Je ne sais pas ce qu’il m’est arrivé à l’embarquement de Néma,
d’ordinaire, je suis toujours en fin de queue dans les attentes, là je
me suis retrouvée en tête. J’avais suivi les consignes, mon laguiole,
lime à ongle, petits ciseaux dans le bagage pour la soute, j’avais
déposé tous mes objets douteux dans la tablette de rigueur, je devais
passer sous le détecteur à l’aise.
Eh bien, non, autant une sirène, ça sonnait de partout, pourtant à Paris, j’avais franchis le portique sans souci… Je n’y comprenais rien, le douanier me demande d’enlever, montre, bague, je passe, repasse au moins trois fois, toujours pareil, simultanément, un type me demande de retirer mon laguiole, je lui dis qu’il est dans la valise, justement il faut l’ouvrir et lui donner le couteau. Je ne sais plus où donner de la tête.
Un autre prend mes objets, mon sac photo, je vois tout disparaître et je ne peux franchir le sas… Pas de Douanière pour me « toucher », c’est le Monsieur qui s’y colle. Il commence par les membres, rien. Alors il attaque le buste, et quand il passe sur ma poitrine, tous ses détecteurs explosent. Il ne sait plus où se mettre. Que faire ?
Je lui explique que ce doit être l’armature de mon soutien-gorge, lui doit penser que je vais faire un attentat suicide, la tension monte. Il veut voir, alors je lui montre, ses bidules sonnent toujours. Alors, j’en ai marre, je dégrafe mon soutien-gorge, il insiste encore alors je l’enlève et lui montre le tout, l’armature, mes seins, je ne sais plus.
En fin, il comprend, ouf… Je récupère mes objets, les uns après les autres mais mon sac photo a disparu… Il est déjà sur le charriot avec les valises… De l’autre côté de la vitre, tout le monde se demande ce qu’il se passe ?
Pendant ce temps-là, Point Afrique se débat avec les hommes de service pour calmer le jeu et éviter qu’à midi, le groupe soit encore à se faire contrôler. Inutile de vous dire que je me suis fait bien charrier et quand les touristes ont compris que j’habitais à côté de Bure, ils m’ont dit que la radioactivité devait déjà faire son effet…
Morale de l’histoire : la sécurité, ça marche en Mauritanie et à Néma en particulier. Vous pouvez le faire savoir pour faire revenir les touristes en Adrar et ailleurs. »
Source : I.G ( Le Desert Mauritanien FB)
Eh bien, non, autant une sirène, ça sonnait de partout, pourtant à Paris, j’avais franchis le portique sans souci… Je n’y comprenais rien, le douanier me demande d’enlever, montre, bague, je passe, repasse au moins trois fois, toujours pareil, simultanément, un type me demande de retirer mon laguiole, je lui dis qu’il est dans la valise, justement il faut l’ouvrir et lui donner le couteau. Je ne sais plus où donner de la tête.
Un autre prend mes objets, mon sac photo, je vois tout disparaître et je ne peux franchir le sas… Pas de Douanière pour me « toucher », c’est le Monsieur qui s’y colle. Il commence par les membres, rien. Alors il attaque le buste, et quand il passe sur ma poitrine, tous ses détecteurs explosent. Il ne sait plus où se mettre. Que faire ?
Je lui explique que ce doit être l’armature de mon soutien-gorge, lui doit penser que je vais faire un attentat suicide, la tension monte. Il veut voir, alors je lui montre, ses bidules sonnent toujours. Alors, j’en ai marre, je dégrafe mon soutien-gorge, il insiste encore alors je l’enlève et lui montre le tout, l’armature, mes seins, je ne sais plus.
En fin, il comprend, ouf… Je récupère mes objets, les uns après les autres mais mon sac photo a disparu… Il est déjà sur le charriot avec les valises… De l’autre côté de la vitre, tout le monde se demande ce qu’il se passe ?
Pendant ce temps-là, Point Afrique se débat avec les hommes de service pour calmer le jeu et éviter qu’à midi, le groupe soit encore à se faire contrôler. Inutile de vous dire que je me suis fait bien charrier et quand les touristes ont compris que j’habitais à côté de Bure, ils m’ont dit que la radioactivité devait déjà faire son effet…
Morale de l’histoire : la sécurité, ça marche en Mauritanie et à Néma en particulier. Vous pouvez le faire savoir pour faire revenir les touristes en Adrar et ailleurs. »
Source : I.G ( Le Desert Mauritanien FB)
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