Les exemples de malversations dans notre pays sont légion. Mais delà à
accorder un marché à une société liquidée, il y a bien des pas que les
responsables de notre administration osent franchir allègrement. Mais
ils devraient, un jour, pouvoir être poursuivis pour leurs crimes
économiques.
En effet, alors que l’Etat tenterait d’améliorer l’investissement public et la coordination des projets structurants, l’on constate que sur le terrain cette volonté est minée par la pratique administrative. Beaucoup d’exemples de mauvaise gestion, de programmation mais aussi de suivi, de contrôle et d’exécution des projets montrent que les objectifs de croissance économique recherchés risquent d’être sans lendemain.
Pour illustrer de tels propos, et ce n’est que la partie visible de l’iceberg, la route Atar-Tidjikja dont la pose de la première pierre a été faite en mars 2011 risque de ne pas aboutir à moins que l’Etat ne procède à une nouvelle acrobatie en relançant le marché du tronçon numéro 4 attribué à un groupement mauritano-italien (GTM et Kifato).
Ce tronçon de 91 kilomètres de la route devait relier El Khatt à Tidjikja pour un coût de plus de 10 milliards d’ouguiyas sur fonds propres de l’Etat (62%) et du Fonds arabe pour le développement économique et social 38%). Mais et c’est là l’incroyable, le marché attribué a été attribué à ce regroupement dont une société (Kifato) était en liquidation. Et certains responsables concernés par ce marché le savaient bien au moment où on accordait le dit marché à la GTM de Leamer Ould Wedadi et ses partenaires italiens.
Aujourd’hui, la société mauritanienne associée, GTM, peinerait à respecter un engagement car le principal opérateur, chef de file n’a plus aucune existence juridique. Mieux encore, ces italiens ne seraient jamais venus en Mauritanie. Le projet de construction de la route Atar-Tijikja, prévu pour 30 mois, pourrait connaitre un très grand retard.
En effet, alors que l’Etat tenterait d’améliorer l’investissement public et la coordination des projets structurants, l’on constate que sur le terrain cette volonté est minée par la pratique administrative. Beaucoup d’exemples de mauvaise gestion, de programmation mais aussi de suivi, de contrôle et d’exécution des projets montrent que les objectifs de croissance économique recherchés risquent d’être sans lendemain.
Pour illustrer de tels propos, et ce n’est que la partie visible de l’iceberg, la route Atar-Tidjikja dont la pose de la première pierre a été faite en mars 2011 risque de ne pas aboutir à moins que l’Etat ne procède à une nouvelle acrobatie en relançant le marché du tronçon numéro 4 attribué à un groupement mauritano-italien (GTM et Kifato).
Ce tronçon de 91 kilomètres de la route devait relier El Khatt à Tidjikja pour un coût de plus de 10 milliards d’ouguiyas sur fonds propres de l’Etat (62%) et du Fonds arabe pour le développement économique et social 38%). Mais et c’est là l’incroyable, le marché attribué a été attribué à ce regroupement dont une société (Kifato) était en liquidation. Et certains responsables concernés par ce marché le savaient bien au moment où on accordait le dit marché à la GTM de Leamer Ould Wedadi et ses partenaires italiens.
Aujourd’hui, la société mauritanienne associée, GTM, peinerait à respecter un engagement car le principal opérateur, chef de file n’a plus aucune existence juridique. Mieux encore, ces italiens ne seraient jamais venus en Mauritanie. Le projet de construction de la route Atar-Tijikja, prévu pour 30 mois, pourrait connaitre un très grand retard.
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