mardi 21 janvier 2014

Le festival de Oualata vu par un groupe de sept Meusiens


Photo : Un si beau voyage... merci encore à tous ceux qui l'ont rendu possible!Nous avons rencontré un pays sécurisé, avec un contrôle rigoureux aux passages de la douane, des positions très claires par rapport au terrorisme.  Petits conseils pour améliorer l’organisation du prochain festival  :  Lorsque les participants sont rassemblés, dans l’avion par exemple, pour que chacun reçoive le même discours. Présentation des objectifs du voyage et de la première organisation :-          Présentation du référent,-          Accueil à l’arrivée,-          Répartition dans les 4 x 4,-          Constitution des groupes de visite, attribution d’un guide, etc…Une sonorisation au village de toile aurait été la bienvenue pour recevoir l’information journalière. A défaut, un panneau d’information aurait pu remplacer pour indiquer le programme et les lieux où se déroulaient les manifestations. Les renseignements oraux n’ont pas été efficaces et ont souvent été contradictoires la plupart du temps. Le guide manquait totalement d’information. Même dans la ville, j’ai vu des touristes chercher le lieu de la course de chameaux. (Mettre en place quelques panneaux indicateurs)  Pour pallier  ce manque, peut-être faudrait-il organiser avec les guides comme le font nos animateurs de nos centres  de vacances traditionnels, une réunion  le soir pour faire le point de la journée et le programme du lendemain.  Mis à part le premier jour, la nourriture n’a pas posé problème. Les aliments ont été amenés de Nouakchott par avion. Peut-être quelques fruits et légumes auraient pu accompagner les repas comme à Ouadane ? C’est important que les repas soit servi par les locaux pour éviter toute dérive.  Une rencontre entre la direction du tourisme locale et les participants aurait été la bienvenue comme à Ouadane en 2012 pour faire le point de la situation du pays, donner des chiffres, parler de la reprise  des vols de Point Afrique, présenter une version officielle de la sécurité des zones géographiques, les conséquences économiques sur la région d’Atar par exemple, etc…) Comment pouvons-nous retransmettre si nous n’avons pas l’information ?  Car,  pour nous, ce type de manifestation fonde beaucoup d’espoirs pour renouer dans un deuxième temps avec le tourisme traditionnel, tant au niveau de voyages organisés  par les agences de nos deux pays que d’une simple traversée de la Mauritanie par les touristes ordinaires.  Nous remercions le gouvernement Mauritanien de nous avoir invités, et nous ne manquerons pas de nous transformer en ambassadeurs pour faire savoir que le tourisme peut et doit repartir pour que la population retrouve une vie décente tant sur le plan économique que dans sa vie de tous les jours.  Une mention tout à fait spéciale à Point Afrique  pour avoir pu faire face à une organisation inespérée et  surtout à l’inconditionnel ami de l’Afrique : Maurice Freund pour sa pugnacité !
Irene Gunepin

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