samedi 21 mai 2011
Droit de réponse à propos d’un article paru sur Cridem intitulé : « La gendarmerie arrête un prof à Djéol sur demande de son directeur »
Le mercredi 18 mai à 17 heures, j’ai convoqué un conseil technique et pédagogique avec comme points à l’ordre du jour les examens de fin d’année, la nécessité d’un dialogue entre syndicat et état entre autres. J’ai ainsi évoqué en guise d’introduction , le rapport entre les besoins et le potentiel disponible.
En effet, je dispose de trois classes de 1ere années de 90 élèves à raison de 4 élèves par table. Certains élèves sont même assis à même le sol. Dans ces conditions, il fallait scinder les salles en deux pour se retrouver avec 15 sections dont une roulante alors qu’on dispose de 11 salles qui doivent composer pendant 5 jours ouvrables du 5 au 9 juin à raison deux heures par discipline.
Avec 9 disciplines cela était donc techniquement impossible à la date indiquée. Deux alternatives étaient possibles consistant l’une à anticiper les compositions pour les classes de 1ère année, l’autre, à prolonger les compositions au – delà du 9 juin.
Ce qui aura des incidences sur les délibérations et les examens BEPC. J’ai demandé à chaque professeur de donner son avis. Pendant les 3 jours de grève j’ai proposé de faire composer les élèves de première année car le fait de rester une semaine sans cours va diminuer leur capacité de réussite ; d’autant plus que 30 % ont été blâmés au premier trimestre. J’ai demandé alors l’avis individuel de chacun. J’ai fait le tour de table.
Trois professeurs ont donné leur avis à ce sujet. Arrivé au niveau du 4ème en la personne de Ibrahima Dia, celui –ci m’a rétorqué que c’est au syndicat de répondre. Il s’est aussitôt mis à m’insulter allant jusqu’à m’agresser physiquement devant tout le corps professoral et le personnel d’encadrement. J’étais obligé d’arrêter la réunion.
Le lendemain j’ai décidé de porter plainte à la gendarmerie. Le mercredi elle n’était pas en place. Auparavant le mercredi à 21 heures, j’ai pris le soin d’informer mon supérieur hiérarchique de l’agression contre ma personne et du droit à me protéger. Le jeudi j’ai déposé ma plainte.
Le vendredi la gendarmerie nous a convoqué. C’est ainsi que Ibrahima Dia a fait sa déclaration de même que le directeur des études Dia Oumar Malal et le professeur Ba cheikh qui se sont déclarés témoin. A la veille, tout le corps professoral s’est réuni pour dire au professeur Dia Ibrahima qu’il a mal agi.
Le maire de la commune et tous les professeurs ont intercédé pour que je retire ma plainte. Dans une réunion tenue chez le maire le professeur a présenté son pardon. Sur ce, j’ai retiré ma plainte et l’incident fut clos. J’ai fait part de cette décision au directeur de l’enseignement secondaire qui s’est félicité du dénouement.
Je regrette la déformation des faits sur cette affaire et dément formellement l’arrestation du professeur qui est juste venu à la gendarmerie pour faire sa déclaration. Sur les commentaires malveillants publiés sur CRIDEM, je laisse leurs auteurs avec leurs consciences.
Sy Alhousseiyni ,
Directeur du lycée de Djéol
Cridem
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