A deux jours seulement avant le premier anniversaire de la mort de feu Abderrahmane KANE, tout Nouadhibou se pose cette question.
L’homme marié à deux femmes avait disparu de son foyer depuis le 9 Août 2014 et retrouvé mort le mardi 12 du même mois aux environs de 16 heures à côté d’ELBountiya ( Zone de la Dune jouxtant l’aéroport) par la gendarmerie.
Auparavant, cet homme qui était président de l’Association « Aide aux Enfants et Parents Nécessiteux » (AEPN) avait été destitué par son bureau exécutif suite à la dilapidation d’un matériel d’une valeur de 12 millions d’Um restitué à l’ONG par Kinross Tasiast.
Accusé par ses amis d’avoir détourné ce matériel pour ses besoins personnels, ils ont décidé de le remplacer conformément aux textes de l’Ong, par Thierno Ousmane SY. Ce qui a été considéré par feu Abderrahmane KANE comme une insulte à sa personne voire une humiliation. D’ailleurs, l’une de ses femmes, sa deuxième Aminata Siko SALL, avait déclaré à la police que la dernière nuit où il avait passé la nuit avec elle, il paraissait préoccupé, mal à l’aise.
L’enquête de la police a conclu au suicide de l’intéressé jusqu’à preuve du contraire et la justice a évoqué un non lieu c'est-à-dire l’innocence des membres de l’ONG AEPN. Et la question "Qui a tué le président de l’ONG AEPN ?" reste posée car un cinquième membre de l’ONG parti soigner sa mère à Djéol n’aurait jamais été interpellé.
Le paradoxe
Ce dossier pendant encore au palais de la justice sous le N°265/14 défraie toujours la chronique. En effet, malgré les conclusions de la police et la décision de la chambre d’accusation qui a délivré un non lieu, quatre personnes sont encore en détention suite à cette affaire rocambolesque.
Il s’agit du nouveau président nouvellement élu Thierno Ousmane SY, Souleymane NIANG, Moussa N’Dyaye et Kareka qui ont tous été considérés par la justice comme innocents mais à chaque fois qu’il est délivré un mandat de libération, l’appel de la Cour suprême les retourne à la prison.
Plusieurs sit-in des parents membres de l’ONG injustement emprisonnés selon eux et leurs avocats demandant leur libération immédiate ont eu lieu à Nouadhibou et le dernier en date est celui de ce lundi 10 août. 15. Aux dernières nouvelles de ces détenus de la prison civile de Nouadhibou, nous apprenons qu’ils ont déclenché une grève de la faim depuis vendredi 7 Août.
Leur cri d’alarme sera-t-il entendu ou l’ETAT a ses propres raisons que la raison ne comprend pas ?
Wait and See.
Lumières du Nord
L’homme marié à deux femmes avait disparu de son foyer depuis le 9 Août 2014 et retrouvé mort le mardi 12 du même mois aux environs de 16 heures à côté d’ELBountiya ( Zone de la Dune jouxtant l’aéroport) par la gendarmerie.
Auparavant, cet homme qui était président de l’Association « Aide aux Enfants et Parents Nécessiteux » (AEPN) avait été destitué par son bureau exécutif suite à la dilapidation d’un matériel d’une valeur de 12 millions d’Um restitué à l’ONG par Kinross Tasiast.
Accusé par ses amis d’avoir détourné ce matériel pour ses besoins personnels, ils ont décidé de le remplacer conformément aux textes de l’Ong, par Thierno Ousmane SY. Ce qui a été considéré par feu Abderrahmane KANE comme une insulte à sa personne voire une humiliation. D’ailleurs, l’une de ses femmes, sa deuxième Aminata Siko SALL, avait déclaré à la police que la dernière nuit où il avait passé la nuit avec elle, il paraissait préoccupé, mal à l’aise.
L’enquête de la police a conclu au suicide de l’intéressé jusqu’à preuve du contraire et la justice a évoqué un non lieu c'est-à-dire l’innocence des membres de l’ONG AEPN. Et la question "Qui a tué le président de l’ONG AEPN ?" reste posée car un cinquième membre de l’ONG parti soigner sa mère à Djéol n’aurait jamais été interpellé.
Le paradoxe
Ce dossier pendant encore au palais de la justice sous le N°265/14 défraie toujours la chronique. En effet, malgré les conclusions de la police et la décision de la chambre d’accusation qui a délivré un non lieu, quatre personnes sont encore en détention suite à cette affaire rocambolesque.
Il s’agit du nouveau président nouvellement élu Thierno Ousmane SY, Souleymane NIANG, Moussa N’Dyaye et Kareka qui ont tous été considérés par la justice comme innocents mais à chaque fois qu’il est délivré un mandat de libération, l’appel de la Cour suprême les retourne à la prison.
Plusieurs sit-in des parents membres de l’ONG injustement emprisonnés selon eux et leurs avocats demandant leur libération immédiate ont eu lieu à Nouadhibou et le dernier en date est celui de ce lundi 10 août. 15. Aux dernières nouvelles de ces détenus de la prison civile de Nouadhibou, nous apprenons qu’ils ont déclenché une grève de la faim depuis vendredi 7 Août.
Leur cri d’alarme sera-t-il entendu ou l’ETAT a ses propres raisons que la raison ne comprend pas ?
Wait and See.
Lumières du Nord
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