mercredi 17 novembre 2010

La donne risque de changer totalement pour les otages français après les récentes déclarations de Ben Laden selon des sources proches d’AQMI




Des sources proches d’AQMI au Nord du Mali ont indiqué à l’ANI que les dernières déclarations du chef d’Al-Qaida, Oussama ben Laden, risquent de changer de fond en comble la donne en ce qui concerne le sort des otages français kidnappés en septembre dernier au Niger.

Et de préciser qu’en vertu du «serment d’allégeance» fait à Oussama Ben Laden par Abou Moussab Abdel Wedoud, le chef de l’ex-GSPC pour devenir, dès le 16 Septembre 2006, la branche d’Al-Qaida au Maghreb Islamique, AQMI se doit d’obéir en tout à Oussama ben Laden et d’exécuter les instructions qu'il donnera.

Or depuis la dernière sortie médiatique de Ben Laden sur Al Jazeera, juste après le rapt des français au Niger pour affirmer que l’enlèvement des otages Français vient en réponse à «l'injustice de la France», AQMI ne peut plus se permettre de prendre d’initiative, notamment de formuler les demandes traditionnelles de payer de l'argent en contrepartie de la libération de ces otages, ce qui change de façon spectaculaire le cours normal des choses.

Des observateurs locaux n'excluent pas que le sort des otages français détenus par l'«Emirat du désert» dans le nord du Mali, pourrait être déterminé à partir d'un repaire de Ben Laden à la frontière pakistano-afghane et que les demandes d’Al Qaida pourraient être bien plus importantes que le paiement de rançons. Surtout que dans sa déclaration diffusée par Al Jazeera, Ben Laden soulignait à l’adresse de la France: «Il n’est pas juste que vous participez à l’occupation de notre territoire, au massacre de nos femmes et de nos enfants et que vous voudriez dormir en toute paix et sécurité».

Et le chef d’Al Qaida de noter : «L’équation est simple et claire: autant vous aurez tué, autant vous le serez, autant vous aurez fait prisonniers, autant vous serez capturés et autant vous aurez perturbé notre sécurité, autant nous perturberons la vôtre et c’est celui qui aura, le premier, commencé qui aura tort.»
ANI

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