mardi 31 mai 2011
Marche de protestation contre la suppression des émissions Pulaar à la station de ... Radio Guidimakha.
C’est aux environs de dix sept heures passées que des jeunes, femmes, enfants sur le dos et des vielles personnes ont marché à Sélibaby, ce lundi , 30 Mai 2011. Cette marche est organisée pour adresser un signal aux décideurs au niveau national et régional. Cette contestation est intervenue au moment où le Guidimakhanké a commencé à gouter à la liberté d’expressions.
En effet tout à commencer lors qu’il a été notifié à Djiby Ba, connu sous le nom de Guelongal qu’il était convoqué à Nouakchott par le Directeur de la Radio Mauritanie. Le chef de la station adjoint notifiant à l’animateur qu’il était convoqué, l’a sommé d’arrêter son émission qu’il venait de commencer.
Très en colère et à la recherche des raisons qui ont poussé à des tels actes, les délégués de la communauté pulaar ont été mal reçus par le hakem de Sélibaby dont la réponse a été que l’affaire ne le concernée pas et qu’il fallait voir le wali.
Après avoir tenté de rencontrer le wali, en vain, ces derniers sont repartis pour organiser la marche. C’est ainsi que cette dernière a débuté au niveau du quartier El Emel pour prendre fin devant le domicile du wali du Guidimakha où le commissaire de Wompou ,qui assure l’intérim du commissaire de la ville de Sélibaby ,avec un air compréhensif a promis de transmettre au wali et au reste des autorités le contenu du message lancé par les jeunes ,les femmes ,des vielles personnes ,venus exprimer leur désaccord pour la suppression des différentes émissions présentées en Pulaar au niveau de la station de Radio Sélibaby.
Cette marche vient remettre en cause les propos du Ministre de la Communication, qui à l’occasion de l’inauguration avait dit qu’aucun sujet n’est tabous. Si tel est le cas pourquoi alors suspendre et/ou obliger un animateur d’arrêter son émission ? Les populations du Guidimakha, indignées par des tels actes demandent le rétablissement de toutes les émissions surtout celles présentées en Pulaar dont ils sont privé depuis 72 heures presque.
La commission de communication.
Source :
Amadou Bocar Ba Ba
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