mercredi 17 novembre 2010

Des femmes déplorent leur absence du commandement de l'administration territoriale




Pratiquement éliminées du commandement de l'administration territoriale suite à un mouvement opéré il y a une quinzaine de jours, les femmes nourrissent le sentiment d'être "discriminées".

Un sentiment de plus en plus tenace, même si ces braves dames gardent le silence pour se conformer à leur obligation de réserve, grand principe qui encadre le comportement des membres de ce grand corps, serviteur de l'état par excellence.

Arrivée dans l'administration territoriale au cours de la transition du Conseil Militaire pour la Justice et la Démocratie (CMJD) 2005-2007, leurs dernières représentantes ont perdu leurs planques l'autre jeudi, ne laissant au poste qu'une seule femme, qui assument les responsabilités de wali (pour combien de temps encore?).

Face à cette situation, ces braves dames convoquent la loi accordant un quota de 20% des postes électifs (parlementaires et conseillers municipaux) au genre.

Certes, à la lettre ce texte ne concerne pas l'administration territoriale, mais dans l'esprit la revendication paraît tout à fait légitime.

Surtout que la Mauritanie a ratifié la quasi totalité des conventions internationales rejetant la discrimination basée sur le sexe, et portant promotion du genre.


Source :
Sahara Medias (Mauritanie)

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