mercredi 8 août 2012

Rencontre du Président avec le Peuple à Atar : L’absence regrettable de la société civile.

La rencontre du Président de la République Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz avec les populations à Atar fut un événement de grande importance vu l’affluence extraordinaire des populations, des cadres et du microcosme politique, intellectuel et du monde de l’entreprenariat dans ses différentes composantes. Le débat était ample et ouvert. Le Président avait abordé au cours de ces longues interventions pratiquement tous les aspects économiques politiques et sociaux. Il faut souligner que les questions liées à la sécurité ont été évoquées et amplement explicités par le Président, éclairant les potentiels logistiques, humains et la disposition de notre Armée et nos forces de sécurité à défendre la sécurité et l’intégrité du territoire tout en veillant aux bons rapports avec les pays voisins. La stratégie de la Mauritanie est désormais claire et nette : la défense du pays est une priorité et les protagonistes autant que l’opinion publique devrait le saisir clairement : il ya des lignes rouges à ne pas dépasser, le pays considérant le respect de l’autonomie et l’intégrité du voisin. Au plan purement politique le problème du dialogue fut évoqué et les réponses claires. Le dialogue suppose un partenariat susceptible d’y souscrire et la réponse de certains étaient suggestives, notamment le cas du président Ould Houmeid, pour qui dialogue ne signifie pas la non critique ou le suivisme tout court, mais une attitude positive qui implique l’aller-retour, une loi permise en pluralisme et qui implique et donne lieu à un véritable dialogue. Mais au-delà de toutes ces considérations nous voulons parler d’une question à laquelle beaucoup de gens ne font pas attention, par ignorance ou par mimétisme. C’est la question de la participation de la société civile à ce genre de manifestations capitales au cours desquelles les thèmes fondamentaux sont abordés et auxquels le président peut trouver des solutions ou palliatifs adéquats et urgents. La société civile est la grande absente de ce genre de forums qui traitent des questions vitales pour le pays et les populations. Or comment parler de développement et de progrès sans parler de progrès, du rôle et des problèmes rencontrés par les ONG Nationales impliquées au développement durable, lesquelles ont toujours mis en avant les multiples barrières qui se dressent devant leur épanouissement. Une fois de plus nous saisissons l’occasion de la tenue de cette rencontre importante pour demander désormais notre participation effective à ce genre de rencontres enrichissantes pour poser, de façon objective, nos problèmes nommés : marginalisation, manque d’appui et le peu de considération manifesté par les administrations. Ajoutons pour terminer le manque de transparence dans la ventilation et l’attribution des projets. Boumouzouna. www.cridem.org Source : Chemsiyatt - ONG AFE/ CONADES

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