadre de la mise en œuvre du SDO de Nouadhibou, une profonde reconversion du cadre urbain de la ville. De la signalisation en passant par l’éclairage public, l’aménagement d’espaces verts, la construction d’un technopole, de bâtiments et d’équipements publics qui répondent aux normes de l’environnement, l’alimentation en eau potable, un système d’assainissement durable, un réseau électrique, les énergies renouvelables, le développement du réseau internet de haut débit, les moyens de communications (TIC) et la construction d’un centre hospitalier de qualité conforme aux normes internationalement certifiées.
Dans ce cadre, les travaux de construction du nouveau centre hospitalier sont très avancés. Reste toute fois à savoir si l’option des feux de signalisations faite par l’AN-ZF peut assurer la fluidité du trafic routier à l’intérieur du périmètre de la zone franche sans que ce projet ne soit accompagné d’échangeurs pour éviter les embouteillages dans la ville.
Daouda Abdoul Kader Diop
Le Terroir
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