mercredi 8 août 2012

La grande comédie d’Atar

Finalement, la fameuse rencontre d’Atar qui a fait l’objet d’une mobilisation excessive n’a été qu’un honteux fiasco sur tous les plans. La prestation présidentielle a été comme s’y attendaient beaucoup pas plus grande que ça ! Un Président déstabilisé dés le départ par le cri d’un infiltré qui lui demandait de dégager. Un mot qui le rend visiblement totalement complexé. Et puis plus rien ne marchera après. Regard à gauche, à droite. Déconcentration totale. Comme un vieil instituteur débordé par une classe pléthorique, le Président tape sur la table, ordonne le silence, grimace. C’est à lui que le journaliste présentateur demande à donner la parole à tel ou tel intervenant. C’est lui qui demande aux journalistes de poursuivre leurs questions ou les vilipende comme ça a été le cas du directeur de publication du satirique Chtari. Les interventions semblent déjà été traitées. Sinon comment les intervenants ne posent jamais de questions, juste des interventions pour magnifier les réalisations du Président. Dans la salle quasiment toute acquise à la cause, les choix sont faits avec prudence. Quand la cabine annonce un intervenant de l’étranger, le visage du Président se renfrogne, car il ne sait pas encore quel genre d’intervenant c’est ! Décrispation voire même sourire quand c’est un applaudisseur comme ce Mauritanien prétendument éminent chercheur et ancien malade du cancer du sang totalement guéri. Ridicule de couper au nez de cet autre intervenant qui qualifie les propos d’Aziz de faux ! Bagarre dans la salle après les cris et les manifestations de Said qui traite le Président de menteur et d'usurpateur et que des militaires du Basep ont sorti avec violence et emmené en prison où il séjourne encore. Le Calame

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