Les opérations du Recensement administratif à vocation électorale (Ravel 2013) peinent à démarrer au niveau des bureaux d’enregistrement de Tidjikja où seulement moins de deux cent personnes se sont enregistrées depuis le 25 juillet passé. Interrogés sur les raisons de ce manque d’engouement, certains ont mis en cause le faible taux de retrait des pièces d’identité et les conditions difficiles dans lesquelles se déroulent le Ravel (Ramadan) et d’autres ont évoqué comme motif de leur désistement, la crise politique que traverse le pays et l’impossibilité d’en venir à bout à travers des élections tronquées.
Toujours est-il qu’à Tidjikja et au niveau des autres Moughattaas du Tagant (selon les échos qui nous parviennent) les opérations se déroulent à compte-goutte et le manque d’intérêt au Ravel est manifeste.
Cette situation est d’autant plus vraie qu’aucune campagne de sensibilisation n’a été menée aussi bien par les acteurs politiques concernés que par les représentants de la société civile. Ni l’Etat encore moins la CENI n’ont organisé une quelconque campagne allant dans le sens de sensibiliser les populations locales sur la nécessité de s’inscrire sur les listes électorales. Après l’ouverture des bureaux de recensement et le lancement, sans artifices, des opérations du Ravel par les responsables locaux de la CENI, aucun autre acte n’a été posé allant dans le sens d’inviter les populations à venir s’enregistrer : Aucune émission à Radio FM Tidjikja ni aucun spot publicitaire.
Faudrait souligner pour terminer qu’au niveau des bureaux que nous avons visité, les agents de recensement passent le plus large de leur temps dans les bras de Morphée faute d’avoir à s’occuper.
Khalil-Tagant
Les opérations du Recensement administratif à vocation électorale (Ravel 2013) peinent à démarrer au niveau des bureaux d’enregistrement de Tidjikja où seulement moins de deux cent personnes se sont enregistrées depuis le 25 juillet passé. Interrogés sur les raisons de ce manque d’engouement, certains ont mis en cause le faible taux de retrait des pièces d’identité et les conditions difficiles dans lesquelles se déroulent le Ravel (Ramadan) et d’autres ont évoqué comme motif de leur désistement, la crise politique que traverse le pays et l’impossibilité d’en venir à bout à travers des élections tronquées.
Toujours est-il qu’à Tidjikja et au niveau des autres Moughattaas du Tagant (selon les échos qui nous parviennent) les opérations se déroulent à compte-goutte et le manque d’intérêt au Ravel est manifeste.
Cette situation est d’autant plus vraie qu’aucune campagne de sensibilisation n’a été menée aussi bien par les acteurs politiques concernés que par les représentants de la société civile. Ni l’Etat encore moins la CENI n’ont organisé une quelconque campagne allant dans le sens de sensibiliser les populations locales sur la nécessité de s’inscrire sur les listes électorales. Après l’ouverture des bureaux de recensement et le lancement, sans artifices, des opérations du Ravel par les responsables locaux de la CENI, aucun autre acte n’a été posé allant dans le sens d’inviter les populations à venir s’enregistrer : Aucune émission à Radio FM Tidjikja ni aucun spot publicitaire.
Faudrait souligner pour terminer qu’au niveau des bureaux que nous avons visité, les agents de recensement passent le plus large de leur temps dans les bras de Morphée faute d’avoir à s’occuper.
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